Le Cinéma britannique
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Re: Le cinéma britannique
En pleine lecture de numéros des Cahiers jaunes, je vous offre le début d'un débat sur le cinéma français au sein de la rédaction en 1957 avec des propos de RIvette sur le cinéma anglais pas piqués des hannetons!
BAZIN: "Situation du cinéma français", cela implique à la fois évolution et conjoncture. Je suis d'avis que ce soit Rivette qui commence. C'est lui qui a l'opinion la plus violente et la plus nette.
RIVETTE: Ce n'est pas à vrai dire une opinion, c'est plutôt une formule. Je crois que le cinéma français est un cinéma anglais qui s'ignore, ou plutôt un cinéma anglais que l'on ignore être tel, dans la mesure où il est fait par des gens qui ont tout de même du talent. Mais les ambitions et la valeur réelle des films ne me semblent pas plus élevées que celles du cinéma anglais, sur lequel, je suppose, tout le monde est d'accord.
BAZIN: En quoi, d'après vous, la médiocrité du cinéma anglais est-elle exemplaire?
RIVETTE: Cinéma anglais, c'est à dire cinéma de genres, sans que ces genres aient une nécessité profonde. D'une part, il n'y a pas, comme à l'intérieur du cinéma américain, des genres ayant leur justification propre comme le western, le policier (les westerns moyens ont une valeur indépendante de l'existence des grands westerns). Ce sont des faux genres dans la mesure où ce sont des genres d'imitation. La plupart d'ailleurs, ne sont que l'imitation de ceux du cinéma américain. Et, d'autre part, ce n'est pas non plus un cinéma d'auteurs, puisque personne n'a rien à y dire. C'est un cinéma boiteux, un cinéma entre deux chaises. Un cinéma purement fondé sur l'offre et la demande, et même sur de fausses idées de l'offre et de la demande. On croit que le public demande tels genres, on lui en fournit en essayant de jouer toutes les règles de ce jeu, mais on les joue mal, sans franchise et sans talent.
etc.
et bon réveillon ann!
BAZIN: "Situation du cinéma français", cela implique à la fois évolution et conjoncture. Je suis d'avis que ce soit Rivette qui commence. C'est lui qui a l'opinion la plus violente et la plus nette.
RIVETTE: Ce n'est pas à vrai dire une opinion, c'est plutôt une formule. Je crois que le cinéma français est un cinéma anglais qui s'ignore, ou plutôt un cinéma anglais que l'on ignore être tel, dans la mesure où il est fait par des gens qui ont tout de même du talent. Mais les ambitions et la valeur réelle des films ne me semblent pas plus élevées que celles du cinéma anglais, sur lequel, je suppose, tout le monde est d'accord.
BAZIN: En quoi, d'après vous, la médiocrité du cinéma anglais est-elle exemplaire?
RIVETTE: Cinéma anglais, c'est à dire cinéma de genres, sans que ces genres aient une nécessité profonde. D'une part, il n'y a pas, comme à l'intérieur du cinéma américain, des genres ayant leur justification propre comme le western, le policier (les westerns moyens ont une valeur indépendante de l'existence des grands westerns). Ce sont des faux genres dans la mesure où ce sont des genres d'imitation. La plupart d'ailleurs, ne sont que l'imitation de ceux du cinéma américain. Et, d'autre part, ce n'est pas non plus un cinéma d'auteurs, puisque personne n'a rien à y dire. C'est un cinéma boiteux, un cinéma entre deux chaises. Un cinéma purement fondé sur l'offre et la demande, et même sur de fausses idées de l'offre et de la demande. On croit que le public demande tels genres, on lui en fournit en essayant de jouer toutes les règles de ce jeu, mais on les joue mal, sans franchise et sans talent.
