Le Cinéma britannique
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Re: Le Cinéma britannique
Le commissaire doit détester Un condamné à mort s'est échappé !
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
- Jeremy Fox
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Re: Le Cinéma britannique
La Bataille d'Angleterre (Battle of Britain) : Guy Hamilton - 1969
Comme son titre l'indique, un film à grand spectacle narrant la plus grande bataille aérienne de la Seconde Guerre Mondiale. Budget conséquent et casting impressionnant pour un film spectaculaire grâce surtout au talent des artificiers et des réalisateurs de seconde équipe ayant filmés des "ballets aériens" souvent époustouflants. Superbe idée vers la fin d'avoir coupé le son des combats pour ne plus voir la bataille aérienne soutenue par un morceau époque de William Walton. Pour le reste, l'aspect humain a évidemment été sacrifié et nous ne ressentons quasiment aucune empathie pour les personnages. Dommage car le spectacle était assuré mais on se dit que l'on n'aura cependant pas spécialement envie de le revoir. Un bon film de guerre néanmoins qui devrait ravir les amateurs d'aviation.
Comme son titre l'indique, un film à grand spectacle narrant la plus grande bataille aérienne de la Seconde Guerre Mondiale. Budget conséquent et casting impressionnant pour un film spectaculaire grâce surtout au talent des artificiers et des réalisateurs de seconde équipe ayant filmés des "ballets aériens" souvent époustouflants. Superbe idée vers la fin d'avoir coupé le son des combats pour ne plus voir la bataille aérienne soutenue par un morceau époque de William Walton. Pour le reste, l'aspect humain a évidemment été sacrifié et nous ne ressentons quasiment aucune empathie pour les personnages. Dommage car le spectacle était assuré mais on se dit que l'on n'aura cependant pas spécialement envie de le revoir. Un bon film de guerre néanmoins qui devrait ravir les amateurs d'aviation.
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Re: Le Cinéma britannique
Je n'ai jamais tenu plus d'une demi-heure devant le film (pourtant je n'ai rien contre les films de guerre boursouflés des 60's). Avec la tisane Tora ! Tora ! Tora !, c'est sans doute un des plus somnolant de la période.
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Re: Le Cinéma britannique
Pour l'avoir revu récemment, TORA!TORA!TORA! est mieux que ce que tu en dis et meilleur que ce dont je me souvenais. Il parait plus moderne, plus adulte, plus analytique que la plupart des grosses machines guerrières de l'époque. Un peu distancié, froid et porté par un montage qui fait tranquillement monter une tension scandée par les accords une fois de plus formidables de Jerry Goldsmith. Et puis qui c'est qui réalise ? Tonton Fleischer, alors là...Kevin95 a écrit :Je n'ai jamais tenu plus d'une demi-heure devant le film (pourtant je n'ai rien contre les films de guerre boursouflés des 60's). Avec la tisane Tora ! Tora ! Tora !, c'est sans doute un des plus somnolant de la période.
(et Fukasaku)
Et quel spectacle à la fin!
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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- Jeremy Fox
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Re: Le Cinéma britannique
Pas revu depuis un bon moment mais le film de Fleischer est dans mon souvenir l'un des films de guerre les plus spectaculaires au niveau des séquences aériennes. J'avais pour ma part beaucoup apprécié.
- Alexandre Angel
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Re: Le Cinéma britannique
Oui, il y a des cascades, dans les séquences finales, absolument ahurissantes. On a même peur pour les figurants!Jeremy Fox a écrit :Pas revu depuis un bon moment mais le film de Fleischer est dans mon souvenir l'un des films de guerre les plus spectaculaires au niveau des séquences aériennes. J'avais pour ma part beaucoup apprécié
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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- Profondo Rosso
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Re: Le Cinéma britannique
The Night Has Eyes de Leslie Arliss (1942)
Deux enseignantes, Doris et Marian, visitent les landes du Yorkshire, un an après que leur amie Evelyn y a disparu. Une nuit prises par l'orage, elles se réfugient dans la maison isolée de Stephen Deremid, un temps pianiste pendant la Guerre civile espagnole. Doris quitte la maison dès la fin de l'orage mais Marian reste. En fait, elle soupçonne Stephen d'être responsable de la disparition de son amie.
