Roma (Federico Fellini - 1972)
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HELP !!!!!!! mon dieu quelle horreur, j espere me tromper mais hier j ai acheté le dvd zone 2 de Roma, et la abomination : pas de voix off de fellini en version italienne !!!!!!!!!!!!!!!
Pourtant cette voix off existe, j avait deja vu le film sur une vieille vhs enregistree sur arte y a quelques annees.
SVP dites moi que je me trompe, que j ai acheté un dvd avec un defaut de fabrication (si c est le cas lol).
Pourquoi tant de mepris pour la cinephilie de la part des majors compagnies ???
Merci d eclairer ma lanterne.
Je refuse de voir roma dans une autre langue que l italien et hors de question de se passer de voix off !!!!!!!!!! non mais !!!!!!!!!!!!
Pourtant cette voix off existe, j avait deja vu le film sur une vieille vhs enregistree sur arte y a quelques annees.
SVP dites moi que je me trompe, que j ai acheté un dvd avec un defaut de fabrication (si c est le cas lol).
Pourquoi tant de mepris pour la cinephilie de la part des majors compagnies ???
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Hélas non, ton DVD n'est pas défectueux. J'ai acheté le DVD zone 2 allemand et c'est pareil !moviemax a écrit :HELP !!!!!!! mon dieu quelle horreur, j espere me tromper mais hier j ai acheté le dvd zone 2 de Roma, et la abomination : pas de voix off de fellini en version italienne !!!!!!!!!!!!!!!
Pourtant cette voix off existe, j avait deja vu le film sur une vieille vhs enregistree sur arte y a quelques annees.
SVP dites moi que je me trompe, que j ai acheté un dvd avec un defaut de fabrication (si c est le cas lol).
Pourquoi tant de mepris pour la cinephilie de la part des majors compagnies ???
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C'est aussi fort regrettable de ne pas retrouver les scènes coupées, montrant Marcello Mastroianni et Alberto Sordi...
http://www.imdb.com/title/tt0069191/alternateversions
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Un film à la structure éclatée, une vision impressionniste et baroque de Rome, peuplée de moments magiques et oscillant perpétuellement entre le fantasme et le documentaire. Hélas il y a aussi des lourdeurs, notamment lorsqu'il évoque les bordels d'antan ou les relations de la vieille noblesse romaine avec le Vatican. La scène de la construction du métro est franchement ratée et l'apparition fugace de la Magnani est frustrante au possible. Bref, une oeuvre assez bancale.
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
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En plus elle est considérée comme l'un des points culminants du film !odelay a écrit :joe-ernst a écrit :. La scène de la construction du métro est franchement ratée .
Non, mais qu'est ce qu'il ne faut pas lire. Sans doute l'un de mes plus grands chocs ciné cette scène, et pourtant j'en ai vu des films!
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Le post de Joe-ernst montre justement qu'elle ne culmine peut-être pas si haut que celaWatkinssien a écrit :En plus elle est considérée comme l'un des points culminants du film !odelay a écrit :
Non, mais qu'est ce qu'il ne faut pas lire. Sans doute l'un de mes plus grands chocs ciné cette scène, et pourtant j'en ai vu des films!
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La séquence du métro et la découverte des fresques romaines est importante pour comprendre Rome car elle démontre que cette ville est faite de strates, d'époques, qui se surperposent, et qui bien que cachées au regard sont toujours présentes en son sein, sous les pieds des romains. C'est à partir de ce constat que Freud compare Rome à l'inconscient dans Malaise dans la Culture.
Il y a quelque chose de magique dans cet instant où les fresques s'effritent devant nos yeux, comme contaminées par l'air moderne de la Rome d'aujourd'hui. C'est filmé par Fellini comme un reportage (ce qui tranche un peu sur le reste du film), et donc comme une intrusion de la réalité dans une Rome rêvée. On se laisse porté par ce moment comme un enfant. Peut-être Fellini nous dit-il que le passé romain (et partant ses propres souvenirs d'enfance) ne peut survivre autrement que capturé par l'art (ici une pellicule de film, là les temples romains et les églises baroques qui parsèment la ville).
Il y a quelque chose de magique dans cet instant où les fresques s'effritent devant nos yeux, comme contaminées par l'air moderne de la Rome d'aujourd'hui. C'est filmé par Fellini comme un reportage (ce qui tranche un peu sur le reste du film), et donc comme une intrusion de la réalité dans une Rome rêvée. On se laisse porté par ce moment comme un enfant. Peut-être Fellini nous dit-il que le passé romain (et partant ses propres souvenirs d'enfance) ne peut survivre autrement que capturé par l'art (ici une pellicule de film, là les temples romains et les églises baroques qui parsèment la ville).
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J'ai trouvé ces fresques laides et kitschissimes au possible, et leur disparition faisait effet poétique forcé et peu naturel, ces "touristes" m'énervaient, Fellini ne m'apprenait rien en faisant dire au "guide" que Rome était construite sur une succession de strates, bref j'avais l'impression de me retrouver devant un Baedecker (ou autre) illustré. Un maniérisme que je n'aime guère...
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non, rien finalement, car je pourrais me montrer méchant...
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A mes yeux, c'est une des 10 séquences les plus marquantes de l'histoire du cinéma, tout simplement.joe-ernst a écrit :J'ai trouvé ces fresques laides et kitschissimes au possible, et leur disparition faisait effet poétique forcé et peu naturel, ces "touristes" m'énervaient, Fellini ne m'apprenait rien en faisant dire au "guide" que Rome était construite sur une succession de strates, bref j'avais l'impression de me retrouver devant un Baedecker (ou autre) illustré. Un maniérisme que je n'aime guère...
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Je les avais trouvées étonnantes, et très respectueuses d'ailleurs de la vérité historique : il suffit de constater leur ressemblance avec les merveilleuses fresques romaines d'intérieur que l'on peut voir aujourd'hui dans les ruines de Pompei pour s'en rendre compte.joe-ernst a écrit :J'ai trouvé ces fresques laides et kitschissimes au possible
J'avoue ne pas comprendre où serait le maniérisme dans cette scène. Fellini parle de sa ville. Evoquer les strates historiques qui la constituent était un passage obligé. Qu'il le fasse au travers d'une scène aussi originale et poétique que la découverte et la disparition simultanée des fresques témoigne pour moi de l'inventivité de son génie.Un maniérisme que je n'aime guère...
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Je trouve cette poésie lourde, voilà.Strum a écrit :J'avoue ne pas comprendre où serait le maniérisme dans cette scène. Fellini parle de sa ville. Evoquer les strates historiques qui la constituent était un passage obligé. Qu'il le fasse au travers d'une scène aussi originale et poétique que la découverte et la disparition simultanée des fresques témoigne pour moi de l'inventivité de son génie.
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