MerciKevin95 a écrit :Disons que les BR ne sont pas leur fort... comme les DVD... enfin c'est un éditeur qui bâcle à mort ses éditions.
Marcel Carné (1906-1996)
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Re: Marcel Carné (1906-1996)
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Marcel Carné (1906-1996)
Sauf erreur c'est Gaumont qui s'était occupé des Le Chanois. MAIS -- par un coup de bol incroyable -- LCJ a récupéré des masters non dégrainés !Nestor Almendros a écrit :Des fois ça se passe très bien (Papa, Maman, la bonne et moi) donc on verra
Gaumont -- qui est quand même atteint de granulophobie aiguë -- a peut-être cru jouer un mauvais tour à LCJ (j'imagine... je dis ça comme "ça") et, au bout du compte, on s'est retrouvés avec deux disques bien sympas.
Mais ils ont quand même été pressés chez QOL !
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Re: Marcel Carné (1906-1996)
Bien noté, j'essaierais d'en savoir plus le moment venu. Le négatif était en mauvais état d'après ce qu'ils m'ont dit en tout cas.Kevin95 a écrit :Disons que les BR ne sont pas leur fort... comme les DVD... enfin c'est un éditeur qui bâcle à mort ses éditions.
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Re: Marcel Carné (1906-1996)
UP !
C'était en janvier 2010 :
Ça a commencé par un endormissement dès la fin de la première chanson de Gilles (Alain Cuny). Je me suis réveillé quelques minutes plus tard. - - -
J'ai repris le lendemain.
Pour faire bref, je crois que je ne sauve plus grand-chose du film. Même Jules Berry (qui est pénible, mais pénible, dans son 150e rôle de salaud). A la fin, je n'en pouvais plus et j'ai fait avance rapide.
Concernant le "Aaaanne !" d'Alain Cuny : vous savez quoi ? A un moment, il a un mouvement de tête qui m'a fait penser à... Franck Dubosc ! - - - Là, je me suis dit que c'était foutu.
Pas de provoc ; c'est sincère.
Je crois que je vais me refaire "Volpone" (Maurice Tourneur, 1941).
C'était en janvier 2010 :
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Ça a commencé par un endormissement dès la fin de la première chanson de Gilles (Alain Cuny). Je me suis réveillé quelques minutes plus tard. - - -
J'ai repris le lendemain.
Pour faire bref, je crois que je ne sauve plus grand-chose du film. Même Jules Berry (qui est pénible, mais pénible, dans son 150e rôle de salaud). A la fin, je n'en pouvais plus et j'ai fait avance rapide.
Concernant le "Aaaanne !" d'Alain Cuny : vous savez quoi ? A un moment, il a un mouvement de tête qui m'a fait penser à... Franck Dubosc ! - - - Là, je me suis dit que c'était foutu.
Pas de provoc ; c'est sincère.
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Re: Marcel Carné (1906-1996)
Je viens de voir Drôle de drame et par curiosité j'ai regardé la critique de Classik sur le film. 5/10 dans le résumé des avis???! mais ça va bien? Bon heureusement, le journaliste chargé du papier considère le film à sa juste valeur et fait une analyse très positive, mais franchement j'ai du mal à comprendre qu'on puisse mettre des notes si basses vu la modernité, la drôlerie toujours puissante plus de 80 ans après (je ne m'attendais pas à rire autant), je jeu délicieux et pas du tout vieillot des acteurs et bien sûr les dialogues qui font mouche de Prévert.
Alors on va me dire qu'il n'y avait pas beaucoup de personnes qui ont mis des étoiles et que du coup deux mauvaises notes ont tout fait baisser. En effet. Peut être aurait il valu demander à plus de critiques de donner leurs avis car franchement c'est malheureux qu'un tel film reste ancré dans le site avec une telle note.
https://www.dvdclassik.com/critique/dro ... neux-carne
Alors on va me dire qu'il n'y avait pas beaucoup de personnes qui ont mis des étoiles et que du coup deux mauvaises notes ont tout fait baisser. En effet. Peut être aurait il valu demander à plus de critiques de donner leurs avis car franchement c'est malheureux qu'un tel film reste ancré dans le site avec une telle note.
