Lana Turner (1921-1995)
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Re: Lana Turner (1921-1995)
Allez hop dans la liste, merci Profondo
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Re: Lana Turner (1921-1995)
Vu il y a quelques semaines et l'article que j'y ai consacré sur mon blog
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Re: Lana Turner (1921-1995)
Excellent, ce blog, CathyCathy a écrit :Vu il y a quelques semaines et l'article que j'y ai consacré sur mon blog
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Re: Lana Turner (1921-1995)
C'est d'ailleurs après avoir ton texte sur ton blog que j'avais eu envie de le voir Cathy Et belle copie pour le Warner Archives comme le montrait mes captures !
- Cathy
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Re: Lana Turner (1921-1995)
Heureuse que mon article ait eu envie de te le faire découvrir. Je l'avais enregistré sur TCM à l'époque où il était multi-diffusé quasiment toutes les semaines ! Le seul problème fut l'absence de sous-titres sur les dix dernières minutes, mais bon enfin c'était quand même compréhensible. C'est du gros mélo fascinant et passionnant !
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Re: Lana Turner (1921-1995)
Et d'ailleurs comme tu le dis il y a vraiment des gros plan somptueux de Lana Turner tout au long du film c'est un de ceux où sa beauté est mise en valeur avec le plus de pureté un peu comme dans le Retour de Mervyn LeRoy et ça rend son jeu plus simple naturel que dans d'autres films où elle force parfois.
Et Victor Saville j'avais déjà été impressionné par sa science pour mettre en valeur des décors qui en mettent plein la vue dans son péplum Le Calice d'argent et là c'est pareil avec le monastère surplombant la plage, la crevasse que va escalader Donna Reed où les grands espaces de Nouvelle Zélande (d'ailleurs cette scène de tremblement de terre wow ). Pourtant je crois que ce n'est pas son registre le plus connu ce genre de gros films en costumes..
Et Victor Saville j'avais déjà été impressionné par sa science pour mettre en valeur des décors qui en mettent plein la vue dans son péplum Le Calice d'argent et là c'est pareil avec le monastère surplombant la plage, la crevasse que va escalader Donna Reed où les grands espaces de Nouvelle Zélande (d'ailleurs cette scène de tremblement de terre wow ). Pourtant je crois que ce n'est pas son registre le plus connu ce genre de gros films en costumes..
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Re: Lana Turner (1921-1995)
Il faut dire que ce monastère surplombant la mer est magnifique, il me fait furieusement penser au Mont Saint-Michel avec en plus son chemin qui est recouvert par la marée ! Et ce tremblement de terre est digne des plus grands du genre !
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Re: Lana Turner (1921-1995)
Meurtre sans faire-part (Portrait in Black) de Michael Gordon
Mélange de mélodrame, de film noir et de film à suspense, Michael Gordon et surtout ses scénaristes arrivent à être aussi mauvais sur les trois tableaux. C'est non seulement jamais crédible mais la plupart du temps soit ennuyeux à mourir soit totalement risible. Et puis Anthony Quinn en meurtrier passionnel, on n'y croit pas une seule seconde d'autant que le couple qu'il forme avec Lana Turner n'est au départ pas du tout convaincant, aucune alchimie n'en ressortant. Le film a beau disposer d'un beau casting (outre les deux stars sus-cités, Sandra Dee, John Saxon, Lloyd Nolan, Richard Basehart), il n'en est pas moins un ratage total y compris au niveau de l'interprétation : j'ai eu souvent l'envie de gifler la belle Lana. Quant au réalisateur, il est bien plus à l'aise dans la comédie.
Mélange de mélodrame, de film noir et de film à suspense, Michael Gordon et surtout ses scénaristes arrivent à être aussi mauvais sur les trois tableaux. C'est non seulement jamais crédible mais la plupart du temps soit ennuyeux à mourir soit totalement risible. Et puis Anthony Quinn en meurtrier passionnel, on n'y croit pas une seule seconde d'autant que le couple qu'il forme avec Lana Turner n'est au départ pas du tout convaincant, aucune alchimie n'en ressortant. Le film a beau disposer d'un beau casting (outre les deux stars sus-cités, Sandra Dee, John Saxon, Lloyd Nolan, Richard Basehart), il n'en est pas moins un ratage total y compris au niveau de l'interprétation : j'ai eu souvent l'envie de gifler la belle Lana. Quant au réalisateur, il est bien plus à l'aise dans la comédie.
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Re: Lana Turner (1921-1995)
Je mets ici ce texte de Profondo issu du topic George Sidney :
Peut-être es-tu un peu dur avec Zachary Scott aussi il me semble que je ne trouve pas si insipide. Pour le reste, le film n'arrive pas à la cheville d'un Douglas Sirk et on s'ennuie rapidement passé la charmante scène de la rencontre et en dépit du charme d'une Lana Turner encore au top de sa forme. Charmante mais qu'on a vu plus inspirée. Quant à Spencer Tracy, ce qui est dingue avec lui c'est que quelque-soit les époques, j'ai l'impression qu'il n'a jamais été jeune, tant il incarne une image paternaliste "old school". A noter que les deux acteurs étaient six ans auparavant à l'affiche de Dr. Jekyll et Mr. Hyde.
