Shut the fuck up.Ratatouille a écrit :Bah apparemment, oui...Joshua Baskin a écrit :Des amateurs ?
Sugarland Express (Steven Spielberg - 1974)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
- Joshua Baskin
- ambidextre godardien
- Messages : 11651
- Inscription : 13 avr. 03, 20:28
- Localisation : A la recherche de Zoltar
-
- David O. Selznick
- Messages : 14811
- Inscription : 13 août 03, 12:52
- Localisation : Hong Kong, California
- Contact :
Ouais.Joshua Baskin a écrit :Des amateurs ?
« Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur. » (Roland Cassard)
Mes films du mois...
Mes extrospections...
Mon Top 100...
Mes films du mois...
Mes extrospections...
Mon Top 100...
- Joshua Baskin
- ambidextre godardien
- Messages : 11651
- Inscription : 13 avr. 03, 20:28
- Localisation : A la recherche de Zoltar
- Boubakar
- Mécène hobbit
- Messages : 52276
- Inscription : 31 juil. 03, 11:50
- Contact :
-
- Réalisateur
- Messages : 6764
- Inscription : 14 avr. 03, 10:30
- Last.fm
- Localisation : neuftrois
- Contact :
Tout à fait d'accord avec tout ca, mais meme en projection et vu les qualités du film, j'ai trouvé que ca passait quand meme pas mal !Cinetudes a écrit :C'est clair qu'il est fort dommage de n'avoir pas eu de suppléments mais qui plus est si la copie utilisée pour le DVD etait correcte il n'y a été fait aucune remasterisation et dans le cas d'un film de Spielberg c'est trés étonnant.
Bah espérons qu'un jour Spielberg insistera pour que l'on ressorte une nouvelle edition remasterisée et avec suppléments de lui même et de Bouzzereau.
Certes le film se suffit à lui même mais en vidéo projection la copie est vraiment limite et c'est dommage.
Ca m'étonnerait qu'on ait droit a autre chose de mieux de toute facon...et il faut avouer que je suis quasi amoureux du film.
-
- Déçu
- Messages : 24376
- Inscription : 12 oct. 04, 00:42
- Localisation : dans les archives de Classik
Je viens de le redécouvrir, une douzaine d'années après sa diffusion un dimanche d'aout sur France 2.
Mis à part un rythme irrégulier, je trouve que le Steven s'en sort pas mal pour un premier film. Le scénario est agréable, ne manque pas d'humour, montre les réactions de la foule de manière intéressante, presente des personnages principaux touchants.
C'est surtout la mise en scène et l'aspect visuel qui m'ont étonné. Une grande maitrise de la caméra, des mouvements, du placement. Non, vraiment, même si le sujet m'enthousiasme moins que ses films suivants, il est certain que ce film ne mérite pas le silence dans lequel il est laissé depuis 30 ans.
Et pour ma part, j'ai trouvé le master du dvd Universal de toute beauté: l'image est très bien définie, les couleurs semblent justes et il y a en effet ce léger grain argentique qui ne me choque pas, bien au contraire.
Mis à part un rythme irrégulier, je trouve que le Steven s'en sort pas mal pour un premier film. Le scénario est agréable, ne manque pas d'humour, montre les réactions de la foule de manière intéressante, presente des personnages principaux touchants.
C'est surtout la mise en scène et l'aspect visuel qui m'ont étonné. Une grande maitrise de la caméra, des mouvements, du placement. Non, vraiment, même si le sujet m'enthousiasme moins que ses films suivants, il est certain que ce film ne mérite pas le silence dans lequel il est laissé depuis 30 ans.
Et pour ma part, j'ai trouvé le master du dvd Universal de toute beauté: l'image est très bien définie, les couleurs semblent justes et il y a en effet ce léger grain argentique qui ne me choque pas, bien au contraire.
-
- Laughing Ring
- Messages : 11846
- Inscription : 24 juin 06, 02:21
- Localisation : LV426
Re: Sugarland Express (Steven Spielberg - 1974)
Sugarland Express (Spielberg - 1974)
Lou Jean convainc son mari Clovis (Gilbert dans la VF !), emprisonné, de s'évader alors qu'il doit être libéré prochainement, pour aller chercher leur bébé placé dans une famille d'accueil à Sugarland, Texas. Ils prennent en otage un policier avec sa voiture, et sont poursuivis par les autorités...