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Re: Le cinéma britannique
Et t'as pas l'article où il dérouille le cinéma de Kubrick ? Il a dû changer d'avis quand même depuis. D'ailleurs je crois me souvenir qu'il était assez fan des films de Terence Fisher réalisés pour la Hammer mais bon en 57 il avait pas encore réalisé son fameux Cauchemar de Dracula.
"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.
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Re: Le cinéma britannique
Cela dit, en 1957, tous ces braves gens -- à part Rohmer -- avaient 25 / 27 ans. On n'est pas vraiment fini à cet âge-là.
Cette fascination pour le cinéma américain et le rejet du reste -- sans âme, commercial, beuh ! -- fait très "ado boutonneux". ça me rappelle -- dans un autre registre -- la querelle des bouffons (le mot "bouffons" est lié à la locution "opéra-bouffe"). C'était en 1752-1754, des gens fascinés par l'opéra italien s'étaient mis à dégoiser à qui mieux mieux sur la tradition lyrique française
ça a donné des trucs complètement crétins du genre :
* Combien de fois ai-je lu, en Suède, que les films suédois étaient nuls.
Cette fascination pour le cinéma américain et le rejet du reste -- sans âme, commercial, beuh ! -- fait très "ado boutonneux". ça me rappelle -- dans un autre registre -- la querelle des bouffons (le mot "bouffons" est lié à la locution "opéra-bouffe"). C'était en 1752-1754, des gens fascinés par l'opéra italien s'étaient mis à dégoiser à qui mieux mieux sur la tradition lyrique française
ça a donné des trucs complètement crétins du genre :
L'herbe est tellement plus verte ailleurs.*Je crois avoir fait voir qu'il n'y a ni mesure ni mélodie dans la musique française parce que la langue n'en est pas susceptible ; que le chant français n'est qu'un aboiement continuel, insupportable à toute oreille non prévenue [...] D'où je conclus que les Français n'ont point de musique et n'en peuvent avoir, ou que, si jamais ils en ont une, ce sera tant pis pour eux (J.J.Rousseau, 1753).
* Combien de fois ai-je lu, en Suède, que les films suédois étaient nuls.
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Re: Le cinéma britannique
Bof, il y a aussi des critiques très justes qui rappellent le meilleur Alain Duhamel.
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Re: Le cinéma britannique
ha oui, excellent la querelle des bouffons!
Rebatet dans son Histoire dans la musique revient intelligemment dessus mais j'ai pas le texte sous la main.
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Re: Le cinéma britannique
Ceux de chez nous (Millions like us) de Sidney Gilliat et Frank Launder (1943)
Lorsque Celia Crowson est mobilisée, elle rêve de gloire militaire, mais c'est une jeune femme célibataire et, dès lors, elle est orientée vers une usine fabriquant des pièces d'avion. Là, elle fait la connaissance d'autres jeunes filles de tous horizons, et entame une relation avec un pilote…
Millions like us est un grand mélodrame typique de ce qu'on associe au récit de home-fronts dramas surtout vivace durant la Deuxième Guerre Mondiale et où on s'attarde sur le quotidien des civils en temps de guerre. Dans le cinéma américain le plus connu serait sans doute le beau Since you went away de John Cromwell (1944) et ici du côté anglais l'aspect film de propagande s'avère nettement plus prononcé. Les films de Powell/Pressburger et le cinéma anglais de cette période l'ont prouvé, cela n'empêche absolument pas de délivrer des oeuvres intéressantes et réussies, ce qui est exactement le cas ici.
L'aspect propagande se fond finalement très bien dans la progression dramatique de la trame et avec les thèmes évoqués grâce au scénario équilibré de Sidney Gilliat et Frank Launder. Millions like us est le premier film des deux acolytes qui ont surtout brillé jusque là en tant que scénaristes pour des titres aussi remarquables que Une femme disparaît, sa vraie fausse suite Train de nuit pour Munich de Carol Reed ou pour revenir à Hitchcock La Taverne de la Jamaïque. Ils franchissent donc le pas pour passer à la réalisation ici et fondent par la même occasion leur société de production Individual Pictures.
