Jean Carmet (1920-1994)
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Lui et Marielle sont super dans le téléfilm en 2 parties Bouvard et Pécuchet, d'après le roman de Flaubert.
Franchement, ça fait longtemps que les chaînes de TV ne nous ont plus offert de productions de cet accabit.
Sinon, Carmet est aussi formidable dans les Fugitifs, en vétérinaire cinglé qui s'en vient tâter la truffe de Depardieu et lui apporter sa pâtée...
Franchement, ça fait longtemps que les chaînes de TV ne nous ont plus offert de productions de cet accabit.
Sinon, Carmet est aussi formidable dans les Fugitifs, en vétérinaire cinglé qui s'en vient tâter la truffe de Depardieu et lui apporter sa pâtée...
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christian a écrit :ah oui !!!Nicolas Brulebois a écrit :Sinon, Carmet est aussi formidable dans les Fugitifs, en vétérinaire cinglé qui s'en vient tâter la truffe de Depardieu et lui apporter sa pâtée...
j'avais oublié cette scène, délirant effectivement
J'aime également cette scène dont l'attitude de Carmet est irrésistible et prouve une grande complicité avec Gerard Depardieu.
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Nicolas Brulebois a écrit :On le retrouve aussi en gentil benêt dans Les 2 crocodiles de Joël Séria...
Mais là, pour le coup, il se fait un peu voler la vedette par JP Marielle, plus familier avec l'univers de Séria (c'était leur 4e collaboration).
Film étrange d'après mes souvenirs...
(Il est vrai que ce film de Séria est rarement diffusé sur les chaînes hertziennes)
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Re: Carmet, Jean
La critique du Sucre de jacques Rouffio a été ajoutée sur 1Kult, notamment dans la rubrique "Cinéma de Tonton" :
http://www.1kult.com/2010/11/05/le-sucr ... s-rouffio/
Pour info, nous avons aussi publié la critique d'un habitué de ces lieux, le forumeur Bruce Randylan, à savoir Miss Mona :
http://www.1kult.com/2010/09/20/miss-mona-mehdi-charef/
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Re: Jean Carmet (1921-1994)
Rediff cette nuit sur France Culture à 00h45 du Texte nu lu par Carmet au festival d'Avignon 1987.
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Re: Jean Carmet (1921-1994)
Pourquoi avoir mis le topic Jean Carmet en naphta Il a encore tourné dans pas mal de films et même reçu 2 Césars (+ un César d'honneur) après 1980.
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Re:
Pas mal ce téléfilm effectivement mais peut-être un peu sage par rapport au roman de Flaubert qui était bien détonnant.Nicolas Brulebois a écrit :Lui et Marielle sont super dans le téléfilm en 2 parties Bouvard et Pécuchet, d'après le roman de Flaubert.
Franchement, ça fait longtemps que les chaînes de TV ne nous ont plus offert de productions de cet accabit.
"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.
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Re: Jean Carmet (1921-1994)
Je viens de découvrir Les mystères de Paris (1943) de Jacques de Baroncelli, juste après avoir revu la version de Hunnebelle avec Marais. On aurait du mal à trouver deux adaptations aussi différentes d'un même roman. Là ou la version de 62 est à l'évidence un véhicule pour sa vedette masculine à la fin de sa période films de cape et d'épée , celle de 43 est plus fidèle à l'esprit du roman et la véritable star du film c'est le Paris des bas-fonds mais les adaptateurs ont élagué dans le roman fleuve car le scénario se concentre surtout sur quelques personnages marquants…et sur les prostituées et les coupes gorges. Je n'avait pas prêté attention au comédien qui interprète Tortillard dans cette version ; ce n'est qu'à sa 2ème apparition que j'ai reconnu Jean Carmet :
C'était -si l'on en croit IMDB- son 3ème film. Il avait débuté 2 ans plus tôt dans un autre film de Jacques de Baroncelli (Le pavillon brûle). Ici il interprète un boiteux qu'on croit simplet et qui est martyrisé par Le maitre d'école et sa compagne La chouette. Si Carmet est bon, Alexandre Rigault (Le maitre d'école), Germaine Kerjean (La chouette) de même que Lucien Cöedel (Le chourineur) sont formidables. Quant à Marcel Herrand (Rodolphe, l'aristo qui joue à l'ouvrier), il est plus crédible dans son registre habituel mais il n'a pas eu si souvent l'occasion de jouer les "bons"...
C'était -si l'on en croit IMDB- son 3ème film. Il avait débuté 2 ans plus tôt dans un autre film de Jacques de Baroncelli (Le pavillon brûle). Ici il interprète un boiteux qu'on croit simplet et qui est martyrisé par Le maitre d'école et sa compagne La chouette. Si Carmet est bon, Alexandre Rigault (Le maitre d'école), Germaine Kerjean (La chouette) de même que Lucien Cöedel (Le chourineur) sont formidables. Quant à Marcel Herrand (Rodolphe, l'aristo qui joue à l'ouvrier), il est plus crédible dans son registre habituel mais il n'a pas eu si souvent l'occasion de jouer les "bons"...
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Re: Jean Carmet (1921-1994)
Ça me fait penser que -- ces derniers jours -- je me disais que ça serait cool de consacrer un topic aux "gueules" du cinéma français : les Madeleine Guitty, Germaine Kerjean, Maximilienne, Jeanne Fusier-Gir et autres Marguerite Moreno...
