Sans l'effet madeleine ou nostalgia sixties, la projo doit être dure.AtCloseRange a écrit :FANTÔMAS Jamais vu quand ça passait régulièrement à la télé. Essayé depuis et trouvé ça extrêmement ringard.
André Hunebelle (1896-1985)
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Re: André Hunebelle (1896-1985)
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: André Hunebelle (1896-1985)
FANTÔMAS SE DÉCHAÎNE - André Hunebelle (1965) révision
André Hunebelle se déchaine et applique pour le deuxième Fantômas la formule du plus : plus rythmé, plus coloré, plus de Louis de Funès, plus de gadgets, plus d'action, plus de pop. Si Jean Marais fait la gueule, les spectateurs eux, jubilent devant un Commissaire Juve sur le feu, multipliant les sketchs fendards (ahhh les bras mécaniques) et se réappropriant le film (encore une fois) à la manière d'un Inspecteur Clouseau. Un générique à la The Pink Panther et une petite touche de Jules Verne (avec la base du grand méchant) viennent pimenter un plat déjà pas mal savoureux. L'année 1965 porte chance à Hunebelle qui non seulement signe le meilleur opus de la trilogie Fantômas 60's, mais aussi le meilleur OSS 117 avec Furia à Bahia pour OSS 117 (quasiment la même équipe pour les deux films). Le sommet d'une carrière en somme.
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Re: André Hunebelle (1896-1985)
Kevin95 a écrit :Sans l'effet madeleine ou nostalgia sixties, la projo doit être dure.AtCloseRange a écrit :FANTÔMAS Jamais vu quand ça passait régulièrement à la télé. Essayé depuis et trouvé ça extrêmement ringard.
Ce fut encore pire avec car ce sont des films que j'avais adoré étant jeune.
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Re: André Hunebelle (1896-1985)
Et quel sommet ! Furia à Bahia fut dernièrement pour moi une purge monumentale... mais effectivement l'un des meilleurs de la sérieKevin95 a écrit :. L'année 1965 porte chance à Hunebelle qui non seulement signe le meilleur opus de la trilogie Fantômas 60's, mais aussi le meilleur OSS 117 avec Furia à Bahia pour OSS 117 (quasiment la même équipe pour les deux films). Le sommet d'une carrière en somme.
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Re: André Hunebelle (1896-1985)
4,5 pour Atout cœur à Tokyo pour OSS 117, c'est presque une couronnementJeremy Fox a écrit :Et quel sommet ! Furia à Bahia fut dernièrement pour moi une purge monumentale... mais effectivement l'un des meilleurs de la sérieKevin95 a écrit :. L'année 1965 porte chance à Hunebelle qui non seulement signe le meilleur opus de la trilogie Fantômas 60's, mais aussi le meilleur OSS 117 avec Furia à Bahia pour OSS 117 (quasiment la même équipe pour les deux films). Le sommet d'une carrière en somme.
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Re: André Hunebelle (1896-1985)
FANTÔMAS CONTRE SCOTLAND YARD - André Hunebelle (1967) révision
Dernière marche de trilogie Fantômas version pop. Sans aucun doute l'opus le plus faiblard, la passivité des auteurs est évidente et la thématique fantastique complétement foireuse (on dirait les cauchemars d'un enfant de 7 ans). Si Louis de Funès fait le show et fait passer le film de la case feignasse à celle du petit plaisir, le reste est à l'avenant : André Hunebelle finit sa nuit, Jean Marais fait de plus en plus la gueule, le scénario répète dix fois les mêmes choses et l'équipe technique fait une belote (transparences à gogo, image floue, même le plan d'un figurant se cassant la gueule sur un toit a été gardé). Même amusant et comblant facilement un dimanche après-midi interminable en famille, le troisième film est de objectivement de trop. Ça ne m’empêche pas de l'avoir vu 458 fois... en attendant la 459eme vision.
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Re: André Hunebelle (1896-1985)
TREIZE À TABLE (André Hunebelle, 1955) découverte
André Hunebelle aux manettes d'une adaptation d'un classique de la comédie de boulevard, combo parfait pour un cinéma charentaises avec intérieur molletonné. Madame a un amant con comme ses pieds, monsieur a une maitresse qui parle comme une vache espagnole, les invités sont des excentriques venus foutre le bordel en costard cravate car oui... pour couronner le tout, on est le soir du 31 décembre. Les portes claquent, les acteurs grimacent, la réal s'efface et les ambitions trépassent. Rien de spectaculaire dans l'affaire mais un tunnel d'une heure et demi sage comme une image, pas gênant, juste sympathiquement vieillot. C'est comme tomber sur un vieil enregistrement d'Au théâtre ce soir, au début en fait la moue puis comme on a la flemme de changer, on regarde la chose dans son entièreté. Une pause canapé/Hunebelle de temps en temps, ce n'est pas bien grave.
André Hunebelle aux manettes d'une adaptation d'un classique de la comédie de boulevard, combo parfait pour un cinéma charentaises avec intérieur molletonné. Madame a un amant con comme ses pieds, monsieur a une maitresse qui parle comme une vache espagnole, les invités sont des excentriques venus foutre le bordel en costard cravate car oui... pour couronner le tout, on est le soir du 31 décembre. Les portes claquent, les acteurs grimacent, la réal s'efface et les ambitions trépassent. Rien de spectaculaire dans l'affaire mais un tunnel d'une heure et demi sage comme une image, pas gênant, juste sympathiquement vieillot. C'est comme tomber sur un vieil enregistrement d'Au théâtre ce soir, au début en fait la moue puis comme on a la flemme de changer, on regarde la chose dans son entièreté. Une pause canapé/Hunebelle de temps en temps, ce n'est pas bien grave.
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Re: André Hunebelle (1896-1985)
Ces trois derniers jours, je me suis refait "Le Bossu" (en trois fois... vers 3h30 / 4h00 du mat... je suis assez occupé en ce moment) et j'ai pensé à Jeremy tout du long. Et je me suis dit " Pourquoi tant de haine ?* " (mais pourquoi pas ?)
* une vieille haine d'il y a sept ans quand même. Comme le temps passe.
Je viens de relire la chronique qui n'est pas tendre. Qui fait quand même une concession :
Pour faire bref : c'est du vu, vu, vu et revu, mais j'y ai encore trouvé du plaisir. Et ça m'a rassuré.
* une vieille haine d'il y a sept ans quand même. Comme le temps passe.
Je viens de relire la chronique qui n'est pas tendre. Qui fait quand même une concession :
C'est aussi ce que j'ai pensé hier.même si le travail dans l'agencement des couleurs est à saluer.
Pour faire bref : c'est du vu, vu, vu et revu, mais j'y ai encore trouvé du plaisir. Et ça m'a rassuré.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...