on pourri pas tant que ça le topic ( et puis il y a plus important ) , je n'écris pas les choses par hasard ( pour une fois )...k-chan a écrit :Ouf, je commencais à croire que tu m'en voulais. Je me serais venger sur dino gaïa si ça avait été le cas.
Ton interprétation est très intéressante en tout cas.
Sauf que là, on pourrit réellement le topic.
Falstaff (Orson Welles - 1965)
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Falstaff est une pure merveille, "un script de cinéma écrit par William Shakespeare", une oeuvre inouïe, d'une beauté transcendantale, le sommet de "l'opéra-bouffe", où Welles fut génial comme toujours, devant la caméra avec cette incarnation du bouffon d'une truculence hallucinante, derrière avec cette mise en scène extraordinaire osant tout et fonctionnant à merveille.
Il y a eu plusieurs batailles, superbement filmées dans l'histoire du cinéma, celle de Shrewsbury est impressionnante de violence et d'efficacité.
Un des films préférés de Pedro Aldomovar et de Peter Jackson, pour dire l'influence que Welles avait sur toutes les formes de cinéma, aussi différentes soient-elles.
Il y a eu plusieurs batailles, superbement filmées dans l'histoire du cinéma, celle de Shrewsbury est impressionnante de violence et d'efficacité.
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Eh bé, il s'en est dites des choses intéressantes ici (je parle bien sûr des propos sur le film).
J'ai donc enfin découvert ce Chimes at midnight, que j'attendais de voir depuis longtemps. Truculence, paillardise, bouffonerie, tels sont les mots qui s'imposent à peine la projection démarrée. Après une scène d'ouverture intriguante, on est tout de suite emporté par une mise en scène et un montage qui décoiffent, au service d'une intrigue qui peut au départ nous perdre un peu avec ces histoires de légitimité de la couronne d'Angleterre. Dans le rôle de Falstaff, Welles bouffe littéralement l'écran, faux nez grêlé et bedaine qui remplit le cadre. La scène de la bataille choque par son réalisme et sa violence.
Tout cela participe de l'impression de chaos et de derniers résidus d'anarchie dans une Angleterre en passe de trouver un nouvel équilibre, avec d'un côté des personnages hauts en couleurs et de l'autre un Roi-père qui appelle son fils à la raison et qui l'obtiendra. Le jeune prince dissipé finira par abandonner son passé et le joyeux compagnon qui le symbolisait. Le dialogue entre Henry IV et le futur Henry V autour de la couronne est magnifique.
Déjà plusieurs indices laissaient penser qu'il n'étais pas dupe de l'impossibilité de poursuivre cette vie trop longtemps (la scène géniale où il joue au Roi avec Falstaff, disant finalement la vérité sous couvert de théâtre). Les acteurs sont tous très bons, avec une interprétation souvent très théâtrale mais loin d'être figée pour autant. Et il faut voir comment la caméra se déplace et se place dans les différents décors intérieurs et extérieurs. Le mélange de pur comique et de mélancolie en fait une oeuvre fascinante et attachante.
Dans la salle se trouvait Edmond Richard, qui fut le directeur photo de Welles sur Le Procès et Falstaff. L'homme nous a régalé d'anecdotes sur le réalisateur (mais aussi sur Buñuel avec lequel il a également travaillé) et d'informations techniques passionnantes sur le tournage.
J'ai donc enfin découvert ce Chimes at midnight, que j'attendais de voir depuis longtemps. Truculence, paillardise, bouffonerie, tels sont les mots qui s'imposent à peine la projection démarrée. Après une scène d'ouverture intriguante, on est tout de suite emporté par une mise en scène et un montage qui décoiffent, au service d'une intrigue qui peut au départ nous perdre un peu avec ces histoires de légitimité de la couronne d'Angleterre. Dans le rôle de Falstaff, Welles bouffe littéralement l'écran, faux nez grêlé et bedaine qui remplit le cadre. La scène de la bataille choque par son réalisme et sa violence.
Tout cela participe de l'impression de chaos et de derniers résidus d'anarchie dans une Angleterre en passe de trouver un nouvel équilibre, avec d'un côté des personnages hauts en couleurs et de l'autre un Roi-père qui appelle son fils à la raison et qui l'obtiendra. Le jeune prince dissipé finira par abandonner son passé et le joyeux compagnon qui le symbolisait. Le dialogue entre Henry IV et le futur Henry V autour de la couronne est magnifique.
Déjà plusieurs indices laissaient penser qu'il n'étais pas dupe de l'impossibilité de poursuivre cette vie trop longtemps (la scène géniale où il joue au Roi avec Falstaff, disant finalement la vérité sous couvert de théâtre). Les acteurs sont tous très bons, avec une interprétation souvent très théâtrale mais loin d'être figée pour autant. Et il faut voir comment la caméra se déplace et se place dans les différents décors intérieurs et extérieurs. Le mélange de pur comique et de mélancolie en fait une oeuvre fascinante et attachante.
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Et tu n'as même pas essayé de négocier une interview pour Classik ???Max Schreck a écrit :Dans la salle se trouvait Edmond Richard, qui fut le directeur photo de Welles sur Le Procès et Falstaff. L'homme nous a régalé d'anecdotes sur le réalisateur (mais aussi sur Buñuel avec lequel il a également travaillé) et d'informations techniques passionnantes sur le tournage.
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Ça m'est pas venu à l'esprit. Par contre, je m'étais dit récemment que ça pourrait être une bonne idée d'interviewer Jean-François Rauger.Melmoth a écrit :Et tu n'as même pas essayé de négocier une interview pour Classik ???Max Schreck a écrit :Dans la salle se trouvait Edmond Richard, qui fut le directeur photo de Welles sur Le Procès et Falstaff. L'homme nous a régalé d'anecdotes sur le réalisateur (mais aussi sur Buñuel avec lequel il a également travaillé) et d'informations techniques passionnantes sur le tournage.
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Re: Falstaff (Orson Welles, 1965)
Je suis tombé dessus un peu par hasard : FsF vient de sortir Falstaff en DVD si j'en crois Amazon
http://www.amazon.fr/Falstaff-Orson-Wel ... bs_dvd_100
http://www.amazon.fr/Falstaff-Orson-Wel ... bs_dvd_100
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Re: Falstaff (Orson Welles - 1965)
Bande-annonce de la sortie du film restoré (Janus Films) :
https://www.youtube.com/watch?v=bxdJTgBHqUQ
Actuellement à l'affiche de plusieurs salles aux USA.
Une sortie Blu-ray serait sur les rails chez Criterion.
https://www.youtube.com/watch?v=bxdJTgBHqUQ
Actuellement à l'affiche de plusieurs salles aux USA.
Une sortie Blu-ray serait sur les rails chez Criterion.
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Re: Falstaff (Orson Welles - 1965)
xave44 a écrit :Bande-annonce de la sortie du film restoré (Janus Films) :
https://www.youtube.com/watch?v=bxdJTgBHqUQ
Actuellement à l'affiche de plusieurs salles aux USA.
Une sortie Blu-ray serait sur les rails chez Criterion.
Ah, enfin, ce n'est pas trop tôt, mécréant !
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Re: Falstaff (Orson Welles - 1965)
Watkinssien a écrit :xave44 a écrit :Bande-annonce de la sortie du film restoré (Janus Films) :
https://www.youtube.com/watch?v=bxdJTgBHqUQ
Actuellement à l'affiche de plusieurs salles aux USA.
Une sortie Blu-ray serait sur les rails chez Criterion.
Ah, enfin, ce n'est pas trop tôt, mécréant !