Assez d'accord avec ton texte, à part la note qui est un peu trop généreuse selon moi. J'aurai mis 4 voire 5/10 grand maximum.Profondo Rosso a écrit :Cass Timberlane (1947)
Cass Timberlane est juge dans une ville du Minnesota. Il rencontre Jinny Marshland, issue d'un milieu plutôt modeste. Les deux tourtereaux convolent en justes noces. L'idylle est sans nuages, tout paraît pouvoir durer ainsi une éternité. C'est la mort d'un bébé qui vient rompre la mélodie du bonheur et déstabilise Jinny.
George Sidney adapte ici une nouvelle de Sinclair Lewis dans cet intéressant drame sentimental. La grande question ici sera ce qui fait durer un couple, les concessions et renoncements de chacun, les qualités devenant des défauts lorsqu'il s'agit de partager un quotidien. Une idée qui parcourra le film à travers les amours contrariés de Cass Timberlane (Spencer Tracy) et Jinny Marshland (Lana Turner). Cass est un juge d'une petite ville du Minnesota qui s'étonne lors de la scène d'ouverture de l'abondance de couples venus divorcés, y voyant une forme de renoncements de leur part jusqu'à ce que lui-même se trouve plus tard pris dans les affres d'une union contrariée. Sidney filme tout d'abord avec un charme certain la rencontre puis le mariage de Cass et Jinny où il multiplie les instants attachants : Jinny témoin penaude face au juge lorsque celui-ci trouve le bloc où elle l'a caricaturé en dessin, le match de base-ball... Lana Turner jamais aussi bonne que quand elle joue un personnage ordinaire plutôt que les vamps est ici très touchante et espiègle, se mêlant parfaitement à la présence mûre et bienveillante de Spencer Tracy. Les obstacles se devinent pourtant déjà en arrière-plan avec la différence sociale u couple, Cass Timberlane étant un notable invité au country-club et autre lieu de la haute société de la ville quand Jinny ne cessera d'être regardée de haut en dépit de ses efforts du fait de ses origines modestes.
Passé ce début idyllique le drame de la perte d'un enfant va venir rappeler à chacun les carences du couple qui aurait sans doute pu être comblées par la présence du nourrisson. C'est sans doute là la qualité mais aussi le défaut du film. Les conflits du couple s'inscrivent dans une sobriété bienvenue où ce quotidien finit par les ronger. Les deux stars sont formidables pour exprimer ces tourments, Lana Turner forçant l'enjouement pour se fondre dans ce milieu snob mais jamais réellement à l'aise et Spencer Tracy compréhensif et droit mais de plus en plus meurtri par la situation. Malheureusement seule la conviction des acteurs font passer ce tourbillon de sentiments mais les situations qui les amènent sont quelconques (Jinny s'essayant d'un coup au théâtre sans qu'on ne l'ait vraiment vu venir) et de la fadeur du reste casting (hormis une formidable Mary Astor en ancienne amante délaissée) notamment un insipide Zachary Scott en rival amoureux. Du coup lorsqu'arrive le vrai gros rebondissement final, c'est presque "too much" comparé à la sobriété qui a précédée et résout le tout un peu trop facilement. Le dernier échange est cependant très beau et fait preuve d'une vraie profondeur dans la façon dont Jinny et Cass (qui n'ont jamais cessé de s'aimer) comprennent enfin comment évoluer tout en maintenant leur couple. La retenue met vraiment les acteurs en valeur renforce la dimension intimiste voulue mais la trame en elle-même est finalement peu palpitante d'où l'impression mitigée. Sidney ne parvient pas tout à fait à trouver l'équilibre d'un Sirk dans ses films plus feutrés comme Demain est un autre jour ou un Curtis Bernhard dans Le Droit d'aimer (1946) sachant mieux allier terre à terre et flamboyance. 4/6
Peut-être es-tu un peu dur avec Zachary Scott aussi il me semble que je ne trouve pas si insipide. Pour le reste, le film n'arrive pas à la cheville d'un Douglas Sirk et on s'ennuie rapidement passé la charmante scène de la rencontre et en dépit du charme d'une Lana Turner encore au top de sa forme. Charmante mais qu'on a vu plus inspirée. Quant à Spencer Tracy, ce qui est dingue avec lui c'est que quelque-soit les époques, j'ai l'impression qu'il n'a jamais été jeune, tant il incarne une image paternaliste "old school". A noter que les deux acteurs étaient six ans auparavant à l'affiche de Dr. Jekyll et Mr. Hyde.
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Re: Lana Turner (1921-1995)
Doc "Lana Turner l'indetronable" sur France5 ce dimanche à 9h30.
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Re: Lana Turner (1921-1995)
J'ai vu la dernière demi heure.