Le film s'ouvre sur le grand départ de la famille Crowson la côte sud de l'Angleterre en ce tout début de guerre. Parmi eux Celia (Patricia Roc) jeune fille timide et réservée qui vit dans l'ombre de ses deux soeurs aînées dont la très séduisante Phyllis (Joy Shelton)., ce qu'on constate dès une courte scène dans un dancing où elle est laissée à son sort tandis que les prétendants se disputent Phyllis. La contribution à l'effort de guerre sera l'occasion pour Celia de s'émanciper et voler de ses propres ailes lorsqu'elle. Ses rêves de gloire tournent court pour cause de célibat et elle est orientée vers une fabrique de pièce d'avions. On sent vraiment le brio de l'écriture du duo croque avec tendresse cette petite famille à travers le père bougon attachant (Moore Marriott), les deux soeurs et un Patricia Roc parfaite de candeur et d'innocence tel ce fondu qui la voit fantasmer un destin d'infirmière de choc ou d'assistante chevronnée de pilote avant de déchanter pour une plus modeste condition d'ouvrière d'usine.
Quitter son foyer pour ces nouvelles responsabilités l'amènent à mûrir en rencontrant d'autres jeunes femmes d'horizon divers, mais aussi à rencontrer l'amour avec une jolie romance avec un jeune pilote (Gordon Jackson). Là encore on a un éventail variés de figures féminines parmi les ouvrière, tous marquants quelque soit leur temps à l'écran. D'ailleurs si l'histoire d'amour entre Celia et son pilote est charmante (cette entrevue empruntée à l'extérieur du bal, les petites disputes d'incompréhension) on est finalement plus intéressé par celle plus piquante entre l'ouvrière snob peu coopérative Jennifer (Anne Crawford) et le contremaître psychorigide incarné par Eric Portman. On évite ainsi de tomber dans la niaiserie béate avec deux visions de rapprochements possible complémentaire, que ce soit des de jeunes gens découvrant la vie ou des adultes aux mondes différents que le contexte amène à se lier. Le jeu amoureux entre Portman et Anne Crawford durant le bal ou les échanges vachards à l'usine amènent ainsi une agréable touche de screwball comedy, la jeune snob hautaine étant progressivement séduite par la poigne de fer de cet homme (feignant d'être) insensible à ses charmes.
Gilliat et Launder par ses petites touches et cette description du quotidien humanisent magnifiquement leur personnages tandis que l'arrière-plan funeste ne s'estompe jamais vraiment. La touche documentaire (les séquences en usine, les scènes de bombardements, les rondes, issues des images militaires réelles) est toujours soumise aux réactions des personnages, favorisant ainsi l'identification. On tremble avec les ouvrières réfugiées dans leur local durant les bombardements, la bande son saturées d'explosions et de bruits de moteurs d'avion vient constamment rappeler à Celia le danger que cours l'homme qu'elle aime. Plus symboliquement, la dernière partie voit le couple en voyage de noce revenir à l'hôtel où s'était réfugiée la famille en début de film et désormais seul un bâtiment s'élève au milieu des décombres qui constituait le quartier. Sans un mot, les ravages matériels et humains du conflit sont montrés avec pudeur.
Après une douloureux rebondissement, ce dur labeur dédié à la nation apparaît comme le seul refuge provisoire de ces femmes courageuses dans une magnifique dernière scène où elles entonnent Waiting at the Church en écho à un moment plus heureux du film où elle était déjà chantée. Une belle conclusion mélancolique mais qui ragaillardit par sa notion de courage et assimile parfaitement la volonté de propagande à l'émotion réelle de l'histoire. Un film comme A Canterbury Tale est certainement plus complexe sur ces même questions et Gilliat délivrera une oeuvre bien plus aboutie sur des thèmes voisins dans l'excellent Waterloo Road. Cela n'enlève rien au mérite de ce très beau film qu'est Millions like us. 4,5/6 et décidément belle découverte que le cinéma de Gilliat je vais poursuivre...
