James Cagney (1899-1986)
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Re: James Cagney (1899-1986)
Ce topic nécessite un avis de Julien Léonard
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Re: James Cagney (1899-1986)
Ce sont deux films très différents, malgré leur fond 'gangstériste'. White Heat est un film d'une immense intensité et d'une grande sécheresse là où Angels with Dirty Faces est plus lyrique.feb a écrit :Pas mieux Pas la même puissance que White Heat mais le film de Curtiz est très bien maîtrisé.Rick Blaine a écrit :
Content qu'il te plaise. Un film sublime, qui épate dès les premier mouvement d'appareil qui ouvre le film et va crescendo jusqu'à sa légendaire scène finale.
Si on me forçait, sous la menace, à choisir, je choisirais White Heat, mais sinon je les considère comme deux immenses film, deux maitres étalons de la filmographie de leur réalisateur respectifs.
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Re: James Cagney (1899-1986)
Complètement d'accord avec toi.Rick Blaine a écrit :Ce sont deux films très différents, malgré leur fond 'gangstériste'. White Heat est un film d'une immense intensité et d'une grande sécheresse là où Angels with Dirty Faces est plus lyrique.
Si on me forçait, sous la menace, à choisir, je choisirais White Heat, mais sinon je les considère comme deux immenses film, deux maitres étalons de la filmographie de leur réalisateur respectifs.
White Heat c'est la violence, l'affrontement seul de James Cagney face à la loi, c'est la scène de la cantine et Top of the world Ma'.
Angels with Dirty Faces est plus ancré dans le récit de gangster tel qu'on peut le concevoir à cette époque, l’ascension sociale, l'amitié entre 2 hommes que tout sépare et une scène finale superbe...mais si je devais choisir c'est White Heat qui l'emporterait car James Cagney y est monstrueux du début à la fin.
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Re: James Cagney (1899-1986)
Très content de lire un tel avis sur l'un de mes films fétiches !
White heat un film assez furieux, très violent, un film noir moderne et asphyxiant. Angels with dirty faces, c'est la quintessence du style Curtiz, là où le réalisateur transcende le script par le visuel. La scène du couloir de la mort est magnifique, mais tout le film l'est bien autant. L'équilibre de l'histoire est très subtil, la distribution redoutable et le rythme implacable. Le firmament de Curtiz qui entre là dans sa meilleure période (les classiques qui vont suivre sont également monstrueux)... le firmament de la Warner, définitivement spécialiste du film social enragé et sans fioriture. Un monument, tout simplement.
Tu l'as dans le coffret TCM, c'est bien cela ? Du coup, il doit te rester Each dawn I die (peut-être le meilleur film de William Keighley, un petit bijou) et G-men, un film d'action pure hautement jouissif parmi les plus efficaces de son époque (du pur Warner, décomplexé, un peu léger sur le fond, mais diablement bien fichu).
White heat un film assez furieux, très violent, un film noir moderne et asphyxiant. Angels with dirty faces, c'est la quintessence du style Curtiz, là où le réalisateur transcende le script par le visuel. La scène du couloir de la mort est magnifique, mais tout le film l'est bien autant. L'équilibre de l'histoire est très subtil, la distribution redoutable et le rythme implacable. Le firmament de Curtiz qui entre là dans sa meilleure période (les classiques qui vont suivre sont également monstrueux)... le firmament de la Warner, définitivement spécialiste du film social enragé et sans fioriture. Un monument, tout simplement.
Tu l'as dans le coffret TCM, c'est bien cela ? Du coup, il doit te rester Each dawn I die (peut-être le meilleur film de William Keighley, un petit bijou) et G-men, un film d'action pure hautement jouissif parmi les plus efficaces de son époque (du pur Warner, décomplexé, un peu léger sur le fond, mais diablement bien fichu).
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Re: James Cagney (1899-1986)
Julien Léonard a écrit :Très content de lire un tel avis sur l'un de mes films fétiches !
Non je l'ai dans le coffret Warner FR "Films noirs"Tu l'as dans le coffret TCM, c'est bien cela ? Du coup, il doit te rester Each dawn I die (peut-être le meilleur film de William Keighley, un petit bijou) et G-men, un film d'action pure hautement jouissif parmi les plus efficaces de son époque (du pur Warner, décomplexé, un peu léger sur le fond, mais diablement bien fichu).