Une des choses qui me rendent sympathique Lana Turner - en dehors de son charisme, de son talent et de sa filmographie, évidemment - c'est l'amour que sa fille lui manifeste encore. C'est rare chez les enfants de star de la période (on pense aux filles Davis, Crawford ou Dietrich) et ça en dit long sur qui elle était, je trouve.
Une des choses qui me rendent sympathique Lana Turner - en dehors de son charisme, de son talent et de sa filmographie, évidemment - c'est l'amour que sa fille lui manifeste encore. C'est rare chez les enfants de star de la période (on pense aux filles Davis, Crawford ou Dietrich) et ça en dit long sur qui elle était, je trouve.
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Re: Lana Turner (1921-1995)
Bonjour à toutes et à tous.
Pas de rapport direct avec Lana Turner, mais puisqu'on parle de Portrait in Black de Michael Gordon, je suis tombé dessus il y a quelques jours et je suis stupéfait : les 5 dernières minutes contiennent l'idée de deux des scènes les plus mémorables de Shining.
Non seulement on y retrouve la scène de l'escalier et celle du défonçage de porte (avec l'acteur qui apparait dans l'ouverture laissée par le panneau qu'il vient de faire sauter), avec tentative d'évasion par la fenêtre (à guillotine), mais Kubrick a glissé un clin d'oeil à l'original, histoire de ne laisser aucun doute sur ses intentions : le "Wendy, I'm not gonna hurt you", avec un geste de la main, paume ouverte (ici, à 0:40), qu'on retrouve tel quel dans le film de 1960 (ici, à 1:49:30). Nicholson singe Anthony Quinn. Incroyable.
Je n'ai pas le souvenir que cette parenté ait jamais été évoquée (dans le doc sur Shining par exemple), si ?
Pas de rapport direct avec Lana Turner, mais puisqu'on parle de Portrait in Black de Michael Gordon, je suis tombé dessus il y a quelques jours et je suis stupéfait : les 5 dernières minutes contiennent l'idée de deux des scènes les plus mémorables de Shining.
Non seulement on y retrouve la scène de l'escalier et celle du défonçage de porte (avec l'acteur qui apparait dans l'ouverture laissée par le panneau qu'il vient de faire sauter), avec tentative d'évasion par la fenêtre (à guillotine), mais Kubrick a glissé un clin d'oeil à l'original, histoire de ne laisser aucun doute sur ses intentions : le "Wendy, I'm not gonna hurt you", avec un geste de la main, paume ouverte (ici, à 0:40), qu'on retrouve tel quel dans le film de 1960 (ici, à 1:49:30). Nicholson singe Anthony Quinn. Incroyable.
Je n'ai pas le souvenir que cette parenté ait jamais été évoquée (dans le doc sur Shining par exemple), si ?
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Re: Lana Turner (1921-1995)
Cela sera peut-être plus convaincant comme ça (désolé pour la qualité médiocre des screenshot).
Attention quand même aux spoilers (puisque c'est la fin du film) :
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Re: Lana Turner (1921-1995)
A life of her Own (1950)
Je l'ai revu pour l'occasion mais j'ai réalisé en cours que je l'avais déjà vu (mais en v.o. pure à l'époque). Ray Milland est très classe. Miss Turner est dans son élément, il y a chez elle une constante fragilité (accentuée par sa petite taille) malgré son physique avantageux qui fait son charme incomparable même lorsque son personnage rencontre le succès (professionnel ici). Il semble d'ailleurs que le film, au-delà de son aspect mélo, traite du sentiment de vacuité des êtres dans le monde moderne et de la situation précaire de la femme en particulier.Jack Carter a écrit :Je le note.Jeremy Fox a écrit :
Et bien c'est vraiment très bien : L'histoire d'un amour impossible jamais mièvre mais au contraire brillant grâce à l'intelligence du scénario et des dialogues mais également grâce à un casting 4 étoiles et au talent jamais démenti de Cukor pour la direction d'acteurs. La réputation de "cinéaste des femmes" qu'a acquit Cukor n'est une fois encore pas usurpée, réussissant ici non moins que trois superbes portraits de femmes : non seulement le personnage interprété par Lana Turner mais également ceux tenus par Ann Dvorak et Margaret Phillips en femme handicapée. Les comédiens masculins ne déméritent pas, que ce soient Louis Calhern, Tom Ewell (superbes premières séquences de 'casting' des futurs mannequins), Barry Sullivan et bien évidemment Ray Milland. A signaler un thème aussi beau qu'entêtant de Bronislau Kaper et la perfection technique des équipes de la MGM. Très belle surprise.
Dernière modification par Supfiction le 9 avr. 20, 12:51, modifié 1 fois.
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Re: Lana Turner (1921-1995)
Un nouveau quiz ?
Si on passe AC/DC, je quitte la pièce (J. Jarmusch)
Et Amazon, c'est toujours le mal (et l'internet haut débit, et Google...)
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