Mais tu vas être ravi puisque ces deux DVD sont des zone All donc lisible sur ton lecteurKevin95 a écrit :Il est prévus en zone 2 ? quelqun a des infos ?
Non, parsequ'il y a aussi un autre film que j'attend dans cette collection : Le Démon des armes.
Quand la ville dort (John Huston - 1950)
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Un des meilleurs films du réalisateur (qui en a pourtant pondu des chefs-d'oeuvre) et un des meilleurs films noir.
Il contient pour moi l'une des plus belles séquences de l'histoire du cinéma : la scène de la jeune fille qui danse dans la bar où le cerveau du vol s'est installé avant son grand départ qui n'aura finalement jamais lieu...
Il contient pour moi l'une des plus belles séquences de l'histoire du cinéma : la scène de la jeune fille qui danse dans la bar où le cerveau du vol s'est installé avant son grand départ qui n'aura finalement jamais lieu...
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The Asphalt Jungle (Quand la Ville Dort) de John Huston (1950).
Très bon film noir décrivant avec minutie l’organisation d’un « casse ». Tout, de la motivation des malfrats, qui souhaitent échapper aux difficultés de la vie quotidienne, à l’organisation et l’exécution du cambriolage, est décrypté avec brio et intelligence par John Huston. Presque toutes les scènes étant nocturnes, il se dégage du film une atmosphère complètement envoûtante. En plus d’une critique acerbe d’une certaine bourgeoisie corrompue, John Huston, d’après un sujet de W.K. Burnett, dresse une fabuleuse et inoubliable galerie de portraits de série noire. En effet, l’interprétation (Sterling Hayden en tête) est parfaite et il est très agréable de retrouver Jean Hagen, actrice malheureusement trop sous-employée, aux antipodes du rôle de Lina Lamont dans Singin’in the Rain.
8/10
Très bon film noir décrivant avec minutie l’organisation d’un « casse ». Tout, de la motivation des malfrats, qui souhaitent échapper aux difficultés de la vie quotidienne, à l’organisation et l’exécution du cambriolage, est décrypté avec brio et intelligence par John Huston. Presque toutes les scènes étant nocturnes, il se dégage du film une atmosphère complètement envoûtante. En plus d’une critique acerbe d’une certaine bourgeoisie corrompue, John Huston, d’après un sujet de W.K. Burnett, dresse une fabuleuse et inoubliable galerie de portraits de série noire. En effet, l’interprétation (Sterling Hayden en tête) est parfaite et il est très agréable de retrouver Jean Hagen, actrice malheureusement trop sous-employée, aux antipodes du rôle de Lina Lamont dans Singin’in the Rain.
8/10
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Quand la ville dort (The Asphalt Jungle - John Huston - 1950) sur TCM.
Les copies de TCM sont pas top, hein ?
Bon ben grand grand film... Scénario parfait, acteurs parfaits, mise en scène parfaite, découpage parfait... Où l'on voit que Sin City n'a rien inventé (je dis pas ça pour les gars de Classik bien sûr)... Manque peut-être un poil de baroque au film, à l'image d'un Welles comme la Soif du Mal ? Non bien sûr ça ne lui "manque" pas... Mais ça lui fait louper la marche qui sépare un très grand film d'un chef-d'oeuvre non ?
Les copies de TCM sont pas top, hein ?
Bon ben grand grand film... Scénario parfait, acteurs parfaits, mise en scène parfaite, découpage parfait... Où l'on voit que Sin City n'a rien inventé (je dis pas ça pour les gars de Classik bien sûr)... Manque peut-être un poil de baroque au film, à l'image d'un Welles comme la Soif du Mal ? Non bien sûr ça ne lui "manque" pas... Mais ça lui fait louper la marche qui sépare un très grand film d'un chef-d'oeuvre non ?
1970-2005: un artiste à la recherche de l'équilibre dans sa Force...
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Quand la ville dort de John Huston
Le modèle du film de casse ça m'a un peu fait l'effet de La Maison du diable de Robert Wise tellement repris et pompé partout qu'on arrive pas à etre réellement pris par l'histoire mais le casting (Sterling Hayden déchire, Marylin Monroe dans uns de ses 1ers role) et la realisation (superbe ambiance urbaine nocturne) rende le tout tres efficace un classique. 5/6
Le modèle du film de casse ça m'a un peu fait l'effet de La Maison du diable de Robert Wise tellement repris et pompé partout qu'on arrive pas à etre réellement pris par l'histoire mais le casting (Sterling Hayden déchire, Marylin Monroe dans uns de ses 1ers role) et la realisation (superbe ambiance urbaine nocturne) rende le tout tres efficace un classique. 5/6
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Ton post sans ponctuation m'essoufle rien que de le lire Je vois encore pas pourquoi on fait une fixette sur Marilyn dans ce film: elle y est la poule d'un gangster, partie intégrante des meubles ou pas loin. Qu'on la crédite pour des films où elle fait vraiment quelque chose, au moins, puisqu'il y en a! Et je trouve, au contraire de toi, que ce film a autrement plus de force, de touffeur, de densité, que 99% de ses "suiveurs"Profondo Rosso a écrit :Quand la ville dort de John Huston
Le modèle du film de casse ça m'a un peu fait l'effet de La Maison du diable de Robert Wise tellement repris et pompé partout qu'on arrive pas à etre réellement pris par l'histoire mais le casting (Sterling Hayden déchire, Marylin Monroe dans uns de ses 1ers role) et la realisation (superbe ambiance urbaine nocturne) rende le tout tres efficace un classique. 5/6
Quand la ville dort de John Huston
John Huston signe un petit bijou dans le registre du film noir. Le scénario est brillant et la mise en scène impeccable. J'ai beaucoup la façon de mettre en parallèle les deux destins de Dix et de Doc. Je découvre avec plaisir Sterling Hayden, un homme fort charismatique, qui remplit une pièce de sa présence. J'aime beaucoup son personnage, il est un peu rustre, mais on s'attache très vite à lui. Sterling Hayden est extrêmement bien entouré, non seulement de la jolie Jean Hagen, mais aussi de ses partenaires masculins, Louis Calhern, James Whitmore et Sam Jaffe tirent également leur épingle du jeu. Marilyn Monroe est aussi très fraîche dans un de ses premiers rôles.
