Le Cinéma britannique

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Profondo Rosso
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Re: Le Cinéma britannique

Message par Profondo Rosso »

Le dvd Paramount est épuisé mais ça a été réédité en Warner Archives avec sous-titres anglais. Pas donné mais un peu moins cher quand même http://www.amazon.co.uk/Assassination-B ... ion+bureau

Et hop au passage l'affiche française assez classe

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Rick Blaine
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Re: Le Cinéma britannique

Message par Rick Blaine »

Petite précision, le DVD Archive n'est pas un Archive comme d'habitude mais un vrai DVD, simple re-jaquettage du Paramount comme je l'expliquais ici : http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 7#p2521807 (Zoné du coup, attention)

D'ailleurs il faut que je le vois ce film.
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Commissaire Juve
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Re: Le Cinéma britannique

Message par Commissaire Juve »

:o - - - :lol: C'est quoi, ce format ? [EDIT : je parlais de la BA]

Sinon, concernant le spoiler, ce n'est pas de la maniaquerie. Une fin, ça ne se raconte pas, voyons ! :mrgreen:

Enfin, côté bande annonce, il y a des coups de pied au c*** qui se perdent parfois. J'ai un exemple en tête où les choses commencent carrément par le climax du film. :o :x
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moonfleet
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Re: Le Cinéma britannique

Message par moonfleet »

Profondo Rosso a écrit :Le dvd Paramount est épuisé mais ça a été réédité en Warner Archives avec sous-titres anglais. Pas donné mais un peu moins cher quand même http://www.amazon.co.uk/Assassination-B ... ion+bureau

Et hop au passage l'affiche française assez classe
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Oui je l'avais vu, mais cela reste cher, le prix stagne depuis (trop) longtemps.
L'affiche est très pop 8) , je n'ai jamais vu ce film mais j'imagine une ambiance à la Modesty Blaise .... right ??
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Jack Carter
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Re: Le Cinéma britannique

Message par Jack Carter »

Le film passe de temps en temps sur Paramount Channel.
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The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Profondo Rosso
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Re: Le Cinéma britannique

Message par Profondo Rosso »

moonfleet a écrit : L'affiche est très pop 8) , je n'ai jamais vu ce film mais j'imagine une ambiance à la Modesty Blaise .... right ??
C'est beaucoup plus tenu niveau intrigue malgré la fantaisie de l'ensemble, Modesty Blaise à part l'esthétique pop et Monica Vitti c'est un peu en roue libre :mrgreen:

edit : Commissaire le Zeppelin tu le vois même sur l'affiche anglaise :mrgreen:
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Re: Le Cinéma britannique

Message par bruce randylan »

Jack Carter a écrit :Le film passe de temps en temps sur Paramount Channel.
C'est là où je l'ai vu (au début de la chaîne) et j'avais trouvé ça vraiment sympa et frais. :)
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Re: Le Cinéma britannique

Message par moonfleet »

Profondo Rosso a écrit :
moonfleet a écrit : L'affiche est très pop 8) , je n'ai jamais vu ce film mais j'imagine une ambiance à la Modesty Blaise .... right ??
C'est beaucoup plus tenu niveau intrigue malgré la fantaisie de l'ensemble, Modesty Blaise à part l'esthétique pop et Monica Vitti c'est un peu le foir(age ?) :mrgreen:
Oui mais c'est rigolo !! Et puis Dirk Bogarde en blond, cela ne se loupe pas :mrgreen:
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Re: Le Cinéma britannique

Message par Commissaire Juve »

Profondo Rosso a écrit :
edit : Commissaire le Zeppelin tu le vois même sur l'affiche anglaise :mrgreen:
C'est comme certaines jaquettes de "La planète des singes" de Schaffner. :roll:

Cela dit : à propos des fins qui ne se racontent pas... dans ma présentation de They made me a fugitive, je mets carrément les pieds dans le plat. Des fois, on se laisse emporter par son enthousiasme. :mrgreen: :oops:
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Re: Le Cinéma britannique

Message par Profondo Rosso »

Agatha de Michael Apted (1979)

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Le film est basé sur un événement réel de la vie de l'auteur de romans policiers britannique, Agatha Christie : sa disparition soudaine durant 11 jours en décembre 1926.