Avant de faire des étincelles dans les extravagantes productions romanesque du studio Gainsborough (The Man in grey (1943) et The Wicked Lady (1945)) le réalisateur Leslie Arliss et l'acteur James Mason collaborèrent sur ce The Night has eyes. On retrouve certains éléments qui feront le sel des classiques Gainsborough à venir (le romantisme torturé, l'atmosphère gothique) et James Mason s'y exerce déjà à cet emploi de châtelain austère et inquiétant mais le film (adapté d'un roman de Alan Kennington ) verse plutôt dans le thriller gothique. Le postulat est des plus intrigants : deux enseignantes explorent les landes du Yorkshire en forme de pèlerinage à leur amie disparue sur ses lieux un an plus tôt. Prise dans un orage, elles sont recueillies par un pianiste (James Mason) vivant en solitaire et à l'inspiration tarie depuis son retour de la Guerre d'Espagne. La douce Marian (Joyce Howard) est bientôt sous le charme de son hôte ténébreux, mais de nombreux indices indiquent que son amie Evelyn est passée par là, jetant un voile de soupçon sur la romance naissante.
Leslie Arliss montrera plus tard un certain génie pour alterner les tons et les atmosphères dans ses films Gainsborough et l'exprime déjà bien dans ce qui est seulement sa deuxième réalisation après The Farmer's Wife (1941). Il excelle ici amorcer une direction attendue au récit, tout en la maintenant dans une retenue qui rend jusqu'au bout le film inclassable et imprévisible. Le somptueux décor studio de cette lande brumeuse du Yorkshire évoque le meilleur des productions Universal (la photo de Günther Krampf fait merveille), l'ombre de la disparue planant sur les lieux lorgne autant sur Rebecca que Jane Eyre et l'humeur changeante de James Mason évoquera Barbe Bleue (il suggère lui-même à ses invitées de s'enfermer à clé dans leurs chambres) qu'une histoire de loup-garou puisque les basculements interviennent les soirs de pleine lune.
Tout cela ne reste pourtant qu'esquissé, Arliss ne rentrant jamais de plain-pied dans la promesse de ses amorces d'intrigue. Au contraire l'ambiance ténébreuse s'estompe parfois complètement dans de superbes scènes romantiques (Marian subjuguée par Stephen au piano, leur complicité dans les tâches quotidiennes) ou comiques (les truculents domestiques), le trouble se renforçant parfois par la temporalité floue qu'éveillent certaines séquences oniriques comme quand Marian troque ses vêtement trempés contre une robe d'époque. Même la glaçante découverte d'une pièce macabre du domaine signifiera exactement l'inverse de la terreur initiale.
La révélation progressive du mystère, les ruptures de ton et la mise en scène immersive de Leslie Arliss aura ainsi suffit à nous tenir en haleine le temps d'une narration alerte (le tout dure à peine plus d'une heure) qui fait oublier l'absence de vrai rebondissement et laisse tout espérer. Le twist final n'en est que plus réussi et évident, faisant soudain glisser la vraie folie dans une œuvre jusque-là si incertaine. Une belle démonstration renforcée par un final à la morale impitoyable. Sans totalement égaler le brio des futurs classiques Gainsborough, un thriller rural très réussi et imprévisible. 4,5/6
Deux enseignantes, Doris et Marian, visitent les landes du Yorkshire, un an après que leur amie Evelyn y a disparu. Une nuit prises par l'orage, elles se réfugient dans la maison isolée de Stephen Deremid, un temps pianiste pendant la Guerre civile espagnole. Doris quitte la maison dès la fin de l'orage mais Marian reste. En fait, elle soupçonne Stephen d'être responsable de la disparition de son amie.
Avant de faire des étincelles dans les extravagantes productions romanesque du studio Gainsborough (The Man in grey (1943) et The Wicked Lady (1945)) le réalisateur Leslie Arliss et l'acteur James Mason collaborèrent sur ce The Night has eyes. On retrouve certains éléments qui feront le sel des classiques Gainsborough à venir (le romantisme torturé, l'atmosphère gothique) et James Mason s'y exerce déjà à cet emploi de châtelain austère et inquiétant mais le film (adapté d'un roman de Alan Kennington ) verse plutôt dans le thriller gothique. Le postulat est des plus intrigants : deux enseignantes explorent les landes du Yorkshire en forme de pèlerinage à leur amie disparue sur ses lieux un an plus tôt. Prise dans un orage, elles sont recueillies par un pianiste (James Mason) vivant en solitaire et à l'inspiration tarie depuis son retour de la Guerre d'Espagne. La douce Marian (Joyce Howard) est bientôt sous le charme de son hôte ténébreux, mais de nombreux indices indiquent que son amie Evelyn est passée par là, jetant un voile de soupçon sur la romance naissante.
