Jean-Paul Belmondo (1933-2021)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99488
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Jean-Paul Belmondo

Message par Jeremy Fox »

Cololi a écrit : il est impossible d'émettre un avis radicalement opposé.
C'est faux ; et il nous arrive à tous de le faire, moi le premier. Après, faut juste argumenter intelligemment et (ou) émotionnellement, sans arrogance, et surtout ne pas, envers et contre tous, ériger son propre avis en vérité.
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 13984
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Jean-Paul Belmondo

Message par Alexandre Angel »

En ce qui me concerne, Cololi, ma première remarque était plus une taquinerie et un clin d'œil à un échange dont tu étais le pivot qui avait eu lieu aussi en fin d'après-midi le 25 Février dernier (j'ai fait une recherche en tapant "moule morte" :mrgreen: ). Ça m'avait fait surtout marrer. Si j'avais su que ça prendrait de telles proportions, je me serais abstenu (mais c'est toujours comme ça ). Mais il est vrai que ton mode de raisonnement étonne quand tu présupposes d'emblée qu'aimer le cinéma américain classique est de l'"indulgence". On est indulgent avec quelque chose dont on est pas dupe, mais pas qui nous passionne. Bon bref, gardons le sourire :wink:
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Avatar de l’utilisateur
hellrick
David O. Selznick
Messages : 13823
Inscription : 14 mai 08, 16:24
Liste DVD
Localisation : Sweet Transylvania, Galaxie Transexuelle
Contact :

Re: Jean-Paul Belmondo

Message par hellrick »

En même temps il y a quand même de beaux objets comme celui-ci sur lequel je zieute de temps en temps (même si je viens de reprendre le singe et rio en Br et que ça m'emmerderait de repasser à la caisse pour les autres que j'ai en dvd - sauf les JLG bien sur :twisted: )

C'est quand même pas mal si on n'a aucun des films et qu'on veut un bel objet, tous les acteurs n'ont pas droit à ça: https://www.amazon.fr/Belmondo-par-Blu- ... s=belmondo :wink:
Critiques ciné bis http://bis.cinemaland.net et asiatiques http://asia.cinemaland.net

Image
Avatar de l’utilisateur
Jerome
Producteur Exécutif
Messages : 7599
Inscription : 23 mai 03, 15:29
Localisation : Parti chercher des archives inédites
Contact :

Re: Jean-Paul Belmondo

Message par Jerome »

hellrick a écrit :En même temps il y a quand même de beaux objets comme celui-ci sur lequel je zieute de temps en temps (même si je viens de reprendre le singe et rio en Br et que ça m'emmerderait de repasser à la caisse pour les autres que j'ai en dvd - sauf les JLG bien sur :twisted: )

C'est quand même pas mal si on n'a aucun des films et qu'on veut un bel objet, tous les acteurs n'ont pas droit à ça: https://www.amazon.fr/Belmondo-par-Blu- ... s=belmondo :wink:
oui, et les films ont été sélectionnés par Belmondo pour ses 80 ans
"Sa place est dans un Blu-Ray"
Cololi

Re: Jean-Paul Belmondo

Message par Cololi »

Alexandre Angel a écrit :En ce qui me concerne, Cololi, ma première remarque était plus une taquinerie et un clin d'œil à un échange dont tu étais le pivot qui avait eu lieu aussi en fin d'après-midi le 25 Février dernier (j'ai fait une recherche en tapant "moule morte" :mrgreen: ). Ça m'avait fait surtout marrer. Si j'avais su que ça prendrait de telles proportions, je me serais abstenu (mais c'est toujours comme ça ). Mais il est vrai que ton mode de raisonnement étonne quand tu présupposes d'emblée qu'aimer le cinéma américain classique est de l'"indulgence". On est indulgent avec quelque chose dont on est pas dupe, mais pas qui nous passionne. Bon bref, gardons le sourire :wink:
Pas de problème ... je me suis un peu emporté.

