Oui, quasiment toutes les infos et les avis se trouvent Ici : à consommer avec extrême prudenceJulien Léonard a écrit :Je note quand même les titres, sait-on jamais. Merci en tout cas. Je présume qu'on les trouve dans les coffrets TCM, j'irais jeter un coup d'oeil.
James Cagney (1899-1986)
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Re: James Cagney (1899-1986)
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Re: James Cagney (1899-1986)
Les anges aux figures sales
Plutôt bien, ça fait plaisir de voir un film avec Cagney ou il est pas en roue libre (d'un côté j'en ai pas vu des masses de lui non lui), même Bogart est bien (ça fait presque flipper ça fait deux fois de suite que je l'aime bien ). D'ailleurs Cagney c'était un peu le Pacino des films noir au final il a eu pas mal de rôles marquants en tant que gangster.
L'histoire est un peu classique mais ça fonctionne plutôt bien finalement, le personnage de Cagney est assez charismatique et se démarque donc de ce que j'ai pu voir de lui, toute la relation avec son meilleur ami prêtre pose quand même la base d'un sous genre qui sera assez repris dans le cinéma des 70's. Plutôt satisfait du rôles des kids du film, je m'attendais à quelque chose de plus lourdingue vu l'époque et au final c'est vraiment bien géré car ce n'est pas le sujet du film malgré ce que laisse sous entendre le film. Bon on n'échappe pas à l'habituelle séance de tirs à la fin mais ca reste plus subtile sur la finalité avec ces dernières cinq minutes qui font froid dans le dos.
8/10
Plutôt bien, ça fait plaisir de voir un film avec Cagney ou il est pas en roue libre (d'un côté j'en ai pas vu des masses de lui non lui), même Bogart est bien (ça fait presque flipper ça fait deux fois de suite que je l'aime bien ). D'ailleurs Cagney c'était un peu le Pacino des films noir au final il a eu pas mal de rôles marquants en tant que gangster.
L'histoire est un peu classique mais ça fonctionne plutôt bien finalement, le personnage de Cagney est assez charismatique et se démarque donc de ce que j'ai pu voir de lui, toute la relation avec son meilleur ami prêtre pose quand même la base d'un sous genre qui sera assez repris dans le cinéma des 70's. Plutôt satisfait du rôles des kids du film, je m'attendais à quelque chose de plus lourdingue vu l'époque et au final c'est vraiment bien géré car ce n'est pas le sujet du film malgré ce que laisse sous entendre le film. Bon on n'échappe pas à l'habituelle séance de tirs à la fin mais ca reste plus subtile sur la finalité avec ces dernières cinq minutes qui font froid dans le dos.
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Re: James Cagney (1899-1986)
J'espère qu'un certain Julien L. ne va pas revenir sur ce topic parce que ça va lui faire mal Je pense que tu as du voir les pires de l'acteur, je te conseille de jeter un œil aux avis des pages précédentes, je pense que tu vas trouver ton bonheur avec le bonhommeLogan a écrit :Les anges aux figures salesPlutôt bien, ça fait plaisir de voir un film avec Cagney ou il est pas en roue libre (d'un côté j'en ai pas vu des masses de lui non lui)
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Re: James Cagney (1899-1986)
Pas d'inquiétude. Chacun pense ce qu'il veut.
Non, aujourd’hui, le truc énervant, c'était la séance de ciné Hammer au musée d'Orsay...
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Re: James Cagney (1899-1986)
Bien entendu Julien, ce n'était qu'une boutade connaissant ta passion pour cet acteurJulien Léonard a écrit :Chacun pense ce qu'il veut.
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Re: James Cagney (1899-1986)
Ah non mais carrément attention je ne dis pas que l'acteur est mauvais je suis loin d'avoir vu tout ce que je voulais voir de lui et mon post laissait peut être penser que je généralisait mais pas du tout, c'est juste que la semaine j'avais vu the white Heat, film sympathique au demeurant mais j'avoue que Cagney y était un peu too much (mais c'est le personnage qui voulait ça aussi faut dire), dans le genre mégalo la fin se posait quand même. Après c'est pas une critique je l'ai trouve très bon ici et j'ai pleins d'autre films à voir avec lui dont le wilder "one two three" qui va bientôt suivre
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Re: James Cagney (1899-1986)
Pas de soucis je ne généralisait pas ton expression à l'ensemble des films de l'acteur ou à l'acteur lui même C'est simplement le terme en roue libre sur lequel j'ai rebondi en pensant à Julien Léonard
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Re: James Cagney (1899-1986)
Une private joke, en somme. Ah les classikiens, quelle bande de...
