Sandra Dee (1942-2005)
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Sandra Dee (1942-2005)
Celle qui personnifia à l'orée des années soixante une jeunesse idéale et rassurante s'en est allée briller avec les autres étoiles dans le ciel.
Lorsqu'elle apparut pour la première fois sur la toile blanche dans Until They Sail (1957), Sandra Dee, alors simplement âgée de quatorze ans, goûtait déjà à la notoriété grâce à ses années de mannequinat précoce et ses prestations publicitaires.
Sandra Dee connut son heure de gloire à la faveur d'une trilogie adolescente sanctionnée par le succès populaire. D'abord Gidget - qui donna lieu à une série télévisée interprétée par Sally Field - puis le classique de Douglas Sirk, Imitation of Life (1959), et conclut par A Summer Place (1959) de Delmer Daves.
Auréolée de son statut de star elle entama la décennie suivante par un mariage avec le chanteur-acteur Bobby Darin, qui lui assura l'intérêt des magazines "people". Le couple partagea l'écran le temps de trois films, notamment sous la houlette de Robert Mulligan, avant de divorcer en 1967.
Les "sixties" ne furent guère clémentes pour l'adolescente modèle "made in Hollywood". Son image ne résista pas aux assauts conjoints de la libération sexuelle, du féminisme, et des substances illicites. Après qu'elle eut repris des mains de Debbie Reynolds le rôle de Tammie, sa carrière s'effilocha inexorablement et comme tant d'autres avant elle, elle trouva refuge à la télévision - impitoyable cimetière des éléphants des gloires déclinantes.
Il faut noter que Sandra Dee fut la dernière star sous contrat à la Universal.
Lorsqu'elle apparut pour la première fois sur la toile blanche dans Until They Sail (1957), Sandra Dee, alors simplement âgée de quatorze ans, goûtait déjà à la notoriété grâce à ses années de mannequinat précoce et ses prestations publicitaires.
Sandra Dee connut son heure de gloire à la faveur d'une trilogie adolescente sanctionnée par le succès populaire. D'abord Gidget - qui donna lieu à une série télévisée interprétée par Sally Field - puis le classique de Douglas Sirk, Imitation of Life (1959), et conclut par A Summer Place (1959) de Delmer Daves.
Auréolée de son statut de star elle entama la décennie suivante par un mariage avec le chanteur-acteur Bobby Darin, qui lui assura l'intérêt des magazines "people". Le couple partagea l'écran le temps de trois films, notamment sous la houlette de Robert Mulligan, avant de divorcer en 1967.
Les "sixties" ne furent guère clémentes pour l'adolescente modèle "made in Hollywood". Son image ne résista pas aux assauts conjoints de la libération sexuelle, du féminisme, et des substances illicites. Après qu'elle eut repris des mains de Debbie Reynolds le rôle de Tammie, sa carrière s'effilocha inexorablement et comme tant d'autres avant elle, elle trouva refuge à la télévision - impitoyable cimetière des éléphants des gloires déclinantes.
Il faut noter que Sandra Dee fut la dernière star sous contrat à la Universal.
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J'ai un très bon souvenir de cette actrice dans le film de Minnelli (The Reluctant Debutante) plus que dans celui de Sirk (The Imitation of Life). Peut-être parce que la comédie lui seyait mieux que le trouble univers de Sirk.
A disparu je crois très vite de l'affiche s'il faut en croire Lord Henry lui-même, quand le cinéma ne correspondait plus très bien à l'image modèle sur laquelle il avait créé tant de stars.
J'aime bien cette image d'une télévision, "cimetière des éléphants" pour stars déchues cité par Lord Henry. Cela me rappelle un bon mot de l'impayable Jean-Luc Godard. Pour regarder un film au cinéma, dit-il, il faut lever la tête, par contre pour la télé c'est le contraire.
A disparu je crois très vite de l'affiche s'il faut en croire Lord Henry lui-même, quand le cinéma ne correspondait plus très bien à l'image modèle sur laquelle il avait créé tant de stars.
J'aime bien cette image d'une télévision, "cimetière des éléphants" pour stars déchues cité par Lord Henry. Cela me rappelle un bon mot de l'impayable Jean-Luc Godard. Pour regarder un film au cinéma, dit-il, il faut lever la tête, par contre pour la télé c'est le contraire.
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sandra dee
"Felix qui potuit rerum causas cognoscere "
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Sensible à votre délicate attention. Mon grand regret est que ce ne soit pas Corman qui l'ait réalisé lui-même d'ailleurs...Lord Henry a écrit :Cher Francis, je m'en serais voulu de vous souffler le privilège de mentionner cette réalisation que l'on doit à l'ancien décorateur attitré de Roger Corman.
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Pour Lord Henry : merci
Merci de nous l'avoir signalé cher Lord Henry ...
Cela dit le film correspondant à cette belle affiche existe, si ma mémoire est bonne, en DVD chez MGM zone 1 dans leur sympathique collection double-bill "Midnite Movies" au format et en vostf. Je ne l'ai pas encore visionné : je n'en connnais que l'affiche et un article paru en son temps dans CREEPY n°12 je crois, car il faisait partie d'une des premières Conventions du cinéma fantastique.
Cela dit le film correspondant à cette belle affiche existe, si ma mémoire est bonne, en DVD chez MGM zone 1 dans leur sympathique collection double-bill "Midnite Movies" au format et en vostf. Je ne l'ai pas encore visionné : je n'en connnais que l'affiche et un article paru en son temps dans CREEPY n°12 je crois, car il faisait partie d'une des premières Conventions du cinéma fantastique.
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Re: Pour Lord Henry : merci
C'est ainsi qu'il est présenté.francis moury a écrit :
au format et en vostf
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Re: Pour Lord Henry : merci
Je l'ai vu en VF. Et c'est plutôt pas bon (malgré le look rigolo de Dean Stockwell).Lord Henry a écrit :C'est ainsi qu'il est présenté.francis moury a écrit :
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Re: Sandra Dee, 1942-2005!
2 FIANCES SUR LES BRAS (i’d rather be rich) de Jack SMITH- 1964
Avec Sandra DEE, Robert GOULET, Andy WILLIAMS, Maurice CHEVALIER, Gene RAYMOND
Remake d’Eve a commencé d’Henry Koster.
Un vieux chef d’entreprise à l’article de la mort demande à sa petite fille de lui présenter son fiancé avant de mourir. Comme ce dernier n’est pas disponible, elle est obligée de prendre le premier homme qui lui tombe sous la main pour jouer le rôle de son futur époux.
Sans valoir la charmante comédie des années 40, le film le plus connu de la lumineuse Deanna Durbin, ce remake n’engendre pas la monotonie. Il s’agit d’une production Ross Hunter, avec tout ce que cela comporte: milieux hyper friqués, glamour et sophistication,comédie assez mécanique, acteurs sur leur 31, un coté un peu théâtre de boulevard. Cela dit, globalement cela fonctionne et certains gags, pas du tout subtils, sont parfois désopilant comme celui où le poulet rôti s’envole comme une fusée, ou encore le coup de poing donné par mégarde par Maurice Chevalier à son infirmière et tout le passage où Sandra et Andy se retrouvent dans le chalet . Les deux célèbres crooners Robert Goulet et Andy Williams sont très à l’aise et pas seulement pour chanter. Ce dernier donne une magnifique interprétation de la chanson Almost there. Vraiment, on aurait l’aimer encore chanter un peu plus !Sandra Dee est adorable, comme toujours. La prestation de Maurice Chevalier est en revanche très inférieure à mon goût de celle de Charles Laughton génial dans la version original.
Mais c’est un très bon divertissement.