Le cavalier du désert (William Wyler - 1940)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Jeremy Fox
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Le cavalier du désert (William Wyler - 1940)

Message par Jeremy Fox »

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Le Cavalier du Désert (The Westerner, 1940)


Avec The Westerner et malgré quelques exemples déjà probants, les plus sceptiques devaient définitivement se rendre à l’évidence ; voir un cinéaste réputé pour son sérieux, dont les œuvres précédentes avaient été des films de prestige adaptés pour certains de chefs-d’œuvre de la littérature mondiale tel Les Hauts de Hurlevent (Wuthering Heights), se mettre à aborder le western était pour ce dernier un gage de reconnaissance et de maturité. Certain parlent à son propos de premier ‘sur-western’ ou, pour ceux qui n’en auraient encore jamais entendu parler, de la pénétration de la psychologie au sein d’un genre jusqu’à présent destiné principalement à divertir. S’il s’avère très moderne de par son écriture et sa mise en scène, on peut néanmoins difficilement parler de western psychologique. Il s’agit d’un film au ton très original mélangeant aux séquences d’actions traditionnelles des scènes de pures comédies, un film ‘en creux’ au rythme lent et à la théâtralité assumée (le final l’affirmera au sens propre) avec de longues plages de dialogues au cours desquelles l’humour occupe une place très importante, la gravité pouvant faire son apparition la séquence suivante ; un mix parfois improbable, tour à tour déroutant et stimulant, pas toujours bien maitrisé et cassant parfois un peu l’ampleur que le film semblait vouloir prendre, mais au final assez séduisant. A côté de l’éternel conflit entre éleveurs et agriculteurs, Wyler et ses scénaristes Niven Busch et Jo Swerling abordent les relations entre deux hommes que tout oppose ; d’un côté un ‘Westerner’ individualiste qui va se transformer en médiateur, de l’autre un tyran local à la fois terrifiant et pitoyable.

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En cette année 1884 au Texas, les éleveurs voient d’un mauvais œil les agriculteurs arriver sur leur terre et les clôturer pour ne pas que les bêtes viennent empiéter sur leurs cultures. Lors d’un affrontement entre les deux camps, un fermier tire sur une vache. Abattre un bête à cornes étant pour l’impitoyable juge Roy Bean (Walter Brennan) un crime bien plus grave que de tuer un homme, le fermier est immédiatement condamné à mort et lynché dans la foulée. La journée du magistrat, véritable despote qui se vantait de "faire régner sa loi à l’Ouest du Pecos" ne s’arrête pas là puisqu’on lui amène Cole Harden (Gary Cooper), aventurier de passage en fâcheuse posture puisque accusé d’avoir volé le cheval d’un des habitants de la ville. Ayant remarqué dans l’attente de son jugement que Roy Bean éprouvait une passion absolue pour l’actrice Lili Langtry (au point d’avoir chassé de la ville un homme ayant avoué ne pas avoir été la voir en spectacle alors qu’elle passait en tournée dans la ville où il se trouvait), Cole lui fait croire qu’il la connait très bien lui faisant un formidable éloge de la dame en question. Grace à cette roublardise et à l’intervention de Jane-Ellen Matthew (Doris Davenport), il s’en sort indemne. Il a pourtant du mal à quitter la ville pour reprendre son vagabondage insouciant en direction de la Californie, retenu d’une part par le juge qui souhaite ne pas le quitter tant qu’il n’aura pas vu la mèche de cheveu que l’actrice lui aurait soi-disant confié, de l’autre par la famille Matthew qui recherche de la main d’œuvre pour la récolte du maïs et qui pour se faire, encourage la fille de la maison à le séduire et ainsi ‘l’attacher’ à la ferme...