Premier film de Spielberg pour le cinéma à 26 ans après le (génial) téléfilm Duel l'année d'avant qui démontre une fois de plus l'ahurissante mâturité technique et émotionnelle d'un cinéaste à ses débuts. Adapté d'un fait divers qui s'est singulièrement amplifié, relayé par les médias, c'est une bonne surprise de voir Spielberg choisir d'adopter un ton intimiste et proche de ses personnages tout en faisant preuve de cadrages et plans (de poursuites, de plongées/contreplongées, de paysages --tel le plan final donné plus tôt dans le topic) fantastiques. Sur ces points et le besoin de se focaliser sur des petites gens en borderline avec moults détails éminemment sympathiques (par exemple, des gens venus enlever la voiture volée par le jeune couple qui finissent par se disputer et se battent en arrière-plan ), Spielberg emporte toute mon adhésion. Dernier point remarquable : la thématique de l'enfance meurtrie qui arrive déjà là avec une Lou Jean infantilisée et régressive et un point de vue subtil sur un enfant en bas-âge qu'on traîne comme un jouet face aux évènements (sans oublier un plan de nounours écrasé par des voitures, inoubliable).
Je serais par contre subjectivement plus sceptique sur Goldie Hawn que j'ai trouvée complètement insupportable. Pourtant l'intention de montrer dès le départ un personnage des plus profonds est louable mais Hawn surjouait pour moi dans une certaine hystérie par moment bien énervante. Et c'est dommage que celà vienne du personnage principale parce qu'elle aurait bien pu me pourrir tout le film. Autre chose que je regrette, c'est le dosage entre l'humour et le drame qui ne s'avère pas spécialement réussi. Même si les personnages risquent souvent quelque chose, l'impression de danger est dans un premier temps évacuée (les snipers) et ne reviendra hélas que tardivement, donnant au film une fin brutale laissant un goût amer dans ses 10 dernières minutes. Et le problème c'est que je ne ressentais pas suffisamment d'empathie avec Lou Jean ou son mari pour être destabilisé, ça m'est un peu passé au dessus (ce qui je pense, n'était pas le but de Steven). Bien sûr ça marque mais le reste du film est parfois si décalé (son humour, les petits détails) que je ne me suis nullement senti concerné bizarrement.
Ce qui ne gâche pas tellement finalement un film qui mériterait d'être redécouvert.
4/6.
Pour l'anecdote...
Lou Jean convainc son mari Clovis (Gilbert dans la VF !), emprisonné, de s'évader alors qu'il doit être libéré prochainement, pour aller chercher leur bébé placé dans une famille d'accueil à Sugarland, Texas. Ils prennent en otage un policier avec sa voiture, et sont poursuivis par les autorités...
Premier film de Spielberg pour le cinéma à 26 ans après le (génial) téléfilm Duel l'année d'avant qui démontre une fois de plus l'ahurissante mâturité technique et émotionnelle d'un cinéaste à ses débuts. Adapté d'un fait divers qui s'est singulièrement amplifié, relayé par les médias, c'est une bonne surprise de voir Spielberg choisir d'adopter un ton intimiste et proche de ses personnages tout en faisant preuve de cadrages et plans (de poursuites, de plongées/contreplongées, de paysages --tel le plan final donné plus tôt dans le topic) fantastiques. Sur ces points et le besoin de se focaliser sur des petites gens en borderline avec moults détails éminemment sympathiques (par exemple, des gens venus enlever la voiture volée par le jeune couple qui finissent par se disputer et se battent en arrière-plan ), Spielberg emporte toute mon adhésion. Dernier point remarquable : la thématique de l'enfance meurtrie qui arrive déjà là avec une Lou Jean infantilisée et régressive et un point de vue subtil sur un enfant en bas-âge qu'on traîne comme un jouet face aux évènements (sans oublier un plan de nounours écrasé par des voitures, inoubliable).
Je serais par contre subjectivement plus sceptique sur Goldie Hawn que j'ai trouvée complètement insupportable. Pourtant l'intention de montrer dès le départ un personnage des plus profonds est louable mais Hawn surjouait pour moi dans une certaine hystérie par moment bien énervante. Et c'est dommage que celà vienne du personnage principale parce qu'elle aurait bien pu me pourrir tout le film. Autre chose que je regrette, c'est le dosage entre l'humour et le drame qui ne s'avère pas spécialement réussi. Même si les personnages risquent souvent quelque chose, l'impression de danger est dans un premier temps évacuée (les snipers) et ne reviendra hélas que tardivement, donnant au film une fin brutale laissant un goût amer dans ses 10 dernières minutes. Et le problème c'est que je ne ressentais pas suffisamment d'empathie avec Lou Jean ou son mari pour être destabilisé, ça m'est un peu passé au dessus (ce qui je pense, n'était pas le but de Steven). Bien sûr ça marque mais le reste du film est parfois si décalé (son humour, les petits détails) que je ne me suis nullement senti concerné bizarrement.