Lorsque Celia Crowson est mobilisée, elle rêve de gloire militaire, mais c'est une jeune femme célibataire et, dès lors, elle est orientée vers une usine fabriquant des pièces d'avion. Là, elle fait la connaissance d'autres jeunes filles de tous horizons, et entame une relation avec un pilote…
Millions like us est un grand mélodrame typique de ce qu'on associe au récit de home-fronts dramas surtout vivace durant la Deuxième Guerre Mondiale et où on s'attarde sur le quotidien des civils en temps de guerre. Dans le cinéma américain le plus connu serait sans doute le beau Since you went away de John Cromwell (1944) et ici du côté anglais l'aspect film de propagande s'avère nettement plus prononcé. Les films de Powell/Pressburger et le cinéma anglais de cette période l'ont prouvé, cela n'empêche absolument pas de délivrer des oeuvres intéressantes et réussies, ce qui est exactement le cas ici.
L'aspect propagande se fond finalement très bien dans la progression dramatique de la trame et avec les thèmes évoqués grâce au scénario équilibré de Sidney Gilliat et Frank Launder. Millions like us est le premier film des deux acolytes qui ont surtout brillé jusque là en tant que scénaristes pour des titres aussi remarquables que Une femme disparaît, sa vraie fausse suite Train de nuit pour Munich de Carol Reed ou pour revenir à Hitchcock La Taverne de la Jamaïque. Ils franchissent donc le pas pour passer à la réalisation ici et fondent par la même occasion leur société de production Individual Pictures.
Le film s'ouvre sur le grand départ de la famille Crowson la côte sud de l'Angleterre en ce tout début de guerre. Parmi eux Celia (Patricia Roc) jeune fille timide et réservée qui vit dans l'ombre de ses deux soeurs aînées dont la très séduisante Phyllis (Joy Shelton)., ce qu'on constate dès une courte scène dans un dancing où elle est laissée à son sort tandis que les prétendants se disputent Phyllis. La contribution à l'effort de guerre sera l'occasion pour Celia de s'émanciper et voler de ses propres ailes lorsqu'elle. Ses rêves de gloire tournent court pour cause de célibat et elle est orientée vers une fabrique de pièce d'avions. On sent vraiment le brio de l'écriture du duo croque avec tendresse cette petite famille à travers le père bougon attachant (Moore Marriott), les deux soeurs et un Patricia Roc parfaite de candeur et d'innocence tel ce fondu qui la voit fantasmer un destin d'infirmière de choc ou d'assistante chevronnée de pilote avant de déchanter pour une plus modeste condition d'ouvrière d'usine.
Quitter son foyer pour ces nouvelles responsabilités l'amènent à mûrir en rencontrant d'autres jeunes femmes d'horizon divers, mais aussi à rencontrer l'amour avec une jolie romance avec un jeune pilote (Gordon Jackson). Là encore on a un éventail variés de figures féminines parmi les ouvrière, tous marquants quelque soit leur temps à l'écran. D'ailleurs si l'histoire d'amour entre Celia et son pilote est charmante (cette entrevue empruntée à l'extérieur du bal, les petites disputes d'incompréhension) on est finalement plus intéressé par celle plus piquante entre l'ouvrière snob peu coopérative Jennifer (Anne Crawford) et le contremaître psychorigide incarné par Eric Portman. On évite ainsi de tomber dans la niaiserie béate avec deux visions de rapprochements possible complémentaire, que ce soit des de jeunes gens découvrant la vie ou des adultes aux mondes différents que le contexte amène à se lier. Le jeu amoureux entre Portman et Anne Crawford durant le bal ou les échanges vachards à l'usine amènent ainsi une agréable touche de screwball comedy, la jeune snob hautaine étant progressivement séduite par la poigne de fer de cet homme (feignant d'être) insensible à ses charmes.
