Jeremy Fox a écrit :Ecris le fond de ta pensée : tu ne comprends pas que certains trouvent ringards certains Bebel et pas les 95% des films américains que tu as pu voir jusqu'à présent, y compris Liberty Valance
Si ce n'est pas ça que tu as voulu dire, j'ai du mal à comprendre ta phrase.
Oui bien sûr... même si mon propos se veut plus général. La catégorie de ringard ... c'est comme le "mauvais goût" ... c'est beaucoup plus affaire de distinction sociale que d'avis personnel.
Et comme le qualificatif de "ringard" accolé à ces films ... me semble une facilité, par le fait que ce soit largement partagé (du moins chez un public un minimum cultivé) ... inévitablement cela me fait réagir (par esprit de contradiction ... très ancré chez moi ... je le confesse).
Si au contraire ces films étaient considérés comme de grands films ... je viendrais expliquer que cet avis est on ne peut plus excessif
Dernière modification par Cololi le 26 sept. 16, 09:18, modifié 1 fois.
Voilà à partir du moment où on a compris que tu étais "contre" par définition la conversation s'éclaire
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
Cololi a écrit :... La catégorie de ringard ... c'est comme le "mauvais goût" ... c'est beaucoup plus de affaire de distinction sociale que d'avis personnel.
Je ne remets pas 100 balles dans le flipper. Le mot "ringard" vient simplement de me rappeler une anecdote.
18 mai 1993 : le matin, je rentre de 19 jours de classe de nature avec des CM2. Dans l'après-midi, peu avant 15h00, je passe à la FNAC Ternes (j'ai toujours le ticket de caisse ) et je m'offre 2 CD + 3 laserdiscs.
Côté laserdiscs : The Duellists (R.Scott) & Patriot Games (P.Noyce) en NTSC et... la Prisonnière du désert en PAL. Il venait de sortir en VO sous-titrée ; l'événement.
Après quoi, on a eu droit à un long week-end de l'Ascension (Bayrou nous avait fait cadeau de cinq jours).
Lorsque j'ai visionné "La Prisonnière" en famille, ma mère -- qui était encore quarantenaire -- a eu ce commentaire sans appel en voyant l'attaque du campement indien à la fin :
C'est rrringard !
Et pourtant, c'était une sacrée cinévore. Je veux dire : elle en avait vu, des films, et plus souvent au cinéma qu'à la télé.
On est toujours le ringard de quelqu'un. Mais... les chiens aboient, la caravane passe.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
J'ai revu hier Week end à Zuydcoote et je ne me souvenais plus que c'était aussi bien.
Les dialogues, l'absurdité de la guerre, non franchement c'est super, vraiment une belle révision (et le dvd est encore très bien niveau image)
"et l'abbé tu voudrais dire à sa femme qu'il est mort en héros, je préfère lui dire la vérité: il est mort en allant chercher de l'eau pour faire le café à ses copains.
hellrick a écrit :J'ai revu hier Week end à Zuydcoote et je ne me souvenais plus que c'était aussi bien.
Les dialogues, l'absurdité de la guerre, non franchement c'est super, vraiment une belle révision (et le dvd est encore très bien niveau image)
"et l'abbé tu voudrais dire à sa femme qu'il est mort en héros, je préfère lui dire la vérité: il est mort en allant chercher de l'eau pour faire le café à ses copains.
Je plussoie ! C'est du très bon boulot.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
Roy Neary a écrit :Week-end à Zuydcoote est peut-être le "grand film méconnu" d'Henri Verneuil.
Alors qu'on nous annonce pour le courant de cette année "DUNKIRK" de Nolan j'ai voulu revoir "WEEK END A ZUYDCOOTE que j'avais eu tendance à négliger
Hors l'utilisation de la pellicule 70 mms je vois très mal ce que le film de Nolan nous apportera de plus - les scènes du film de Verneuil se déroulant côté Français et Anglais avec un bref passage côté population civile qui donne la note sentimentale au film et sans omettre les scènes spectaculaires des attaques de l'aviation Allemande sur les navires Verneuil nous donne une vision assez exhaustive de cette déroute...
je reprécise donc que je comprends assez mal l'opportunité du film de Nolan...
John Wayne : "la plus grande histoire jamais contée" - It was true ! This man was really the son of God !...
Aujourd'hui même sur un autre topic ; même s'il ne s'agit pas d'un remake, l'idée est la même.
Jeremy Fox a écrit :
A serious man a écrit :
Et pourquoi cela serait-il un problème?
Cette prévention automatique dés qu'il est question de remake au cinéma (au point que qualifié un film de remake n'est pas gentil) est quand même assez étrange. Après tout la pratique du remake n'a strictement rien de nouvelle, plusieurs grands classique américain parlant sont des remakes de films muets, certains remake sont supérieur aux films originaux (ou aux premières adaptations lorsqu'il s'agit de roman), La Mouche de Cronenberg ou The Thing de Carpenter par exemple. La pratique n'est même pas exclusivement cinématographique, même la littérature la plus classique est sujette aux réécritures et autres adaptations et remise au gout du jour, alors vraiment je ne vois pas pourquoi un film ne serait qu'un remake, comme si cela devait réduire son mérite. Le film de Don Siegel est absolument formidable mais je ne vois pas pourquoi Sofia Coppola ne pourrait pas revenir dessus, il est probable que son film seras très différents, il peut être intéressant de voir quel regard une femme peut poser sur cette histoire qui peut être considéré sans trop de risque comme relativement misogyne. Oui c'est un remake et alors? je ne vois pas pourquoi ça justifierais (dans la mesure ou personne n'a vu le film) forcément qu'il ne puisse pas être en compétition a Cannes.
Je ne changerais pas une virgule à cette réponse.
Nolan et Verneuil n'ont pas le même style ni la même vision des choses. Je ne vois pas pourquoi son futur film ne pourrait pas être aussi réussi que celui de Verneuil. Nous jugerons sur pièces !
Oui, et puis il ne s'agit pas d'un remake. C'est un événement historique de la Guerre 39-45 que le cinéma a traité et traitera comme d'autres faits d'armes, et de façon différente suivant la volonté des scénaristes et des réalisateurs.
Roy Neary a écrit :Oui, et puis il ne s'agit pas d'un remake. C'est un événement historique de la Guerre 39-45 que le cinéma a traité et traitera comme d'autres faits d'armes, et de façon différente suivant la volonté des scénaristes et des réalisateurs.
tout à fait d'accord. C'est comme si on avait dit : "Je ne vois pas pourquoi Spielberg refait le débarquement dans Le Soldat Ryan, alors que c'est parfait dans Le Jour le plus long."