Peter Cushing (1913-1994) et Christopher Lee (1922-2015)

bogart · Message par **bogart** » 11 oct. 05, 11:00

Ces deux comédiens ont été pour la firme anglaise <la Hammer Film> des spécialistes incontestés des films horreur et fantastique., notamment sous la direction du metteur en scène Terence Fisher.

Dès leur collaboration en 1957 dans le film "Frankenstein s'est échappé de T Fisher" qui ressuscite le personnage mythique des studios Universal le monstre (Christopher Lee) création du baron Frankenstein (Peter Cushing)

En 1958, Terence Fisher retrouve ses deux comédiens pour "Le Cauchemar de Dracula" autre personnage classique du genre où apparaît pour la première fois le célèbre comte Dracula (Christopher Lee) faisant face à son ennemi Van Helsing (Peter Cushing)

Par la suite, Christopher lee ré endossa sa cape à plusieurs reprises, entre autres, Dracula, prince des ténèbres (T. Fisher, 1965); Dracula et les femmes (F.Francis, 1968); Une messe pour Dracula (Peter Sasdy, 1969)
En dehors de ce rôle, il incarna pour la Hammer le moine fou Raspoutine (Don Sharp, 1965), Fu-Manchu à plusieurs reprises etc..

A ce jour et, malgré son âge avancé (83 ans) Christopher Lee continue son métier (nul besoin de citer ses derniers films

)

Outre la série des Frankenstein, Peter Cushing incarna à diverses reprises un personnage sympathique confronté aux forces maléfiques :

Le Chien des Baskerville (Terence Fisher, 1959); La Gorgone (Terence Fisher, 1964); L'Ïle de la terreur (Terence Fisher, 1966); Le redoutable homme des neiges (Val Guest, 1957) etc..

Bien des années avant son acolyte

, il participa à l'aventure <Star Wars> dans le chapitre 4 La Guerre des étoiles.

Peter Cushing est mort en 1994.

Steve Austin · Message par **Steve Austin** » 11 oct. 05, 11:17

bogart a écrit :Par la suite, Christopher lee ré endossa sa cape à plusieurs reprises, entre autres, Dracula, prince des ténèbres (T. Fisher, 1965); Dracula et les femmes (F.Francis, 1968); Les Vierges de Satan (T. Fisher, 1968)

Les vierges de Satan n'est pas un Dracula et Christopher Lee y joue un duc confronté à une secte sataniste

bogart · Message par **bogart** » 11 oct. 05, 11:20

Steve Austin a écrit :
bogart a écrit :Par la suite, Christopher lee ré endossa sa cape à plusieurs reprises, entre autres, Dracula, prince des ténèbres (T. Fisher, 1965); Dracula et les femmes (F.Francis, 1968); Les Vierges de Satan (T. Fisher, 1968)
Les vierges de Satan n'est pas un Dracula et Christopher Lee y joue un duc confronté à une secte sataniste

Je vais de ce pas éditer et le remplacer par Une messe pour Dracula.

Dr.Birack · Message par **Dr.Birack** » 11 oct. 05, 11:52

Citons également leur confrontation dans Le Train Des Épouvantes de Freddie Francis, et surtout dans La Chair Du Diable, machiavélique à souhait.

Pete Cushing a des petits airs de Basil Rathbone, et je dois dire que j'adore le flegme que ces acteurs dégagent.

Lord Henry · Message par **Lord Henry** » 11 oct. 05, 14:03

Christopher Lee s'amusait à caractériser son association fréquente avec Cushing comme les "Laurel & Hardy du cinéma fantastique".

bogart · Message par **bogart** » 11 oct. 05, 14:15

Lord Henry a écrit :Christopher Lee s'amusait à caractériser son association fréquente avec Cushing comme les "Laurel & Hardy du cinéma fantastique".

Je ne connaissais pas cet état de fait : la comparaison avec ce duo comique ne manque pas de piment !

Wall of Voodoo Fan · Message par **Wall of Voodoo Fan** » 11 oct. 05, 14:33

J'aime bien le film d'Eugenio Martin, avec un curieux monstre lâché dans un train.

Flol · Message par **Flol** » 11 oct. 05, 14:56

Je suis ultra-fan de ce duo. Le visage anguleux et sévère de Cushing m'a toujours particulièrement fasciné.
Quant à Christopher Lee, j'ai déjà eu l'occasion de le croiser...et ce fut inoubliable. J'ai vraiment eu cette impression d'avoir croisé une légende vivante. Respect total pour ce bonhomme, malgré une filmo remplie de quelques nanars complètement improbables (je trouve limite gênant de le voir habillé n'importe comment dans certaines scènes de Hurlements II).

frédéric · Message par **frédéric** » 11 oct. 05, 15:44

Y'a aussi LA MALEDICTION DES PHARAONS et LE CHIEN DES BASKERVILLES .