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Et voilà encore une réévaluation pour ma pomme ! Alors qu’il m’avait jusqu’à présent toujours plus ou moins ennuyé, voici que je redécouvre un western tout à fait plaisant d’autant que le fait de voir les films par ordre chronologique me fait d’autant mieux me rendre compte de la modernité que le film de Wyler pouvait avoir à l’époque. On s’en rend compte d’ailleurs très vite ; après une séquence en extérieur voyant un combat armé entre fermiers et éleveurs dans la grande tradition du genre (magnifiquement photographiée par Gregg Toland et solidement réalisée), c’est au tour de très longues scènes à l’intérieur du bar/tribunal du pittoresque juge Roy Bean (personnage qui a réellement existé ainsi que celui de Lili Langtry d’ailleurs) qui pourraient sembler ne jamais en finir si un humour très particulier ne venait pas les dynamiter. La description du tribunal improvisé avec Roy Bean faisant prêter serment sur une bible et… un revolver ou amendant ceux qui refusent de boire de l’alcool, le croque mort venant prendre les mesures pour ses futurs cercueils (Goscinny semble avoir pris pas mal d’éléments à partir de ce western pour Lucky Luke), le jury se réunissant pour délibérer dans l’arrière salle où ils jouent finalement au poker, le sort des accusés n’ayant pas lieu d’être débattu puisque toujours connu par avance, l’entrée dans le saloon du cheval objet du délit… est un grand moment de comédie d’autant qu’il est suivi par l’inénarrable numéro de roublardise d’un Gary Cooper parfaitement à l’aise dans la comédie (il était déjà passé entre les mains de Lubitsch, Capra…) et qui gruge Roy Bean avec délectation. La scène du réveil des deux hommes ivres au petit matin tend même vers le burlesque. S’ensuit une course poursuite à cheval très efficace avec de très longs panoramiques la rendant encore plus dynamique. Bref, un mélange des genres et des rythmes finalement pas si désagréable d’autant que Wyler maîtrise plutôt pas mal les deux.

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Aux côtés d’un Cole Harden aux motivations égoïstes, homme insouciant, malin et culotté, individualiste forcené qui va retrouver un certain sens moral en jouant le médiateur entre les partis adverses, on côtoie un personnage féminin tout aussi ambigüe puisque pas aussi net que l’on aurait pu le croire de prime abord ; encouragée par son père et son frère, elle va se jeter à la tête de Cole se faisant passer pour une petite oie blanche afin de le retenir au sein de la famille. Ils finiront quand même par tomber réellement amoureux et d’ailleurs la cocasse séquence de la véritable déclaration d’amour mérite aussi le détour. Quant à Roy Bean, il est tour à tour haïssable et attachant grâce à la superbe interprétation de Walter Brennan qui reçut d’ailleurs pour l’occasion un Oscar bien mérité. Tour à tour violent et naïf, ridicule et émouvant, c’est le véritable héros (ou plutôt antihéros) du film ; d’ailleurs Gary Cooper l’avait fait remarquer, se demandant ce qu’il aurait à faire face à un personnage picaresque d’une telle envergure. On le déteste lors de ses semblant de justice sommaire et expéditive, de sa décision de brûler les plantations de ses ‘ennemis’ ; on est touché par sa ferveur devant une actrice qu’il n’a jamais rencontré. La célèbre séquence finale se déroulant au sein d’un théâtre finit de convaincre ; un Gary Cooper charismatique comme jamais (ayant revêtu l’insigne de shérif pour mettre fins aux exactions commises par les éleveurs) se retrouvant sur scène devant un Roy Bean éberlué et déçu de ne pas y voir Lily Langtry, ayant fait acheter toutes les places du spectacle afin de se trouver seul dans la salle à l’admirer.


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Mi-comique mi-tragique, mi-réaliste mi-théâtral, mi-sec mi-lyrique (les plans sur les paysans et les champs de maïs ne dépareilleraient pas un film de King Vidor) naviguant entre farce et pathétique, un western original et assez riche aux protagonistes anti manichéens et n’oubliant pas, à de rares moments, le côté spectaculaire pour faire plaisir aux aficionados, ici une fabuleuse séquence d’incendie. Dans le même temps, une réflexion sur le vieil Ouest ( représenté par les éleveurs) en train d’évoluer et de laisser le progrès s’immiscer avec l’arrivée des cultures ! Et l’ombre du rideau tombe sur la scène avant qu’un happy-end plus conventionnel (certainement imposé) achève ce curieux western. Trop de ruptures de ton qui m’ont empêché d’avoir autant d’empathie que j’aurais souhaité pour les personnages mais néanmoins une bonne surprise.
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Message par Personne »

Jeremy Fox a écrit :Le cavalier du désert (The westerner) de William Wyler

Que j'ai trouvé ce western académique ! Que c'est bavard, mollasson, neutre, terne et assez laid esthétiquement. Wyler n'est vraiment pas l'homme de la situation : a part quelques plans bien chiadés, le reste est vraiment plat.

