Marlène Dietrich (1901-1992)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Banane
Doublure lumière
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Message par Banane »

Les 1ers films que j'ai vus avec Marlène étaient post-Sternberg : "La Scandaleuse de Berlin" de Wilder, "Desir" de Borzage et "Angel" de Lubitsch. C'ets bizarre mais j'ai toujours eu un coup de coeur pour ceux-là (avec "Femme ou démon"), bien que j'adore le sublime "Shanghai Express".
D'après certains biographes, elle n'a jamais retrouvé l'aura qu'elle avait chez Sternberg, pourtant je trouve que son "humanisation" (amorcée sous la houlette de Lubitsch producteur du Borzage et réalisateur d'"Angel", lorsque sa carrière à la Paramount touchait à sa fin) très réussie, avec des clins d'oeil très conscients de ce que Sterberg avait édifié préalablement, un distance ironique, mais sans réellement déconstruire sa persona sternbergienne.
Garbo a à peu près fait le même parcours, la déesse hiératique, "humanisée" dans "Camille" et plus nettement dans "Ninotchka" (Encore Lubitsch !).

J'aime "Angel" qui sans être le plus grand Lubitsch est touchant de bout en bout. Pour moi, la scène de la 1ère rencontre entre Marlène et Melvyn Douglas dan le bordel de la Grande Duchesse Anna est un joyau de malice, pourtant rarement citée parmis les plus belles scènes de Lubitsch. Toute la définition de l'amour lubitschien y est, son talent pour filmer le "hasard" (alors qu'au cinéma tout est calculé), mais Lubitsch avait ce talent d'apporter de la grâce et de la légèreté à un quiproquo très très écrit.
Je ne résiste pas à la rapporter : ainsi Marlène joue le rôle d'une épouse de diplomate désoeuvrée et délaissée, qui va prendre du bon temps à Paris, dans un bordel de luxe (dont on devine qu'elle a été une des "filles de joies" dans sa jeunesse - elle est donc passée d'employée à cliente). Melvyn Douglas interprète un anglais de passage à Paris et tous 2 se retrouvent par hasard dans la même salle d'attente (Douglas croyant que Marlène est la fameuse Duchesse/patronne du bordel) :

Melvyn : "How do you do ?"
Marlène : "How do yo do ?"
Melvyn : "Je vous apporte le meilleur souvenir du capitaine Buckler"
Marlène : "Capitaine Buckler ???"
Melvyn : "Ne me dites pas que vous ne vous souvenez pas de Willy Buckler... Il parle toujours tellement de vous. Il m'a dit si vous voulez passer du bon temps à Paris, allez chez la Grande Duchesse Anna, et... et... et... me voilà !" (sourire timide de Douglas)
Marlène : "Et vous voilà !"
Marlène : "Alors comme ça vous voulez passer du bon temps à Paris ? Je vais m'assurer que vous vous amuserez vraiment. Asseyez-vous je vous en prie."
Marlène : "Vous étiez déjà venus à Paris ?"
Melvyn : "Pas avant la guerre." (la 1ère)
Marlène : "Laissez moi réfléchir. Qu'est-ce que je pourrais vous suggérer... Oh je suppose que vous souhaitez visiter le Musée du Louvre ?"
Melvyn : "Le quoi ?"
Marlène : "Ne me dites pas que vous n'avez jamais entendu parler du Musée du Louvre. La meilleure galerie de peintures classiques au monde. Vous connaissez la Mona Lisa ?"
Melvyn : "Euh oui, je crois que j'en ai déjà entendu parler"
Marlène : "Oh vous ne vous intéressez pas à la peinture... Ah je sais : la Tour Eiffel !"
Melvyn : "Vous parlez de ce machin en fer, qui se dresse tout droit vers le ciel ?"
Marlène : "Oui"
Melvyn : "Madame... Vous savez de quoi j'ai peur ? J'ai peur que vous me suggeriez Notre Dame !"
Marlène : "J'allais justement vous le proposer"
Melvyn : "Madame, même si vous me parliez de l'histoire de chaque monument parisien, je ne serais absolument pas intéressé. En général, pour s'amuser, les gens le font en soirée..."
Marlène : "Oh mais que suis-je bête ? Vous voulez que j'organise une soirée pour vous ! Une soirée très animée avec plein de gens !"
Melvyn : "Euh pas nombreux, hein..."
Marlène : "Combien ? 4 ?"
Melvyn hésitant : "Euh..."
Marlène : "4 ? 3 ?... 2 ?"
Melvyn souriant : "2 personnes, ce serait la meilleure suggestion"
Puis il se lève, regarde Marlène : "Il est complètement fou !"
Marlène : "Qui ça ?"
Melvyn : "Buckler ! Il vous a décrite comme étant une femme assez... mûre, plus agée et commençant à avoir... de l'embonpoint"
Marlène : "Oh comme c'est gentil de sa part ! J'espère que la description ne me convient pas"
Melvyn : "S'il avait dit la plus jolie femme du monde, je vous aurais reconnue n'importe où"
Marlène : "Encourageant... merci"
Elle se lève à son tour : "Je suis en train de réfléchir à laquelle de mes amies je pourrais vous présenter"
Melvyn : "Puis-je faire une suggestion ?"
Marlène : "Je vous en prie"
Melvn : "Et bien si vous pensez à une de vos amies habituelles, Buckler vous serait très reconnaissant si vous dinez avec moi."
Marlène : "Je suis prise"
Melvyn : "Dommage. J'aurais plus qu'à me faire cuire un oeuf et me mettr eau lit avec un roman policier. Madame, avez-vous déjà connu la solitude la plus extrème ? Vous êtes-vous déjà sentie comme une étrangère dans une ville étrangère ?"
Marlène : "Souvent"
Melvyn "Alors que faisiez vous ?"
Marlène : "Je pleurais"
Melvyn : "Et bien je crois que c'ets ce que je vais faire"
Marlène ,après une courte hésitation : "Café de l'Avenue, 9 heures"
Melvyn, exultant : "8 h 30"
Marlène : "Non, 9 heures"
Melvyn : "Mais Duchesse..."
Marlène : "Ah au fait. Je ne suis pas la Grande Duchesse Anna."
Puis refermant la porte : "9 heures moins le quart"

