Gian Maria Volonte (1933-1994)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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christian
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Message par christian »

bogart a écrit :Ce soir sur arte à 20.45 Lucky Luciano* de Francesco Rosi.
enregistré ce Rosi pour ma part !!!

la copie avait l'air assez bonne en plus... je m'en suis trop voulu d'avoir loupé "Cadavres exquis" (que je n'ai pas enregistré à l'époque) la dernière fois qu'il est passé sur Arte... grrr...
bruce randylan
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Message par bruce randylan »

Je ne connais quasiment pas cet acteur, la diffusion de Lucky Luciano et l'achat du dernier face à face risque de permettre de faire connaissance.
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Message par bogart »

bruce randylan a écrit :Je ne connais quasiment pas cet acteur, la diffusion de Lucky Luciano et l'achat du dernier face à face risque de permettre de faire connaissance.



Deux rôles très différents qui montrent l'étendue de son talent. :wink:
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bogart
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Message par bogart »

christian a écrit :
bogart a écrit :Ce soir sur arte à 20.45 Lucky Luciano* de Francesco Rosi.
enregistré ce Rosi pour ma part !!!

la copie avait l'air assez bonne en plus... je m'en suis trop voulu d'avoir loupé "Cadavres exquis" (que je n'ai pas enregistré à l'époque) la dernière fois qu'il est passé sur Arte... grrr...

Pour les retardataires : rediffusion ce soir de Lucky à minuit.
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Arca1943
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Message par Arca1943 »

Il faut ajouter à la filmo connue de Volontè au moins deux grands films de guerre italiens des années 60 en glorieux noir et blanc, La Bataille de Naples (1962) de Nanni Loy et Le Terroriste (1963) de Gianfranco De Bosio. Le premier, reconstitution des Quatre journées de Naples (la révolte spontanée - et victorieuse - du petit peuple napolitain contre la racaille nazie) est un film choral. Le second est dans le droit fil de ses grands rôles historiques et politiques des années 70 : Volontè incarne le rôle-titre, celui d'un chef de maquis antifasciste surnommé "L'Ingénieur" dont l'action place le CLN de Florence face à un dilemme, car elle risque de provoquer en représailles des massacres de civils.
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Message par bogart »

Arca1943 a écrit :Il faut ajouter à la filmo connue de Volontè au moins deux grands films de guerre italiens des années 60 en glorieux noir et blanc, La Bataille de Naples (1962) de Nanni Loy et Le Terroriste (1963) de Gianfranco De Bosio.
Si je ne me trompe pas, Gerard Blain était son partenaire dans ce Terroriste.
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Message par Arca1943 »

bogart a écrit :
Arca1943 a écrit :Il faut ajouter à la filmo connue de Volontè au moins deux grands films de guerre italiens des années 60 en glorieux noir et blanc, La Bataille de Naples (1962) de Nanni Loy et Le Terroriste (1963) de Gianfranco De Bosio.
Si je ne me trompe pas, Gerard Blain était son partenaire dans ce Terroriste.
Je crois que tu le confonds avec Philippe Leroy. Par ailleurs, il y a aussi Anouk Aimée dans ce film.
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Message par bogart »

Arca1943 a écrit :
bogart a écrit :
Si je ne me trompe pas, Gerard Blain était son partenaire dans ce Terroriste.
Je crois que tu le confonds avec Philippe Leroy. Par ailleurs, il y a aussi Anouk Aimée dans ce film.

Effectivement ! :?
Le film que j'ai vu avec Gerard Blain était "Le Bossu de Rome" passé au cinéma de minuit. D'ailleurs, il ne me reste plus trop de souvenir de ce film!
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Arca1943
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Message par Arca1943 »

bogart a écrit :
Arca1943 a écrit :
Je crois que tu le confonds avec Philippe Leroy. Par ailleurs, il y a aussi Anouk Aimée dans ce film.

Effectivement ! :?
Le film que j'ai vu avec Gerard Blain était "Le Bossu de Rome" passé au cinéma de minuit. D'ailleurs, il ne me reste plus trop de souvenir de ce film!