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Re: Jean Carmet (1921-1994)
Il était ce soir dans Les Fugitifs sur France 4, son personnage de vétérinaire qui diagnostique les humains de la même manière que les animaux est hi-la-rant !!
Pour moi son plus grand rôle c'est celui de Georges Lajoie dans Dupont Lajoie
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Re: Jean Carmet (1921-1994)
Un si joli village : Etienne Perier 1979
Une sorte de Columbo dans la province française (en Charente plus précisément) qui s'avère être dans le même temps une chronique de mœurs villageoise. Le présumé coupable n'est autre que le "patron" du village par le fait d'être le propriétaire et directeur de la seule entreprise qui fait vivre tous ses habitants. Le film va reposer sur la confrontation entre un vieux juge d'instruction pinailleur et tenace (merveilleux Jean Carmet dans un de ses plus beaux rôles) et le salopard qui tient le village sous sa coupe (Victor Lanoux magistral). Etienne Perier se met au service de son bon scénario et de ses acteurs et nous offre un bon polar campagnard qui tient avant tout sur les épaules de son casting. Très bon dialogues, excellente description du village et de ses habitants mais une dernière demi-heure (à partir de la 'poursuite en forêt') en peu en deçà de ce qui a précédé qui amène à une résolution attendue et décevante. Néanmoins un bon film français des années 70.
Une sorte de Columbo dans la province française (en Charente plus précisément) qui s'avère être dans le même temps une chronique de mœurs villageoise. Le présumé coupable n'est autre que le "patron" du village par le fait d'être le propriétaire et directeur de la seule entreprise qui fait vivre tous ses habitants. Le film va reposer sur la confrontation entre un vieux juge d'instruction pinailleur et tenace (merveilleux Jean Carmet dans un de ses plus beaux rôles) et le salopard qui tient le village sous sa coupe (Victor Lanoux magistral). Etienne Perier se met au service de son bon scénario et de ses acteurs et nous offre un bon polar campagnard qui tient avant tout sur les épaules de son casting. Très bon dialogues, excellente description du village et de ses habitants mais une dernière demi-heure (à partir de la 'poursuite en forêt') en peu en deçà de ce qui a précédé qui amène à une résolution attendue et décevante. Néanmoins un bon film français des années 70.
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Re: Jean Carmet (1921-1994)
Scène d'anthologiemoonfleet a écrit :Il était ce soir dans Les Fugitifs sur France 4, son personnage de vétérinaire qui diagnostique les humains de la même manière que les animaux est hi-la-rant !!
"Mais c'est qu'il a la truffe chaude le toutou à sa mémère, hein ?"
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Re: Jean Carmet (1920-1994)
Comme je ne sais ou le mettre, je poste ici un petit mot sur Bouvard et Pecuchet.
Flaubert ne pouvais rever de meilleurs incarnations que Marielle et Carmet pour ses deux copistes.
Le ressort comique du recit reside dans la chronique des echecs annoncés de tout ce que tente les deux amis devenus propriétaires terriens. Ils abordent tout les sujets (agriculture, chimie, jardinage, politique, theatre,...) avec la meme naivete, le meme enthousiasme, la mele constance, la meme méthode (lire les livres "de reference" sur le sujet). Le resultat est toujours le meme desastre.
Alors qu'ils parraissent ridicules dans toute la premiere partie, on fini par se prendre de sympathie pour les deux comperes en raison de leur obtination, leur resilience, la foi qu'ils ont dans le progres et la science, leur amitié indestructible. La charge féroce contre la betise s'exerce alors contre leurs contemporains, stupides, réactionnaires, hypocrites, dangereux. Mention speciale au curé.
Les deux acteurs sont prodigieux chacun jouant un registre complémentaire, charmeur, bavard, impulsif, grande gueule pour Marielle, introverti, reflechi, sensible pour Carmet.
Les dialogues sont savoureux, la mise en scene discrète et efficace, avec quelques commentaires voix off de JCCarriere. A noter aussi un belle musique de Michel Portal.
C'est un peu long, comme le roman, mais c'est un grand moment de télévision.
Existe en DVD. achete chez Gilbert d'occas.
Chaudement recommandé.
Flaubert ne pouvais rever de meilleurs incarnations que Marielle et Carmet pour ses deux copistes.
Le ressort comique du recit reside dans la chronique des echecs annoncés de tout ce que tente les deux amis devenus propriétaires terriens. Ils abordent tout les sujets (agriculture, chimie, jardinage, politique, theatre,...) avec la meme naivete, le meme enthousiasme, la mele constance, la meme méthode (lire les livres "de reference" sur le sujet). Le resultat est toujours le meme desastre.
Alors qu'ils parraissent ridicules dans toute la premiere partie, on fini par se prendre de sympathie pour les deux comperes en raison de leur obtination, leur resilience, la foi qu'ils ont dans le progres et la science, leur amitié indestructible. La charge féroce contre la betise s'exerce alors contre leurs contemporains, stupides, réactionnaires, hypocrites, dangereux. Mention speciale au curé.
Les deux acteurs sont prodigieux chacun jouant un registre complémentaire, charmeur, bavard, impulsif, grande gueule pour Marielle, introverti, reflechi, sensible pour Carmet.
Les dialogues sont savoureux, la mise en scene discrète et efficace, avec quelques commentaires voix off de JCCarriere. A noter aussi un belle musique de Michel Portal.
C'est un peu long, comme le roman, mais c'est un grand moment de télévision.
Existe en DVD. achete chez Gilbert d'occas.
Chaudement recommandé.