Voyage à deux (Stanley Donen - 1967)
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Voyage à Deux
Les fêtes sont passées, mais il est encore temps de s'offrir le merveilleux Voyage à Deux (Two for the Road) de Stanley Donen, édité cet hiver par Carlotta (à l'unité ou en coffret avec Bedazzled). En voiture avec Margo pour l'analyse du film et du DVD.
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- Jeremy Fox
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Pas très loin du chef d'oeuvre. Un film où le vêtement est non seulement un repère pour démêler les niveaux temporels du film mais un marqueur de l'évolution du rapport d'une femme au couple, à la séduction, passant des débuts de la rencontre au moment où avec les années elle assume pleinement sa séduction, affirme son individualité à l'intérieur du couple. Pour le reste, un film transcendant l'air de son temps comme peu de films le font, une comédie romantique pas oublieuse du classicisme mais faisant preuve d'une brillante intégration narrative (la déconstruction) et thématique (le thème de l'usure du couple) de la modernité cinématographique. Hepburn magistrale, de même que le score de Mancini. Un cadeau de cinéma.
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J'ai le regret de ne pas être tout à fait de votre avis sur ce Donen. Très loin pour moi de l'excellentissime Indiscreet avec le toujours superbe Cary Grant et la non moins sublime Ingrid Bergman, je trouve par contre le duo Audrey Hepburn - Albert Finney très mal assorti dans ce film et qui ne m'a jamais fait croire une seconde à leurs histoires conjugales des plus compliquées. Sans compter un scénario passablement tarabiscoté et qui lorgne un peu trop sur l'esthétique Nouvelle Vague sans en assumer jusqu'au bout toutes les exigences. Et puis que diable la ravissante Audrey Hepburn allait-elle faire dans cette galère ? Loin du charme d'Indiscreet et de sa discrétion pleinement assumée quant aux inévitables quiproquos qui parsèment les rapports entre les sexes, ce film pseudo bergmanien, voire godardien, psychologiquement lourd, n'est guère représentatif du style de l'auteur inoubliable de Singin' in the Rain.
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J'ai du mal à saisir ce qu'est l'esthètique d'un scénario.JamesCicero a écrit : Sans compter un scénario passablement tarabiscoté et qui lorgne un peu trop sur l'esthétique Nouvelle Vague sans en assumer jusqu'au bout toutes les exigences.
Sinon je pense comme les autres, le meilleur film de Donen.
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L'esthétique Nouvelle Vague signifiant ici que le film se fait avec ou sans idée préconçue de scénario, voire sans scénario du tout. L'exemple type étant si ma mémoire ne m'abuse le scénario quasi inexistant et réduit à un simple griffonnage de Claude Chabrol ayant servi de fil conducteur au film phare de la Nouvelle Vague, à savoir A bout de Souffle de JL Godard. Mais pour en revenir au film de Stanley Donen, ce n'est pas tant le problème du scénario qui me gêne ici que son casting, ce qui pour un film qui se donne de préférence à voir qu'à lire est crucial. Je ne crois tout simplement pas à ce qui m'est montré dans le film de Donen pour la bonne raison que je ne crois pas une seconde au drôle d'appareillage à l'écran des deux acteurs principaux du film.Geoffrey Firmin a écrit :J'ai du mal à saisir ce qu'est l'esthètique d'un scénario.JamesCicero a écrit : Sans compter un scénario passablement tarabiscoté et qui lorgne un peu trop sur l'esthétique Nouvelle Vague sans en assumer jusqu'au bout toutes les exigences.
Sinon je pense comme les autres, le meilleur film de Donen.
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j'ai du mal à imaginer un studio Hollywoodien produisant un film "sans idée préconcue du scénario, voire sans scénario du tout".JamesCicero a écrit :L'esthétique Nouvelle Vague signifiant ici que le film se fait avec ou sans idée préconçue de scénario, voire sans scénario du tout.Geoffrey Firmin a écrit :
J'ai du mal à saisir ce qu'est l'esthètique d'un scénario.
Sinon je pense comme les autres, le meilleur film de Donen.
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Mince, je l'ai depuis Noël et je me suis fait griller par Margo pour la fiche technique !
A part ça, j'ai bien aimé la séquence "supplément" sur les aspects vestimentaires du film. Moi qui évite généralement les suppléments, j'en suis sorti un peu plus "riche".
Comme quoi, les goûts et les couleurs...
A part ça, j'ai bien aimé la séquence "supplément" sur les aspects vestimentaires du film. Moi qui évite généralement les suppléments, j'en suis sorti un peu plus "riche".
Hein ? Quoi ? Purée, c'est bien la première fois que je trouve une jaquette Carlotta vraiment jolie ! (je parle de l'édition simple)A noter avant toute chose un packaging décevant, tant dans sa version à l’unité qu’en coffret (pas pratique du tout à ranger qui plus est). Opter pour une bichromie sur un film aussi coloré relève de la faute de goût majeure, rendant l’objet franchement tristoune
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- k-chan
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Un film que j'avais regardé par petits bouts lors de son passage sur arte, mais la VF m'avait interdit de le voir en entier. Cela dit, le peu que j'en ai vu m'a semblé exceptionnel ! Je veux ce film, et je me l'achèterai !
Sauf que d'après Roy, c'est à ne pas regarder si on se sent mélancolique... Mince !
Sauf que d'après Roy, c'est à ne pas regarder si on se sent mélancolique... Mince !
Oui enfin chacun réagit à sa manière, il n'y a pas foncièrement de règles à ce sujet. Mais il est vrai que ce film peut déstabiliser sans qu'on s'en rende compte quand on s'identifie trop aux personnages avec qui on se trouve des points communs.k-chan a écrit :Sauf que d'après Roy, c'est à ne pas regarder si on se sent mélancolique... Mince !