Ce qui ne gâche pas tellement finalement un film qui mériterait d'être redécouvert.
4/6.
Pour l'anecdote...
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- Demi-Lune
- Bronco Boulet
- Messages : 14972
- Inscription : 20 août 09, 16:50
- Localisation : Retraité de DvdClassik.
Re: Sugarland Express (Steven Spielberg - 1974)
Je te rejoins en tous points.
D'un point de vue technique, Sugarland Express achève de démontrer - si doute il subsistait encore - toute la virtuosité de Spielberg, qui enchaîne les idées de mise en scène à un rythme soutenu, magnifiées dans un scope à en traumatiser John Carpenter. De ce côté là, absolument rien à reprocher, et le film gagnerait à être redécouvert ne serait-ce que pour ce aspect. Par ailleurs, les thématiques habituelles du cinéaste s'affirment de façon pertinente.
Pour autant, le film peine à me convaincre entièrement. Comme toi, je tique un peu sur Goldie Hawn, assez pénible par moment (mais n'est-ce pas le rôle qui veut cela ?). Le mélange entre la comédie et le drame n'est pas toujours idéalement dosé ; d'ailleurs, j'aurais préféré que Spielberg tranche pour l'un ou l'autre dès le départ. Il semble que Spielberg voulait alléger la noirceur initiale de cette histoire réelle, mais je pense qu'il aurait livré un bien meilleur film s'il n'avait pas cherché à jouer sur les deux registres. En outre, je trouve que le récit se révèle finalement assez peu prenant. Quant à la partition de John Williams (malheureux, tu as oublié d'en parler ! ), première collaboration historique avec Spielberg, elle est intéressante à défaut d'être réellement marquante. Bref, on sent la fougue du jeune réalisateur (et du point de vue de la mise en scène, rien à dire, c'est impressionnant), mais le film est loin d'être parfait.
4/6, comme toi.
D'un point de vue technique, Sugarland Express achève de démontrer - si doute il subsistait encore - toute la virtuosité de Spielberg, qui enchaîne les idées de mise en scène à un rythme soutenu, magnifiées dans un scope à en traumatiser John Carpenter. De ce côté là, absolument rien à reprocher, et le film gagnerait à être redécouvert ne serait-ce que pour ce aspect. Par ailleurs, les thématiques habituelles du cinéaste s'affirment de façon pertinente.
Pour autant, le film peine à me convaincre entièrement. Comme toi, je tique un peu sur Goldie Hawn, assez pénible par moment (mais n'est-ce pas le rôle qui veut cela ?). Le mélange entre la comédie et le drame n'est pas toujours idéalement dosé ; d'ailleurs, j'aurais préféré que Spielberg tranche pour l'un ou l'autre dès le départ. Il semble que Spielberg voulait alléger la noirceur initiale de cette histoire réelle, mais je pense qu'il aurait livré un bien meilleur film s'il n'avait pas cherché à jouer sur les deux registres. En outre, je trouve que le récit se révèle finalement assez peu prenant. Quant à la partition de John Williams (malheureux, tu as oublié d'en parler ! ), première collaboration historique avec Spielberg, elle est intéressante à défaut d'être réellement marquante. Bref, on sent la fougue du jeune réalisateur (et du point de vue de la mise en scène, rien à dire, c'est impressionnant), mais le film est loin d'être parfait.
4/6, comme toi.
-
- Laughing Ring
- Messages : 11846
- Inscription : 24 juin 06, 02:21
- Localisation : LV426
Re: Sugarland Express (Steven Spielberg - 1974)
Effectivement, Spielby voulait proposer initialement une fin positive (j'en dis pas plus pour ne pas spoiler), ce que les producteurs ont refusé. On était dans les 70's, fallait faire mal, crédiou.
Quand je pense que maintenant, on n'hésite plus à nous mettre souvent des fins sans risques (il faut voir comme "I am legend" a été massacré par rapport au roman culte de Richard Matheson (un de mes livres préférés s'il fallait préciser)... Quand à Williams, je ne l'ai pas reconnu c'est bien simple. J'aurais jamais pensé entendre une guitare chez lui à vrai dire. Et c'est dommage, il aurait dû garder par la suite cette espèce d'ouverture entre le symphonique et les instruments populaires de la culture pop-rock (un peu comme Morricone).
