Umberto D. (Vittorio De Sica - 1952)
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Je viens de voir le film et il m'a bouleversé. C'est le deuxième film de De Sica que je découvre après Le Voleur de Bicyclette, un pur chef-d'oeuvre, mais déjà je reconnais un amour pour les petites-gens, pour ceux qu'on abandonné dans un regard d'une humanité total. Je trouve ça véritablement sublime. L'acteur principal (qui a un petit côté Serrault je trouve) est admirable de justesse et parvient à faire passer un désespoir terrible par la simple expression de son visage.
Et je n'aurais jamais cru pouvoir être interessé par une histoire d'amitié entre un chien et son maître mais c'est fait avec une telle finesse que ça ne paraît pas forcé et artificiel.
Et esthétiquement c'est loin d'être relegué au second plan. L'utilisation des gros plans et des plans larges dans une dichotomie intime/societé par exemple. La photo est vraiment belle. La musique m'a également touché dans son tragique.
En tout cas s'il n'est pas aussi grand que Le Voleur de Bicyclette, ça reste un sommet. Je viens d'apprendre en regardant sur le net que Francis Huster envisagerait de réaliser un remake de ce film avec... Jean-Paul Belmondo On savait que Belmondo adorait les chiens mais bon Huster qui réalise ça sent pas bon
Et je n'aurais jamais cru pouvoir être interessé par une histoire d'amitié entre un chien et son maître mais c'est fait avec une telle finesse que ça ne paraît pas forcé et artificiel.
Et esthétiquement c'est loin d'être relegué au second plan. L'utilisation des gros plans et des plans larges dans une dichotomie intime/societé par exemple. La photo est vraiment belle. La musique m'a également touché dans son tragique.
En tout cas s'il n'est pas aussi grand que Le Voleur de Bicyclette, ça reste un sommet. Je viens d'apprendre en regardant sur le net que Francis Huster envisagerait de réaliser un remake de ce film avec... Jean-Paul Belmondo On savait que Belmondo adorait les chiens mais bon Huster qui réalise ça sent pas bon
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Ratatouille a écrit :Ce film m'intéresse !Art Core a écrit :Et je n'aurais jamais cru pouvoir être interessé par une histoire d'amitié entre un chien et son maître
J'adore les chiens, et j'adore les films qui traitent de l'amitié homme/animal. Et je ne déconne même pas
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Umberto D de Vittorio De Sica (1951)
Et bien si on m'avait dit qu'une histoire d'un vieux et de son clébard me tirerait presque la larme à l'oeil. Dans l'Italie d'après guerre, récit poignant d'un vieil homme en proie à la misère et la solitude, menacé d'expulsion car ne pouvant plus payer sa pension. On suit avec émotion cet homme tentant par tout les moyens de s'en sortir mais sur lequel le destin s'acharne et qui ne trouve réconfort que dans sa relation avec son chien, alors tout les autres le regardent de haut et le méprise hormis une jeune femme de chambre. Quelques moments pathétiques et des plus bouleversant lorsque Umberto tente maladroitement de faire la manche mais ne peut s'y résigner, lorsqu'il se résoud à aller à la mort mais en est empêché par son chien... Une justesse de ton dans l'emphase qui amène la même pureté que De Sica a déjà atteint dans "Le Voleur de Bicyclette" en plus fort encore, un des chef d'oeuvre du néo réalisme. Prestation extraordinaire de Carlo Battisti et le final qui laisse une petite lueur d'espoir fait du bien après tant de noirceur. Après ça autant dire que je n'attends absolument rien du remake à venir avec Bebel et réalisé par Francis Huster. 6/6
Et bien si on m'avait dit qu'une histoire d'un vieux et de son clébard me tirerait presque la larme à l'oeil. Dans l'Italie d'après guerre, récit poignant d'un vieil homme en proie à la misère et la solitude, menacé d'expulsion car ne pouvant plus payer sa pension. On suit avec émotion cet homme tentant par tout les moyens de s'en sortir mais sur lequel le destin s'acharne et qui ne trouve réconfort que dans sa relation avec son chien, alors tout les autres le regardent de haut et le méprise hormis une jeune femme de chambre. Quelques moments pathétiques et des plus bouleversant lorsque Umberto tente maladroitement de faire la manche mais ne peut s'y résigner, lorsqu'il se résoud à aller à la mort mais en est empêché par son chien... Une justesse de ton dans l'emphase qui amène la même pureté que De Sica a déjà atteint dans "Le Voleur de Bicyclette" en plus fort encore, un des chef d'oeuvre du néo réalisme. Prestation extraordinaire de Carlo Battisti et le final qui laisse une petite lueur d'espoir fait du bien après tant de noirceur. Après ça autant dire que je n'attends absolument rien du remake à venir avec Bebel et réalisé par Francis Huster. 6/6
- Sybille
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Re: Notez les films naphtas de décembre 2008
Entièrement d'accord avec tout ça.
