Basil Rathbone (1892-1967)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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bogart
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Basil Rathbone (1892-1967)

Message par bogart »

Basil Rathbone (1892-1967), né en Afrique du Sud, se spécialise à Hollywood dans les compositions de traître avant d'incarner Sherlock Holmes, le héros de Conan Doyle.

Je connais peu la filmographie de ce comédien si ce n'est par ses rôles aux côtés d'Errol Flynn (Capitaine Blood et Les Aventures de Robin des Bois) où il imposait un style d'élégance et de raffinement de cruauté.

Capitaine Blood

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Robin des Bois :

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On le vit (encore en méchant) dans le rôle du Capitaine Esteban Pasquale dans le film de R. Mamoulian "Le Signe de Zorro".

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Sa popularité va venir de son incarnation du fameux détective Sherlock Holmes dans une quinzaine de films.

Gallery :
Sherlock Holmes
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Private Joker
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Message par Private Joker »

Egalement partenaire de Greta Garbo dans Anna Karénine (1935) :D

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Site sympa sur l'acteur : http://www.basilrathbone.net/
bogart
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Message par bogart »

Private Joker a écrit :Egalement partenaire de Greta Garbo dans Anna Karénine (1935) :D

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Film que je vais bientôt découvrir (suite à l'achat de la boite à biscuit Greta Garbot) :wink:
Private Joker a écrit : Site sympa sur l'acteur : http://www.basilrathbone.net/
Les photos proviennent de ce site ! :fiou:
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someone1600
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Message par someone1600 »

Je ne l'ai vu que dans les films avec Errol Flynn ainsi que dans le Bal des sirene (si je me souviens bien du titre). J'ai particulierement apprécié ses joutes a l'épée contre le capitaine Blood et Robin des bois. :D
Lord Henry
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Message par Lord Henry »

Rathbone avait la réputation d'être en son temps le plus fin bretteur qu'Hollywood eût compté.
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Roy Neary
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Message par Roy Neary »

Lord Henry a écrit :Rathbone avait la réputation d'être en son temps le plus fin breteur qu'Holywood eût compté.
Il est donc logique que Jeremy Brett l'ait remplacé dans son rôle fétiche.
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Lord Henry
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Message par Lord Henry »

Oui. Brett, c'est clair.
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fantomas 2
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Message par fantomas 2 »

Et.... "Le fils de Frankenstein", avec Karloff, Lugosi et Atwill; "La Tour de Londres", avec Karloff et Price; ses quatorze apparitions en Sherlock Holmes, à la Fox puis chez Universal, dont "La griffe écarlate", qui flirte avec le fantastique; "The Comedy of Terrors", avec Karloff, Price, Lorre; "The Black Sleep", avec Lugosi, Chaney Jr, Carradine... et d'autres encore, qui font que Sir Basil Rathbone est tout aussi connu pour ses films fantastiques que pour ses magnifiques contributions au cinéma de cape et d'épée...
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Jack Griffin
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Message par Jack Griffin »

Roy Neary a écrit :
Lord Henry a écrit :Rathbone avait la réputation d'être en son temps le plus fin breteur qu'Holywood eût compté.
Il est donc logique que Jeremy Brett l'ait remplacé dans son rôle fétiche.
Oui. Brett, c'est clair.
et ben...
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-Kaonashi-
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Message par -Kaonashi- »

Jack Griffin a écrit :
Roy Neary a écrit : Il est donc logique que Jeremy Brett l'ait remplacé dans son rôle fétiche.
Oui. Brett, c'est clair.
et ben...
:uhuh:
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Strum
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Message par Strum »

Un méchant comme on les aime dans les films de cap et d'épée. Et aussi, marrant comme son visage change dès qu'il n'arbore plus la moustache. Moore of Rathbone! ;)
Richeliette
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Message par Richeliette »