Pour revenir à "indulgence" et Bebel ... je crois franchement qu'il faut être aveugle pour ne pas voir les limites des films "Bebel" (je ne parle justement pas des Godard/Melville/Sautet/Lelouch ... et je n'ai pas encore vu son Truffaut et son Malle). Et pour ma part ... je passe l'éponge sur tout ça ... parce que ce que ça ne se prend pas au sérieux ... par nostalgie aussi ... et aussi parce que j'aime aussi son modèle américain plus ou moins déclaré (quand bien même il se prend bien plus au sérieux) qu'est l'inspecteur Harry.

Et pour ce qui est de se prendre au sérieux ... c'est pour ça que les films où Delon veut faire la même chose que Belmondo ... c'est beaucoup moins regardable de mon point de vue.
Strum
n'est pas Flaubert
Messages : 8464
Inscription : 19 nov. 05, 15:35
Contact :

Re: Jean-Paul Belmondo

Message par Strum »

Cololi a écrit :La moraline, et le puritanisme protestant de ces films me donne des boutons (et l'aspect totalement formaté et figé que ça donne à ces films). Ca ne serait pas grave en soit ... si on ne prétendait dans le même temps que c'était un cinéma indispensable et du plus grand art. Le Code Hays ... ça existe ... et je vais même te dire mieux ... j'ai senti ce code dans ces films ... avant d'en connaître l'existence :lol:

Enfin ... et j'aimerais bien que ce propos ne soit pas zappé : pourquoi ... si mes propos sont si ridicules que cela ... provoquent ils tant de réponses passionnées ?? Ce n'est pas le propre du ridicule que provoquer ce genre de réaction ... Et inversement ...
Pour bien faire les choses, il aurait fallu effectivement que l'on te réponde en citant, par exemple, une centaine de films américain des années 1920, une centaine de films américains des années 1930, une centaine de films américains des années 1940, une centaine de films américains des années 1950, une centaine de films américains des années 1960, ne répondant pas au portrait que tu en fais (après, pourquoi le protestantisme te donne des boutons, je suppose que c'est ton problème), en expliquant combien ces films sont subtils, critiquent en sous-main la société américaine (puisque c'est cela qui semble te plaire), comment ils contournent le Code Hayes (qui s'applique à partir de 1934) et la censure avec des trésors d'imagination, combien ces films témoignent souvent du souci de présenter les personnages avec équité (premiers et seconds rôles), combien ces films sont riches d'inspirations diverses en ce qui concerne leur univers picturale, et comment des artistes ont pu travailler dans le Hollywood classique en imprimant la marque de leur univers dans ces films. Tu conviendras que cela aurait été une réponse un peu longue et qu'ayant autre chose à faire, il était plus logique de te répondre en substance, en te taquinant un peu parce que tu dis des choses énormes avec beaucoup d'aplomb (l'aplomb étant le propre des jugements de valeur délivrés sans argumentation - tu reproches aux films hollywoodiens de colporter des valeurs en émettant toi-même un jugement de valeur, ce qui est contradictoire) : tu te trompes, tu as des préjugés, regarde plus de films hollywoodiens. Voilà, d'ailleurs, ce post est déjà trop long et le débat est clos je crois.
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 13984
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Jean-Paul Belmondo

Message par Alexandre Angel »

Strum a écrit :Pour bien faire les choses, il aurait fallu effectivement que l'on te réponde en citant, par exemple, une centaine de films américain des années 1920, une centaine de films américains des années 1930, une centaine de films américains des années 1940, une centaine de films américains des années 1950, une centaine de films américains des années 1960.
Et les années 10, c'est pour les chiens :mrgreen: bon faut peut-être retourner à Bebel, là.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Strum
n'est pas Flaubert
Messages : 8464
Inscription : 19 nov. 05, 15:35
Contact :

Re: Jean-Paul Belmondo

Message par Strum »

Alexandre Angel a écrit :Et les années 10, c'est pour les chiens :mrgreen: bon faut peut-être retourner à Bebel, là.
Les années 10, cela dépasse mes compétences. :mrgreen: Mais oui, retour à Belmondo, un acteur que j'aime bien. :)
Cololi

Re: Jean-Paul Belmondo

Message par Cololi »

