Il était une fois dans l'Ouest (Sergio Leone - 1968)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Vic Vega
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Il était une fois dans l'Ouest (Sergio Leone - 1968)

Message par Vic Vega »

Il était une fois dans l'Ouest: Une merveille absolue dont je ne me lasserai jamais. Un film qui à l'aide de principes de mise en scène d'une grande simplicité, de la richesse du jeu sur les regards et de son score maintient du début à la fin une énorme intensité dramatique. Et également un grand film sur l'amitié, l'envers des mythes fondateurs de l'Amérique et la détermination des femmes dans les périodes historiquement incertaines. 10/10
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Vic Vega a écrit :Il était une fois dans l'Ouest: Une merveille absolue dont je ne me lasserai jamais. Un film qui à l'aide de principes de mise en scène d'une grande simplicité, de la richesse du jeu sur les regards et de son score maintient du début à la fin une énorme intensité dramatique. Et également un grand film sur l'amitié, l'envers des mythes fondateurs de l'Amérique et la détermination des femmes dans les périodes historiquement incertaines. 10/10
Ok avec toi sur ce film mais pourquoi dis tu "une mise en scène d'une grande simplicité" ? On ne peut pas dire que celle de Leone fasse dans le sobre quand même ;-)
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Vic Vega
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Message par Vic Vega »

Jeremy Fox a écrit :
Vic Vega a écrit :Il était une fois dans l'Ouest: Une merveille absolue dont je ne me lasserai jamais. Un film qui à l'aide de principes de mise en scène d'une grande simplicité, de la richesse du jeu sur les regards et de son score maintient du début à la fin une énorme intensité dramatique. Et également un grand film sur l'amitié, l'envers des mythes fondateurs de l'Amérique et la détermination des femmes dans les périodes historiquement incertaines. 10/10
Ok avec toi sur ce film mais pourquoi dis tu "une mise en scène d'une grande simplicité" ? On ne peut pas dire que celle de Leone fasse dans le sobre quand même ;-)
Je voulais dire que les effets sont extrêmement visibles: la caméra suit souvent le regard des personnages ou leurs déplacements pour créer de la dramatisation, j'ai déjà vu plus élaboré au cinéma. Mais ici simplicité rime avec évidence et efficité émotionnelle maximale.
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Majordome
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Message par Majordome »

Vic Vega a écrit :
Jeremy Fox a écrit :
Ok avec toi sur ce film mais pourquoi dis tu "une mise en scène d'une grande simplicité" ? On ne peut pas dire que celle de Leone fasse dans le sobre quand même ;-)
Je voulais dire que les effets sont extrêmement visibles: la caméra suit souvent le regard des personnages ou leurs déplacements pour créer de la dramatisation, j'ai déjà vu plus élaboré au cinéma. Mais ici simplicité rime avec évidence et efficité émotionnelle maximale.
Tu voulais donc parler d'une mise en scène d'une grande FLUIDITE si je comprends bien.
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Vic Vega
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Message par Vic Vega »

Majordome a écrit :
Vic Vega a écrit : Je voulais dire que les effets sont extrêmement visibles: la caméra suit souvent le regard des personnages ou leurs déplacements pour créer de la dramatisation, j'ai déjà vu plus élaboré au cinéma. Mais ici simplicité rime avec évidence et efficacité émotionnelle maximale.
Tu voulais donc parler d'une mise en scène d'une grande FLUIDITE si je comprends bien.
J'aurais du dire "simplicité du dispositif de mise en scène", mais c'est vrai que le terme de fluide convient. De toute façon ce genre de débat ne change rien au fait que le film est un chef d'oeuvre. :D
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John Anderton
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Message par John Anderton »

IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST : 8,5 / 10.
2 H 40 qui passent comme un rien, malgré près d'une dizaine de visionnages... je me rends compte qu'à chaque fois, je découvre un nouveau plan auquel je n'avais pas prêté attention, les scènes d'anthologie se succèdent sans passage à vide... c'est vraiment du grand cinéma... pas une parole inutile, pas un cadrage qui ne soit pas travaillé, une musique à tomber par terre, des comédiens au top... Leone me manque... :cry:
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Martin Quatermass
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Message par Martin Quatermass »

John Anderton a écrit :IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST : 8,5 / 10.
2 H 40 qui passent comme un rien, malgré près d'une dizaine de visionnages... je me rends compte qu'à chaque fois, je découvre un nouveau plan auquel je n'avais pas prêté attention, les scènes d'anthologie se succèdent sans passage à vide... c'est vraiment du grand cinéma... pas une parole inutile, pas un cadrage qui ne soit pas travaillé, une musique à tomber par terre, des comédiens au top... Leone me manque... :cry:
Copain !
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John Anderton
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Message par John Anderton »

Martin Quatermass a écrit :
John Anderton a écrit :IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST : 8,5 / 10.
2 H 40 qui passent comme un rien, malgré près d'une dizaine de visionnages... je me rends compte qu'à chaque fois, je découvre un nouveau plan auquel je n'avais pas prêté attention, les scènes d'anthologie se succèdent sans passage à vide... c'est vraiment du grand cinéma... pas une parole inutile, pas un cadrage qui ne soit pas travaillé, une musique à tomber par terre, des comédiens au top... Leone me manque... :cry:
Copain !
On a toujours été d'accord, sur ce coup ! :wink:
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Commissaire Bialès
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Message par Commissaire Bialès »

John Anderton a écrit :IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST : 8,5 / 10.
2 H 40 qui passent comme un rien, malgré près d'une dizaine de visionnages... je me rends compte qu'à chaque fois, je découvre un nouveau plan auquel je n'avais pas prêté attention, les scènes d'anthologie se succèdent sans passage à vide... c'est vraiment du grand cinéma... pas une parole inutile, pas un cadrage qui ne soit pas travaillé, une musique à tomber par terre, des comédiens au top... Leone me manque... :cry:

Avec tant d'éloges ta note devrait être de 10 et non 8.5 ! :wink:
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harry callahan
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Message par harry callahan »

John Anderton a écrit :
Martin Quatermass a écrit :
Copain !
On a toujours été d'accord, sur ce coup ! :wink:
Copain, mais il manque des points dans ta note. Sur le côté "pas une parole inutile", ce serait le comble, vu comment les dialogues sont volontairement réduits à une peau de chagrin. Tout ou presque est déjà dit par les regards et expressions des comédiens, avec une petite touche de Morriconne pour emballer. Et pourtant ...... que de répliques splendides ( je parle de la vf, mais ça doit pas être mal en vo non plus ). Ouais : Leone laisse un sacré vide.
[...]But being this a .44 magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you have to ask yourself one question : "Do I feel lucky ?". Well, do you, punk ?
Martin Quatermass
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Message par Martin Quatermass »

Commissaire Bialès a écrit :
John Anderton a écrit :IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST : 8,5 / 10.
2 H 40 qui passent comme un rien, malgré près d'une dizaine de visionnages... je me rends compte qu'à chaque fois, je découvre un nouveau plan auquel je n'avais pas prêté attention, les scènes d'anthologie se succèdent sans passage à vide... c'est vraiment du grand cinéma... pas une parole inutile, pas un cadrage qui ne soit pas travaillé, une musique à tomber par terre, des comédiens au top... Leone me manque... :cry:

Avec tant d'éloges ta note devrait être de 10 et non 8.5 ! :wink:
C'est le seul film auquel je mets 11/10.
Alex Blackwell
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Message par Alex Blackwell »