Elle s'en va. Puis rentre la vraie Duchesse Anna.
Duchesse : "Mr Halton ?"
Melvyn, lui serrant a main : "Oh vous êtes la Grande Duchesse Anna ! Buckler vous avait décrite de façon tellement précise que je vous aurais reconnue n'importe où !"
Duchesse : "Euh merci. Capitaine Buckler ? Je suppose qu'il souhaite que j'organise quelquechose pour vous ? Que projetez-vous de faire ? Qui voulez-vous rencontrer ?"
Melvyn, réfléchissant : "J'aimerais... aller au Musée du Louvre !"
Duchesse : "Le... Quoi ?"
Melvyn : "Oui le Louvre... La tour Eiffel... et plus que tout, Notre Dame bien sûr ?"
Duchesse : "Etes-vous sûr que vous connaissez le Capitaine Buckler ?"
Melvyn : "Oui"
Duchesse : "Et bien, et bien... Je suis désolée, mais je crois pas que je vais pouvoir vous aider."
Melvyn : "Oh si vous pouvez m'aider. Quel est le nom de la Dame qui était ici ?"
Duchesse : "Une femme ? ici ? Je ne vois pas de qui vous voulez parler"
Melvyn : "Alleeeez, vous savez de qui je parle."
Duchesse, mentant : "Je vous assure que non"
Melvyn : "Très bien. Au revoir Duchesse"
Duchesse : "Pouquoi souhaitez-vous connaître son nom ?"
Melvyn : "Parce que je dine avec elle ce soir"
Duchesse : "Oh; Vous ETES BIEN un ami du Capitaine Buckler !"

Un exemple parmi tant d'autres de l'art de Lubitsch, les sous-entendus grivois (la Tour Eiffel comme symbole phallique, l'insolence dans la simple évocation de la Cathédrale Notre Dame), l'absence totale de vulgarité (alors qu'on est bien dans un bordel de luxe où on "s'achete" des prostituées), la malice du jeu de chat et souris entre les 2 qui se plaisent, la répétition (les monuments réévoqués lors de l'entretien avec la Duchesse), le timing parfait des comédiens. Lubitsch joue avec les tics que Marlène a développé chez Sternberg (comme ses cils exagérément longs en forme de pattes d'araignée renversée), mais ici en comédienne fine et non en icône. On sent qu'elle cherche à garder le contrôle d'elle-même devant le trouble que provoque chez elle cet inconnu (j'adore le "And there you are !" et le rire géné de Douglas).

