Albert Lewin (1894-1968)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Anorya
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Re: Albert Lewin (1894-1968)

Message par Anorya »

La qualité du BR chez Kino est hallucinante. :shock:
Merci pour vos conseils. :wink:
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Joe Wilson
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Re: Albert Lewin (1894-1968)

Message par Joe Wilson »

Pandora

Un film remarquable, malgré quelques réserves...James Mason ne parvient pas à exprimer la folie et l'ampleur de son personnage. Son jeu est habité, intense, mais presque trop rigoureux dans ses excès. Les autres interprètes masculins sont également décevants, manquant d'implication et de nuances.
Autre regret, la mise en scène d'Albert Lewin : d'une grande précision, elle reste très littéraire, dépendante d'une narration parfois envahissante dans sa manière d'annoncer les drames à venir.
Ces insuffisances s'effacent cependant face à la beauté de l'ensemble, révélée par la violence des contrastes de couleurs (magnifique photographie de Jack Cardiff)...par la présence d'Ava Gardner, icône inaccessible et fragile, obstinée par la perception d'un accomplissement, bouleversante au-delà d'apparences. Pandora trouve alors une cohérence, entre mythologie et vertige romanesque. Dans la démesure poétique d'un sacrifice, ressenti de l'inéluctable.
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Federico
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Re: Albert Lewin (1894-1968)

Message par Federico »

Dans la série : "La vache, que c'est parfois dur de re-découvrir un film autrefois porté au pinacle", je viens de revoir Pandora et c'est presque avec peine que j'avoue qu'il ne m'a plus fait l'effet magique de sa première (lointaine) vision.
Bon, je vais commencer par ce qui m'a gêné pour finir sur une note positive...

- je suis ébloui par l'esthétisme de Lewin dans Bel-Ami et Dorian Gray mais là il surcharge trop, fleurtant plus d'une fois dangereusement avec le kitsch (écueil dans lequel il tombera avec ses films suivants) ;

- le casting d'arrière-plan est mal conçu : Harold Warrender et Sheila Sim semblent d'inertes seconds couteaux issus d'obscures pages d'illustrés pour enfants sages ; Nigel Patrick s'en sort un peu mieux mais surtout quel gâchis de faire disparaître si tôt le fantastique et inquiétant Marius Goring ! ;

- je crois que j'ai décidément du mal avec Ava Gardner dont l'aura de sex-symbol m'échappe un peu (pitié ! pas frapper !!) ; à sa décharge, elle est ici souvent abominablement coiffée et habillée... sauf dans son superbe ensemble vert de la séquence de corrida et... quand elle sort de l'eau pour monter sur le pont du bateau (et pour cause puisqu'elle n'y est vêtue que de probité candide et de lin blanc - euh... en fait non, sans lin blanc - et les cheveux trempés) :oops: :uhuh:

- Mason est un fabuleux acteur mais même si son personnage exige de la distanciation, il semble parfois un peu trop raide. Comment croire, par ex. qu'il reste de marbre sans presque regarder Pandora lorsqu'elle débarque dans sa cale alors qu'elle est censée être la quasi-réincarnation de la femme de sa vie et son ultime chance d'échapper à sa malédiction ? :shock: Je sais bien que le self-control est une qualité britannique intrinsèque mais bon, il est censé incarner un Néerlandais, marin qui plus est et dont le passé prouve qu'il avait le tempérament d'un Othello.

Par contre, Mario Cabré rend parfaitement l'attitude grotesque du torero (il n'eut paraît-il pas trop à forcer sa nature). Les séquences de corrida sont impressionnantes, de même que la course au record du bolide. La photographie bleutée en nuit américaine sur la plage fait toujours son effet et le passage que je préfère est toujours le même (le sacrifice du bolide offert pour satisfaire l'égo féminin de Pandora).

Bref, un film qui reste à part mais que j'aurais peut-être du éviter de revoir tant ses défauts m'ont sauté aux yeux. :?
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Re: Albert Lewin (1894-1968)

Message par lecoinducinéphage »

Albert Lewin évoqué dans l'indispensable émission de François Angelier dans "Mauvais genres" sur France Culture :

http://www.franceculture.fr/emission-ma ... 2012-05-12
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Profondo Rosso
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Re: Albert Lewin (1894-1968)

Message par Profondo Rosso »

The Private Affairs of Bel Ami (1947)

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Paris, 1880. Georges Duroy (George Sanders), un ex-militaire sans le sou, retrouve Charles Forestier (John Carradine), un de ses amis de régiment devenu journaliste à La Vie Française. Forestier ne tarde pas à introduire Duroy dans le milieu de la presse, l’aidant ainsi à entamer une carrière de journaliste… tout en lui conseillant d’user de ses charmes pour accélérer son ascension sociale. Conseil que Duroy s’empressera de mettre en pratique, devenant bientôt l’amant de la riche Clotilde de Marelle (Angela Lansbury), première d’une longue suite de conquêtes féminines...