Voici un lien vers un site superbe sur ce très grand bonhomme

http://www.basilrathbone.net/ :D

Superbe photo du nom moins grand Karloff avec Rathbone

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bogart
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Message par bogart »

Revu cet après-midi Le Capitaine Blood de M Curtiz. Ce comédien y fait en peu de temps de présence à l'écran une composition savoureuse en incarnant le Capt. Levasseur. Le combat à l'escrime entre lui et Errol Flynn est de toute beauté, et anticipe de quelques années leur duel dans Les Aventures de Robin des Bois du même Curtiz.
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bogart
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Message par bogart »

En fin de carrière Basil Rathbone parvint par son métier et, ce malgré son âge avancé, à rester classe en méchant dans ce film Kish "L'Epée enchantée"
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Julien Léonard
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Re: Basil Rathbone (1892-1967)

Message par Julien Léonard »

Je viens d'acheter les deux coffrets DVD de l'intégrale des Sherlock Holmes avec l'excellent Basil Rathbone, soit 14 films. Je commence à les regarder petit à petit. J'ai toujours aimé cet acteur britannique charismatique, assez hétéroclite finalement, dans des rôles assez divers : Capitaine Blood, La patrouille de l'aube, Les aventures de Robin des bois, ou également dans le méconnu mais très bon Tower of London, sans oublier sa performance exigeante dans le très beau Son of Frankenstein, pour ne citer que ceux que je préfère. Dans sa filmographie, Sherlock Holmes tient une place imposante et lui permet de tourner un certain temps à la Universal, y compris dans quelques projets collatéraux (les deux films cités précédemment, ainsi que The black cat, version 1941).

A noter par ailleurs que les deux premiers films de la série sont sortis en 1939, distribués par la 20th Century Fox. Ce studio prestigieux (faisant partie des cinq "Big Five" d'Hollywood) a donc lancé le filon. La guerre arrivant, la Fox décide de se séparer de sa franchise, alors un peu trop coûteuse. Il faudra attendre trois ans pour que la Universal (l'un des "Three little giant", moins importants quoique très puissants) relance le personnage avec les mêmes acteurs. Changement notable : les films prendront désormais place dans l'Angleterre contemporaine (contrairement aux deux premiers qui se passaient à l'époque Victorienne) et seront désormais des films de série B bien emballés, d'une durée n'excédant pas 70 minutes (dans le plus long des cas), tout en faisant concurrence aux Charlie Chan de la Fox, par exemple. Sherlock Holmes est donc un personnage du 20ème siècle, à fond dans son temps, tout en gardant ce côté old fashion qui fait son style. On retrouve les tics du personnages (le violon, son goût pour le déguisement, le souci du détail, la recherche scientifique, sa supériorité intellectuelle et son abnégation à découvrir la vérité plus par obsession que par plaisir), mais le reste s'adapte : Holmes est un aventurier, élément appuyé par son nouveau couvre-chef, un chapeau qui fait rétrospectivement davantage penser à Indiana Jones. Dès sa troisième aventure, Holmes devient donc un personnage actuel de franchise à succès pour des films à budget moyen.

Autre chose, alors en pleine résurgence vis-à-vis du cinéma d'épouvante (les horror movies, d'abord stoppés au milieu des années 30, reviennent de plus belles -mais davantage en format série B- dès 1939, et ce jusqu'en 1946), la Universal fait jouer sur cette série la même atmosphère et les mêmes moyens techniques. Ce n'est donc pas un hasard si Roy William Neil se voit confié la tache de tourner ces films. En effet, il est un bon technicien de la Universal, à qui l'on doit le visuellement splendide Frankenstein meets the wolfman, un film certes parfois malade (la faute à un montage peu scrupuleux quant à certains détails du scénario) mais littéralement envoûtant. Les génériques, la musique, l'utilisation de la photographie... tout confine à l'appartenance relative, plastiquement parlant, aux horror movies de l'époque.
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