Jean-Paul Belmondo (1933-2021)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Jack Carter
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Re: Jean-Paul Belmondo

Message par Jack Carter »

:lol:
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The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Alexandre Angel
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Re: Jean-Paul Belmondo

Message par Alexandre Angel »

Je demande cinq heures de rire d'Alain Cuny.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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odelay
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Re: Jean-Paul Belmondo

Message par odelay »

J'ai retrouvé la critique de Première de Joyeuses Pâques écrite par M. Esposito. On retrouve à peu près tout ce qui a été dit ici. A noter que le papier n'est accompagné d'aucune photo. Normal car suite à la critique désastreuse du Marginal dans le magazine, Bébel les avait privés de projections de presse pour les films suivants (rien d'extraordinaire après tout et ils ne devaient pas être les seuls) ainsi que de tout matériel promotionnel (là par contre c'est plus rare, pas de photo, pas de fiche ciné Première non plus pour ce film ni pour les Morfalous sorti 6 mois plus tôt). Il y aura une réconciliation un an plus tard pour la sortie de Holp up pour lequel il sera en couverture.

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Major Tom
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Re: Jean-Paul Belmondo

Message par Major Tom »

odelay a écrit :J'ai retrouvé la critique de Première de Joyeuses Pâques écrite par M. Esposito.
Spoiler (cliquez pour afficher)
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Esposito : "Alexandre Arcady, qui jusqu'alors, n'a jamais failli."

Ben putain...

1979 : Le Coup de sirocco
1982 : Le Grand Pardon
1983 : Le Grand Carnaval

Il n'y en a pas (au moins) un qui serait un tout petit peu raté là-dedans ? :mrgreen:
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odelay
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Re: Jean-Paul Belmondo

Message par odelay »

Oui moi aussi ça m'a fait rire, mais il avait la cote à l'époque, même avec le raté qui avait été un gros succès (et puis perso j'avoue que j'aime bien le grand carnaval) . En tout cas il a bien failli avec Hold up.
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Jerome
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Re: Jean-Paul Belmondo

Message par Jerome »

dans le doc que j'ai réalisé l'année dernière pour Paris Première, on se concentre sur les années Bébel entre 1975 et 1987, à travers le tournage de ses plus belles cascades (avec des images inédites des tournages de peur sur la ville, Le Professionnel) mais en revenant surtout sur la "machine commerciale" Bebel, le haut de sa carrière, et les films de trop (Joyeuses Pâques notamment). Il y a même des entretiens avec Bebel où il dit qu'il en avait marre à la fin de tous ces polars.

Si cela vous dit, cela sort en dvd et blu-ray le 17 aout.
les images d'archives, tournées en 16mm ont été scannées en 2K et sont proposées en HD, comme les interviews tournées avec Remy Julienne, Patrice Leconte et Claude Zidi, d'où l'intérêt du blu-ray.

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Alexandre Angel
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Re: Jean-Paul Belmondo

Message par Alexandre Angel »

Ce que dit Marc Esposito sur les cascades qui ralentissent l'action, paradoxe absurde, je me le suis dit un jour en regardant Le Guignolo.
Alors que Bebel est suspendu à un hélicoptère, accroché à une échelle, il nous regarde et nous fait coucou : sommet absolu de ringardise ( "Regardez : c'est bien moi qui fait la cascade, la preuve, je vous fait coucou" ).
Le Guignolo est un divertissement honnête mais il y a dans ce que je viens de décrire quelque chose qui défie la raison, même dans une comédie.

EDIT : je viens de regarder l'extrait en question et ce n'est pas à ce point là, j'exagère : Bebel se contente de tourner sa tête vers la caméra (du reste, les pilotes de l'hélicoptère le font aussi). D'ailleurs, si il faisait vraiment coucou, il se casserait la gueule :mrgreen: .
Mais ça illustre tout de même ce que dit Esposito : la cascade ne sert plus la dramaturgie, même décontractée et rigolote (guignolote) mais n'existe que pour elle-même, comme déconnectée du reste.
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Re: Jean-Paul Belmondo

Message par Rockatansky »

ça faisait partie du cahier des charges des Bébels, après c'était plus ou moins bien intégré :mrgreen:
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Alexandre Angel
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Re: Jean-Paul Belmondo

Message par Alexandre Angel »

Major Tom a écrit : Esposito : "Alexandre Arcady, qui jusqu'alors, n'a jamais failli."

Ben putain...

1979 : Le Coup de sirocco
1982 : Le Grand Pardon
1983 : Le Grand Carnaval

Il n'y en a pas (au moins) un qui serait un tout petit peu raté là-dedans ? :mrgreen:
Parenthèse ouverte:

Dans le contexte de l'époque, aucun de ces films n'était raté. Le Grand Pardon et Le Grand Carnaval était des gros films populaires et prestigieux (puisque j'ai bien compris que tu ne vise pas Le Coup de Sirocco :mrgreen: ). J'ai vu Le Grand Pardon à sa sortie à l'âge de 15 ans et je me souviens y avoir pris plaisir (le décalque du Parrain m'amusait d'autant plus que je venais ENFIN de découvrir le film de Coppola sur la 2 aux Dossiers de l'écran). Alors, ça ne m'intéresse plus beaucoup mais sur le moment ces films constituaient des évènements qu'un magazine comme Première mettait en avant.
Donc je comprends qu'Esposito dise cela.