Enfin je dis ça, je connais très mal la discographie de Williams, hormis son travail avec Spielberg ou Lucas, je me trompe peut-être.
Ratatouille, tu confirmes ?
Quand je pense que maintenant, on n'hésite plus à nous mettre souvent des fins sans risques (il faut voir comme "I am legend" a été massacré par rapport au roman culte de Richard Matheson (un de mes livres préférés s'il fallait préciser)... Quand à Williams, je ne l'ai pas reconnu c'est bien simple. J'aurais jamais pensé entendre une guitare chez lui à vrai dire. Et c'est dommage, il aurait dû garder par la suite cette espèce d'ouverture entre le symphonique et les instruments populaires de la culture pop-rock (un peu comme Morricone).
Enfin je dis ça, je connais très mal la discographie de Williams, hormis son travail avec Spielberg ou Lucas, je me trompe peut-être.
Ratatouille, tu confirmes ?
- Demi-Lune
- Bronco Boulet
- Messages : 14972
- Inscription : 20 août 09, 16:50
- Localisation : Retraité de DvdClassik.
Re: Sugarland Express (Steven Spielberg - 1974)
Guitare et harmonica. Cela confère un cachet country, assez inattendu. Mais Williams aime varier son répertoire.Anorya a écrit :Quand à Williams, je ne l'ai pas reconnu c'est bien simple. J'aurais jamais pensé entendre une guitare chez lui à vrai dire.
En fait, pris dans sa globalité, c'est vrai que Williams privilégie les accents symphoniques à l'utilisation d'instruments plus pop-rock, mais si l'on regarde dans le détail, on se rend compte que, contrairement à l'idée reçue, Williams a souvent beaucoup expérimenté et diversifié ses compositions. Dialogue musical aux synthés dans Rencontres du 3e type, country humble dans Sugarland Express, jazz 60's dans Catch me if you can, jazz plus romantique dans Le Terminal, jazz extraterrestre dans la Cantina Bar de Star Wars , inspiration asiatique pour Mémoires d'une geisha, chant féminin presque improvisé et guitare mélancolique dans Munich, et j'en passe... On trouvera même une guitare électrique lors de la course-poursuite volante de l'épisode II de Star Wars ! A mon sens, la richesse de l'inspiration de Williams explose avec Temple of Doom et le 3e Harry Potter, où chaque morceau semble être le fruit d'intenses recherches.
Bref, j'arrête là avec mon HS.
Dernière modification par Demi-Lune le 25 juin 11, 13:25, modifié 1 fois.
- Flol
- smells like pee spirit
- Messages : 54772
- Inscription : 14 avr. 03, 11:21
- Contact :
Re: Sugarland Express (Steven Spielberg - 1974)
C'est-à-dire qu'en 1974, Williams n'était pas encore le Williams de 1977 : tout l'aspect purement symphonique et extrêmement thématique qu'il développera par la suite était à peine en train d'émerger.
Dans les années 60, Johnny (car c'était alors comme ça qu'il se faisait appeler) Williams était un des spécialistes des musiques assez easy-listening et jazzy pour comédies pas toujours finaudes (The Guide for a Married Man, Not With My Wife, You Don't !, Fitzwilly).
En 1970, il compose sûrement son oeuvre alors la plus matûre : le superbe Jane Eyre, qui n'est pas sans évoquer des compositions à venir telles que Angela's Ashes ou bien encore Memoirs of a Geisha, et qui donc se rapproche davantage du Williams connu et reconnu depuis. Mais on peut déjà y entendre l'utilisation de la guitare sèche dans certains morceaux.
Et puis également, au début des 70's, Williams sortait de 2 westerns : The Reivers et The Cowboys, dans lesquels le compositeur excelle déjà en matière de fusion entre une orchestration "classique" (utilisation d'un petit ensemble symphonique), adjoint à certains instruments solos, telle que là aussi la guitare sèche, ainsi que l'harmonica.
Il s'attela aussi à quelques drames plus intimistes, tels que The Cinderella Liberty et The Paper Chase.
Il est donc logique que le Williams de Sugarland Express soit finalement très proche de ce Williams-là.
Mais sinon, LA perle à écouter d'urgence (et là je m'adresse surtout à Anorya et Demi-Lune), c'est The Missouri Breaks. Composé juste 1 an avant Star Wars et CE3K, ce score est aux antipodes de ce à quoi on pourrait s'attendre de sa part.
