Le Cinéma britannique

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99493
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Le Cinéma britannique

Message par Jeremy Fox »

Justin Kwedi nous parle aujourd'hui de Ma vie commence en Malaisie de Jack Lee, sorti ces jours-ci en combo DVD/Bluray chez Elephant Films.
Avatar de l’utilisateur
Profondo Rosso
Howard Hughes
Messages : 18487
Inscription : 13 avr. 06, 14:56

Re: Le Cinéma britannique

Message par Profondo Rosso »

Father Brown de Robert Hamer (1954)

Image

Le père Brown, un prêtre catholique, se voit confier la mission de soustraire une croix de grande valeur à la convoitise d'un voleur réputé. Or, l'ecclésiastique entend contrecarrer le vol, tout en sauvant l'âme du malfaiteur.

Father Brown est la troisième adaptation du célèbre personnage de prêtre détective créé par G.K. Chesterton. Le film est en fait le remake de Father Brown, Detective (1934) première transposition de Edward Sedgwick avec Walter Connolly dans le rôle-titre. Le film de Robert Hamer reprend le principe du scénario de cette première version en adaptant la nouvelle La croix bleue (première des 51 nouvelles consacrée au personnage) mélangée à l'intrigue d'autres nouvelles. Le mélange d'humour anglais et de vraie intrigue policière alambiquée offre donc une illustration réussie du personnage, bien aidé par l'interprétation facétieuse d'Alec Guinness.

La scène d'ouverture donne une bonne idée de la singularité des enquêtes du père Brown. Alerté par un cambriolage, des policiers ne voient pas le vrai voleur s'échapper et trouve notre héros en train de remettre le butin en place. On découvrira que le voleur était un paroissien que le prêtre a couvert et remis sur le droit chemin avec humour en lui signifiant qu'il était un bien piètre criminel. En effet, le goût pour les énigmes criminelles du père Brown n'est pas un passe-temps mais au contraire une part entière de son sacerdoce religieux où il s'entend à remettre les malfrats qu'il coince sur la voie de l'honnêteté. On évite tout prêchi-prêcha religieux grâce à l'humour des situations et de la truculence du personnage, gaffeur, lunaire et inoffensif en apparence mais à l'intelligence redoutable. Il va avoir à faire à forte partie lorsqu'il devra mettre à l'abri de Flambeau, un voleur chevronné et caméléon la prestigieuse croix de sa paroisse. Le duel entre le père Brown et Flambeau est amené avec brio, le voleur étant interprété par Peter Finch. Les deux rivalisent de subtilité pour duper l'autre et sans trop en dire le moment où les masques tombent est savoureux, l'acuité de Brown fonctionnant pas sur l'observation des lieux et des objets mais de celles des âmes humaines qu'il sait observer et souhaite apaiser. Dès lors, tout en ayant démasqué Flambeau, Brown décèle la fragilité secrète en lui et décide de lui éviter l'arrestation, le traquant pour mieux l'absoudre. On aura ainsi une intrigue très ludique où la police piste le père Brown afin de remonter jusqu'à Flambeau. Peter Finch en simili Arsène Lupin volant pour le plaisir de l'adrénaline offre une prestation à la vulnérabilité subtile et dégage une classe folle. Le duo formé avec Guinness fonctionne à merveille et finalement on regrettera que le film soit si court tant il y avait matière à pousser plus loin le jeu.

Très agréable même s'il y avait matière à rendre la chose plus tortueuse (d'autant que certaines résolutions des nouvelles s'avère très inventives) mais on passe un bon moment. A noter une curiosité, une partie de l'intrigue se déroulant en France on trouve Gérard Oury encore acteur dans un rôle de flic franchouillard amusant. 4,5/6
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 13984
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Le Cinéma britannique

Message par Alexandre Angel »