Pourtant l'idée de départ était assez bonne et on trouve ici où là quelques bonne séquences. Les deux acteurs principaux (Gary Cooper et Walter Brennan) sont épatants. Mais l'ennui a vraiment tout emporté en ce qui me concerne.

Ceci dit, content d'avoir ce 'classique' dans ma vidéothèque (merci ;-) ) et je ne manquerais pas de le revoir pour réviser mon jugement.
Bon :shock: , je tombe un peu de haut, mais ça va je suis bien rembourré :lol: .
Moi qui me suis régalé de cet affrontement savoureux, entre un "Juge" de pacotille Roy Bean/ Walter Brennan, et ce cowboy un peu mystérieux qu'est Cole Hardin/Gary Cooper.
Il faut voir comment Cooper manipule Brennan, du grand art, voir de la haute voltige, et ceci jusqu'à cette superbe fin. Respect! :D

Tu devais être très fatigué Jeremy! :wink:
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Lord Henry
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Message par Lord Henry »

Jeremy Fox a écrit :Le cavalier du désert (The westerner) de William Wyler

Que j'ai trouvé ce western académique ! Que c'est bavard, mollasson, neutre, terne et assez laid esthétiquement. Wyler n'est vraiment pas l'homme de la situation : a part quelques plans bien chiadés, le reste est vraiment plat.
J'ai vu The Westerner pour la première fois sur le petit écran noir des après-midi blanches de mon enfance, dans une version française d'époque qui affublait les personnages de prénoms hexagonaux bien sentis.

Jeremy, les raisons pour lesquelles tu n'aimes pas ce film sont peu ou prou celles - traduites en des termes moins négatifs - pour lesquelles je l'apprécie.

Il relève beaucoup plus ce qu'il a été de bon ton d'appeler un temps l'anti-western. Une oeuvre qui fonctionne essentiellement sur les temps morts et les moments apparemment "creux". Wyler esquive les habitudes du genre et opte pour un style relativement détaché qui fait à mes yeux la singularité et l'intérêt du film.

Et aussi sa modernité.

Tout ceci sous le contrôle d'un souvenir lointain qui demanderait assurément aujourd'hui à être confronté au film.

Il est certain aussi que pour des réalisateurs venus d'Europe Centrale comme Wyler ou Zinneman le western n'est pas un genre "naturel" et qu'ils l'abordent avec une certaine distance intellectuelle.
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Lord Henry a écrit : Il relève beaucoup plus ce qu'il a été de bon ton d'appeler un temps l'anti-western. Une oeuvre qui fonctionne essentiellement sur les temps morts et les moments apparemment "creux". Wyler esquive les habitudes du genre et opte pour un style relativement détaché qui fait à mes yeux la singularité et l'intérêt du film.

.
Mais moi j'adore ça les moments creux et les temps morts dans un film, ce qui lui donne parfois sa respiration , mais là c'est le film en son ensemble que je trouve creux ;-)
The Duke
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The Westerner (William Wyler, 1940)

Message par The Duke »

:wink:

Que pensez-vous du film "The Westerner" de william Wyler avec Gary Cooper et Dana Andrews? Il date de 1940 (Une production Samuel Goldwyn).

Je vais bientôt l'avoir en dvd zone 1 (ndlr. je ne prends que des zone 1 pour avoir la VO et des boîtiers dvd corrects :mrgreen: ).

