Les Anges aux figures sales (Michael Curtiz - 1938)
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Les anges aux figures sales (Michael Curtiz, 1938)
Ce sera plus lisible que perdu dans le topic sur l'annonce du coffret !!!
Les Anges aux figures sales aka Angels with dirty faces de Michael Curtiz 1938
Ayant reçu mon coffret Gangsters Collection ce matin même , et après m'être demandé par lequel des 5 films j'allais commencé, j'ai finalement jeter mon dévolu sur cette petite merveille de M. Curtiz.
En plus d'être réalisé par l'un des plus grands réalisateurs et d'aligner une distribution qui force l'admiration ( James Cagney - Humphrey Bogart - Pat O'Brien ), le film a le mérite d'être un très bon mélange de genre. En effet il se situe à la frontière entre le film de gangsters traditionnel ( avec ce que cela engendre comme figures imposées ) et un drame social. Les thèmes développés sont multiples, la vengeance et prise de pouvoir de Rocky, son amitiée avec son "copain de galère" d'enfance devenu son parfait opposé d'un point de vue "moral" mais c'est surtout le pouvoir de fascination que pouvait/peut excercer les criminels sur les enfants "sans repères/familles" et leurs mauvaises influences sur eux qui se retrouve au premier plan et est developpé tout le long du film. Ce thème conducteur va finalement façonner l'histoire et la chute du Gangster, SPOILERle faisant passer du statut de héros à celui de lâche qu'il ne mérite pas d'être suivi.
James Cagney ( nominé à l'oscar du meilleur acteur pour ce film ) est parfait dans ce rôle et enchaine avec toujours autant d'aisance les passages ou il joue les durs avec d'autres moments soient dramatiques, soient plus legers ( voir même comique ) comme ceux passés avec la bande de gamins.
Voilà, un très bon film, très riche, et qui bien qu'il soit moins connu que les Aventures de Robin des bois ( sortie la même année ), est a découvrir ou redécouvrir au plus vite.
Le dvd quand à lui, est correct. L'image est, pour un film de cet age, plutot pas mal, on notera quelques legers tremblements au debut, sauts d'image et autres griffures mais rien de catastrophique et surtout rien qui empeche de profiter du film.
Merci Warner !!!
5/6
Les Anges aux figures sales aka Angels with dirty faces de Michael Curtiz 1938
Ayant reçu mon coffret Gangsters Collection ce matin même , et après m'être demandé par lequel des 5 films j'allais commencé, j'ai finalement jeter mon dévolu sur cette petite merveille de M. Curtiz.
En plus d'être réalisé par l'un des plus grands réalisateurs et d'aligner une distribution qui force l'admiration ( James Cagney - Humphrey Bogart - Pat O'Brien ), le film a le mérite d'être un très bon mélange de genre. En effet il se situe à la frontière entre le film de gangsters traditionnel ( avec ce que cela engendre comme figures imposées ) et un drame social. Les thèmes développés sont multiples, la vengeance et prise de pouvoir de Rocky, son amitiée avec son "copain de galère" d'enfance devenu son parfait opposé d'un point de vue "moral" mais c'est surtout le pouvoir de fascination que pouvait/peut excercer les criminels sur les enfants "sans repères/familles" et leurs mauvaises influences sur eux qui se retrouve au premier plan et est developpé tout le long du film. Ce thème conducteur va finalement façonner l'histoire et la chute du Gangster, SPOILERle faisant passer du statut de héros à celui de lâche qu'il ne mérite pas d'être suivi.
James Cagney ( nominé à l'oscar du meilleur acteur pour ce film ) est parfait dans ce rôle et enchaine avec toujours autant d'aisance les passages ou il joue les durs avec d'autres moments soient dramatiques, soient plus legers ( voir même comique ) comme ceux passés avec la bande de gamins.
Voilà, un très bon film, très riche, et qui bien qu'il soit moins connu que les Aventures de Robin des bois ( sortie la même année ), est a découvrir ou redécouvrir au plus vite.
Le dvd quand à lui, est correct. L'image est, pour un film de cet age, plutot pas mal, on notera quelques legers tremblements au debut, sauts d'image et autres griffures mais rien de catastrophique et surtout rien qui empeche de profiter du film.
Merci Warner !!!
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Re: Angels with dirty faces - Michael Curtiz 1938
Effectivement un film à découvrir ou à redécouvrir toutes affaires cessantes. Un film avec un point de vue, un regard, un propos de fond au delà du style imposé par le genre. En regardant ce film, pour de multiples raisons, j'ai très vite pensé à Scorcese.Harry Hausen a écrit :Ce sera plus lisible que perdu dans le topic sur l'annonce du coffret !!! :D
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Ayant reçu mon coffret Gangsters Collection ce matin même 8) , et après m'être demandé par lequel des 5 films j'allais commencé, j'ai finalement jeter mon dévolu sur cette petite merveille de M. Curtiz.
En plus d'être réalisé par l'un des plus grands réalisateurs et d'aligner une distribution qui force l'admiration ( James Cagney - Humphrey Bogart - Pat O'Brien ), le film a le mérite d'être un très bon mélange de genre. En effet il se situe à la frontière entre le film de gangsters traditionnel ( avec ce que cela engendre comme figures imposées ) et un drame social. Les thèmes développés sont multiples, la vengeance et prise de pouvoir de Rocky, son amitiée avec son "copain de galère" d'enfance devenu son parfait opposé d'un point de vue "moral" mais c'est surtout le pouvoir de fascination que pouvait/peut excercer les criminels sur les enfants "sans repères/familles" et leurs mauvaises influences sur eux qui se retrouve au premier plan et est developpé tout le long du film. Ce thème conducteur va finalement façonner l'histoire et la chute du Gangster, SPOILERle faisant passer du statut de héros à celui de lâche qu'il ne mérite pas d'être suivi.