Jeremy Fox a écrit :Justin Kwedi nous parle aujourd'hui de Ma vie commence en Malaisie de Jack Lee, sorti ces jours-ci en combo DVD/Bluray chez Elephant Films.
Un peu déçu par ce TOWN LIKE ALICE par rapport à ce que j'en attendais, y compris de par Lefèvre et Lacourbe dans 30 ANS DE CINEMA BRITANNIQUE. Le récit est sobre, tenu, avec quelque chose de poignant mais j'ai trouvé ça un peu guindé, corseté (inhibition du lyrisme qui sert parfois le côté dur du propos), pas très excitant visuellement (malgré Geoffrey Unsworth) et un tantinet fauché (les Japonais qui débarquent sont trop peu nombreux même si suffisants pour tenir en respect une petite communauté désarmée). Les "climax" auraient pu être plus inspirés dans leur réalisation, notamment la fin.
J'ai trouvé cela sensible mais assez plat.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Avatar de l’utilisateur
Profondo Rosso
Howard Hughes
Messages : 18487
Inscription : 13 avr. 06, 14:56

Re: Le Cinéma britannique

Message par Profondo Rosso »

Yield to the Night de Jack Lee Thompson (1956)

Image

Mary Price Hilton (Diana Dors) attend son exécution dans le couloir de la mort. Alors qu’elle espère toujours un report de dernière minute, elle n’arrive pas à regretter son geste, un crime de vengeance.

Trop souvent réduite à son sex-appeal ravageur qui en faisait le pendant anglais de Marilyn Monroe, Diana Dors prouva pourtant plus d'une fois son réel talent dramatique comme dans le film noir The Unholy Wife (1957) ou ce Yield to the Night. Elle y retrouve Jack Lee Thompson qui l'avait déjà dirigé à deux reprises dans The Weak and the Wicked (1954) et An Alligator Named Daisy (1955). Yield to the Night adapte le roman éponyme de Joan Henry (déjà adaptée justement par Jack Lee Thomson et Diana Dors avec The Weak and the Wicked) paru en 1954 mais le film eu un écho particulier tant sa trame se rapprochait d'un fait divers récent. En 1955, la star des nuits londonienne Ruth Ellis tua son amant par balles son amant David Blakely avant de se rendre à la police et après jugement elle fut la dernière femme condamnée à mort en Angleterre après une longue controverse médiatique.

On peut penser au départ voir dans Yield to the Night un plaidoyer contre la peine de mort et équivalent au beau film de Robert Wise Je veux vivre (1958). Rien de tout cela en fait mais plutôt un superbe portrait de femme. Le film s'ouvre sur séquence brutale où l'on découvre Mary Price Hilton (Diana Dors) arpenter la ville d'un pas déterminé jusqu'à arriver devant une maison où elle guette la sortie d'une femme qu'elle va abattre froidement de plusieurs coup de feu rageur. Jusque-là réduite à une simple silhouette, la caméra daigne enfin nous révéler son visage arborant les traits magnifiques de Diane Dors cependant altéré par un regard de démente. Nous retrouverons notre meurtrière quelques mois plus tard, en prison et en attente de sa date d'exécution ou de possible grâce. Toute la tension du film repose sur cette échéance et le récit se partage entre cette attente angoissée et un récit en flashback où le découvre les circonstances qui ont conduit Mary au crime. La première rencontre avec l'homme qui causera sa perte est déjà placée sous un jour un jour funeste, puisqu'il se rend à la boutique de luxe où elle travaille afin d'acheter un parfum pour une autre. Tombée folle amoureuse de ce Jim (Michael Craig) elle va quitter son mari pour vivre pleinement cette passion. Pourtant celle qui se sera placée entre dès le premier jour ne cesse de hanter Jim qui malmène Mary tout comme il l'est lui-même par Lucy, l'amante richissime qui l'éconduit. On assiste ainsi à un triangle amoureux tragique où l'obsession amoureuse est décalée. Un terrible rebondissement attisera une haine meurtrière chez Mary qui va donc froidement tuer sa rivale et en payer le prix.