D'avance merci de vos appréciations.
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Revu l'année dernière et je n'ai pas du tout accroché. J'ai trouvé le scénario assez laborieux et la mise en scène pesante ne décollant jamais vraiment. Mais ça me donne une idée de DVD à regarder pour cette semaine car si ça se trouve, j'étais un peu fatigué ce soir là.
Julien Léonard
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Message par Julien Léonard »

J'aime beaucoup ton pseudo "The Duke" et ta signature : dans mes bras !! :D :mrgreen:

Sinon, le film me dit quelque chose, faut que ma mémoire travaille...
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Julien Léonard a écrit :
Sinon, le film me dit quelque chose, faut que ma mémoire travaille...
Le Cavalier du désert avec aussi Walter Brennan en juge intransigeant
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Message par The Duke »

Jeremy Fox a écrit :
Julien Léonard a écrit :
Sinon, le film me dit quelque chose, faut que ma mémoire travaille...
Le Cavalier du désert avec aussi Walter Brennan en juge intransigeant
Oui exact, c'est le nom français je pense. Il y a aussi Doris Davenport.
C'est resorti en 1998 chez HBO Homme vidéo, mais c'est épuisé.
Il est possible de commander une réédition sur amazon.com (http://www.amazon.com/gp/product/B00005 ... d&v=glance) prévue pour le 1er janvier... 2010 !
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Message par The Duke »

Julien Léonard a écrit :J'aime beaucoup ton pseudo "The Duke" et ta signature : dans mes bras !! :D :mrgreen:

Sinon, le film me dit quelque chose, faut que ma mémoire travaille...
Merci, je constate que tu as du goût :mrgreen: et que tu apprécies également l'inégalable Wayne. 8)
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Message par Lord Henry »

Un vrai beau classique par un réalisateur qui n'avait pas d'affinités particulières avec le genre - comme en atteste Les Grands Espaces.

Cela explique sans doute pourquoi il privilégie la parole aux chevauchées et les temps morts à l'action. Un film à l'abri des habitudes par la force des choses.
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Julien Léonard
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Message par Julien Léonard »

The Duke a écrit :
Julien Léonard a écrit :J'aime beaucoup ton pseudo "The Duke" et ta signature : dans mes bras !! :D :mrgreen:

Sinon, le film me dit quelque chose, faut que ma mémoire travaille...
Merci, je constate que tu as du goût :mrgreen: et que tu apprécies également l'inégalable Wayne. 8)
J'apprécie Wayne ?? :shock: Mais c'est monacteur préféré !! Sa seule présence me fait regarder un film !! Duke forever quoi !! :D :D
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Julien Léonard
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Message par Julien Léonard »

Jeremy Fox a écrit :
Julien Léonard a écrit :
Sinon, le film me dit quelque chose, faut que ma mémoire travaille...
Le Cavalier du désert avec aussi Walter Brennan en juge intransigeant
Ah oui, merci pour le titre en VF... :wink: Maintenant je crois bien que je m'en rappelle, mais j'ai dû le voir à l'âge de 10 ans par là... ça date un peu (ça doit faire 10 ans quoi) !! :mrgreen:
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The Duke
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Message par The Duke »

Julien Léonard a écrit :
The Duke a écrit : Merci, je constate que tu as du goût :mrgreen: et que tu apprécies également l'inégalable Wayne. 8)
J'apprécie Wayne ?? :shock: Mais c'est monacteur préféré !! Sa seule présence me fait regarder un film !! Duke forever quoi !! :D :D
:D
Moi aussi c'est mon acteur préféré.
Vraiment, il est exceptionnel. :mrgreen:
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Message par Professeur Sato »

The Duke a écrit :
Julien Léonard a écrit :
J'apprécie Wayne ?? :shock: Mais c'est monacteur préféré !! Sa seule présence me fait regarder un film !! Duke forever quoi !! :D :D
:D
Moi aussi c'est mon acteur préféré.
Vraiment, il est exceptionnel. :mrgreen:
Je me joins à vous les gars. :D
"Avant, quand John Wayne entrait dans un saloon, tout le monde savait que c'était John Wayne. Aujourd'hui, quand un acteur entre dans un café, personne ne sait qui c'est." François Silvant
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