Chanceux ! J'ai toujours rêvé de voir Le Bossu de Rome (et Le Procès de Vérone aussi, d'ailleurs).
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Message par blaisdell »

Gian maria volonté est un acteur que j'aime de plus en plus.
Mais je n'avais pas un bon souvenir de sa prestation dans LE CERCLE ROUGE. En revoyant, je me suis aperçu qu'il avait tout de même le droit à quelques belles scènes comme celle de l'évasion. Ajoutons que son doublage vocal est très bien fait.
Il faut dire que son entente avec Melville-qui aurait voulu Belmondo- ne fut pas formidable, loin s'en faut à cause de leurs caractères, de leurs divergences politiques et des méthodes de tournage (je vous renvoie au livre d'entretiens de Melville paru aux cahiers du cinéma). Il visiblement été puni et on ne voit pas même pas son visage sur l'affiche! Et ce n'est pas maintenant, que les films italiens sont au purgatoire, que les bandes annonces pour le film vont citer son nom!!
Il est dommage que le film n'exploite pas au mieux le talent de Volonte, qui allait donner une série de prestations inoubliables en Italie.

En revanche, j'aimerais beaucoup voir l'autre film que Gian maria Volonté a fait en France : L'ATTENTAT de Yves Boisset, rare comme tous les autres films politiques français, ou GMV tenait le rôle clé de Sadiel, personnage inspiré de Ben Barka et de l'affaire du même nom, au milieu d'un casting phénoménal. Quelqu'un aurait-il vu ce film ?
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Message par Arca1943 »

blaisdell a écrit :En revanche, j'aimerais beaucoup voir l'autre film que Gian maria Volonté a fait en France : L'ATTENTAT de Yves Boisset, rare comme tous les autres films politiques français, ou GMV tenait le rôle clé de Sadiel, personnage inspiré de Ben Barka et de l'affaire du même nom, au milieu d'un casting phénoménal. Quelqu'un aurait-il vu ce film ?
Ah certes, je l'ai sur VHS. Une heureuse surprise, d'ailleurs, qui m'a un peu réconcilié avec Yves Boisset (tout comme l'introuvable Taxi mauve). C'est une tragédie politique dans la lignée de Rosi et Costa-Gavras, avec toute une brochette de comédiens d'où ressortent particulièrement Jean-Louis Trintignant dans le rôle d'un traître travaillé par sa conscience et the mesmerizing Gian Maria Volontè dans le rôle du charismatique leader de gauche visé par L'Attentat.

L'idée de faire de l'Indio un fumeur de marijuana dans Et pour quelques dollars de plus fut introduite par Sergio Leone pour justifier les outrances du jeu de Gian Maria Volontè. Avec le passage du temps - pour qui a vu le cabotinage inspiré de Jack Nicholson dans Batman ou d'Alan Rickman dans Robin Hood - on se dit qu'il était juste un peu en avance sur son époque ! Mais c'est vrai qu'il ne faisait pas dans la dentelle, alors.

Gian Maria Volontè a les trois talents qu'on trouve le plus souvent séparés, ou alors inégalement développés, chez d'autres acteurs : un magnétisme naturel, une virtuosité technique hors du commun et une conviction sans faille. Ce qu'on voit dans ses westerns - comme El Chuncho, Le Dernier face à face et quelques autres - c'est cette incroyable énergie qui n'est pas encore contrôlée, canalisée.

Un don pareil ne se maîtrise pas en criant ciseau. Jeune, Volontè ne comprenait pas toujours qu'il lui suffisait de se planter dans un écran pour attirer tous les regards, comme dans Lucky Luciano (selon moi son plus grand rôle). Mais cela se voit surtout dans ses westerns parce que là, il se lâchait lousse, comme on dit au Québec : de ce que je connais du bonhomme, je ne suis pas sûr qu'il prenait ces films très au sérieux - ce qu'on peut d'ailleurs lui reprocher. Mais voyez-le dans Le Terroriste : Volontè est déjà Volontè, une bête d'écran comme il s'en est peu vu. Notons aussi que la même année que Et pour quelques dollars de plus, il a une de ses très rares occasions de déployer ses dons comiques, de faire le clown : il est l'hypocrite prince byzantin déchu Teofilio di Leoncia, qui - image fugace et inoubliable - bat la mesure à grands coups de cymbales et en bonnet phrygien mauve dans le cortège grotesque de L'Armée Brancaleone.