Même si je dois avouer que je ne suis pas du tout d'accord avec cet avis sur L'enfer est à lui. D'ailleurs feb, il faut que tu le voies très prochainement, j'ai hâte d'avoir ton avis !
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Re: James Cagney (1899-1986)
Tout a faitJulien Léonard a écrit :Une private joke, en somme. Ah les classikiens, quelle bande de...
C'est promis Julien, il est le prochain film sur ma liste d'attente PS3 (mais pas demain soir parce que je serai devant Arte pour un autre film que je veux absolument voir )Julien Léonard a écrit :Même si je dois avouer que je ne suis pas du tout d'accord avec cet avis sur L'enfer est à lui. D'ailleurs feb, il faut que tu le voies très prochainement, j'ai hâte d'avoir ton avis !
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Re: James Cagney (1899-1986)
En plus, il est annoncé en VO...
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Re: James Cagney (1899-1986)
Si tu as trouvé que Cagney était dans l'excès dans White Heat, tu risque de le trouver également excessif dans One, Two, Three, qui est peut-être un de ses rôles les plus "pile électrique".Logan a écrit :Ah non mais carrément attention je ne dis pas que l'acteur est mauvais je suis loin d'avoir vu tout ce que je voulais voir de lui et mon post laissait peut être penser que je généralisait mais pas du tout, c'est juste que la semaine j'avais vu the white Heat, film sympathique au demeurant mais j'avoue que Cagney y était un peu too much (mais c'est le personnage qui voulait ça aussi faut dire), dans le genre mégalo la fin se posait quand même. Après c'est pas une critique je l'ai trouve très bon ici et j'ai pleins d'autre films à voir avec lui dont le wilder "one two three" qui va bientôt suivre
C'est un très grand film selon moi, mais Cagney est probablement plus sobre dans White Heat (à propos duquel je ne suis pas d'accord avec toi non plus ), ce qui veut dire que le ressenti que tu as eu risque de reparaitre.
Les anges aux figures sales est un des très grands titres de la période et du genre, par son script, son interprétation et sa mise en scène (voir le plan d'ouverture pour s'en convaincre), peut-être le sommet du genre Warner des 30's.Logan a écrit : Plutôt bien, ça fait plaisir de voir un film avec Cagney ou il est pas en roue libre (d'un côté j'en ai pas vu des masses de lui non lui), même Bogart est bien (ça fait presque flipper ça fait deux fois de suite que je l'aime bien ). D'ailleurs Cagney c'était un peu le Pacino des films noir au final il a eu pas mal de rôles marquants en tant que gangster.
L'histoire est un peu classique mais ça fonctionne plutôt bien finalement, le personnage de Cagney est assez charismatique et se démarque donc de ce que j'ai pu voir de lui, toute la relation avec son meilleur ami prêtre pose quand même la base d'un sous genre qui sera assez repris dans le cinéma des 70's. Plutôt satisfait du rôles des kids du film, je m'attendais à quelque chose de plus lourdingue vu l'époque et au final c'est vraiment bien géré car ce n'est pas le sujet du film malgré ce que laisse sous entendre le film. Bon on n'échappe pas à l'habituelle séance de tirs à la fin mais ca reste plus subtile sur la finalité avec ces dernières cinq minutes qui font froid dans le dos.
A propos de ta remarque sur l'aspect lourdingue lié à l'époque, tu fais référence à certains films en particulier, ou bien à une crainte a priori? L'époque n'est, il me semble, pas au lourdingue, surtout si tu vois des films Warner souvent dynamique et socialement assez moderne (Julien t'en parlerait bien mieux que moi je pense).
Même question à propos de Bogart, si tu vois beaucoup de ses film, tu vas l'aimer souvent je pense , Bogart est grand !!!
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Re: James Cagney (1899-1986)
Non mais quand je disais lourdingue c'est surtout au niveau de l'aspect social et des enfants défavorisés ou je craignais le pathos outre mesure ce qui n'est pas du tout le cas ici à mon grand bonheur.
(Faut que je commence à mieux choisir mes mots :p)
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Re: James Cagney (1899-1986)
Logan a écrit :Non mais quand je disais lourdingue c'est surtout au niveau de l'aspect social et des enfants défavorisés ou je craignais le pathos outre mesure ce qui n'est pas du tout le cas ici à mon grand bonheur.
