C'est extrapôler plus que tendancieusement ce que j'ai écrit.
1°/ Tu parles des années 30/40 ... mais je ne les connais pas (encore) ... (à part d'ailleurs My Darling Celmentine, qui n'est pas mal). Je parle bien des années 50/60.
2°/ Je n'ai jamais dit que je réécrivais l'histoire du cinéma
... surtout vu le nombre de film que j'ai vu ! Simplement je ne tiens pas cela pour acquis.3°/ Oui en revanche on a un avis avant d'avoir une connaissance encyclopédique ... Mieux ... la connaissance que l'on finit par acquérir est dictée par nos affects ! C'est à dire nos goûts. Et nos goûts ce n'est pas une chose totalement fixée et éternelle ... là on est d'accord.
4°/ J'ai bien pris le temps d'écrire (mais on peut ne pas le voir), que je ne connaissais guère mieux en nombre le cinéma japonais de la même période (50/60) ... et que pourtant je n'y aie vu au contraire quasiment que des chefs d'oeuvre. C'est donc comparable.
5°/ Et puis me faire dire que ces Bebel sont du grand cinéma ... alors que je ne le pense pas (mais de très bons divertissements) ...
Et dans le divertissement, il n'y a jamais de moralisme (voire beaucoup de comédies françaises de ces dernières années) ?
Alors certes, il y aurait des navetons mais n'importe qui devient subitement collectionneur devant un bel objet regroupant l'intégralité du travail d'un artiste, en plus très admiré comme Belmondo. Même si ça coûterait un bras et qu'il faudrait un monte-charges pour l'amener chez soi, ça se vendrait très bien je pense (un moyen aussi de refourguer tous ses derniers films depuis la fin des années 80 qui ont fait un four au box-office). Plaisir aussi d'imaginer des bobos s'offrir obligatoirement cette compil' de l'acteur d'À bout de souffle et du Doulos, et se retrouver, donc, possesseurs de films comme Le solitaire et Le Marginal malgré eux. 
(c'est pour cela que je parle de divertissement sans prétention).