Parenthèse fermée
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Re: Jean-Paul Belmondo

Message par Rockatansky »

C'est clair que par rapport à la suite de sa carrière, les 3 premiers films de Arkady sont des réussites :mrgreen:
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Re: Jean-Paul Belmondo

Message par Alexandre Angel »

Rockatansky a écrit :C'est clair que par rapport à la suite de sa carrière, les 3 premiers films de Arkady sont des réussites :mrgreen:
Il y a ça aussi!
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Re: Jean-Paul Belmondo

Message par mannhunter »

Alexandre Angel a écrit :Ce que dit Marc Esposito sur les cascades qui ralentissent l'action, paradoxe absurde, je me le suis dit un jour en regardant Le Guignolo. Mais ça illustre tout de même ce que dit Esposito : la cascade ne sert plus la dramaturgie, même décontractée et rigolote (guignolote) mais n'existe que pour elle-même, comme déconnectée du reste.
ça se ressent aussi dans ses films 70's comme "le casse" ou "peur sur la ville" avec des cascades et poursuites interminables...
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Re: Jean-Paul Belmondo

Message par la_vie_en_blueray »

j'ai pas vu joyeuses paques mais la description de la cascade avec ses ralentis et autres me donne un gout de Matrix. lautner influencé par les films HK ? en avance sur son temps ?

apres il est evident que les cascades devenaient une marque de fabrique comme son alter ego contemporain Tom Cruise (cf les trailers de MI)
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Re: Jean-Paul Belmondo

Message par Commissaire Juve »

Alexandre Angel a écrit :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Major Tom a écrit : Esposito : "Alexandre Arcady, qui jusqu'alors, n'a jamais failli."

Ben putain...

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Il n'y en a pas (au moins) un qui serait un tout petit peu raté là-dedans ? :mrgreen:
Parenthèse ouverte:

Dans le contexte de l'époque, aucun de ces films n'était raté. Le Grand Pardon et Le Grand Carnaval était des gros films populaires et prestigieux (puisque j'ai bien compris que tu ne vise pas Le Coup de Sirocco :mrgreen: ). J'ai vu Le Grand Pardon à sa sortie à l'âge de 15 ans et je me souviens y avoir pris plaisir (le décalque du Parrain m'amusait d'autant plus que je venais ENFIN de découvrir le film de Coppola sur la 2 aux Dossiers de l'écran). Alors, ça ne m'intéresse plus beaucoup mais sur le moment ces films constituaient des évènements qu'un magazine comme Première mettait en avant.
Donc je comprends qu'Esposito dise cela.
Parenthèse fermée
Il n'y a pas de topic Arcady. Je réponds ici (deux lignes).
Spoiler (cliquez pour afficher)
Autre parenthèse : oui, à l'époque, "le Grand Pardon" se regardait agréablement (surtout quand on était "jeune" et qu'on ne savait pas grand-chose du "Parrain"). Des années plus tard, son côté "Turkish Godfather" ne provoque plus que des rictus et des spasmes amusés.
Je viens de rejeter un coup d'oeil à la filmo de Bébel. Finalement, son dernier film "sérieux" a été "Le Corps de mon ennemi" (1976). "Flic ou voyou" (1979) -- qui avait encore un pied... quelques orteils... du côté du polar respectable -- doit pouvoir être considéré comme le point de rupture.
Dernière modification par Commissaire Juve le 29 juil. 18, 13:04, modifié 1 fois.
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Re: Jean-Paul Belmondo

Message par Major Tom »

Alexandre Angel a écrit :Ce que dit Marc Esposito sur les cascades qui ralentissent l'action, paradoxe absurde, je me le suis dit un jour en regardant Le Guignolo.
Alors que Bebel est suspendu à un hélicoptère, accroché à une échelle, il nous regarde et nous fait coucou : sommet absolu de ringardise ( "Regardez : c'est bien moi qui fait la cascade, la preuve, je vous fait coucou" ).
Le Guignolo est un divertissement honnête mais il y a dans ce que je viens de décrire quelque chose qui défie la raison, même dans une comédie.

EDIT : je viens de regarder l'extrait en question et ce n'est pas à ce point là, j'exagère : Bebel se contente de tourner sa tête vers la caméra (du reste, les pilotes de l'hélicoptère le font aussi). D'ailleurs, si il faisait vraiment coucou, il se casserait la gueule :mrgreen: .
Mais ça illustre tout de même ce que dit Esposito : la cascade ne sert plus la dramaturgie, même décontractée et rigolote (guignolote) mais n'existe que pour elle-même, comme déconnectée du reste.
Je ne me souvenais pas à ce point-là, mais justement dans Hold-up, on y retrouve ce même cahier des charges : la mise en scène doit insister sur le fait que c'est Belmondo derrière le volant. Magie d'Internet, la séquence à laquelle je songe en particulier est même sur YouTube. Posez-vous la question tout en la regardant : à quels moments voyez-vous franchement Guy Marchand et Kim Cattrall dans les plans larges derrière Belmondo ? :P


mannhunter a écrit :ça se ressent aussi dans ses films 70's comme "le casse" ou "peur sur la ville" avec des cascades et poursuites interminables...
Pour le coup, ce n'est pas Belmondo qui réalise les cascades en voiture du Casse et le choix des treize minutes de poursuite ne lui revient pas.