Agatha est une œuvre méconnue qui s'attarde sur le seul mystère irrésolu d'Agatha Christie et qui la touche directement. En 1926, le célèbre auteur anglais se trouve à la croisée des chemins. La parution de Le Meurtre de Roger Ackroyd s'apprête à en faire l'écrivain britannique le plus célèbre de son temps mais parallèlement sa vie personnelle se délite avec la mort de sa mère et l'échec de son mariage avec Archibald Christie qui la trompe avec sa secrétaire Nancy Neele. Oppressée par les évènements, Agatha Christie se volatilisera 11 jours durant décembre 1926, mobilisant la police et l'opinion publique qui imagine déjà une issue criminelle digne des ouvrages de la romancière. Elle sera retrouvée dans la station balnéaire d'Harrogate où elle séjournait sous le Teresa Neele », du nom de la maîtresse de son mari. Elle prétendra à l'amnésie, laissant toutes les interprétations ouvertes quant aux vraies raisons de sa disparition : promotion de son nouveau livre (en effet les ventes du Le Meurtre de Roger Ackroyd se démultiplieront), volonté de mettre son mari dans l'embarras en en faisant un coupable potentiel ou plaisir de se moquer de l'incompétence des autorités que supplantent souvent ses héros Hercule Poirot et Miss Marple. Toujours est-il que cet épisode nourrira le mythe d'Agatha Christie à travers d'autres œuvres de fiction dont le roman Les Apparences de Gillian Flynn récemment adapté par David Fincher avec son excellent Gone Girl (2014).

La journaliste et scénariste Kathleen Tynan fascinée par cette énigme envisage dans un premier temps d'en tirer un documentaire pour la BBC. Le producteur David Puttnam lui suggère plutôt d'en faire un film dont elle coécrira le script avec Arthur Hopcraft. Agatha Christie décède en 1976 tandis que le film doit être une production anglaise financée par la Rank mais la vive opposition de sa fille Rosalind (rappelant à la compagnie qu'Agatha Christie siégea un temps à son conseil d'administration) fera capoter le projet qui ne verra le jour qu'au sein de la petite société First Artists adossée à la Warner. Le film se nourrit ainsi habilement des évènements réels de la vie de l'auteur tout en osant une vision romanesque imprégnée de l'imaginaire criminel de son univers. Agatha Christie (Vanessa Redgrave) nous parait ainsi au départ chétive, timide et écrasée par sa célébrité naissante tout en étant intimidée par la personnalité glaciale de son époux (Timothy Dalton). L'échappée par la fiction que l'on imagine par l'écriture se conjugue ainsi à la vraie fuite que Michael Apted filme d'ailleurs à la lisière du surnaturel. La femme bafouée et l'écrivain observateur, imaginatif et méticuleux se dessinent seulement dans l'épisode fantasmé de cette fugue où elle guette sa rivale en cure thermale au même endroit et semble échafauder un stratagème diabolique pour se venger. Le seul élément pouvant la retenir serait la rencontre avec le journaliste Wally Stanton (Dustin Hoffman) qui l'a démasquée et voit l'aubaine d'un bel article en étant celui ayant retrouvé celle qu'un pays entier recherche.

Michael Apted parvient à instaurer une tonalité déroutante de bout en bout. On oscille entre une atmosphère vaporeuse nous faisant plonger dans la psyché perturbée d'Agatha et un romantisme délicat et tout en retenue ambigüe lors des rencontres avec Dustin Hoffman. La dualité entre réalité et fiction se joue autant dans l'intrigue que dans la duplicité des personnages. Vanessa Redgrave apparait tour à tour froidement calculatrice ou totalement vulnérable, faisant de son Agatha un être plus à l'aise dans un imaginaire où elle joue un rôle et s'oublie. Dustin Hoffman dissimule au départ son attirance sous l'ambition mais l'armure élégante et cynique se fendra progressivement. L'esthétique chatoyante du film (magnifique photo cotonneuse de Vittorio Storaro et une reconstitution somptueuse qui vaudra au film une nomination à l'Oscar des meilleurs costumes) nous envoute donc tout en laissant planer l'argument criminel qui se révèlera dans une séquence au suspense haletant. Au final l'icône est préservée tout en ayant laissée une captivante ouverture à l'imaginaire dans une œuvre troublante et romantique. Une belle réussite méconnue. 5/6
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Profondo Rosso
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Re: Le Cinéma britannique

Message par Profondo Rosso »

The Bed-Sitting Room de Richard Lester (1969)