Bref Marlène restera un monument, une icône exceptionnelle du XXème siècle, pillée à saturation (de Anna Shygullah à Madonna) mais jamais égalée.

Banane
Ballin Mundson
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Re: Portrait " Marlène Dietrich "

Message par Ballin Mundson »

Parmi les films que j'ai vus :


cultissime
L'Impératrice rouge (1934)

J'aime beaucoup
La Scandaleuse de Berlin (1948)
Le chevalier sans armure
L'Ange bleu (1930)
Morocco (1930)
Shanghai Express (1932)
Desire (1936)
X-27 (1931)

J'aime bien
Destry rides again (1939)
Témoin à charge (1958)
La Maison des sept péchès (1940)
La femme et le pantin
Les Ecumeurs (1942)
song of the songs

Je n'aime pas trop, voire pas du tout
Le Jardin d'Allah (1936) (nanar très drôle si on le regarde au 2ème degré)
Martin Roumagnac (1946)
Blonde vénus
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Watkinssien
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Message par Watkinssien »

Marlene Dietrich fut la première grande incarnation de la femme fatale de l'histoire du cinéma parlant. D'une photogénie irrésistible, elle devenait à chaque fois l'archétype de ce qu'elle jouait (avec talent en plus).

Mon top Dietrich :
- Der blaue Engel (1930) de Josef von Sternberg
- Touch of evil (1958) d'Orson Welles
- Ranch of notorious (1952) de Fritz Lang
- Shanghai Express (1932) de Josef von Sternberg
- Witness for the prosecution (1958) de Billy Wilder
- The Scarlett Empress (1934) de Josef von Sternberg

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someone1600
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Message par someone1600 »

Apres avoir visionné le coffret que Universal nous a offert en avril, je dois dire que j'aime beaucoup cette actrice. je l'avais deja vu dans un ou deux film, mais elle n'était jamais le personnage principal, et il est dur de se faire une vraie idée sur elle quand elle n'apparait que quelques minutes.

En tout cas, j'ai bien apprécié ce coffret. :wink:
Sailor G.Kelly
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Message par Sailor G.Kelly »


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Le manteau qu'elle porte, on peut le voir au musée du cinéma de Berlin, ainsi que de nombreux autres costumes de ses films.
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Ballin Mundson
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Message par Ballin Mundson »

Sailor G.Kelly a écrit :

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Le manteau qu'elle porte, on peut le voir au musée du cinéma de Berlin, ainsi que de nombreux autres costumes de ses films.
il était à paris lors de l'expo il y a 2 ou 3 ans
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Miss Nobody
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Message par Miss Nobody »

Sailor G.Kelly a écrit :

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Le manteau qu'elle porte, on peut le voir au musée du cinéma de Berlin, ainsi que de nombreux autres costumes de ses films.
Il est magnifique! :P

(si on le postait dans le topic des fourrures! :mrgreen: :arrow: )
Ballin Mundson
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Message par Ballin Mundson »

Miss Nobody a écrit :
(si on le postait dans le topic des fourrures! :mrgreen: :arrow: )
ce sont des plumes (duvet de cygne)
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julien
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Message par julien »

Pauvre bête
bogart
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Message par bogart »

Morocco de Josef von Sternberg (1930) DVD Universal zone 2
Avec Marlène Dietrich, Gary Cooper, Adolphe Menjou


En un peu moins de 90 minutes, le réalisateur Sternberg façonne sa muse Dietrich dans le prototype de la femme fatale. Réduisant au minimum les dialogues qui contribuent à resserrer l'action; Morocco exerce encore aujourd'hui une fascination auprès du public. Gary Cooper, alors au début de sa prestigieuse carrière, est parfait en légionnaire désabusé et bourreau des coeurs.

Bien que l'image soit non restaurée, elle reste de qualité fort honorable pour ce film datant des années 30.
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bogart
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Message par bogart »

Dishonored (X27) de Josef von Sternberg (1931) DVD Universal zone 2
Avec Marlène Dietrich, Victor McLaglen.


Second film tourné aux Etats-Unis, X-27 relate les aventures d'une espionne, sorte de Mata-Hari qui, au terme d'une carrière brillante et flatteuse, s'amourache d'un agent ennemi. La transformation physique en paysanne russe de Marlène est une réussite. A cet effet, la dernière séquence mémorable du film
Spoiler (cliquez pour afficher)
(Marlène sur le point d'être exécuté se remet calmement du rouge sur les lèvres)
démontre le génie créatif de Von Sternberg.

