Pas trop osée ma comparaison avec le genre fantastique ? D'autres que moi l'ont-ils ressenti ainsi ?
Non. Pour ma part c'est plus au niveau de l'ambiance du film que je l'ai ressenti. J'ai trouvé l'athmosphère vraiment particulière, et les décors y sont certainement aussi pour quelque chose.
Sinon un peu les boules de les avoir payés 20 euros y'a quelques semaines à peine ...
Désolé Jérémy, mais je n'ai pas encore lu ta critique, je me rattraperai ce week-end. Quant à moi, j'ai plus ressenti le film comme une de ces grandes fresques bibliques des années 40/50, pas mal de phrases et de scènes semblent directement tirées de la bible, ça ne m'a dérangé plus que ça, mais c'est vrai que je n'ai pas pû m'empécher d'y penser en le voyant (le tritre du film en est un exemple frappant !).
Aprés, c'est vrai, que le film bénficie d'un rythme lent, voir même mystérieux, d'où peut-être le rapprochement avec le genre fantastique...
EDIT: Critique lue, trés interessante, comme d'habitude, bravo Jeremy...
relevé dans le texte de Lucky Luke a écrit :
Cameron Mitchell dans la peau d’un ex chasseur de primes s’écroulant en pleurs après un combat avec Hooker qui se révèlera avoir été une séance de psychanalyse "catharsistique".
Un de mes westerns préférés (donc un de mes films préférés), un de mes plus grands chocs ciné de môme, ce film m'a hanté pendant longtemps et que je revois toujours avec un immense plaisir. D'ailleurs un nouveau visionnage est prévu pour bientot.
Je le vois plus comme un film d'aventures teinté de métaphysique q'un western proprement dit.
C'est aussi le film qui m'a révélé Hathaway comme un cinéaste majeur.
Très intéressante chronique de Jeremy.
Unité Ogami Ittô
Withdrawing in disgust is not the same thing as apathy.
Une très bonne critique qui m'a donné envie de m'acheter le DVD. J'ai pas été déçu, le film est vraiment superbe.
"Avant, quand John Wayne entrait dans un saloon, tout le monde savait que c'était John Wayne. Aujourd'hui, quand un acteur entre dans un café, personne ne sait qui c'est." François Silvant
Superbe critique : ça donne envie !! Je viens d'acheter "La flèche brisée" et "L'homme aux colts d'or"... et bien je continuerai avec "Le jardin du diable" !!
EDIT: Posté le 7 mai 2006
-Le jardin du diable (Henry Hathaway) : Exceptionnel western que celui-ci !! Casting formidable (Gary Cooper me convainc décidemment de plus en plus !!), mise en scène d'une esthétique inouïe, musique de Bernard Hermann excellente (même si j'ai préféré d'autres de ses travaux), et une photographie à tomber : les plans sont magnifiques, notamment le plan final... INCROYABLE !! Thèmes humains en nombres, violence sèche, réflexions pertinentes, personnages fouillés... Rien ne manque, tout est génial !! Et quel DVD !!
Il y a un excellent film de Robert Rossen qui peut faire penser de très près selon moi au film d'Henry Hathaway et c'est They came to Cordura avec le même Gary Cooper. Personnellement je le préfère au film du réalisateur de The Garden of Evil, bien que la thématique soit sensiblement la même, jusqu'au personnage féminin près (le seul de tout le film de Rossen, à l'image du personnage qu'interprète Susan Hayward dans le western d'Hathaway). Et pas besoin cette fois-ci de décors kitsch comme ceux filmés trop pesamment par Hathaway, le désert du Nouveau Mexique suffit amplement pour rendre le huis-clos de Robert Rossen autrement plus passionnant et moins conventionnel que le pourtant très bon film du réalisateur de Niagara.
Découvert ces jours-ci: Garden of Evil, de Hathaway. Un bien curieux western, dont l'ingrédient le plus étrange est sans doute la musique de Bernard Hermann, le Hermann d'avant Hitchcock; l'utilisation du Cinemascope(c'était le premier western en format large, si on oublie la tentative de The big trail)permet à Hathaway d'élargir le décor au fur et à mesure du film, pour en faire le théâtre du déchainement final. Gary Cooper est fidèle à sa légende, et Richard Widmark est, comme toujours, parfait. Un film sans doute mineur, mais qui donne envie d'être revu... Il y a une certaine apreté, qu'on retrouve dans les films noirs de la Fox de la même époque(Auxquels Hathaway a d'ailleurs largement contribué...)et bien sur dans Niagara... et Nevada Smith.... Tout ceci pour rappeler que Hathaway n'est pas que le metteur en scène du Grand Sam...
Commandé hier soir... il passe en ce moment à la téloche !
Put***, j'ai vu de légères "mouvances" dans les arrière-plans à la téloche... je commence à relever mes manches pour le DVD Et puis les sous-titres maousses, rien que d'y penser... misère !
Sinon : la voix qu'ils ont collée à Richard Widmark, peuchère ! Ça le vieillit de 10 ans !
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
JamesCicero a écrit :Il y a un excellent film de Robert Rossen qui peut faire penser de très près selon moi au film d'Henry Hathaway et c'est They came to Cordura avec le même Gary Cooper. Personnellement je le préfère au film du réalisateur de The Garden of Evil, bien que la thématique soit sensiblement la même, jusqu'au personnage féminin près (le seul de tout le film de Rossen, à l'image du personnage qu'interprète Susan Hayward dans le western d'Hathaway). Et pas besoin cette fois-ci de décors kitsch comme ceux filmés trop pesamment par Hathaway, le désert du Nouveau Mexique suffit amplement pour rendre le huis-clos de Robert Rossen autrement plus passionnant et moins conventionnel que le pourtant très bon film du réalisateur de Niagara.
Tout à fait d'accord ! Il n'est pas possible de le comparer à The Garden of Evil. C'est très fort cette vision des héros et le transfert qui s'opère en chacun par la suite...
A propos du The Garden of Evil, il y a un autre film avec Richard Widmark que j'aime beaucoup et qui semblerait n'exister qu'aux Etats Unis : La dernière caravane de Delmer Daves...
Dernière modification par Pacaya le 8 mars 08, 11:15, modifié 2 fois.
Malgré un rythme irrégulier, un bon western, plutôt exotique, mettant en valeur le Mexique dans des décors éloignés du genre (des vestiges, la jungle, la corniche qui surplombe les plaines), utilisés judicieusement pour mettre en valeur les personnages (face à l’immensité, au danger, ou dans leurs déplacements), avec en toile de fonds une menace indienne qui plane en permanence. Une violence brutale et sèche (le combat autour du feu) ; et entre l’immense Gary Cooper et un Richard Widmark plus en retrait, un personnage féminin (Susan Hayward) fort, loin d’être un faire-valoir et qui tire bien son épingle du jeu.
J'aime bien ces vieux western!
Le principal est qu'il soit compréhensible 
Et puis les sous-titres maousses, rien que d'y penser... misère !