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Re: Marcel Carné (1906-1996)
Je suis certain que sur chaque film au moins une personne aurait à redire sur la note finale. Et que même chaque rédacteur du site ne doit pas se retrouver dans beaucoup. C'est le jeu de la moyenne ; il faut s'en accommoder
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Re: Marcel Carné (1906-1996)
Généralement je trouve que les moyennes sur le site reflètent bien la critique écrite et c'est justement ce qui est bien ici. Bon, là ce n'est pas le cas.
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Re: Marcel Carné (1906-1996)
Je fais partie de ceux qui peuvent noter, et je ne l'ai pas fait, mais ma note n'aurait pas été fameuse non plus : j'ai découvert le film il y a peu, et je suis bien passé à côté :/
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Re: Marcel Carné (1906-1996)
J'ai toujours trouvé cette comédie assez sinistre, ayant du mal à me faire décocher un sourire.
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Re: Marcel Carné (1906-1996)
Jenny de Marcel Carné (1936) – Françoise Rosay, Albert Préjean, Lisette Lanvin, Jean-Louis Barrault, Robert Le Vigan, Charles Vanel. ♪ Joseph Kosma – Scénario et Dialogues Jacques Prévert, Jacques Constant.
Danielle, quitte Londres pour Paris après une déception amoureuse. Elle y retrouve sa mère qui lui cache ses activités. tenancière d’une boite de nuit fréquentée par des clients friands de jolies femmes.
En 1936, après avoir été critique de cinéma et l’assistant de Jacques Feyder, Marcel Carné se lance dans la réalisation. Cette période est celle de l’effervescence et de la prospérité artistique et il participe de cet élan. Il choisit de porter à l’écran, un mélo de peu d’envergure : Prison de velours de Pierre Rocher et convainc Jacques Prévert d’en assurer l’adaptation. Charge à lui de malmener le matériau original, d’y ajouter des personnages hauts en couleur, d’y greffer des répliques gouailleuses, de convoquer une faune interlope.
Charles Vanel, Jean-Louis Barrault, Robert Le Vigan enfilent des costumes taillés sur mesure, s’approprient des dialogues percutants et nouveaux qui déstabilisent un peu la critique de l’époque.
Carné ne s’arrête pas là, il tire le spectateur par la manche pour le sortir des intérieurs Art déco où évoluent Jenny (Françoise Rosay) et ses clients. Il insuffle de la vie et de la vérité saisies en extérieur – La gare du Nord, le canal de l’Ourcq, le trottoir au pied d’un immeuble où chante le jeune Mouloudji. Il nous balade dans Paris, où il tournera régulièrement. La réalité parait plus palpable. Dès son premier film, Carné abolit les distances, son regard balayant les diverses strates de la société, du comptoir des petits bistrots aux riches messieurs libidineux, du chanteur des rues au gigolo et consort.
On l’aura compris, ce n’est pas la ligne mélodramatique du film qui en fait son intérêt : Jenny s’efforçant de cacher ses activités à sa fille et son amour pour un gigolo dont Danielle s’éprendra à son tour. Ce qui est passionnant, c’est d’observer la naissance de l’univers d’un jeune cinéaste. Pour exemple, les dialogues, les intonations, le jeu d’Albert Préjean et de Lisette Lanvin sur le pont du canal de l’Ourcq font écho à une scène du Quai des brumes entre Gabin et Morgan. Les rôles du Dromadaire, de l’Albinos, de Florence esquissent une galerie de personnages atypiques et formidablement croqués.
Pour en savoir plus notamment sur la genèse du film et des thématiques récurrentes dans l’œuvre de Carné, je vous renvoie au bonus de l’édition Gaumont : Marcel Carné, la chance du débutant » (25’) : Documentaire inédit avec les participations de Philippe Morisson, journaliste, et de Didier Griselain, auteur de Françoise Rosay : une grande dame du cinéma français.
J’ai parcouru rapidement à la médiathèque l’ouvrage de David Chanteranne : Marcel carne, le môme du cinéma français qui m’a paru très documenté.
