Casino Royale (1967) - The Bond to end all Bonds?
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Casino Royale (1967) - The Bond to end all Bonds?
Certes pas le meilleur dans le respect de la tradition maison - ce titre honorifique sied mieux à From russia with love - mais le plus somptueux visuellement et le plus inventif. Le type même de délire dispendieux inenvisageable en ces temps d'uniformisation médiocre, la danseuse extravagante aux pieds de laquelle un producteur envoûté dépose sa fortune et se ruine d’un cœur léger.
L'épisode berlinois ne laissera jamais de ravir l'esprit décadent que je suis. D'un autre côté, le film démontre à la perfection que la présence à l’écran de Peter Sellers peut s'avérer une arme à double tranchant.
Et puis, last but not least, sans Casino Royale, jamais il n’y aurait eu Austin Powers.
Daniel Craig vs David Niven? Come on, give me a break!
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J'adoooore !
Un film culte pour moi, où une flopée de stars (même Huston et notre Bebel national sont de la partie) viennent s'amuser comme des fous dans un délire n'ayant ni queue ni tête ! Dommage que le collector Z1 ne soit pas sortie en Z2 ...
Mais pour qui ne serai pas sensible aux délires pop des 60's, le film peu paraître énervant.
Un film culte pour moi, où une flopée de stars (même Huston et notre Bebel national sont de la partie) viennent s'amuser comme des fous dans un délire n'ayant ni queue ni tête ! Dommage que le collector Z1 ne soit pas sortie en Z2 ...
Mais pour qui ne serai pas sensible aux délires pop des 60's, le film peu paraître énervant.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Le film est très sympathique, mais je le trouve tout de même assez raté, terriblement brouillon. Il faut le regarder pour le casting ahurissant, et en particulier pour le numéro libidineux de Deborah Kerr, qui est très réjouissant.
- Seriez-vous lâche. Je connais vos griffes puissantes. Accrochez-les dans la vie. Défendez-vous! Effrayez la mort.
- Belle, si j'étais un homme, sans doute je ferais les choses que vous me dites. Mais les pauvres bêtes qui veulent prouver leur amour ne savent que se coucher par terre et mourir.
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Je prends à chaque fois plus de plaisir à la vision de ce film. Splendide partition de Burt Bacharach, des cuivres en délire du générique au magnifique Look of love, devenu un standard.
La direction artistique devient en effet prodigieuse lors des épisodes en Inde (la danse de Mata Bond) et à Berlin (ambiance caligaresque de rigueur).
Peter Sellers a assurément les scènes les plus drôles (lorsqu'il séduit Ursula Andress), mais j'avoue pêter vraiment un plomb lors du numéro de magie d'Orson Welles à la table du casino.
La direction artistique devient en effet prodigieuse lors des épisodes en Inde (la danse de Mata Bond) et à Berlin (ambiance caligaresque de rigueur).
Peter Sellers a assurément les scènes les plus drôles (lorsqu'il séduit Ursula Andress), mais j'avoue pêter vraiment un plomb lors du numéro de magie d'Orson Welles à la table du casino.
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J'ai bien aimé sauf les 5 dernières minutes débiles qui plombent tout le film
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Si j'ai bonne souvenance, c'est Orson Welles lui-même qui a exigé de pouvoir exécuter des tours de prestidigitation durant sa scène.
Je suis plutôt circonspect quant à la contribution de Peter Sellers; un acteur dont les prestations peuvent s'avérer embarassantes, lorsqu'on lui laisse un peu trop la bride sur le cou comme ici.
Je suis plutôt circonspect quant à la contribution de Peter Sellers; un acteur dont les prestations peuvent s'avérer embarassantes, lorsqu'on lui laisse un peu trop la bride sur le cou comme ici.
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“Casino Royale “de 1967 est peut-le plus grand mauvais film jamais fait.
C’est un film bizarre, culotté, tordant, bordélique. Tout y est allègrement fou, imprévisible et remarquablement dénué de tout sens commun.
Le film se veut être la satire ultime du film d’espionnage, une tentative de rassembler en une fois toutes les imitations possibles de films de James Bond. A cette fin, les différents scénaristes et metteurs en scène impliqués (pas tous nommés, au moins 15 au total) ont opté pour une approche du type « tout-peut-arriver-y-compris-l’inverse ». Il est évident qu’aucun de ces olibrius n’a souhaité apporter la plus petite idée qui aurait rendu le film un tant soit peu crédible en tant que film d’espionnage, ni même a essayé de préserver une quelconque continuité.