Oui oui il est clos me concernant (surtout que j'ai déjà répondu aux arguments que tu développes ici).
Avatar de l’utilisateur
Roy Neary
Once upon a time...
Messages : 51384
Inscription : 12 avr. 03, 01:42
Liste DVD

Re: Jean-Paul Belmondo

Message par Roy Neary »

Il faudrait nuancer l'appellation "Bebel". Il y a le Bebel "inventé" ou presque par De Broca dans les années 60 et le Bebel des années 70/80 qui devient progressivement une caricature dans des films de plus en plus paresseux et usés dans leur formule. Le premier Bebel est un vent de fraîcheur pour le cinéma français et Philippe De Broca n'a absolument pas à démériter comme cinéaste et comme "auteur" face à des artistes comme Melville, Godard, Malle, Truffaut, etc.
Image
mannhunter
Laspalès
Messages : 17361
Inscription : 13 avr. 03, 11:05
Localisation : Haute Normandie et Ile de France!
Contact :

Re: Jean-Paul Belmondo

Message par mannhunter »

Jerome a écrit :
Kevin95 a écrit : Je me glisse entre Jeremy et Cololi mais... c'est pas mal Les Acteurs.
Et Peut-être aussi
et "le marginal" surtout avec le commentaire audio de Deray qui s'enthousiamse sur "le solitaire"! :wink:
Cololi

Re: Jean-Paul Belmondo

Message par Cololi »

Roy Neary a écrit :Il faudrait nuancer l'appellation "Bebel". Il y a le Bebel "inventé" ou presque par De Broca dans les années 60 et le Bebel des années 70/80 qui devient progressivement une caricature dans des films de plus en plus paresseux et usés dans leur formule. Le premier Bebel est un vent de fraîcheur pour le cinéma français et Philippe De Broca n'a absolument pas à démériter comme cinéaste et comme "auteur" face à des artistes comme Melville, Godard, Malle, Truffaut, etc.
Je suis d'accord sur la différence entre De Broca et les années 70. Mais ... là où je ne suis plus d'accord c'est que certes le vente de fraîcheur est terminé ... mais ça ne disqualifie pas ces derniers.
Avatar de l’utilisateur
Roy Neary
Once upon a time...
Messages : 51384
Inscription : 12 avr. 03, 01:42
Liste DVD

Re: Jean-Paul Belmondo

Message par Roy Neary »

Ce n'est pas une question de "disqualification", on peut en effet trouver son plaisir dans des divertissements bas de gamme avec un personnage pour qui on a toujours beaucoup d'affection.
Je parle simplement de qualité cinématographique (intérêt du scénario, de la mise en scène, de la photo...) et le Bebel première manière s'appuyait sur des artistes et des projets originaux et traités avec talent et un minimum d'ambition.
Image
Julien Léonard
Duke forever
Messages : 11824
Inscription : 29 nov. 03, 21:18
Localisation : Hollywood

Re: Jean-Paul Belmondo

Message par Julien Léonard »

Perso, je n'aime pas tellement cette période Bébel à fond les manettes, mais en même temps, c'est sa période la plus riche en succès. A 50 ans, trois films d'affilée à 5 millions d'entrées. C'est juste impensable. Quel acteur voudrait en rougir ? On peut penser (et c'est mon cas) que c'est assez médiocre, mais Bébel dispose plutôt de quoi en être fier.

On peut critiquer, mais il y a l'histoire du cinéma vu par le prisme de films de qualités (autant d'échecs que de succès en salles d'ailleurs), et l'histoire du cinéma vu par le prisme du succès populaire d'un film. Les deux se mêlent d'ailleurs au travers des livres de cinéma.
Image
Cololi

Re: Jean-Paul Belmondo

Message par Cololi »

Je ne nie pas un instant que ce qu'il a fait avec De Broca soit plus original et ambitieux qu'avec Verneuil, Derray and co ... mais je ne trouve pas que ce soit du divertissement bas de gamme. Du divertissement de ce niveau là ... j'aimerais bien en revoir !

Et pour ce qui est des entrée en salle ... elles n'indiquent rien, ni dans un sens, ni dans l'autre quant à la valeur du film (pas plus que le temps qui passe, et l'histoire qui s'écrit).
Répondre