Leslie Arliss montrera plus tard un certain génie pour alterner les tons et les atmosphères dans ses films Gainsborough et l'exprime déjà bien dans ce qui est seulement sa deuxième réalisation après The Farmer's Wife (1941). Il excelle ici amorcer une direction attendue au récit, tout en la maintenant dans une retenue qui rend jusqu'au bout le film inclassable et imprévisible. Le somptueux décor studio de cette lande brumeuse du Yorkshire évoque le meilleur des productions Universal (la photo de Günther Krampf fait merveille), l'ombre de la disparue planant sur les lieux lorgne autant sur Rebecca que Jane Eyre et l'humeur changeante de James Mason évoquera Barbe Bleue (il suggère lui-même à ses invitées de s'enfermer à clé dans leurs chambres) qu'une histoire de loup-garou puisque les basculements interviennent les soirs de pleine lune.
Tout cela ne reste pourtant qu'esquissé, Arliss ne rentrant jamais de plain-pied dans la promesse de ses amorces d'intrigue. Au contraire l'ambiance ténébreuse s'estompe parfois complètement dans de superbes scènes romantiques (Marian subjuguée par Stephen au piano, leur complicité dans les tâches quotidiennes) ou comiques (les truculents domestiques), le trouble se renforçant parfois par la temporalité floue qu'éveillent certaines séquences oniriques comme quand Marian troque ses vêtement trempés contre une robe d'époque. Même la glaçante découverte d'une pièce macabre du domaine signifiera exactement l'inverse de la terreur initiale.
La révélation progressive du mystère, les ruptures de ton et la mise en scène immersive de Leslie Arliss aura ainsi suffit à nous tenir en haleine le temps d'une narration alerte (le tout dure à peine plus d'une heure) qui fait oublier l'absence de vrai rebondissement et laisse tout espérer. Le twist final n'en est que plus réussi et évident, faisant soudain glisser la vraie folie dans une œuvre jusque-là si incertaine. Une belle démonstration renforcée par un final à la morale impitoyable. Sans totalement égaler le brio des futurs classiques Gainsborough, un thriller rural très réussi et imprévisible. 4,5/6
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Re: Le Cinéma britannique
Merci à Profondo Rosso pour ses commentaires sur le cinéma Britannique, notamment "Carve her with pride"dont j'ignorais l'existence, et que je viens de voir avec délectation. Je ne suis généralement pas déçu par ces cinéastes souvent méprisés que sont Lewis Gilbert, Guy Hamilton, Guy Green, Edmond Gréville, Peter Glenville….et plutôt dégoûté par la condescendance d'une certaine cinéphile Française à son endroit.
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Re: Le Cinéma britannique
Merci superbe oui Carve her name with pride qui aurait bien mérité de figurer dans le coffret film de guerre anglais d'Elephant. Et effectivement autant un Terence Young a fait ses meilleurs films avec ses Bond, autant les oeuvres plus modestes qui précèdent sont bien plus intéressantes chez Lewis Gilbert ou Guy Hamilton (Un Inspecteur vous demande récemment édité par Studiocanal) et on trouve pas mal de perles chez ses réals anglais trop sous-estimés. Mais j'ai l'impression que ça commence à changer en France par rapport à cette vieille condescendance avec toutes les initiatives d'éditeurs comme Tamasa, Elephant, Studio Canal et Doriane Film qui font découvrir pas mal de titres méconnus.
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Re: Le Cinéma britannique
J'ai une copie de The Night Have Eyes enregistrée sur une chaine anglaise, le coté visuel n'est pas tip top mais bon...