Danielle, quitte Londres pour Paris après une déception amoureuse. Elle y retrouve sa mère qui lui cache ses activités. tenancière d’une boite de nuit fréquentée par des clients friands de jolies femmes.
En 1936, après avoir été critique de cinéma et l’assistant de Jacques Feyder, Marcel Carné se lance dans la réalisation. Cette période est celle de l’effervescence et de la prospérité artistique et il participe de cet élan. Il choisit de porter à l’écran, un mélo de peu d’envergure : Prison de velours de Pierre Rocher et convainc Jacques Prévert d’en assurer l’adaptation. Charge à lui de malmener le matériau original, d’y ajouter des personnages hauts en couleur, d’y greffer des répliques gouailleuses, de convoquer une faune interlope.
Charles Vanel, Jean-Louis Barrault, Robert Le Vigan enfilent des costumes taillés sur mesure, s’approprient des dialogues percutants et nouveaux qui déstabilisent un peu la critique de l’époque.
Carné ne s’arrête pas là, il tire le spectateur par la manche pour le sortir des intérieurs Art déco où évoluent Jenny (Françoise Rosay) et ses clients. Il insuffle de la vie et de la vérité saisies en extérieur – La gare du Nord, le canal de l’Ourcq, le trottoir au pied d’un immeuble où chante le jeune Mouloudji. Il nous balade dans Paris, où il tournera régulièrement. La réalité parait plus palpable. Dès son premier film, Carné abolit les distances, son regard balayant les diverses strates de la société, du comptoir des petits bistrots aux riches messieurs libidineux, du chanteur des rues au gigolo et consort.
On l’aura compris, ce n’est pas la ligne mélodramatique du film qui en fait son intérêt : Jenny s’efforçant de cacher ses activités à sa fille et son amour pour un gigolo dont Danielle s’éprendra à son tour. Ce qui est passionnant, c’est d’observer la naissance de l’univers d’un jeune cinéaste. Pour exemple, les dialogues, les intonations, le jeu d’Albert Préjean et de Lisette Lanvin sur le pont du canal de l’Ourcq font écho à une scène du Quai des brumes entre Gabin et Morgan. Les rôles du Dromadaire, de l’Albinos, de Florence esquissent une galerie de personnages atypiques et formidablement croqués.
Pour en savoir plus notamment sur la genèse du film et des thématiques récurrentes dans l’œuvre de Carné, je vous renvoie au bonus de l’édition Gaumont : Marcel Carné, la chance du débutant » (25’) : Documentaire inédit avec les participations de Philippe Morisson, journaliste, et de Didier Griselain, auteur de Françoise Rosay : une grande dame du cinéma français.
J’ai parcouru rapidement à la médiathèque l’ouvrage de David Chanteranne : Marcel carne, le môme du cinéma français qui m’a paru très documenté.
"Il faut vouloir saisir plus qu'on ne peut étreindre." Robert Browning.
" - De mon temps, on pouvait cracher où on voulait. On n'avait pas encore inventé les microbes." Goupi
Mains Rouges.
Mes films du mois :
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Re: Marcel Carné (1906-1996)
A fuir : une vaste paraphrase des mémoires de Carné, Ma vie à belles dents ! J'ai bien regretté cet achat.
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Re: Marcel Carné (1906-1996)
Ah, j'ignorais. Effectivement, toujours préférer l'original.
"Il faut vouloir saisir plus qu'on ne peut étreindre." Robert Browning.
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- cineberry
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Re: Marcel Carné (1906-1996)
Le drôle de drame de Marcel Carné, très beau documentaire à revoir sur arte.tv jusqu'au 2 septembre :
https://www.arte.tv/fr/videos/098127-00 ... cel-carne/
https://www.arte.tv/fr/videos/098127-00 ... cel-carne/
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Re: Marcel Carné (1906-1996)
Le réalisateur du documentaire (excellent, en effet) en parle ci-dessous :cineberry a écrit : ↑18 juil. 21, 21:24 Le drôle de drame de Marcel Carné, très beau documentaire à revoir sur arte.tv jusqu'au 2 septembre :
https://www.arte.tv/fr/videos/098127-00 ... cel-carne/