Il est tout à fait étonnant qu’un film si excessif, si surproduit et puant le gros budget ait pu rester tout de même aussi léger et désinvolte.
En plus d’être particulièrement chaotique, la formule magique qui fait de ce film une réussite malgré tout, contient de fameux ingrédients.
La distribution est une brochette assez extraordinaire de cabotins : où ailleurs peut-on trouver Orson Welles, John Huston et Woody Allen jouer comme des pieds ensemble dans le même film ? Peter O’Toole, George Raft, Charles Boyer et Jean-Paul Belmondo se ridiculiser dans des cameos plus-que-fugitifs ? et que dire de la vision d’une Deborah Kerr les pieds dans l’eau d’égout d’un château écossais ?
D’une certaine manière, ce film remet Bond à sa place.
Quand la série « légitime » devient de plus en plus pompeuse, lourdingue, et démesurée dans sa surenchère de cascades, Casino Royale traite le genre exactement pour ce qu’il est, une farce absurde.
J’aime Casino Royale comme j’aime “What’s New Pussycat”, “The Party”, “Blues Brothers” ou “1941”.
C’est un film bizarre, culotté, tordant, bordélique. Tout y est allègrement fou, imprévisible et remarquablement dénué de tout sens commun.
Le film se veut être la satire ultime du film d’espionnage, une tentative de rassembler en une fois toutes les imitations possibles de films de James Bond. A cette fin, les différents scénaristes et metteurs en scène impliqués (pas tous nommés, au moins 15 au total) ont opté pour une approche du type « tout-peut-arriver-y-compris-l’inverse ». Il est évident qu’aucun de ces olibrius n’a souhaité apporter la plus petite idée qui aurait rendu le film un tant soit peu crédible en tant que film d’espionnage, ni même a essayé de préserver une quelconque continuité.
Il est tout à fait étonnant qu’un film si excessif, si surproduit et puant le gros budget ait pu rester tout de même aussi léger et désinvolte.
En plus d’être particulièrement chaotique, la formule magique qui fait de ce film une réussite malgré tout, contient de fameux ingrédients.
La distribution est une brochette assez extraordinaire de cabotins : où ailleurs peut-on trouver Orson Welles, John Huston et Woody Allen jouer comme des pieds ensemble dans le même film ? Peter O’Toole, George Raft, Charles Boyer et Jean-Paul Belmondo se ridiculiser dans des cameos plus-que-fugitifs ? et que dire de la vision d’une Deborah Kerr les pieds dans l’eau d’égout d’un château écossais ?
D’une certaine manière, ce film remet Bond à sa place.
Quand la série « légitime » devient de plus en plus pompeuse, lourdingue, et démesurée dans sa surenchère de cascades, Casino Royale traite le genre exactement pour ce qu’il est, une farce absurde.
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Le truc c'est que le film devient vraiment plus marrant passée cette première demi-heure. En gros, à partir du moment où on quitte les landes écossaises.Julien Léonard a écrit :Etant fan de James Bond, je dois avouer que j'ai décroché au bout d'une demie-heure... Certes, pour certains ce doit être très drôle, mais moi ça m'a fait faire dodo... Désolé, mais Casino Royale n'est pas mon truc !
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Plutôt d'accord avec ça.L'Gé a écrit :“Casino Royale “de 1967 est peut-le plus grand mauvais film jamais fait.
Tout à fait. Si on se base sur ce qui en est dit dans Moi, Peter Sellers, le comédien se barrait du tournage régulièrement et devait improviser la plupart de ses répliques "pour en faire quelque chose de drôle". Il paraît également qu'il ne pouvait pas saquer Orson Welles, et qu'il avait demandé à avoir un minimum de plans avec lui, tout le reste étant tourné en champ/contre-champ.Lord Henry a écrit :Je suis plutôt circonspect quant à la contribution de Peter Sellers; un acteur dont les prestations peuvent s'avérer embarassantes, lorsqu'on lui laisse un peu trop la bride sur le cou comme ici.
Mais malgré tout, le film s'en sort plutôt bien. Il y a de gros passages à vide, c'est vrai, mais ça fait partie de ces petits plaisirs coupables qu'on s'autorise de temps en temps. En même temps, le bordélisme assumé du film est très réjouissant, même si j'imagine que la production a dû être plutôt cahotique (5 metteurs en scène quand même).
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- Jeanne d'Arc
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