Je préfère d'ailleurs Umberto D au Voleur de bicyclette.
Et pour ma part, je me souviens avoir bien sangloté pendant les toutes dernières minutes.
Je préfère d'ailleurs Umberto D au Voleur de bicyclette.
Et pour ma part, je me souviens avoir bien sangloté pendant les toutes dernières minutes.
"Umberto D" est un très beau film, triste et terriblement émouvant, qui raconte l'histoire simple d'un fonctionnaire à la retraite, dont la maigre pension ne parvient plus à lui assurer une vie décente. Ses uniques compagnons d'infortune se révèlent être un petit chien, compagnon fidèle et silencieux, ainsi que la jeune bonne qui habite le même immeuble que lui. Le film s'emploie à montrer la fatigue de ce vieil homme pourtant volontaire et énergique, les vicissitudes d'une vie de misère, où chaque jour est employé à récolter quelques sous pour assurer le payement du loyer. L'acteur amateur Carlo Battisti incarne ce personnage avec un talent et une sensibilité immédiatement visibles, de son visage chaleureux à sa silhouette digne et compassée, toujours revêtue d'un impeccable costume noir et d'un chapeau. Au moyen d'une caméra très mobile, le réalisateur promène le spectateur dans les rues de Rome, des immeubles aux façades noircies jusqu'aux hôpitaux de charité, Umberto Ferrari se faisant le témoin de la vie quotidienne de gens presque aussi pauvres que lui. Le film s'achève sur une note que l'on voudrait croire optimiste, mais qui peine néanmoins à dissimuler le climat d'incertitude et d'indifférence sociales instauré précédemment tout au long de l'histoire. 9/10
- Frances
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Re: Umberto D. (Vittorio De Sica, 1951)
Umberto D de Vittorio de Sica avec Carlo Battisti, Maria-Pia Casilio, Memmo Carotenuto, Lina Gennari, Ilena Simova, Elena Rea
Je ne sais si le plus terrible est la situation de précarité dans laquelle ce malheureux Umberto D – retraité du service public – s’enfonce où le mur d’indifférence qui lui fait face. Dans un climat difficile seuls résistent les plus conquérants, les plus égoïstes, les plus débrouillards, les plus malhonnêtes. Chacun se préoccupe de sa propre survie et la manifestation qui ouvre le film n’évoque in fine qu’un rassemblement de revendication provisoire sans aucune promesse de solidarité ultérieure. De Sica suit la lente descente aux enfers d’un homme seul, vieux, habillé encore de dignité et résistant tant qu’il est possible pour préserver sa modeste chambre. Dernier rempart avant la rue et l’ultime dégringolade sociale.
Sans far et avec justesse de Sica insiste sur les gestes du quotidien, les ruses pour nourrir le chien, des derniers biens personnels dont Umberto se sépare la mort dans l’âme pour repousser l’échéance. Ainsi il nous offre un état des lieux de l’Italie d’après guerre où le chacun pour soi l’emporte haut la main. Pas une fois Umberto n’obtient de ses congénères une once d’empathie, un geste de sympathie. Sa logeuse est d’une rare cruauté. Ses anciens collègues se détournent, pressés. Il doit céder à vil prix ses maigres biens à des acheteurs insensibles profitant de la situation.
Dans ce désert de tendresse où l’humain s’est déshumanisé seul un chien, un de ces cabots aux origines incertaines illumine son quotidien bien morne. Il tisse les rares liens (bons ou mauvais) que son maître entretient encore avec ses semblables – « la cantine », la bonne, la fourrière, les enfants, la pension pour chiens. – Sans sa présence il y a fort à parier qu’Umberto aurait renoncé à toute forme de résistance depuis longtemps. Mais il est responsable de son chien comme le Petit Prince de Saint Exupery l’était de sa rose. Et parce qu’au-delà de sa condition sociale qui se dégrade de jour en jour Umberto D. doit affronter la solitude et la vieillesse et perdre une à une les prérogatives qui faisaient de lui un être humain à part entière, ce chien assume aussi le chainon ultime qui le retient encore à la vie.
Au chapitre des laissés pour compte il faut ajouter le personnage de Maria la petite bonne de l’hôtel où loge Umberto. La seule amie du vieil homme, abîmée et exploitée qui trime avec résignation. Enceinte d’un des deux militaires qu’elle fréquente mais dont aucun des deux ne veut assumer la paternité de l’enfant à naitre. Alors de Sica s’attarde avec elle dans la cuisine crasseuse, décompose les gestes banals, des fourmis que l’on brûle, le café que l’on moud, une larme qui échappe à la barrière des cils, un ventre qui menace de s’arrondir bientôt. C’est la réponse du cinéaste aux gens pressés et aux cœurs engourdis. L’obligation de porter le regard sur les autres et d’oser l’empathie au détriment de l’indifférence.
