Voyage à deux (Stanley Donen - 1967)
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Voyage à deux (Stanley Donen - 1967)
Ressortie dans une splendide copie de Two for the Road (Voyage à Deux), splendide film de Stanley Donen que je viens de découvrir ce soir. Voilà longtemps qu'un film ne m'avait pas autant ébloui, ému, amusé... Exactement le type de bobines que je voulais pour cette fin d'été en pente douce.
Grâce à un montage astucieux qui mêle différentes époques avec une maestria et une audace que l'on n'ose imaginer aujourd'hui dans un tel film (tout cela est très intelligemment amené), Donen dresse un merveilleux portrait du couple, des aléas de la vie amoureuse et de la vie en général. Audrey Hepburn, habillée par Courrége, Rabanne etc n'a jamais été aussi belle et j'ai redécouvert avec ce film tout le talent du génial Albert Finney.
Avec un très beau générique (qui a du inspirer les créateurs du splendide générique de Catch me if You Can), une superbe musique signée Mancini, un scénario splendide (les deux dernières lignes de dialogue concluent merveilleusement le film) signé du coscénariste de EWS et surtout une formidable énergie et complicité qui se dégage de l'ensemble, Two for the Road est sans conteste le plus beau film qu'il m'ait été donné de voir cette année.
Courrez-y !
Grâce à un montage astucieux qui mêle différentes époques avec une maestria et une audace que l'on n'ose imaginer aujourd'hui dans un tel film (tout cela est très intelligemment amené), Donen dresse un merveilleux portrait du couple, des aléas de la vie amoureuse et de la vie en général. Audrey Hepburn, habillée par Courrége, Rabanne etc n'a jamais été aussi belle et j'ai redécouvert avec ce film tout le talent du génial Albert Finney.
Avec un très beau générique (qui a du inspirer les créateurs du splendide générique de Catch me if You Can), une superbe musique signée Mancini, un scénario splendide (les deux dernières lignes de dialogue concluent merveilleusement le film) signé du coscénariste de EWS et surtout une formidable énergie et complicité qui se dégage de l'ensemble, Two for the Road est sans conteste le plus beau film qu'il m'ait été donné de voir cette année.
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- Jeremy Fox
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Oui, des ailes, mais des ailes qui traînent par terre quand même, parce que c'est aussi un film très sombre sur le couple (même si très très drôle). C'est aussi, on le sent, un film très personnel, qui nous emmène très loin des (merveilleuses) comédies musicales et romantiques qui ont rendu célèbre Stanley Donen. Ici, par exemple, il n'hésite pas à affronter la question du sexe de façon plutôt franche.Roy Neary a écrit :Parfaitement ! Le genre de film qui vous donne des ailes quand vous sortez de la salle !
Audrey Hepburn était un ange.
J'avais déjà vu ce film (à cause d'Audrey, je vois tous les films d'Audrey... ), et je l'avais adoré ; mais là, je réalise encore plus à quel point c'est un chef-d'oeuvre, un vrai bijou. Je ne parle même pas du scénario, extraordinaire à tout point de vue (originalité, profondeur, pertinence, maîtrise narrative, habile alternance de légèreté et d'émotion...)... J'aime énormément l'aspect visuel du film aussi, qui, bien qu'il soit complètement connoté (on est à fond dans les 60s), ne donne absolument pas un coup de vieux au film, car Donen sait parfaitement utiliser les différents repères de cette époque (notamment l'évolution de la mode) pour rendre plus lisible une trame narrative très complexe à la base. Les effets de zoom utilisés par Donen me plaisent beaucoup également, on voit qu'il expérimente pas mal sur l'image.
Et puis bien sûr, il y a les acteurs, Albert Finney, dont le jeu hyper-naturel annonce la nouvelle génération d'acteurs modernes, et puis Audrey, Audrey, Audrey, Audrey et encore Audrey, tout de même assez loin ici des rôles romantiques et absolument délicieux avec lesquels Donen l'avait consacrée (dans le ravissant Funny Face et le génial Charade). Elle est encore et toujours irrésistible, mais aussi grave et mûrie, crédible à tous les âges sans artifices autres que coiffures et vêtements. Je suis profondément émue par cette scène où elle revient vers Mark après l'avoir quitté : j'y trouve les deux acteurs bouleversants.
A noter aussi, l'apparition d'une ravissante jeune fille, nommée Jacqueline Bisset, et la présence de Georges Descrières, Arsène Lupin himself dans le rôle d'un séducteur sans scrupules.
En tout cas, ça me donne encore plus envie de re-tenter Eyes Wide Shut, maintenant ; je sens que la vidéo en VOST qui traîne sur mon bureau depuis quelques jours ne va tarder à entrer en action...
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- Belle, si j'étais un homme, sans doute je ferais les choses que vous me dites. Mais les pauvres bêtes qui veulent prouver leur amour ne savent que se coucher par terre et mourir.
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Re: Two for the Road (Stanley Donen)
Tiens, tiens... Tu étais au Reflet Médicis, séance de 19h10 ?Margo a écrit :Ressortie dans une splendide copie de Two for the Road (Voyage à Deux), splendide film de Stanley Donen que je viens de découvrir ce soir.
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Re: Two for the Road (Stanley Donen)
Ah non désolé, MacMahon à 21.30Holly Golightly a écrit :Tiens, tiens... Tu étais au Reflet Médicis, séance de 19h10 ?Margo a écrit :Ressortie dans une splendide copie de Two for the Road (Voyage à Deux), splendide film de Stanley Donen que je viens de découvrir ce soir.
N'oublie pas de donner ton avis dès que ce sera fait! Il s'agit de mon film de chevet, c'est sacré pour moi.Holly Golightly a écrit : En tout cas, ça me donne encore plus envie de re-tenter Eyes Wide Shut, maintenant ; je sens que la vidéo en VOST qui traîne sur mon bureau depuis quelques jours ne va tarder à entrer en action...
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Tu partages avec moi disBill Harford a écrit :N'oublie pas de donner ton avis dès que ce sera fait! Il s'agit de mon film de chevet, c'est sacré pour moi.Holly Golightly a écrit : En tout cas, ça me donne encore plus envie de re-tenter Eyes Wide Shut, maintenant ; je sens que la vidéo en VOST qui traîne sur mon bureau depuis quelques jours ne va tarder à entrer en action...
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Oui, oui, j'avais cru comprendre...Bill Harford a écrit :N'oublie pas de donner ton avis dès que ce sera fait! Il s'agit de mon film de chevet, c'est sacré pour moi.Holly Golightly a écrit : En tout cas, ça me donne encore plus envie de re-tenter Eyes Wide Shut, maintenant ; je sens que la vidéo en VOST qui traîne sur mon bureau depuis quelques jours ne va tarder à entrer en action...
Cela-dit, j'ai déjà vu Eyes Wide Shut, mais en VF (j'ai pas eu le choix, on me l'a offert comme ça), et j'avoue que je m'étais bien ennuyée. Et puis en revoyant des fragments en VO lors de sa diffusion sur le satellite, j'ai été franchement fascinée, prise par le charme du film. Donc, je me suis fait prêter le film en VO, et si tout va bien, je le regarde mercredi soir, je mets un avis jeudi. Ca te va ?
Par contre, après, vers quel Kubrick me tourner (je suis partie à la découverte de l'oeuvre du grand Stanley)?
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