Gilliat et Launder par ses petites touches et cette description du quotidien humanisent magnifiquement leur personnages tandis que l'arrière-plan funeste ne s'estompe jamais vraiment. La touche documentaire (les séquences en usine, les scènes de bombardements, les rondes, issues des images militaires réelles) est toujours soumise aux réactions des personnages, favorisant ainsi l'identification. On tremble avec les ouvrières réfugiées dans leur local durant les bombardements, la bande son saturées d'explosions et de bruits de moteurs d'avion vient constamment rappeler à Celia le danger que cours l'homme qu'elle aime. Plus symboliquement, la dernière partie voit le couple en voyage de noce revenir à l'hôtel où s'était réfugiée la famille en début de film et désormais seul un bâtiment s'élève au milieu des décombres qui constituait le quartier. Sans un mot, les ravages matériels et humains du conflit sont montrés avec pudeur.
Après une douloureux rebondissement, ce dur labeur dédié à la nation apparaît comme le seul refuge provisoire de ces femmes courageuses dans une magnifique dernière scène où elles entonnent Waiting at the Church en écho à un moment plus heureux du film où elle était déjà chantée. Une belle conclusion mélancolique mais qui ragaillardit par sa notion de courage et assimile parfaitement la volonté de propagande à l'émotion réelle de l'histoire. Un film comme A Canterbury Tale est certainement plus complexe sur ces même questions et Gilliat délivrera une oeuvre bien plus aboutie sur des thèmes voisins dans l'excellent Waterloo Road. Cela n'enlève rien au mérite de ce très beau film qu'est Millions like us. 4,5/6 et décidément belle découverte que le cinéma de Gilliat je vais poursuivre...
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Re: Le cinéma britannique
Encore une fois, tu me donne envie de découvrir ce film!
Je vais devoir te présenter mon banquier...
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Re: Le cinéma britannique
Je vais envisager de me présenter comme garant pour les classikiens désormaisRick Blaine a écrit : Je vais devoir te présenter mon banquier...
Sinon prochaine tentative avec Gilliat Green for danger qui semble bien côté si j'arrive à trouvé le Criterion pas trop cher!
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Re: Le cinéma britannique
Il en existe une version UK peut être plus abordable (ici sur amazon UK)Profondo Rosso a écrit : Sinon prochaine tentative avec Gilliat Green for danger qui semble bien côté si j'arrive à trouvé le Criterion pas trop cher!
Je ne sais pas ce que vaut la copie, mais a priori il n'y a pas de raison. Comme je l'avais dit, le film vaut le coup.
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Re: Le cinéma britannique
Oui Network généralement les copies sont correctes (mais aussi garanties sans le moindre sous-titre contrairement au Criterion) en plus c'est pas cher allez je tente thanks !
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Re: Le cinéma britannique
Profondo Rosso a écrit :Oui Network généralement les copies sont correctes (mais aussi garanties sans le moindre sous-titre contrairement au Criterion) en plus c'est pas cher allez je tente thanks !
Le problème c'est qu'il montrent deux jaquettes, il faudrait être sur de l'éditeur. Sinon effectivement, habituellement, Network est OK.
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Re: Le cinéma britannique
Celle-ci est la plus fiable je pense
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Re: Le cinéma britannique
Oui, plus que celle ci, qui est le second visuel de l'article:Profondo Rosso a écrit :Celle-ci est la plus fiable je pense
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(Trevor HOWERD quand même... )
Plaisanterie mis à part, la copie du Criterion est vraiment tip-top, donc j’espère que les anglais proposent un matériel décent, ce serait un minimum.
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Re: Le cinéma britannique
Sally Gray était assez classe (enfin... pour le peu que j'aie pu en voir).
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
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Re: Le cinéma britannique
Vu hier, je te rejoins en tous points, un film remarquable!!! Merci de l'avoir porté à ma connaissance.