Le raffinement d'Albert Lewin s'affirmait encore avec éclat dans cette splendide adaptation de Maupassant. Tout au long de sa courte filmographie, Lewin n'aura eu de cesse d'exprimer sa grande culture en tentant toujours de mêler les arts "majeurs" avec la puissance dramatique et romanesque attendue dans un grand film hollywoodien dans un tout accessible. Cette démarche s'avère d'autant plus cohérente dans ses trois premiers films aux motifs récurrents, notamment la présence de la peinture intervenant comme élément pictural et dramatique dans le biopic de Gauguin The Moon and Six pence (1942) ou l'adaptation d'Oscar Wilde Le Portrait de Dorian Gray (1945) où les tableaux (crées pour les films) surgissaient en technicolor à des moments clés. George Sanders, modèle de dandy cynique et arrogant constituait quant à lui l'acteur fétiche idéal pour Lewin et est présent tout au long de ces trois premiers films creusant le même sillon.

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Cette fois cette approche sera au service du parcours semés d'embuches, trahison et vilenies de George Duroy (George Sanders) provincial ambitieux bien décidé à faire son chemin à Paris. Lewin aura su donner une vraie profondeur à George Sanders dans cet emploi récurrent d'homme cynique et manipulateur. Ici son Bel-Ami est certes détestable en ambitieux sans scrupule mais également humain, Lewin exprimant cette même forme de compassion que dans Dorian Gray pour ces dandy vaniteux.. Au départ vrai mufle sans talent ni manière (grandiose première scène où il rabroue une jeune femme venue l'aguicher) il découvre que l'attrait qu'il exerce sur les femmes va lui permettre de gravir les échelons sociaux à grand pas. On assiste donc avec plaisir l'acquisition progressive d'aisance professionnelle, rhétorique, vestimentaire et au final séductrice de Bel-Ami qui en s'améliorant devient un monstre d'égocentrisme. L'intrigue exerce une dualité constante entre ce Bel-Ami impitoyable qui séduit, triche et ment avec celui amoureux de Clotilde (Angela Lansbury) confidente avec laquelle il ose fendre l'armure. Comme le souligne la phrase leitmotiv du film All women take to men who have appearance of wickedness, Clotilde bien que connaissant ses travers est comme toutes les femmes du film une victime amouraché d'un goujat et de la plus intelligente (excellente Ann Dvorak), à la plus pure (Katharine Emery en prude Madame Walther) toutes tomberont sous son charme.

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Lewin orchestre tout cela avec l'ambition visuelle qui lui est coutumière. La reconstitution est somptueuse, originale (ces scène de rue aux arrière-plans dessiné) et surtout très intelligemment pensée. Les intérieurs luxueux ont souvent des sols en figurant des cases noir et blanc faisant avancer les personnages des pions sur un grand échiquier, parfois c'est la disposition même des personnages dans le cadre qui fait d'eux des pions tel cette scène somptueusement éclairés par Russel Metty où Bel-Ami, Madeleine et le mari mourant s'intervertissent dans une scène d'une cruauté et d'une finesse extraordinaire. Le clou arrive bien sûr avec l'apparition en couleur du tableau La Tentation de Saint-Antoine faisant le lien avec les séquences similaires des précédent Lewin.

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Dans le roman le tableau c'était Le Christ marchand sur l'eau de Karl Marcowitch mais Lewin peu inspiré par ce thème choisit d'y faire figurer une peinture représentant La tentation de Saint-Antoine et organisa un concours entre douze peintres fameux dont Dali, Paul Delvaux, Dorothea Tanning, Leonora Carrington avec pour vainqueur Max Ernst dont l'œuvre apparait donc dans le film. Ce changement de tableau implique aussi son lien à l'intrigue, dans le livre c'était une représentation du triomphe de Walther fier de son acquisition et la présentant éclairée à la lampe électrique mais Lewin en fait une illustration de la tentation de la chair de Madame Walter. Code Hays oblige, Le film use constamment de la métaphore ou du dialogue à double sens pour exprimer les pulsions érotiques des femmes sous l'emprise de Bel-Ami est ce moment est une merveille avec ce mélange des arts permettant d'exprimer les non-dits par la seule image.