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La dernière guerre nucléaire n'a duré que deux minutes vingt-huit secondes. Londres n'est plus que ruines et désolation. Un petit groupe de survivants tente pourtant de s'organiser. Une famille vit dans une rame de métro qui ne cesse de rouler ; Pénélope est enceinte de 17 mois, sa mère se transforme peu à peu en armoire tandis qu'à chaque arrêt son père se précipite à l'extérieur pour fracturer les distributeurs de friandises

The Bed-Sitting Room participe à une volonté chez Richard Lester de donner une certaine profondeur à l'esthétique pop qu'il participa à démocratiser avec ses films cultes des années 60 comme A Hard Day's Night (1964), Le Knack... et comment l'avoir (1965) et Help (1965). Comment j'ai gagné la guerre (1967) usait ainsi de ce décalage dans un récit anti-guerre et surtout Petulia (1968) était un magnifique mélodrame enfin délesté de toute la distance qui peut rendre ces films des plus agaçant. The Bed-Sitting Room nait de l'abandon d'un autre projet de Lester. Le réalisateur devait réaliser pour la United Artist Up Against It sur un scénario du dramaturge Joe Orton mais celui-ci est assassiné peu avant le tournage et la production est annulée. Se retrouvant avec un million de dollar à investir dans un film anglais, la United Artist laisse carte blanche à Richard Lester, mal lui en prendra. Le cinéaste se rabat donc sur The Bed-Sitting Room d'après une pièce de Spike Milligan. Celui-ci est une figure emblématique de l'humour britannique, rendu célèbre durant les années 50 par The Goon Show, émission radio de la BBC où aux côtés de Peter Sellers et Harry Secombe il préfigurait les facéties des Monty Pythons.

Le film est donc un récit post-apocalyptique prenant place dans un Londres dévasté après une catastrophe nucléaire. L'origine théâtrale se ressent par une construction fonctionnant sur une suite de tableaux surréalistes, sans trame narrative définie. Les survivants réagissent chacun à leur manière à une situation sinistres. Le duo Peter Cook/Dudley Moore assure depuis un ballon le maintien d l'ordre, la royauté est sauvegardée par l'ancienne femme de ménage de la Reine reprenant le titre tandis qu'une famille survit dans le métro en se nourrissant des barres chocolatées des distributeurs. De l'autre côté d'autres protagonistes basculent dans une vraie folie douce due aux radiations avec un Ralph Richardson errant en attendant de se réincarner en la fameuse bed-sitting room en titre. Les moments absurdes et parfois réellement inventifs dans leur folie s'enchaînent (les "programmes de la BBC, le cycliste maintenant l'énergie) mais difficile de s'intéresser sur la longueur à ce qui constitue plutôt une suite de sketches inégaux. Lester tente bien d'instaure un semblant de noirceur et mélancolie qui fonctionne par l'esthétique singulière du film, notamment les expérimentations de la photo de David Watkin qui annoncent son travail sur Les Diables de Ken Russell. Cela reste néanmoins assez poussifs et peine à maintenir l'attention. La United Artist sera horrifiée par le résultat, retardant d'un an la sortie qui sera catastrophique au niveau du public et de la critique. Pas vraiment drôle, et pas assez profond pour rendre sincère sa mélancolie le film gagnera tardivement le prix du jury lors du Festival international du film fantastique d'Avoriaz 1976 et semble avoir gagné une certaine aura culte aujourd'hui. 3/6
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Jeremy Fox
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Re: Le Cinéma britannique

Message par Jeremy Fox »

La Panthère noire de Ian Merrick vient de sortir en DVD zone 2 chez UFO. La chronique est signée Justin Kwedi.
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Profondo Rosso
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Re: Le Cinéma britannique

Message par Profondo Rosso »

Sparrows Can't Sing de Joan Littlewood (1963)

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Sparrows Can't Sing sous son évocation enjouée du train de vie cockney de ce début des 60's est une œuvre plus novatrice qu'elle n'en a l'air. Le film est l'unique réalisation cinéma de Joan Littlewood, figure majeure du théâtre anglais surnommée "The Mother of Modern Theatre" et fondatrice en 1953 du Theatre Workshop. Cette compagnie fut un des espace de création novateur de la scène anglaise, croisant réalisme cru et une certaine excentricité de ton et esthétique qu'on retrouve dans les adaptations à l'écran de certaines de ses pièces les plus fameuses comme A Taste of Honey (1961) de Tony Richardson ou plus tard Oh! What A Lovely War (1969) de Richard Attenborough. Sparrows Can't Sing voit donc Joan Littlewood transposer au cinéma la pièce éponyme de Stephen Lewis qu'elle avait mis en scène en 1960.