En passant, l'année du o de Melville, il a tourné un autre film français : Vent d'Est, de Jean-Luc Godard. Et là aussi, semble-t-il, il a eu des prises de bec politiques avec le réalisateur. La légende raconte que Godard houspillait sans cesse Volontè en lui demandant : « Alors? Qui en a fait le plus contre le capitalisme? Staline ou Mao? » Et Volontè répondait chaque fois : « Arlequino... Arlequino... »

Quand il devient une star, au tournant des années 70, Volontè sélectionne souvent ses rôles selon des critères politiques. Mais heureusement, le cinéma politique italien est un lose cannon on the deck qui préfère asséner des questions que des réponses : ainsi la rencontre avec Elio Petri donnera les trois meilleurs films de cet auteur, À chacun son dû, Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon et La Classe ouvrière va au paradis. Le premier est un brillant récit policier sur la Mafia dans une clé à la fois réaliste et d'une ironie cinglante (adaptation fidèle d'un roman de Leonardo Sciascia), les deux suivants sont des satires vitrioliques conçues pour secouer le spectateur et où l'acteur est littéralement branché sur le 100 000 volts. (Il faut leur ajouter Todo modo, un introuvable que je n'ai jamais vu et où Volontè partage l'écran avec Mastroianni).

La rencontre en 1971 avec Francesco Rosi est l'occasion pour Volontè d'inaugurer une série de rôles de composition qui l'ont rendu célèbre : Mattei, Vanzetti, Ben Barka/"Sadiel", Lucky Luciano, Giordano Bruno, Carlo Levi, Aldo Moro... Il se montre alors un phénoménal caméléon et un perfectionniste qui travaille sans relâche l'allure, la silhouette, la présence, le débit, la démarche... Pour Lucky Luciano par exemple, il s'est fait un sourire spécifique, qu'il utilise deux ou trois fois dans le film et qui n'appartient qu'à ce personnage.

La seule limite de Volontè, c'est qu'il pouvait difficilement jouer un homme ordinaire. C'était quelqu'un qui traînait ce charisme partout avec lui et donc on lui donnait des personnages qui avaient cette caractéristique : si Miguel Littin va le chercher pour Actes de Marusia (1975) où il joue le rôle d'un paysan, mais c'est évidemment le paysan qui va révéler des qualités de leader naturel et se retrouver à la tête de la révolte. On a déjà dit de lui : « Un guerillero dans l'uniforme d'un comédien ». C'est ma foi assez juste ! Mais il était bien capable en revanche de faire passer le côté dangereux, le côté sombre de ce genre de personnage : ainsi dans Ogro, de Gillo Pontecorvo (1980), où il incarne Izarra, un chef de l'ETA qui organisa en décembre 1973 un attentat contre le no. 2 du régime franquiste, Carrero Blanco. C'est encore un sacré film, un thriller électrisant mais aussi ambigu, car si l'assassinat de Blanco est présenté comme une nécessité historique dans un contexte totalitaire, en même temps Izarra est un fanatique, le grand-prêtre d'une secte... encore du très grand Volontè.

Ses prestations des années 80-90 sont plus rares - crise du cinéma italien oblige - mais il est vraiment d'une conviction extraordinaire, par exemple, dans L'Affaire Aldo Moro (1986). Le dernier Volontè que j'ai vu, c'est l'excellent Portes ouvertes (1990), de Gianni Amelio, où il incarne un juge d'instruction, sous le fascisme, qui cherche à éviter la peine de mort à un assassin qui, lui, veut être condamné (récit tiré par Leonardo Sciascia d'un fait réel de la chronique judiciaire sicilienne). Et l'année suivante : Une Histoire simple de Emidio Greco, encore d'après Sciascia... Mais celui-là, je ne l'ai pas vu, car il est devenu très difficile à notre époque de voir des films italiens.
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Message par paul_mtl »

Merci Arka :D pour ce superbe portrait de Gian Maria Volontè !!