(Faut que je commence à mieux choisir mes mots :p)
Il ne faut pas trop craindre ça du coté de la Warner et de ses réalisateurs. Si on retrouve par exemple ce travers dans Rue Sans Issue de Wyler, Bogart assez mineur, Curtiz évite bien ce genre d'écueils (Rue sans issue aurait d'ailleurs gagné à être mis en scène par Curtiz à mon sens)
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Re: James Cagney (1899-1986)
L'homme aux milles visages, Man of a thousand faces (1957) - Joseph Pevney
Evocation de Lon Chaney, célèbre acteur du muet, célèbre pour ses rôles de composition extraordinaires.
Il est de bon ton à Hollywood de se plonger régulièrement sur ses coulisses, celles des studios, ou bien celles des acteurs. Le cinéma muet a fasciné nombre de réalisateurs et il était normal qu'Universal rende hommage à un de ses pionniers à savoir Lon Chaney. La vie de l'acteur qui certes est romancée, semble destinée pourtant au cinéma, avec ses parents sourds et muets, sa femme qui tente de se suicider et l'abandonne, sa quête à la fois professionnelle avec cette envie d'appréhender le plus de rôles possibles et personnelle avec sa quête du bonheur familial, notamment celle de son fils. Bref toute la vie de l'acteur est un roman, enfin un film ! Nous sommes certes dans un film linéaire sans grand génie, mais le génie de celui-ci est la performance extraordinaire de James Cagney que ce soit dans son terrain de prédilection la danse avec la reconstitution de numéros de burlesque notamment celui du clown dansant avec son ombre, ou dans la composition de l'acteur à travers quelques rôles marquants comme celui de Quasimodo ou du Fantôme de l'Opéra. Seuls les films de la période universal sont reconstitués de manière "filmée", les films MGM sont évoqués à travers des affiches des films comme Larmes de Clown ou les Browning. Finalement il est assez paradoxal de voir que cette star du muet est morte d'un cancer de la gorge à l'orée du parlant et que finalement il n'aura jamais pu exprimer son talent vocalement ! Dorothy Malone est détestable à souhait dans le rôle de sa première épouse, imbue d'elle-même, sans coeur et fait elle aussi une performance en chanteuse qui perd sa voix. Elle est opposée à Jane Greer pleine de douceur. Un film passionnant qui donne envie de se pencher plus sur la carrière de Chaney.
Evocation de Lon Chaney, célèbre acteur du muet, célèbre pour ses rôles de composition extraordinaires.
Il est de bon ton à Hollywood de se plonger régulièrement sur ses coulisses, celles des studios, ou bien celles des acteurs. Le cinéma muet a fasciné nombre de réalisateurs et il était normal qu'Universal rende hommage à un de ses pionniers à savoir Lon Chaney. La vie de l'acteur qui certes est romancée, semble destinée pourtant au cinéma, avec ses parents sourds et muets, sa femme qui tente de se suicider et l'abandonne, sa quête à la fois professionnelle avec cette envie d'appréhender le plus de rôles possibles et personnelle avec sa quête du bonheur familial, notamment celle de son fils. Bref toute la vie de l'acteur est un roman, enfin un film ! Nous sommes certes dans un film linéaire sans grand génie, mais le génie de celui-ci est la performance extraordinaire de James Cagney que ce soit dans son terrain de prédilection la danse avec la reconstitution de numéros de burlesque notamment celui du clown dansant avec son ombre, ou dans la composition de l'acteur à travers quelques rôles marquants comme celui de Quasimodo ou du Fantôme de l'Opéra. Seuls les films de la période universal sont reconstitués de manière "filmée", les films MGM sont évoqués à travers des affiches des films comme Larmes de Clown ou les Browning. Finalement il est assez paradoxal de voir que cette star du muet est morte d'un cancer de la gorge à l'orée du parlant et que finalement il n'aura jamais pu exprimer son talent vocalement ! Dorothy Malone est détestable à souhait dans le rôle de sa première épouse, imbue d'elle-même, sans coeur et fait elle aussi une performance en chanteuse qui perd sa voix. Elle est opposée à Jane Greer pleine de douceur. Un film passionnant qui donne envie de se pencher plus sur la carrière de Chaney.
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Re: James Cagney (1899-1986)
Si ma mémoire est bonne, ce n°36 de l'Ecran Fantastique datant de 1983 offrait un copieux dossier dédié à cet acteur unique.Cathy a écrit :L'homme aux milles visages, Man of a thousand faces (1957) - Joseph Pevney
Un film passionnant qui donne envie de se pencher plus sur la carrière de Chaney.
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The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
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