Il était une fois dans l'ouest

Un film que de multiples visions n'useront jamais. Pourtant Leone ne m'apparaît pas pour autant comme un des génies définitifs du septième art, loin de là: son art me fait davantage songer à un lien génial entre le cinéma des maîtres hollywoodiens dont il était imprégné et celui de son déjà illustre successeur, Clint Eastwood. Mais au jeu des comparaisons il serait toujours perdant et les caractéristiques que l'on se plaît à souligner dans son style sont loin d'être aussi révolutionnaires qu'il semblerait. Le refus de l'ellipse temporelle et de la compression d'une pléthore d'événements en un instant ne constitue bien entendu pas une nouveauté: si l'on veut voir des personages sur le point de s'affronter en un duel subissant l'emprise du temps, l'unique gros plan de Walter Brennan émergeant doucement de son sommeil dans My darling Clementine constitue une démonstration plus magistrale qu'aucun film de trois heures. La minutie et la virtuosité de Leone dans l'utilisation du cinémascope ne laissent pas d'impressioner également mais ses talents de paysagiste (hommage à Monument Valley) et de portraitiste (gros plan des visages ou encore visage filmé en gros plan mis en parallèle avec un autre gros plan de visage intégré par la profondeur de champ) n'ont pas non plus la densité dramatique des plus grands: s'agissant seulement de la dernière figure de style, que l'on songe au visage de Clint Eastwood mis en parallèle ave celui de la prostituée mutilée dans Impitoyable.
Ce commentaire fragmentaire n'a évidemment pas pour but ni de briser un mythe car mythe il y a ni d'atténuer le plaisir immense que l'on prend à regarder ce film. Simplement ce film propose une vision du western, aussi sympathique soit elle, et non l'essence de ce denier (entendons-nous bien: Ford aussi avait une "vision" mais si géniale que l'on ne peut qu'y voir la traduction de l'essence même du genre).
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Night of the hunter forever


Caramba, encore raté.
Jordan White
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Il était une fois dans l'Ouest (Sergio Leone, 1968)

Message par Jordan White »

Découverte très récente.

Un grand moment, dont il est difficile à priori de dire qu'il y a des défauts, car il faut les chercher.
Scénario, musique, interprétation, mise en scène, c'est un tout, et c'est souvent d'une qualité suprême. Il était une fois.... se payant en plus le luxe d'un casting quatre étoiles, avec Claudia Cardinale, Henry Fonda, Jason Robards et bien sûr Charles Bronson, qui a déjà été bon mais jamais meilleur que là.
L'histoire est complexe et l'on ne comprend tous les enjeux qu'à la fin. A défaut d'avoir tout saisi d'un seul coup, je regarderai à nouveau pour coller tous les morceaux du puzzle ensemble.
La chorégraphie des "duels" est presque symphonique. Léone fait monter la pression, et avec un seul mouvement de caméra fait craindre le pire...qui finit toujours pas arriver.
Alors il y a certes un côté primitif ( des hommes se tuent entre eux par vengeance) mais il n'y a pas tant de violence gratuite que cela. Je distinguerai dans ce sens quatre morceaux de bravoure : la séquence d'ouverture, l'attaque du train par Cheyenne, l'extérieur du Saloon et enfin le duel final.

Donc en gros, j'ai beaucoup aimé, d'autant que la photo est signée Tonino Delli Colli, qui fera encore ses preuves sur "Salò" de Pasolini.

Le DVD a une image faramineuse, je crois que c'est l'une des cinq plus belles images que j'ai vu, toutes époques confondues. Pas une seule trace, griffure, ou de compression. A un tel point qu'elle paraît parfois surnaturelle et ne dépareille pas à côté de films comme "le Seigneur des anneaux" beaucoup plus récent.

Je découvre Sergio Leone.

Est-ce que pour vous le film a des faiblesses, des défauts ?
George Bailey
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Message par George Bailey »

Dans le top 5 des films préférés par les dvdclassikiens donc pas de défauts. :wink:
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Dave Garver
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Message par Dave Garver »

George Bailey a écrit :Dans le top 5 des films préférés par les dvdclassikiens donc pas de défauts. :wink:
Merci les tops :D
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