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De même la fin du roman est modifiée ici, le triomphe de Bel-Ami chez Maupassant ayant réussi dans toutes ses manigances devenant une punition avec Lewin le faisant perdre tout près du but dans un duel. Ce qui ressemble à une édulcoration hollywoodienne devient grâce à la façon dont le réalisateur a amené la chose un vrai regret pour notre héros avec un George Sanders abandonnant enfin toute roublardise. Encore une grande réussite pour Lewin et le meilleur était à venir avec la merveille des merveilles, Pandora. 5/6
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Demi-Lune
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Re: Albert Lewin (1894-1968)

Message par Demi-Lune »

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Pandora (1951)

Il y a un certain nombre de choses qui me laissent pour le moins circonspect... Je trouve que le couple Ava Gardner/James Mason manque d'alchimie (Mason m'a paru très compassé, pas très à l'aise) et avoue avoir peu cru en leur amour immémorial, moins à cause de la bizarrerie du postulat que de la manière un peu superficielle avec laquelle se développe leur relation. Ça manque de passion, je trouve. On compare Pandora à L'Aventure de Mrs Muir et ce dernier me paraît plus incarné, beau et finalement magique dans sa dimension de mélo.
En outre je ne suis pas fan de ce récit en voix-off qui n'apporte pas grand-chose de plus que ce que nous pouvons voir à l'écran. Le personnage de Geoffrey Fielding rapporte ses souvenirs mais sans que l'on perçoive vraiment bien l'intérêt d'une narration en flash-back façon film noir. D'ailleurs, en parlant de flash-back, même scepticisme face à celui qui concerne le personnage de Mason au XVIe siècle, avec voix-off lourdement explicative alors que le film est justement unique lorsqu'il s'émancipe des conventions et fait primer son pouvoir formel, aux confins du rêve.
Car si ces réserves sont là, elles n'entachent pas le pouvoir de fascination authentique qui se dégage de Pandora, objet hors norme et beaucoup plus proche dans l'esprit comme dans l'exécution du cinéma surréel et novateur de Michael Powell que de ce que pouvait faire Hollywood à la même époque. Le travail plastique est sensationnel, presque expérimental. Lewin et Cardiff cisèlent des plans littéralement obsédants, semblant provenir de l'inconscient. Les plans sur la plage avec les statues, l'iconisation absolue du plus bel animal du monde (c'est LE film du mythe gardnerien, bien plus pour moi que La comtesse aux pieds nus), l'ambiance ibérique et caniculaire... mémorable. Grand film imparfait dont je ne m'étonne pas qu'il ait profondément marqué Scorsese. Et puis, c'est quand même un sacré pied-de-nez que de faire du personnage de Pandora quelqu'un d'aussi antipathique.
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Re: Albert Lewin (1894-1968)

Message par blaisdell »

Demi-Lune a écrit :Mason m'a paru très compassé, pas très à l'aise
il a toujours dit avoir détesté la direction d'acteurs d'Albert Lewin.
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Alba
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Re: Albert Lewin (1894-1968)

Message par Alba »

Bonjour à tous !

Je savais pas trop où poster ça, je me suis dit que c'était le meilleur topic.
J'ai vu que Pandora était ressorti hier, Critickat a fait une critique, allociné l'annonce bel et bien pour le 23 Avril mais... aucune séance à part une le 10 Mai à la cinémathèque de Toulouse. Quelqu'un aurait des infos sur cette reprise ?
Je suis aussi allé voir sur le site de films sans frontière, qui le distribuent, mais ce ne fut pas très éloquent. :lol: (un fond noir, une image qui ne s'affiche pas et c'est tout...)

Merci !
aelita
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Re: Albert Lewin (1894-1968)

Message par aelita »

Moi aussi, j''ai cherché un peu partout. Aucune trace, nulle part, d'une ressortie "commerciale" de ce film, même dans les salles spécialisées dans les reprises. Le film est juste diffusé ici et là, comme à la Cinémathèque de Toulouse, pour des séances uniques.
A mon avis, la sortie est repoussée , voire annulée (pas trouvé de détails là-dessus).
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? (pensée shadok)
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Profondo Rosso
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Re: Albert Lewin (1894-1968)

Message par Profondo Rosso »

Oui en fait le film ressort le 27 aout :wink:
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Alba
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Re: Albert Lewin (1894-1968)

Message par Alba »

Merci !

