Alexandre Angel a écrit :
Je vais enfin le voir.
Sur l'échelle fleischerienne : que vaut-t-il?
Pour moi il est haut placé (comme beaucoup d'autres ). C'est un film qui est assez injustement accusé de suivre la vague du Parrain. C'est surement une des raisons de sa production, mais ça ne l'empèche d'être une très belle réussite, qui dégage une très belle mélancolie et qui est porté par une très belle performance d'Anthony Quinn. Je recommande.
D'autant plus à ne pas rater, qu'il me semble que c'est quand même une rareté. J'en garde un excellent souvenir, confirmé par ma note de visionnage :
The Don is dead (Don Angelo est mort), 1973
Le titre français est un peu couillon en personnalisant le Don en question (vu qu'il y en a plusieurs dans le film). Il s'agit d'un pur film de maffia, avec partage d'héritage, luttes fratricides, sens de la famille et réglements de compte sanglants. Fleischer sait parfaitement doser l'action et la tragédie, avec de chouettes raccords de plan et de belles ellipses pour représenter la mort de certains personnages. Le scénario est vraiment bon dans sa façon d'enclencher une véritable spirale infernale de violence, et tout ça à partir d'un quiproquo presque absurde (cherchez la femme), ce qui renforce vraiment le caractére tragique de cette histoire.
Anthony Quinn est très bon en parrain totalement dépassé par ce qu'il a provoqué malgré lui. Robert Forster est assez méconnaissable en petite frappe ritale, et Frederic Forrest écope sans doute du rôle le plus intéressant, dont l'évolution au cours du film est très surprenante. On croise aussi ce bon vieux Victor Argo, parfaitement à sa place en homme de main.
Musique assez atypique de Jerry Goldsmith, usant à l'occasion de sonorités électroniques et signant également une ballade un peu sirupeuse mais jolie quand même. Bref, dans le genre, ça s'apprécie vraiment bien, et pas la peine d'aller chercher des noises à cette production sous prétexte qu'elle marcherait sur les plates-bandes de Coppola.
A partir de cette date, Fleischer va cesser de tourner en scope.
Max Schreck a écrit :A partir de cette date, Fleischer va cesser de tourner en scope.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Mmm... pas grand intérêt effectivement cette remarque. Ça sera juste le temps de trois films.
Non, non, je dis pas ça simplement il y aura encore Soleil Vert (c'est après, non?), Le Prince et le Pauvre, Ashanti, Conan le Destructeur, Red Sonja. Que du large!
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Max Schreck a écrit :
Mmm... pas grand intérêt effectivement cette remarque. Ça sera juste le temps de trois films.
Non, non, je dis pas ça simplement il y aura encore Soleil Vert (c'est après, non?), Le Prince et le Pauvre, Ashanti, Conan le Destructeur, Red Sonja. Que du large!
je crois que Max Schreck parle de scope strict (2:35) quand y'a 2 grosses bandes noires en haut et en bas sur ta tv 16/9, beaucoup des films suivants sont en 1:78 (16/9) ou 1:85, c'est large mais ça remplit tout le haut (1:78) ou quasi tout (1:85).
Alexandre Angel a écrit :
Non, non, je dis pas ça simplement il y aura encore Soleil Vert (c'est après, non?), Le Prince et le Pauvre, Ashanti, Conan le Destructeur, Red Sonja. Que du large!
je crois que Max Schreck parle de scope strict (2:35) quand y'a 2 grosses bandes noires en haut et en bas sur ta tv 16/9, beaucoup des films suivants sont en 1:78 (16/9) ou 1:85, c'est large mais ça remplit tout le haut (1:78) ou quasi tout (1:85).
Mais moi aussi
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Nan, nan mais vous emballez pas, hein, ma remarque est sans intérêt et n'appelait pas débat ! Je sais plus pourquoi j'avais pris la peine de noter ça, je parlais effectivement des films en scope, que Fleischer a privilégié depuis les débuts du format. Incredible Sarah sera aussi en 2.35.
Vu que dans les années 70 il a quasiment tourné 2 films par an, la chronologie se croise un peu. J'ai pas vérifié si Soylent green précédait The Don.
Dernière modification par Max Schreck le 31 août 16, 16:41, modifié 1 fois.
Vraiment la programmation cinéma d'Arte, de patrimoine comme récent, est exceptionnelle. Merci Olivier Père!
Elle vaut bien à elle seule la programmation cinéma des trois chaines de télévision dans les années 70 et 80 (et avec la VM et la HD en prime).
Pour ma part (avec en complément le cinéma de minuit), elle suffit à mon bonheur et contribue beaucoup au fait que mes achats DVD et Blu-Ray restent sous cellophane plusieurs mois, voire plusieurs années durant.