Après avoir montré les tourments de cette passion amoureuse et son issue tragique, on s'attardera donc sur le quotidien de la prison. Jack Lee Thomson filme la répétition de ce quotidien où en isolement, Mary voit défiler les journées au fil de ses repas, promenades et visites de sa famille. Ces angoisses et sa peur de mourir constituent également une monotonie glaçante entre ces crises de colère et les pas de la directrice approchant sa cellule pour possiblement lui donner la décision fébrilement attendue. Jack Lee Thomson fait de la cellule un véritable espace mental dont chaque recoin est désormais connu par cœur par Mary, et notamment cette porte sans poignée menant à la pièce où elle sera peut être exécutée. Diane Dors offre une prestation puissante, les scènes en flashback offrant d'elle l'image sexy et glamour que l'on connaît mais dans une veine plus trouble tandis que les scènes en prison constituent une vraie mise à nu. Presque sans maquillage (où alors forcé pour l'enlaidir), son visage alterne les attitudes mornes, absentes et résignée avec la pure démence où en nage elle hurle au monde sa peur de mourir. Cette rage ne semble pas pouvoir trouver d'apaisement, cet amour passionnel encore vivace ne lui faisant pas regretter son geste. Ni la douleur de ses proches, ni les visiteurs bienveillants, ni la gardienne avec laquelle elle se liera (excellente Yvonne Mitchell) et pas même la religion ne sauront donner un semblant de paix intérieur âme tourmentée. Cette approche donne donc au film un aspect à la fois froid et clinique face à l'issue inéluctable mais aussi profondément mélodramatique grâce à la prestation habitée de Diane Dors pour laquelle on éprouve malgré tout de la compassion. La conclusion est à l'image de ce double langage, la répétitivité et l'aspect mécanique n'étouffant pas l'émotion qui nous gagne durant les dernières images implacables. 5/6
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99493
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Le Cinéma britannique

Message par Jeremy Fox »

Bozambo de Zoltan Korda par Philippe Paul. Le film vient de sortir en DVD chez Elephant Films.
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 13984
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Le Cinéma britannique

Message par Alexandre Angel »

Jeremy Fox a écrit :Bozambo de Zoltan Korda par Philippe Paul. Le film vient de sortir en DVD chez Elephant Films.
Bon ben, apparemment, je vais économiser 17 €.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Avatar de l’utilisateur
Sybille
Assistant opérateur
Messages : 2147
Inscription : 23 juin 05, 14:06

Re: Le Cinéma britannique

Message par Sybille »

ImageImage

While I live
John Harlow (1947) :

C'est dans une riche demeure des côtes de Cornouailles que vit, autoritaire et à demi recluse, une femme incapable d'accepter le décès tragique de sa soeur, une vingtaine d'années auparavant. L'arrivée brutale d'une jeune inconnue va éveiller ses espoirs et semer le trouble parmi ses proches.
L'intrigue reste modeste car sous-développée, mais néanmoins suffisamment alambiquée pour maintenir l'intérêt. Comme nombre de productions anglaises de l'époque, le film se tourne vers les bizarreries oniriques, les énigmes irrésolues du passé, ses fantômes et ses douleurs. Sonia Dresdel accapare le film avec son personnage de dame âgée maladivement retorse. Tom Walls, avec sa figure de personnalité locale, apporte lui aussi un peu de mouvement. A part eux - et ce n'est guère une surprise - les acteurs se contentent de jouer leur personnage sans totalement l'investir. Ils sont là, ils sont ternes, habitude malheureusement un peu trop courante chez les Britanniques. Le récit évolue principalement en intérieurs, sans aucun traitement particulier. Quelques rares plans de bord de mer, quelques scènes nocturnes contrebalancent cet aspect un peu trop standard, insufflant une atmosphère davantage propice à l'étrangeté de l'histoire (c'est apparemment Freddie Young qui dirige la photographie).
Un drame curieux, pas totalement enthousiasmant, néanmoins un assez joli témoin du cinéma anglais des années 40. 7/10
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99493
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Le Cinéma britannique

Message par Jeremy Fox »

L'Évadé du camp 1 (The One That Got Away) : Roy Ward Baker 1957

L'histoire véridique du seul officier allemand ayant réussi à s'évader d'une prison anglaise durant le début de la Seconde Guerre Mondiale. Trois tentatives pour enfin réussir à sauter d'un train qui l’emmenait dans un nouveau camp sur le bord du Lac Ontario.

Un mélange de film de guerre, de film de suspense et de survival sur un ton néanmoins toujours assez léger. Hardy Kruger est un personnage assez énigmatique mais plein de panache et nous sommes constamment à ses côtés, espérant qu'il réussisse ses diverses tentatives d'évasion. La mise en scène de Ward Baker est assez vive, les paysages traversés nombreux et les relations des prisonniers avec leurs geôliers toujours bien vues grâce aussi à de très bons dialogues. Assez amusant de voir à quel point ce film préfigure La Grande Evasion de Sturges. Pas inoubliable mais très plaisant.
Avatar de l’utilisateur
Commissaire Juve
Charles Foster Kane
Messages : 24538
Inscription : 13 avr. 03, 13:27
Localisation : Aux trousses de Fantômas !
Contact :

Re: Le Cinéma britannique

Message par Commissaire Juve »

Le truc qui m'a toujours énervé : le titre qui spoile... Parce que, dès le départ, on sait qu'il va réussir. Alors qu'il y a plein de moments de suspense. Je trouve ça inouï !