James Cagney ( nominé à l'oscar du meilleur acteur pour ce film ) est parfait dans ce rôle et enchaine avec toujours autant d'aisance les passages ou il joue les durs avec d'autres moments soient dramatiques, soient plus legers ( voir même comique ) comme ceux passés avec la bande de gamins.
Voilà, un très bon film, très riche, et qui bien qu'il soit moins connu que les Aventures de Robin des bois ( sortie la même année ), est a découvrir ou redécouvrir au plus vite.
Le dvd quand à lui, est correct. L'image est, pour un film de cet age, plutot pas mal, on notera quelques legers tremblements au debut, sauts d'image et autres griffures mais rien de catastrophique et surtout rien qui empeche de profiter du film.
Merci Warner !!! :D
5/6
J'ai aussi pensé à "Public ennemy" dont la début est très similaire, mais qui n' a pas la même portée. Très vite "Angels with dirty faces" atteint un autre niveau.
La juxtaposition du film de gansters et du drame social ouvre le chemin à quelques films que l'on pourrait cataloguer comme "noirs sociaux" (par exemple "They drive by night" de Walsh).
- Geoffrey Firmin
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Re: Angels with dirty faces - Michael Curtiz 1938
Ah non!je trouve Angels with dirty faces tres inférieur à L'ennemi public,le film de Curtiz est assez impersonnel et colle beaucoup trop aux exigences du code Hayes(le salut par la religion).Alors que l'ennemi public est bien plus libre et honnete dans son propos, de plus il y a bien plus d'idées et d'invention dans la mise en scène chez Wellman que chez Curtiz.Claude Couillec a écrit :
J'ai aussi pensé à "Public ennemy" dont la début est très similaire, mais qui n' a pas la même portée. Très vite "Angels with dirty faces" atteint un autre niveau.
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Dommage que je n'aie pas vu ce topic auparavant : j'ai revendu le DVD juste après visionnage, alors que j'aurais pu faire le bonheur de Jeremy Fox...
Vous l'avez compris, je suis du même avis que Geoffrey Firmin.
Que ce film est démonstratif ! J'ai cru me trouver devant une bobine propagandiste où l'on se contente d'illustrer un message humaniste simpliste.
Le schématisme du scénario annihile tous les développements en puissance dans la situation de départ.
Ainsi, on suit le destin d'un personnage à un train d'enfer sans se sentir impliqué (toute une carrière dans le crime entrecoupée de séjours en prison résumés en 5 minutes...), puis on passe immédiatement à un autre personnage, puis un autre...
Les événements s'enchaînent artificiellement, sans que les personnages évoluent le moins du monde : on dirait presque des robots tellement leurs réactions répondent au cahier des charges qu'on leur a assigné dès le début .
Et puis je ne supporte pas le cabotinage des "dead end kids" (leurs mimiques constantes, la partie de basket à deux balles... ).
Enfin, Bogie est totalement sous-employé, sans parler du personnage féminin, ou même du prêtre, dont le cas de conscience est survolé.
Honnêtement, ce Angels with dirty Faces au titre prometteur n'est guère plus qu'un film de série bien en deçà des meilleurs films des protagonistes au générique.
Le seul point positif est qu'il a sans doute inspiré Leone pour OUATIA...
Voyez plutôt J'ai le Droit de Vivre de Lang qui, d'un point de départ voisin, construit une oeuvre bien construite, vraiment émouvante et stylistiquement aboutie.
Vous l'avez compris, je suis du même avis que Geoffrey Firmin.
Que ce film est démonstratif ! J'ai cru me trouver devant une bobine propagandiste où l'on se contente d'illustrer un message humaniste simpliste.
Le schématisme du scénario annihile tous les développements en puissance dans la situation de départ.
Ainsi, on suit le destin d'un personnage à un train d'enfer sans se sentir impliqué (toute une carrière dans le crime entrecoupée de séjours en prison résumés en 5 minutes...), puis on passe immédiatement à un autre personnage, puis un autre...
Les événements s'enchaînent artificiellement, sans que les personnages évoluent le moins du monde : on dirait presque des robots tellement leurs réactions répondent au cahier des charges qu'on leur a assigné dès le début .
Et puis je ne supporte pas le cabotinage des "dead end kids" (leurs mimiques constantes, la partie de basket à deux balles... ).
Enfin, Bogie est totalement sous-employé, sans parler du personnage féminin, ou même du prêtre, dont le cas de conscience est survolé.
Honnêtement, ce Angels with dirty Faces au titre prometteur n'est guère plus qu'un film de série bien en deçà des meilleurs films des protagonistes au générique.
Le seul point positif est qu'il a sans doute inspiré Leone pour OUATIA...
Voyez plutôt J'ai le Droit de Vivre de Lang qui, d'un point de départ voisin, construit une oeuvre bien construite, vraiment émouvante et stylistiquement aboutie.
"There is Paramount Paris and Metro Paris, and of course the real Paris. Paramount's is the most Parisian of all."
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- David O. Selznick
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- Localisation : Une poche pour la chocolatine ?
Vu et adoré ce Curtiz : scénar carré, thème passionnant, interprétation parfaite (quelle distribution !!) bref, une très belle découverte en ce qui me concerne. J'ai adoré la scène de basket ainsi que le final où le père vient chercher les 'dead end kids' pour les extraire de leur refuge (sous terre) et les élever vers la lumière ! J'ai aussi aimé cette intro sur la rue grouillante d'échoppes et de monde, la gestion du temps pendant que Rocky purge ses peines et la relation entre Rocky et son ami prêtre. Et puis, il y a Bogey et Rosalind Russell