C'est dommage pour le film, l'actualité des reprises, du moins sur Paris, n'étant pas particulièrement folichonne en ce moment. Fin Aout, la concurrence risque d'être plus rude...
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Jeremy Fox
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Re: Albert Lewin (1894-1968)

Message par Jeremy Fox »

Dés demain, reprise en salles grâce à Théâtre du temple du Portrait de Dorian Gray. La chronique est signée Olivier Bitoun.
bruce randylan
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Re: Albert Lewin (1894-1968)

Message par bruce randylan »

Federico a écrit :
Federico a écrit :Les deux derniers marquent une forte décadence mais il faut quand même les voir malgré leurs défauts et la bascule dans un kitsch pas toujours contrôlé. Je me souviens de magnifiques plans de nuit près de temples pré-colombiens dans The living idol
Ouai ben, je viens de revoir The living idol et c'est franchement tartignole. Je comprends pourquoi ma mémoire n'en avait gardé que les somptueux vestiges Maya. Pour le reste, ça ressemble trop aux séries B d'aventures exotico-fantastiques d'aujourd'hui avec explorateurs confrontés à des pythons et autres bestioles. Bien difficile d'y retrouver la flamboyance du grand Lewin ou alors en filigrane (la découverte de la statue votive du dieu-jaguar, une fête baroque locale et le final avec le magnifique félin faisant un gros câlin griffu au professeur qui l'a libéré puis le guidant de nuit à travers les ruines). Le costaud Steve Forrest a le charisme d'un porte-manteau et sa petite amie est aussi dépareillée que possible (une petite boulotte aux yeux globuleux assez inexpressive qui n'est autre que Liliane Montevecchi, la gitane dansante de Moonfleet !). Dans sa biographie du cinéaste, Patrick Brion est bien indulgent envers ce film très mineur... dont IMDB attribue la co-paternité à un certain René Cardona, prolifique cinéaste de genre cubano-mexicain (cf sa fiche chez Nanarland : http://www.nanarland.com/acteurs/Main.p ... ur=cardona).
A noter une scène joyeusement triviale assez peu ordinaire dans le cinéma hollywoodien de l'époque (et encore plus chez le raffiné Lewin) : Liliane Montevecchi émettant un énorme rôt ! :shock:

L'affiche a du tromper plus d'un amateur de film de genre (car on n'est pas plus chez Tourneur que chez Bava). :wink:

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Découvert lors du festival Toute la mémoire du monde et le moins qu'on puisse dire c'est que The Living idol est sacrément bancal.

C'est fauché, soit, et Lewin fait de son mieux pour compenser les limites de son budget avec des astuces plus ou moins visibles et efficaces (la montée de l'escalier au début bricolée avec 3 bouts de cartons ; le hors champ plus habiles pour le combat dans l'atelier à la fin). Celà dit, c'est loin d'être le problème principale. Il y a en premier lieu un casting très dommageable avec en effet Steve Forrest transparent et surtout Liliane Montevecchi terriblement médiocre et dénuée de la moindre expressivité. Il n'y a que James Robertson Justice à tirer un son épingle du jeu. Sauf que son personnage est tout de même très mal caractérisé, inutilement ambigu et trop contradictoire de toute façon. Ca conduit au second gros souci : l'écriture du scénario. On voit où veut en venir le cinéaste avec des thèmes qui recoupent plusieurs de ses préocupations, reposant sur une sensibilité intellectuelle plus européenne qu'américaine, mais la démonstration est maladroite pour ne pas dire laborieuse et des scènes très proches avec la Féline ne sont pas à l'avantage de Lewin. Les 10 minutes de cours sur les différents sacrifices sont assez affligeantes et le "stratagème" de James Robertson Justice est profondément idiot et improbable dans sa relation avec le jaguar.

Voilà pour les griefs. Au niveau des bons points, on peut compter sur quelques jolis plans des pyramides au début, des plans assez inspiré sur l'avancée nocturne du félin, quelques dialogues plus inspirés sur la confrontation science-mysticisme... enfin on sent malgré tout une sensibilité à part qui lui donne un peu de personnalité, et qui lui évite de sombrer dans la série Z.

D'après le générique, j'ai l'impression que René Cardona est à l'origine des plans de "fiesta" (à la limite du stock-shot) et pas vraiment un vrai co-réalisateur.

The living idol a été restauré par Cohen et le résultat est loin d'être resplendissant. C'est encore même très endommagé ; faut croire que le matériel existant ne peut pas permettre de miracle.

Bon, maintenant il me reste Saadia à voir/trouver. :mrgreen:
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