Oui du charisme et une conviction dans ses interpretations qui emanent autant du corps (regard) que du ton convaincu.
Un acteur de la dimension d'un Marlon Brando mais en plus bavard, en plus italien pour faire court ;) :lol:
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Re: Gian Maria Volontè (1933-1994)

Message par Grimmy »

Je viens de voir en vhs les films suivants : "Un homme à brûler" des frères Taviani (1962) et "Le terroriste" de Gianfranco De Bosio (1964), tous deux avec Gian Maria Volonte'. Mes amis, quelles claques ! Même si, le second titre m'a passablement ennuyé (c'est long , assez complexe, et malheureusement pour moi, de longues phrases de dialogues ne sont pas sous titrees), il y a Gian Maria Volonté. Il bouffe l'écran, c'est incroyable. Difficile de croire qu'il ne s'est pasé que deux ans entre les deux films.
Dans le Taviani, il incarne un jeune sicilien, un jeune chien fou, qui revient sur l'ile après deux années passées à Rome, décidé à défier la mafia locale. Petit à petit, sa determination embrase le village. Il devient vite le symbole de la rebellion face à une mafia désemparée mais determinée à le faire terre. Volonté joue avec fougue ce jeune homme plein d'illusion, persuadé que le bon droit et sa determination feront basculer les esprits. L'innocent, le naif...
Deux ans après, il incarne "L'ingenieur", un type brillant qui à Venise,pendant l'occupation allemande, plastifie avec l'aide d'un petit reseau, la Kommandatur allemande. Les allemands, suite à cet attentat, arrêtent 50 civils et menacent de les executer si les terroristes ne se dénoncent pas. Le CLN voulant rester une autorité et jouer un rôle après la libération ne peut se permettre de garder ce trubilion et doit l'empêcher de continuer ses attentats. Volonté, ici, semble avoir vieilli de dix ans. Son visage s'est durci, sa démarche est lourde, il plane sur sa silhouette une chape de plomb,une profonde tristesse qu'on était loin d'imaginer à la vision du film précédent. Il est, dans ce film, formidable.
Quelqu'un plus haut a évoqué Marlon Brando. Moi, je dirais plutôt Harvey Keitel. Mais c'est peut être un peu la même chose.
Enfin, je constate, que 4 ans après le dernier message, le dvd ne nous aide toujours pas si on essaie de découvrir les films joués par Gian Maria Volonté. A part "Lucky Luciano" sorti il y a peu, il n'y a aucun nouveau film à se mettre sous la dent avec cet incroyable comédien.
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Re: Gian Maria Volonte (1933-1994)

Message par blaisdell »

Un juge en danger (1977) de Damiano Damiani.

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Très bon thriller projeté dans le cadre de la rétrospective "films noirs" à l'italienne. Le genre de films qui manque en dvd comme encore pas mal de Volonte malgré quelques sorties récentes comme La classe ouvrière va au paradis.
il donne ici une brillante prestation, aussi convaincante dans l'exubérance que dans l'intériorité, dans le rôle d'un flic tenaillé par la peur d'un complot indicible et mafieux, qu'il affrontera pourtant à bras le corps.
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D'ailleurs, on préférera largement le titre italien original IO HO PAURA qui signifie quelque chose comme "moi j'ai peur".La peur ressort aussi de l'excellente musique- battement de coeur de Riz Ortolani.
Le reste du casting est convaincant malgré son caractère hétéroclite: Mario Adorf en méchant, Erland Josephson en vieux juge.

Damiano Damiani montre ici toute son habileté et son efficacité dans un registre dont il fut avec Rosi le principal leader: le thriller politique sur fond d'Italie des années de plomb.
Le cinéaste campe avec talent une atmosphère de paranoïa et de pessimisme latent comme celà avait été le cas avec le trop méconnu Nous sommes tous en liberté provisoire. Le suspens en ressort renforcé, bien plus que dans bien des thrillers américains plus rassurants. Et comme Damiano Damiani filme mieux qu'un Cayatte ou qu'un Boisset, on se dit que le thriller italien de série "A" était vraiment un très beau genre.
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Re: Gian Maria Volonte (1933-1994)

Message par locktal »

Ah oui, ce film de Damiani est très bon... Le suspense est éprouvant et l'ambiance paranoïaque, oppressante... Gian Maria Volonte est excellent dans ce film, comme à son habitude...

J'ai d'ailleurs beaucoup aimé les thrillers de Damiani que j'ai vus : celui-là, bien sûr, mais aussi La mafia fait la loi et le sublime Confession d'un commissaire de police au procureur de la république
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