Après Les gens du Dublin, qui m'avait énormement plu, Quand la ville dort s'est avéré être encore une fois une très bonne surprise de la part du réalisateur.
John Huston signe un petit bijou dans le registre du film noir. Le scénario est brillant et la mise en scène impeccable. J'ai beaucoup la façon de mettre en parallèle les deux destins de Dix et de Doc. Je découvre avec plaisir Sterling Hayden, un homme fort charismatique, qui remplit une pièce de sa présence. J'aime beaucoup son personnage, il est un peu rustre, mais on s'attache très vite à lui. Sterling Hayden est extrêmement bien entouré, non seulement de la jolie Jean Hagen, mais aussi de ses partenaires masculins, Louis Calhern, James Whitmore et Sam Jaffe tirent également leur épingle du jeu. Marilyn Monroe est aussi très fraîche dans un de ses premiers rôles.
Après Les gens du Dublin, qui m'avait énormement plu, Quand la ville dort s'est avéré être encore une fois une très bonne surprise de la part du réalisateur.
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Déjà rien que pour elles, j'aime ce film!Tite Bouh a écrit : Quand la ville dort de John Huston
Sterling Hayden est extrêmement bien entouré, non seulement de la jolie Jean Hagen, mais aussi de ses partenaires masculins, Louis Calhern, James Whitmore et Sam Jaffe tirent également leur épingle du jeu. Marilyn Monroe est aussi très fraîche dans un de ses premiers rôles.
Ce n'est pas mon Huston favori (même si c'est vrai qu'il est très bon!). J'ai une petite préférence pour les collaborations Huston-Bogart...
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Quand la ville dort (The Asphalt Jungle, 1950), de John Huston.
Le crime est une forme dégénérée de l'ambition. Sans doute une des phrases-clé de ce film admirable, où les malfrats ont visiblement la sympathie du réalisateur, qui nous les montre comme de braves gars cherchant à surnager dans l'univers hostile qu'est la Ville, où les riches sont des lâches, des tricheurs et des pleurnichards (magnifique prestation de Louis Calhern) et où certains flics sont plus pourris que ceux qu'ils doivent rechercher. La scène du cambriolage, menée très calmement avec beaucoup de sang-froid, en dit long également. Malheureusement l'on sent que l'époque imposait et la fin et le petit discours de défense et d'éloge de la police par le commissaire dans ce film où elle n'est guère mise en valeur...
Le crime est une forme dégénérée de l'ambition. Sans doute une des phrases-clé de ce film admirable, où les malfrats ont visiblement la sympathie du réalisateur, qui nous les montre comme de braves gars cherchant à surnager dans l'univers hostile qu'est la Ville, où les riches sont des lâches, des tricheurs et des pleurnichards (magnifique prestation de Louis Calhern) et où certains flics sont plus pourris que ceux qu'ils doivent rechercher. La scène du cambriolage, menée très calmement avec beaucoup de sang-froid, en dit long également. Malheureusement l'on sent que l'époque imposait et la fin et le petit discours de défense et d'éloge de la police par le commissaire dans ce film où elle n'est guère mise en valeur...
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
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Je dois avouer ne pas avoir (encore) creusé les conditions de réalisation du film et si cette fin a été en quelque sorte imposée ou si c'est une fin qui convenait parfaitement à Huston. Mais ton avis me paraît très pertinent.Watkinssien a écrit :C'est drôle, je vois la fin comme hustonienne à souhait, avec sa thématique de l'échec à son paroxysme et par conséquent un constat pessimiste de toute idée de liberté, lorsqu'on cherche à braver un système injuste !
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
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Re: Quand la ville dort (John Huston, 1950)
John Huston ne dépeint pas systématiquement des losers mais plutot des gens qui vont au bout de leurs expériences.
la fin qu'ils connaissent n'est pas nécessairement tragique.
la fin qu'ils connaissent n'est pas nécessairement tragique.
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Re: Quand la ville dort (John Huston, 1950)
A l'exception de quelques films plus légers, les personnages hustoniens ont rarement droit à une happy end. C'est même une de leurs marques de fabrique, comme le seront plus tard ceux de Kubrick.Ouss a écrit :John Huston ne dépeint pas systématiquement des losers mais plutot des gens qui vont au bout de leurs expériences.
la fin qu'ils connaissent n'est pas nécessairement tragique.
Dans Quand la ville dort, mon préféré est celui interprété avec un suprême détachement par Louis Calhern.
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
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