Idem concernant Images, composé en 1972 : pour ce film de Robert Altman, Williams avait alors composé une oeuvre...comment dire ?...tout simplement OVNI-esque et extrêmement complexe (pas super simple en écoute seule, d'ailleurs).
Et c'est aussi pour ça que j'adore ce compositeur : il est infiniment plus riche et plus complexe que ce que l'on veut bien croire.
Dans les années 60, Johnny (car c'était alors comme ça qu'il se faisait appeler) Williams était un des spécialistes des musiques assez easy-listening et jazzy pour comédies pas toujours finaudes (The Guide for a Married Man, Not With My Wife, You Don't !, Fitzwilly).
En 1970, il compose sûrement son oeuvre alors la plus matûre : le superbe Jane Eyre, qui n'est pas sans évoquer des compositions à venir telles que Angela's Ashes ou bien encore Memoirs of a Geisha, et qui donc se rapproche davantage du Williams connu et reconnu depuis. Mais on peut déjà y entendre l'utilisation de la guitare sèche dans certains morceaux.
Et puis également, au début des 70's, Williams sortait de 2 westerns : The Reivers et The Cowboys, dans lesquels le compositeur excelle déjà en matière de fusion entre une orchestration "classique" (utilisation d'un petit ensemble symphonique), adjoint à certains instruments solos, telle que là aussi la guitare sèche, ainsi que l'harmonica.
Il s'attela aussi à quelques drames plus intimistes, tels que The Cinderella Liberty et The Paper Chase.
Il est donc logique que le Williams de Sugarland Express soit finalement très proche de ce Williams-là.
Mais sinon, LA perle à écouter d'urgence (et là je m'adresse surtout à Anorya et Demi-Lune), c'est The Missouri Breaks. Composé juste 1 an avant Star Wars et CE3K, ce score est aux antipodes de ce à quoi on pourrait s'attendre de sa part.
Idem concernant Images, composé en 1972 : pour ce film de Robert Altman, Williams avait alors composé une oeuvre...comment dire ?...tout simplement OVNI-esque et extrêmement complexe (pas super simple en écoute seule, d'ailleurs).
Et c'est aussi pour ça que j'adore ce compositeur : il est infiniment plus riche et plus complexe que ce que l'on veut bien croire.
-
- Oustachi partout
- Messages : 9039
- Inscription : 8 mai 06, 23:41
Re: Sugarland Express (Steven Spielberg - 1974)
Dans le genre curiosité, il avait fait aussi une composition intéressante en 1965, sur un épisode de la série Lost in Space qui s'appelle My Friend Mr Nobody. je crois que c'est d'ailleurs à partir de cette série qu'il s'est un peu détaché du style jazzy de ses débuts pour se diriger vers une musique davantage plus symphonique.
"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.
- Demi-Lune
- Bronco Boulet
- Messages : 14972
- Inscription : 20 août 09, 16:50
- Localisation : Retraité de DvdClassik.
Re: Sugarland Express (Steven Spielberg - 1974)
J'en prends bonne note en ce qui me concerne.Ratatouille a écrit :Mais sinon, LA perle à écouter d'urgence (et là je m'adresse surtout à Anorya et Demi-Lune), c'est The Missouri Breaks.
Je ne connais d'ailleurs pas le film. Mais quand on associe deux monstres sacrés comme Brando et Nicholson, sous la caméra de Penn et avec une B.O. de John Williams, j'imagine que le résultat ne peut que valoir le détour.
-
- Laughing Ring
- Messages : 11846
- Inscription : 24 juin 06, 02:21
- Localisation : LV426
Re: Sugarland Express (Steven Spielberg - 1974)
J'en prend bonne note aussi. J'essaierais de chercher un peu ça à tête reposée. Avec des moyens plus ou moins officiels of course.Demi-Lune a écrit :J'en prends bonne note en ce qui me concerne.Ratatouille a écrit :Mais sinon, LA perle à écouter d'urgence (et là je m'adresse surtout à Anorya et Demi-Lune), c'est The Missouri Breaks.
Je ne connais d'ailleurs pas le film. Mais quand on associe deux monstres sacrés comme Brando et Nicholson, sous la caméra de Penn et avec une B.O. de John Williams, j'imagine que le résultat ne peut que valoir le détour.
- Flol
- smells like pee spirit
- Messages : 54772
- Inscription : 14 avr. 03, 11:21
- Contact :
Re: Sugarland Express (Steven Spielberg - 1974)
Je pourrais même être sympa, et vous l'envoyer par mails, si vous voulez...