C'est un gentil thriller gothique, je dois dire que j'avais trouvé l'interprétation de James Mason plutôt outrancière et donc plus risible dans sa spécialité d'homme torturé mentalement et/ou de suave méchant; il était plus subtil dans The Wicked Lady ou Fanny by Gaslight, après il est tout à fait dans le type du héros gothique (mentalement torturé, ou détenteur d'un lourd secret )
J'ai découvert sa "période anglaise" sur le tard, ne connaissant que Huit heures de sursis et dans tous ces films on sent déjà l'extraordinaire maitrise de son jeu, l'étendue de son talent, et cette personnalité fiévreuse qui le servira si bien dans Lolita et Huit heures de sursis
C'est un gentil thriller gothique, je dois dire que j'avais trouvé l'interprétation de James Mason plutôt outrancière et donc plus risible dans sa spécialité d'homme torturé mentalement et/ou de suave méchant; il était plus subtil dans The Wicked Lady ou Fanny by Gaslight, après il est tout à fait dans le type du héros gothique (mentalement torturé, ou détenteur d'un lourd secret )
J'ai découvert sa "période anglaise" sur le tard, ne connaissant que Huit heures de sursis et dans tous ces films on sent déjà l'extraordinaire maitrise de son jeu, l'étendue de son talent, et cette personnalité fiévreuse qui le servira si bien dans Lolita et Huit heures de sursis
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Re: Le Cinéma britannique
Tu le trouves plus subtil dans les Gainborough ? Au mons dans The night has eyes on ne sait pas sur quel pied danser sur la nature de son personnage alors que dans The Wicked Lady, The Man in grey ou Fanny by gaslight c'est vraiment le grand méchant diabolique et cruel uniforme, même s'il y amène son génie pour rendre les personnages fascinant.moonfleet a écrit :C'est un gentil thriller gothique, je dois dire que j'avais trouvé l'interprétation de James Mason plutôt outrancière et donc plus risible dans sa spécialité d'homme torturé mentalement et/ou de suave méchant; il était plus subtil dans The Wicked Lady ou Fanny by Gaslight, après il est tout à fait dans le type du héros gothique (mentalement torturé, ou détenteur d'un lourd secret )
D'ailleurs hop un peu de pub pour ce topic pour les amateurs des mélodrames tordus de la Gainborough http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... insborough
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Re: Le Cinéma britannique
Ce n'est parce que son personnage joue double jeu (même inconsciemment) qu'il est plus subtil cf: Jekkyl et Hyde, oui il est toujours dans ce même registre de méchant de mélodrame, mais je trouve que dans The night has eyes il en fait des tonnes, tout cela sur fond d'orage et de pianiste amnésique (je crois), ce n'est pas un 'méchant' crédible, enfin je l'ai plutôt trouvé risible...aussi parce qu'au personnage gothique, romantique et moralement torturé, je préfère les 'méchants' décomplexés comme ceux de Wicked Lady et Fanny ou du Prisonnier de Zenda aux USA, même si ce sont des méchants "type" tout le talent de James est d'y faire transparaitre la nuance et parfois le charme comme le bandit de The wicked lady dont les échanges avec le personnage de M.Rutherford sont aussi très humoristiques.Profondo Rosso a écrit :Tu le trouves plus subtil dans les Gainborough ? Au mons dans The night has eyes on ne sait pas sur quel pied danser sur la nature de son personnage alors que dans The Wicked Lady, The Man in grey ou Fanny by gaslight c'est vraiment le grand méchant diabolique et cruel uniforme, même s'il y amène son génie pour rendre les personnages fascinant.moonfleet a écrit :C'est un gentil thriller gothique, je dois dire que j'avais trouvé l'interprétation de James Mason plutôt outrancière et donc plus risible dans sa spécialité d'homme torturé mentalement et/ou de suave méchant; il était plus subtil dans The Wicked Lady ou Fanny by Gaslight, après il est tout à fait dans le type du héros gothique (mentalement torturé, ou détenteur d'un lourd secret )
D'ailleurs hop un peu de pub pour ce topic pour les amateurs des mélodrames tordus de la Gainborough http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... insborough
Dernière modification par moonfleet le 8 sept. 15, 15:34, modifié 1 fois.
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Re: Le Cinéma britannique
Ah mais moi je ne le trouve subtil dans aucun des deux registres (châtelain torturé ou grand méchant gothique) il en fait des tonnes à chaque fois c'est ça qui est bon, son charme et charisme font tout passer. Je m'étonnais juste que tu le trouve plus subtil en grand méchant alors qu'on reste dans le même genre de rôle too much, on pousse même le curseur de l'outrance dans les films d'après il se retient encore un peu dans The Night has yesmoonfleet a écrit : Ce n'est parce que son personnage joue double jeu (même inconsciemment) qu'il est plus subtil cf: Jekkyl et Hyde, oui il est toujours dans ce même registre de méchant de mélodrame, mais je trouve que dans The night has eyes il en fait des tonnes, tout cela sur fond d'orage et de pianiste amnésique (je crois), ce n'est pas un 'méchant' crédible, enfin je l'ai plutôt trouvé risible...aussi parce qu'au personnage gothique, romantique et moralement torturé, je préfère les 'méchants' décomplexés comme ceux de Wicked Lady et Fanny
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Re: Le Cinéma britannique
Un film que j'ai toujours plaisir à revoir c'est Le Prisonier de Zenda, il y joue un comploteur sans scrupule, sa seule faille étant l'amour qu'il porte à une aristocrate de la cour (Jane Greer je crois ?), et cela le rend plus complexe et intéressant trouve-je