Private Joker · Message par **Private Joker** » 11 oct. 05, 16:21

Wall of Voodoo Fan a écrit :

J'aime bien le film d'Eugenio Martin, avec un curieux monstre lâché dans un train.

+1

Et aussi Le Train des Epouvantes. Ce n'est pas un grand classique, mais ça vaut son pesant de pop-corn.

Cinetudes · Message par **Cinetudes** » 11 oct. 05, 17:58

Lee et Cushing les deux grands acteurs du fantastique anglais a mettre en parallèle avec Karloff et Lugosi dans les années 30.
D'ailleurs Karloff a fini sa carrière comme Lee en étant employé par la nouvelle génération à la fois par respect pour son talent d'acteur, son aura mythique et l'icone qu'il est devenu.

La ou je suis triste c'est que Peter Cushing, qui fait vraiment partie de mes acteurs favoris lui n'ai jamais connu les honneurs d'une reconnaissance internationale même si sa prestation dans Star Wars est mémorable.

Cet acteur a la présence phytique incroyable et au regard d'une profondeur et d'une puissance rarement égalée à pourtant trouvé un rôle à la mesure de son talent avec le personnage du Baron Frankenstein qu'il a plus que brillamment interprété dans la série de films dirigés par Terence Fisher.

Cushing a apporté une profondeur et une dimension incroyable ce personnage, devenant sa véritable incarnation. Il a su rendre tous les dilemmes du Baron mais surtout composer un personnage qui évolue dans le temps et réaliser une performance d'acteur hors norme, sans jamais donner l'impression de se forcer ou se répêter.

The curse of Frankenstein, Revenge of Frankenstein, Frankenstein created woman, Frankenstein must be destroyed et Frankenstein and the monster from Hell sont tous frappés du sceau Fisher/Cushing ou l'acteur et le cinéaste ont pu démontrer tout leur talent, leur inventivité et leur sensibilités dans une série quasi unique.

Rien que pour ces roles la Cushing est à classer directement parmis les plus grands.

Les collaborations entre Lee et Cushing sont elles aussi mémorables puisque les deux hommes rivalisaient de classe et de distinction mais aussi de subtilité et de diction remarquable.
Il faut cependant bien reconnaitre que malheureusement le rôle du Comte Dracula qui à fait la gloire de Lee, ne lui a pas vraiment permis de démontrer toutes ces capacités dans ce domaine. Il s'est fort heureusement rattrapé depuis.

En bref deux immenses acteurs dont un connait une gloire tardive mais immense et l'autre malheureusement disparu a heureusement une cohorte d'admirateurs qui font vivre sa légende dans le coeur des fantasticphiles.

Stef

PS: en plus mon grand pêre ressemble énormément a Cushing et ça me fait tjs bizarre.

Flol · Message par **Flol** » 11 oct. 05, 18:05

Cinetudes a écrit :PS: en plus mon grand pêre ressemble énormément a Cushing et ça me fait tjs bizarre.

J'ai toujours trouvé que mon grand-père aussi ressemblait à Cushing !?

Xavier · Message par **Xavier** » 12 oct. 05, 01:48

Effectivement je trouve moi aussi que Cushing n'est pas reconnu à sa juste valeur.
Un acteur magnifique, un regard, une présence, une prestance exceptionnels.
Frankenstein reste son grand rôle à mon avis.

bogart · Message par **bogart** » 12 oct. 05, 09:15

Découvert Le Redoutable homme des neiges de Val Guest (1957)

Production type des années 50-60, ce film revisite le mythe du Yeti en y incluant un message sur les mauvais instincts de notre espèce (homme)

Peter Cushing incarne un homme de science dont les convictions seront ébranlées par la série d'épreuve auquel il devra faire face.

Bref : Le Redoutable homme des neiges est une oeuvre plaisante, jouée par des bons comédiens, comme souvent à la Hammer.

DVD SEVEN
Image : noir et blanc exempt de poussière proposant une image de qualité.

Lord Henry · Message par **Lord Henry** » 12 oct. 05, 14:43

Il est à regretter que l'interprétation de Dracula par Christopher Lee ait fini par verser dans la routine et la caricature après Dracula Prince of Darkness, en quelque sorte contaminée par la médiocrité croissante des films de la série.