Le coffret TCM James Cagney contient White Heat, G-Men, City for Conquest et Each Dawn I Die...3 films que je dois encore découvrir
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Re: James Cagney (1899-1986)
Oh, le City for conquest, c'est un film formidable... Mon préféré d'Anatole Litvak pour le moment. Complètement méconnu, mais quel film ! Je conseille à fond les manettes.
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Re: James Cagney (1899-1986)
3 belles découvertes que tu vas faire!! Le magnifique Each Dawn I Die en tête pour moi, suivi de près par le Litvak et G-Men, un divertissement incontournable comme l'a dit Julien.feb a écrit : Le coffret TCM James Cagney contient White Heat, G-Men, City for Conquest et Each Dawn I Die...3 films que je dois encore découvrir
D'ailleurs le Film noir volume 2 US était bien plus excitant avec ces trois titres que le français où ils disparaissent au profit du Fury de Lang, excellent film mais qui n'a pas grand chose à faire là, et de l'inutile Lady in the Lake de Montgomery. Heureusement que j'ai pu me les procurer à l'unité.
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Re: James Cagney (1899-1986)
Adjugé, vendu pour ce soirJulien Léonard a écrit :Oh, le City for conquest, c'est un film formidable... Mon préféré d'Anatole Litvak pour le moment. Complètement méconnu, mais quel film ! Je conseille à fond les manettes.
Merci à vous 2 pour m'avoir fait gagner du temps
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Re: James Cagney (1899-1986)
Pourquoi inutile ?Rick Blaine a écrit :l'inutile Lady in the Lake de Montgomery.
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
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Re: James Cagney (1899-1986)
Raté ? C'est en tout cas ce que j'en pense aussi. Le procédé de caméra subjective m'a paru en l'occurence très pesant au point de me rendre le film extrêmement ennuyeux.joe-ernst a écrit :Pourquoi inutile ?Rick Blaine a écrit :l'inutile Lady in the Lake de Montgomery.
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Re: James Cagney (1899-1986)
Je le trouve plutôt mauvais. Ça part d'une idée intéressante, mettre les spectateur dans les yeux du héros, mais ça ne fonctionne pas.joe-ernst a écrit :Pourquoi inutile ?Rick Blaine a écrit :l'inutile Lady in the Lake de Montgomery.
Non seulement l'identification ne passe pas, à mon sens, mais en plus ça a limité considérablement Montgomery dans la construction de ses plans. Tout cela avec un scénario assez banal et un traitement qui manque de rythme, et un casting peu enthousiasmant. Bref je me suis considérablement ennuyé devant ce film, je le trouve raté.
Je disais il y a quelque jours que Baron réussissait bien mieux cette idée, sans forcément le vouloir en première intention, dans Blast of Silence.
Voilà, d'autant que Montgomery ajoute des plans ou il parle face camera, pour justifier cette narration à la première personne, et que je trouve ça extrêmement pesant également.Jeremy Fox a écrit :Raté ? C'est en tout cas ce que j'en pense aussi. Le procédé de caméra subjective m'a paru en l'occurence très pesant au point de me rendre le film extrêmement ennuyeux.
Et en plus de cela, comme Fury, je trouve qu'il n'a pas sa place dans le coffret, qui se veut centré autour du film de Gangster, même s'il est appelé film noir.
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Re: James Cagney (1899-1986)
Alors que, concernant cette subjectivité de la caméra, j'ai davantage été enthousiasmé par toute la première partie de Dark Passage. Delmer Daves a su mieux y faire, et n'a pas construit son film comme un exercice de style. Il a utilisé cette subjectivité car cela servait la narration.
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Re: James Cagney (1899-1986)
Mais le procédé de la caméra subjective durant toute la durée d'un film peut parfaitement fonctionner ceci dit ; preuve en est, non naphta, le magnifique La Femme défendue de Philippe Harel. Le spectateur est complètement immergé dans cette histoire d'amour alors que, comme tu le dit, La dame du lac nous reste entièrement extérieur.Rick Blaine a écrit :Je disais il y a quelque jours que Baron réussissait bien mieux cette idée, sans forcément le vouloir en première intention, dans Blast of Silence.
EDIT : + 1 avec Père Jules concernant le Daves
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Re: James Cagney (1899-1986)
Je trouve au contraire que Lady in the Lake illustre la quintessence du style noir et me paraît donc indispensable pour tous les amateurs du genre...
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Re: James Cagney (1899-1986)
Sur les thématiques à n'en point douter, le style lui, laisse à désirer je trouve.joe-ernst a écrit :Je trouve au contraire que Lady in the Lake illustre la quintessence du style noir et me paraît donc indispensable pour tous les amateurs du genre...