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Blonde Venus de Josef V Sternberg (1932) DVD Universal zone 2
Avec Marlène Dietrich, Herbert Marshall, Cary Grant



Cinquième film du tandem, Marlène joue pour la première fois un personnage de mère. Peu de chose à dire sur ce mélodrame à l'action languissante et à la mise en scène bien sage de la part de ce réalisateur... Reste les numéraux musicaux dont l'actrice s'exécute avec grâce et fantaisie ( la séquence où elle apparaît costumée en gorille) est remarquable.
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bogart
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Message par bogart »

L'Impératrice rouge de Josef von Sternberg (1934) DVD Universal zone 2
Avec Marlène Dietrich, Sam Jaffe



On fera attraction de la vérité historique concernant L'Impératrice Catherine 2 par le metteur en scène Sternberg, qui offre ici un monument délirant de par la surabondance de décors, costumes et peintures somptueuses. Marlène Dietrich impose tout en nuance le portrait de cette jeune fille timide qui sous nos yeux se transforme en impératrice avide de pouvoir.
Un film qui demeure plus de 70 ans après un spectacle étonnant...

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La Femme et le pantin de Josef von Sternberg (1935) DVD Universal zone 2
Avec Marlène Dietrich, César Romero


Film qui clôt majestueusement la collaboration entre Sternberg et sa muse Dietrich. En garce espagnole, Marlène admirablement filmé de par son mentor, incarne avec classe une ensorceleuse dont les hommes sont prêts à se ruiner pour obtenir ses faveurs.
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Message par bogart »

Le Chevalier sans armure de Jacques Feyder (1937) Cinéma de minuit.

On a connu Jacques Feyder plus inspiré car en adaptant ce mélodrame sur fond de révolution bolchevique, l'ennui se fait parfois ressentir. Certes on retrouve dans certaines séquences le cinéma de Feyder (l'atmosphère de la Russie en cette période, les retournements et renversements de situation ce qui donne prétexte à de multiples aventures) mais la romance entre ce jeune anglais (Robert Donat) et La comtesse Alexandra (Marlène Dietrich) manque de crédibilité et, alourdit le film.
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Ballin Mundson
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Message par Ballin Mundson »

bogart a écrit :Le Chevalier sans armure de Jacques Feyder (1937) Cinéma de minuit.
.
Ah! moi je l'aime beaucoup ce film. Je l'avais d'ailleurs écrit dans le topic des films d'aventure:
Le chevalier sans armure (Jacques Feyder 1937)

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Une fantastique course poursuite, pendant la révolution Russe. Un espion anglais et une aristocrate russe traversent le pays à feu et à sang.
Ca ressemble aux romans feuilletons de Gaston Leroux, tant les rebondissements et retournement de situation sont nombreux. Un des points forts du film (peut être parce que c'est un film européen) est qu'il évite de verser dans le manichéisme. Les deux camps ont leurs salauds et commettent quasiment symétriquement les mêmes exactions (exécutions sommaires)
_________________
Par ailleurs, certaines scènes me font énormément penser à Tintin au pays des soviets, mais à je dois être le seul.
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Nestor Almendros
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Message par Nestor Almendros »

Vu aussi LE CHEVALIER SANS ARMURE au Cinéma de Minuit. Et je n'ai pas boudé un certain plaisir. Alors c'est vrai que le style cinématographique de cette époque peut m'emballer moyennement d'habitude, et ce film possède certains désavantages de ce côté-là. Mais, j'ai été plutôt pris par cette romance historique que n'aurait pas renié un David Lean par exemple, avec ce couple pris au milieu d'une révolution.

Si la première moitié m'a gentiment fait patienter, la course poursuite m'a suffisamment emballé pour terminer le film. C'est effectivement bien agréable, bien rythmé et surtout la reconstitution est très soignée et bénéficie d'énormes moyens, ce qui n'est pas désagréable. Marlène Dietrich, jouant encore ici une noble, est belle à souhait, utilisée d'ailleurs comme telle (nue dans son bain, dans des robes suggestives ou sexy, etc.) et j'avoue avoir un peu craqué :oops: .
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