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Sous l'allure bon enfant, Joan Littlewood retranscrit ses expérimentations scéniques tout en rendant ses audaces moins immédiatement marquées que les kitchen-sink drama de l'époque auxquels on serait tenté d'associer le film. L'histoire dépeint le retour dans son East End londonien natal de Charlie (James Booth) après deux ans de tour du monde en tant que marin. Il souhaite reconquérir sa jeune épouse Maggie (Barbara Windsor) qu'il a quittée aussitôt marié pour son périple. Le générique du début présente dans un montage éclair le joyeux drille irresponsable qu'il fut, coureur, buveur et fêtard ce qui ne l'empêcha pas de se marier. Malheureusement pour lui Maggie ne l'a pas attendu et vit désormais avec un chauffeur de bus (Roy Kinnear) et élève sa fille de deux ans dont la parenté prête à discussion. Toute la première partie du film dépeint la redécouverte de son quartier par Charlie et sa recherche infructueuse de Maggie. Joan Littlewood nous donne à voir ce Londres changeant du début 60's, les anciennes maisons de brique détruite pour laisser place à d'imposante barre d'immeuble. Plutôt que de s'attarder sur la nostalgie ou une vision négative de cette modernité, la réalisatrice nous montre dans ce retour au pays une Angleterre cosmopolite comme on la rarement vue dans les productions anglaise de cette période. On a ainsi une scène culte lorsque Charlie arpente les appartements de ces fameux buildings et croise divers couche de la population avec lesquels il échangent joyeusement, notamment une famille africaine avec laquelle il improvise une danse endiablée. Par ses voyages notre héros représente le pont entre cette ouverture au monde et une certaine tradition anglaise lorsqu'il retrouvera d'anciens camarades, ce qui donnera à nouveau lieu à des rencontres pittoresques et d'épiques expéditions au pub local.

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Charlie oscille également entre sa belle qu'il souhaite reconquérir, les responsabilités qu'il est prêt à assumer mais également son tempérament immature et imprévisible qui fait son charme et son principal défaut. Joan Littlewood mêle brillamment ce côté foutraque, improvisé et réaliste issu du théâtre et une vrai mise en scène de cinéma porté par des cadrages dynamique, des mouvements de caméra qui mettent en valeur le décor mais aussi la loufoquerie des protagonistes (l'expédition en marche militaire vers le pub). C'est une manière d'opposition avec le train de vie désormais plus plan plan de Maggie avec son époux, la réalisatrice se montrant subtil en en faisant à la fois un cadre d'ennui domestique mais aussi de respiration bienvenue face à la dinguerie de Charlie. Le ton sautillant de l'ensemble n'empêche pas une vraie profondeur mais évite complètement la sinistrose d'un kitchen sink drama, notamment le cafardeux Un amour pas comme les autres de John Schlesinger sorti l'année précédente. Les barrières morales insurmontables qu'on trouvait dans ce dernier (peut-être du fait de se dérouler en province quand le film de Joan Littlewood se passe à Londres) semblent absentes ici, où la bigamie "involontaire" de Maggie est connue et acceptée de tous sans jugement, où les jeunes gens flirtent ouvertement (la jeune nièce jouée par Barbara Ferris et ses deux prétendants sources de quelques situations amusantes) sans le regard moralisateur des adultes. Tout cela est symbolisé par le personnage de Maggie, jouée avec une fougue sexy et candide de tous les instants par Barbara Windsor qui sera d'ailleurs nominée aux BAFTA pour sa performance. L'alchimie fonctionne idéalement avec James Booth, tout en moments tendres maladroits et bons mots complice notamment la très belle scène des premières retrouvailles au pub. Très plaisant donc et si subtilement mené que l'issue reste incertaine jusque dans les derniers instants, sans qu'un choix constitue forcément un happy-end ou un drame d'ailleurs. Une tranche de vie cockney (dont le respect du slang en fera la première production anglaise sous-titrée lors de sa sortie au Etats-Unis) qui met de bonne humeur. 5/6

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Re: Le Cinéma britannique

Message par Rick Blaine »

Tu le vends bien ce film. :D
Je vois qu'il y a un BR en plus. Je vais prendre.
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Re: Le Cinéma britannique

Message par Profondo Rosso »

Oui bonne surprise bien rafraîchissante, le BR est nickel en plus :)
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