Sinon, c'est un des rares films de guerre "à papa" qui trouvent encore grâce à mes yeux. De fait, le héros est un "ennemi" et c'est plutôt original et courageux.

Cela dit, la perception varie selon les générations. Mon père est né pendant la guerre (il ne l'a donc pas vraiment connue) et, pour lui, un Boche reste un Boche.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99493
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Le Cinéma britannique

Message par Jeremy Fox »

Aucun spoiler. Le film nous apprend la réussite de l'entreprise dès le générique. Malgré tout on se prend au jeu.
Avatar de l’utilisateur
Commissaire Juve
Charles Foster Kane
Messages : 24538
Inscription : 13 avr. 03, 13:27
Localisation : Aux trousses de Fantômas !
Contact :

Re: Le Cinéma britannique

Message par Commissaire Juve »

Jeremy Fox a écrit :Aucun spoiler.


Hein ? Tu connais la fin du film avant de passer à la caisse ; si c'est pas spoiler, qu'est-ce que c'est ? Tu imagines un film comme "Le Trou" (Becker) qui commencerait par nous dire comment l'histoire se termine ?
Jeremy Fox a écrit :Le film nous apprend la réussite de l'entreprise dès le générique...
Ça aussi, c'est complètement con. Anti-commercial au possible (c'est du LCJ éditions... tu sais, les mecs qui vendent des "whodunit" en révélant qui est le coupable sur le verso de la jaquette... Gaumont l'a fait aussi sur un de ses "A la demande").
Jeremy Fox a écrit :... Malgré tout on se prend au jeu.
C'est ce que je disais : il y a plein de moments de suspense. Mais ils sont à moitié gâchés à cause du titre et du texte d'intro.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99493
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Le Cinéma britannique

Message par Jeremy Fox »

Sachant que c'est une histoire vraie du seul allemand ayant réussi à s'évader... c'est comme l'histoire du Titanic. Aucun spoiler puisque l'on sait dès le départ comment ça va finir et que les auteurs ont décidé de construire leur film ainsi ; c'est au générique du film qu'on nous l'apprend, pas sur la jaquette.

La réussite du film est que nous sommes néanmoins pris par le suspense. Perso, avec les fiches de Monsieur Cinéma, j'ai toujours lu les histoires des films jusqu'à la fin avant de les regarder. Jamais aucun spoiler ne m'a gâché un film. Je crois toujours qu'il peut se terminer autrement à la vision suivante :mrgreen:

Et puis si tu te rappelles de la véritable fin de l'officier que l'on nous raconte après la dernière image, savoir qu'il a réussi à s'évader n'est pas du tout important. Donc rien de scandaleux là dedans.
Avatar de l’utilisateur
Commissaire Juve
Charles Foster Kane
Messages : 24538
Inscription : 13 avr. 03, 13:27
Localisation : Aux trousses de Fantômas !
Contact :

Re: Le Cinéma britannique

Message par Commissaire Juve »

Oh c'te mauvaise foi ! :lol: Tu fais ton Juve, là ! :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
Jeremy Fox a écrit :
Et puis si tu te rappelles de la véritable fin de l'officier que l'on nous raconte après la dernière image...
Ah non, tiens... ça, j'ai oublié.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99493
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Le Cinéma britannique

Message par Jeremy Fox »

Mauvaise foi ???
Avatar de l’utilisateur
Commissaire Juve
Charles Foster Kane
Messages : 24538
Inscription : 13 avr. 03, 13:27
Localisation : Aux trousses de Fantômas !
Contact :

Re: Le Cinéma britannique

Message par Commissaire Juve »

Jeremy Fox a écrit :... Perso, avec les fiches de Monsieur Cinéma, j'ai toujours lu les histoires des films jusqu'à la fin avant de les regarder. Jamais aucun spoiler ne m'a gâché un film...
Mais je rigole, hein ! :mrgreen:
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
Répondre