Au sujet du Casse, dans le bouquin de Philippe Durant sur Belmondo :
Rémy Julienne a écrit :Les rushes allaient directement aux États-Unis pour la Colombia. Là-bas, ils ont trouvé ce que nous avions fait tellement formidable qu'ils en ont mis, qu'ils en ont remis, allant même à l'encontre d'Henri Verneuil qui a dû accepter. En fait, nous nous efforcions de présenter un maximum de choses en ayant conscience que beaucoup seraient sabrés et ils ont tout gardé ! Nous avions besoin de cinq minutes, six minutes, grand maximum, et nous nous sommes trouvés avec treize minutes, ce qui était totalement dément !
Henri Verneuil a écrit :On sortait de Bullitt, alors j'ai fait venir Rémy Julienne à Athènes et je lui ai dit : "Rémy, ou je fais une poursuite comme on n'en a jamais faite, ou je ne n'en fais pas du tout, parce qu'elle n'est pas vraiment indispensable à l'intrigue. Qu'a fait Steve McQueen dans Bullitt ? Il a profité des rues de San Francisco mais, si tu as bien regardé, tu as remarqué qu'il n'y a pas une seule voiture dans les rues pendant toute la poursuite. Alors, moi je le fais si tout ça se passe dans la circulation !" Nous avons loué des voitures et nous avons préparé la cascade. Mais les chauffeurs avaient été prévenus et rien n'a pu être tourné parce qu'ils avaient peur. Comme ils savaient que les voitures allaient débouler, ils ralentissaient. Ça n'étaient plus une circulation normale. J'ai pris la décision de renvoyer tout le monde et de faire la poursuite dans la vraie circulation.... J'ai donc dit : "On va bloquer la circulation avec des feux rouges et quand nous seront prêts, nous allons tous les mettre au vert."
Ce livre est assez intéressant, bien qu'écrit un peu trop heu... "passionnément". Pour en revenir au Marginal, tiens :mrgreen: 2, 3 infos :
L'énorme machinerie destinée à lancer le film, et surtout les qualités propres de celui-ci [vous voyez ce que je voulais dire :mrgreen: ] portèrent leur fruits. Jusqu'alors le "record à battre" était celui établi par la première semaine d'exploitation parisienne de L'As des as : 463.028 entrées ! Record absolu du cinéma français. Inimaginable. [voilà, voilà] Par la suite, un seul film parvint à franchir cette barre, Rambo 2 en 1985, avec 510.096 entrées. Dès la fin de la première semaine d'exploitation, toute l'équipe du Marginal savait que le film s'envolait vers les cimes du succès. Effectivement il plana sur le box-office, franchit au bout de seulement cinq semaines le cap du millionième spectateur parisien, pour se poser près de la frontière des cinq millions de spectateurs français. Succès incroyable qu'il fallut bien tenter d'expliquer, ce que fit Robert Chazal :
"C'est de toute évidence la personnalité de la vedette, sa bonne humeur, son coefficient de sympathie et aussi le fait que le public le sait courageux et même téméraire qui en font l'ami public numéro un..."

Belmondo dans un polar musclé, voilà un film très attendu de la part du public, d'autant que, comme habituellement, la sortie du Marginal fut précédée par une campagne publicitaire particulièrement efficace. Ainsi dès la signature du contrat en juillet 1982, un premier projet d'affiche fut dessiné d'après une photo de Jean-Paul Belmondo parue dans Première à l'occasion de la sortie du Professionnel. Non que les deux films se ressemblaient véritablement mais ils véhiculaient la même image de Belmondo : le dur arme à la main, ou à la ceinture.
Puis dès le 27 avril 1983, c'est-à-dire au moment du tournage, un premier article parut sur Le Marginal et fit même la couverture de VSD. La machine était lancée.
L'exemple de Cruise est encore pire, horripilant en fait puisqu'il n'a pas d'humour, sert sa secte, et se prend sérieusement pour un surhomme voire un Dieu (sans exagérer : "Ethan" est quasi l'anagramme de "Thetan", et en scientologie Cruise aurait atteint le stade du Thétan Opérant, stade spirituel le plus élevé et comparable à Dieu).
En regardant le début de M:I 5, tandis que toute son équipe est incapable d'empêcher techniquement de faire décoller un avion, on le voit débouler au bon moment du haut d'une colline verte (en courant bien sûr), littéralement de nulle part, le sauveur qui arrive avec le ciel en arrière-plan sur la musique triomphante et remaniée de Schifrin, puis qui va sauter sur l'avion pour une vraie cascade et save the day. Atroce. Je préfère encore largement Belmondo qui, malgré tout, ne se prenait pas au sérieux...
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