Jean-Paul Belmondo (1933-2021)

[Rockatansky]

A la fois sur les plateaux ça arrive souvent.
Je n'ai pas le souvenir d'un seul tournage sans aucun coup de gueule à quelque échelle que ce soit.
Sorti du contexte ça peut paraitre choquant, mais c'est souvent aussitôt arrivé aussitôt oublié

[Major Tom]

Oui, c'est vachement commun, mais comme dit Patrick Cohen, ça reste 95% du temps secret, s'il n'y a pas un petit malin d'ingé son pour garder des enregistrements de Christian Bale ou donc Belmondo.
Pareillement, sur les différents plateaux que j'ai fréquenté, petits ou gros tournages, j'ai toujours assisté à au moins une scène de crise de colère. Mais il y a des cas légendaires. C'est comme Molinaro, qui a dirigé l'alter ego de Bébel dans L'Homme pressé, et qui racontait dans ses mémoires qu'Alain Delon avait un réel besoin de confrontation avec ses réalisateurs pour mieux jouer. Or, Molinaro était un des rares cinéastes qui ne gueulaient vraiment jamais, et du coup c'est Delon qui cherchait l'embrouille et gueulait le plus souvent sur le pauvre Molinaro. Lui et les acteurs (De Funès !) c'est toute une histoire d'amour.

[Jerome]

oui, c'est rarement évoqué dans les docs et bonus, car on ne peut raconter qu'une partie de la vérité, même si on peut dire que ça a été la cata. J'ai parfois pu le faire comme pour 2 heures moins le quart, La Femme de mon pote..

[Rockatansky]

Oui, c'est vachement commun, mais comme dit Patrick Cohen, ça reste 95% du temps secret, s'il n'y a pas un petit malin d'ingé son pour garder des enregistrements de Christian Bale ou donc Belmondo.
Pareillement, sur les différents plateaux que j'ai fréquenté, petits ou gros tournages, j'ai toujours assisté à au moins une scène de crise de colère. Mais il y a des cas légendaires. C'est comme Molinaro, qui a dirigé l'alter ego de Bébel dans L'Homme pressé, et qui racontait dans ses mémoires qu'Alain Delon avait un réel besoin de confrontation avec ses réalisateurs pour mieux jouer. Or, Molinaro était un des rares cinéastes qui ne gueulaient vraiment jamais, et du coup c'est Delon qui cherchait l'embrouille et gueulait le plus souvent sur le pauvre Molinaro. Lui et les acteurs (De Funès !) c'est toute une histoire d'amour.

Après tu as des psychos qui se nourrissent du conflit, ça c'est encore autre chose.

[odelay]

oui, c'est rarement évoqué dans les docs et bonus, car on ne peut raconter qu'une partie de la vérité, même si on peut dire que ça a été la cata. J'ai parfois pu le faire comme pour 2 heures moins le quart, La Femme de mon pote..

De toute façon, il faut du temps pour que les langues se délient. J'avais entendu dire à l'époque que "Blier était passé à côté de Coluche" et que la rencontre n'avait pas eu vraiment lieu au moment du film, mais il n'y avait pas eu plus de détails. Maintenant on voit que c'était un gentil euphémisme. De toute façon c'était couru d'avance, Coluche ne bossait pas vraiment ses rôles, il était très dilettante (si vous pouvez, relisez son interview assez hallucinante avec Esposito dans le Première d'Octobre 82 sur le tournage du Yanne) et donc se retrouver dans un univers aussi verrouillé et exigeant que celui de Blier, où chaque virgule compte, ça ne pouvait que clasher.
Après, il peut y avoir des conflits qui ont débordé dans les médias au moment du tournage ou de la sortie comme ça a avait été le cas avec Marceau pour Marquise, ou alors ceux qui forcément seront sources de conflits comme pour Pialat, là j'imagine que c'est plus facile de les aborder puisque c'est déjà de notoriété publique.

[Jerome]

Blier refuse de parler du film, même en off.
Le caméraman Yves Agostini m'en a parlé devant la caméra, mais en marchant sur des oeufs. Lhermitte a été plus cash.

[1kult]

Blier refuse de parler du film, même en off.
Le caméraman Yves Agostini m'en a parlé devant la caméra, mais en marchant sur des oeufs. Lhermitte a été plus cash.

Il sort quand celui là en Blu ?

Et sinon, pour recentrer, on aura quoi sur les prochains Belmondo qui sortent en Blu comme intervenant(s) chez Canal ?

[Jerome]

Blier refuse de parler du film, même en off.
Le caméraman Yves Agostini m'en a parlé devant la caméra, mais en marchant sur des oeufs. Lhermitte a été plus cash.

Il sort quand celui là en Blu ?

Et sinon, pour recentrer, on aura quoi sur les prochains Belmondo qui sortent en Blu comme intervenant(s) chez Canal ?

j'en ai fait quelques uns pour canal, mais j'attends que ce soit annoncé officiellement pour en parler

[la_vie_en_blueray]

Ils sortent tous peu à peu. On a des nouvelles de l'incorrigible et de WE a ZudyCoot ?

[Jerome]

Ils sortent tous peu à peu. On a des nouvelles de l'incorrigible et de WE a ZudyCoot ?

comme là, studiocanal sort 6 Belmondo, que L'atelier d'images sortd de son côté Le Casse, je pense qu'il y va y avoir une petite pause dans la filmo de Belmondo en Blu-ray. Ce sera sans doute pour plus tard, et en fonction des ventes.

[odelay]

Je ne me souvenais plus du tout de l'affaire "Désirée" en 93.
Bon, on a le droit de penser que c'est un peu l'hôpital qui se fout... bref...mais on peut comprendre qu'il l'ait mauvaise.

[Commissaire Juve]

Petit calcul en passant : il avait 60 balais là !

[bogart]

Petit calcul en passant : il avait 60 balais là !

Et ses choix en tant qu'acteur étaient discutables...



Nota : Quel intérêt de refaire un remake du film avec Raimu "Les inconnus dans la maison" ou de reprendre le rôle de Jean Valjan

[Commissaire Juve]

Tu me diras : à 63 balais, Daniel Auteuil s'était bien mis en tête de refaire la trilogie Marseillaise ! (et "la fille du Puisatier" à 61 balais) Ça doit être un de ces moments critiques d'une vie d'acteur.

Mais pour ma part, je voulais dire que Bébel portait beau pour "son âge" (entre guillemets). Surtout lorsqu'on pense à ce qu'il est devenu ensuite.

EDIT : cela dit... les cheveux blancs et le costume gris... moyen ! Il aurait dû mettre un costard noir.

[1kult]

(...) Quel intérêt de refaire un remake du film avec Raimu "Les inconnus dans la maison" ou de reprendre le rôle de Jean Valjan

L'Inconnu dans la maison version Decoin date de 1942, et son remake de 1992. Le résultat n'est certes pas glorieux, mais bon, rien n'empêche de refaire une nouvelle adaptation tous les demi siècles, ça ne me paraît pas abuser... Quant aux Misérables, force est de reconnaître que le point de vue de Lelouch est original et ne se contente pas de singer les précédentes adaptations. (d'ailleurs on peut dire la même chose de Gabin : quelle idée de refaire un Misérable alors qu'il y avait le film d'Harry Baur, à peine 24 ans avant !?! )