Sans far et avec justesse de Sica insiste sur les gestes du quotidien, les ruses pour nourrir le chien, des derniers biens personnels dont Umberto se sépare la mort dans l’âme pour repousser l’échéance. Ainsi il nous offre un état des lieux de l’Italie d’après guerre où le chacun pour soi l’emporte haut la main. Pas une fois Umberto n’obtient de ses congénères une once d’empathie, un geste de sympathie. Sa logeuse est d’une rare cruauté. Ses anciens collègues se détournent, pressés. Il doit céder à vil prix ses maigres biens à des acheteurs insensibles profitant de la situation.
Dans ce désert de tendresse où l’humain s’est déshumanisé seul un chien, un de ces cabots aux origines incertaines illumine son quotidien bien morne. Il tisse les rares liens (bons ou mauvais) que son maître entretient encore avec ses semblables – « la cantine », la bonne, la fourrière, les enfants, la pension pour chiens. – Sans sa présence il y a fort à parier qu’Umberto aurait renoncé à toute forme de résistance depuis longtemps. Mais il est responsable de son chien comme le Petit Prince de Saint Exupery l’était de sa rose. Et parce qu’au-delà de sa condition sociale qui se dégrade de jour en jour Umberto D. doit affronter la solitude et la vieillesse et perdre une à une les prérogatives qui faisaient de lui un être humain à part entière, ce chien assume aussi le chainon ultime qui le retient encore à la vie.
Au chapitre des laissés pour compte il faut ajouter le personnage de Maria la petite bonne de l’hôtel où loge Umberto. La seule amie du vieil homme, abîmée et exploitée qui trime avec résignation. Enceinte d’un des deux militaires qu’elle fréquente mais dont aucun des deux ne veut assumer la paternité de l’enfant à naitre. Alors de Sica s’attarde avec elle dans la cuisine crasseuse, décompose les gestes banals, des fourmis que l’on brûle, le café que l’on moud, une larme qui échappe à la barrière des cils, un ventre qui menace de s’arrondir bientôt. C’est la réponse du cinéaste aux gens pressés et aux cœurs engourdis. L’obligation de porter le regard sur les autres et d’oser l’empathie au détriment de l’indifférence.
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Re: Umberto D. (Vittorio De Sica - 1951)
Beau texte, Frances, pour ce superbe film. Et comme tu l'as dit ailleurs, quand on aime les chiens, ce film prend une résonance toute particulière!
Le dvd semble épuisé (sur Amazon en tous cas), j’espère que Carlotta aura la bonne idée de le rééditer en HD d'ici peu.
Le dvd semble épuisé (sur Amazon en tous cas), j’espère que Carlotta aura la bonne idée de le rééditer en HD d'ici peu.
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Re: Umberto D. (Vittorio De Sica, 1951)
Personnellement, c'est cette indifférence humaine qui m'a touchée dans le film, celle qui fait qu'au final, seul un chien finit par lui servir de compagnon affectif.Frances a écrit :Je ne sais si le plus terrible est la situation de précarité dans laquelle ce malheureux Umberto D – retraité du service public – s’enfonce où le mur d’indifférence qui lui fait face.
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Re: Umberto D. (Vittorio De Sica - 1951)
Merci Supfiction. Oui, ce serait une bonne idée de le rééditer sans zoomer l'image parce que dans les derniers plans (entre autre) on aperçoit à peine le chien dans le bas de l'image. Et ça ce sont des choses qui fâchent !Supfiction a écrit :Beau texte, Frances, pour ce superbe film. Et comme tu l'as dit ailleurs, quand on aime les chiens, ce film prend une résonance toute particulière!
Le dvd semble épuisé (sur Amazon en tous cas), j’espère que Carlotta aura la bonne idée de le rééditer en HD d'ici peu.
Oui, comme si la misère faisait peur, comme une sale maladie qui s'attrape. Les chiens, eux ne s’embarrassent pas de ce genre de considération. Et ils sont dans la vie, souvent, le dernier compagnon des personnes âgées alors que la famille et les amis ont déserté depuis longtemps.tenia a écrit : Personnellement, c'est cette indifférence humaine qui m'a touchée dans le film, celle qui fait qu'au final, seul un chien finit par lui servir de compagnon affectif.
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Re: Umberto D. (Vittorio De Sica - 1951)
Le film ressort en salles cette semaine : voici la chronique signée Justin Kwedi.
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Re: Umberto D. (Vittorio De Sica - 1952)
Très beau texte Frances. Je signe tout ça, même si j'avoue être resté un peu extérieur au film dans sa première partie. Mais j'ai été frappé par l'absence de misérabilisme dans le film, parce que De Sica parvient, très vite, à faire de Umberto un combattant prêt à tout pour garder sa dignité. Ecrasé par l'individualisme ambiant, dans une Italie d'après-guerre qui vie de combines, qui laisse ce vieux retraité contempler le suicide comme une solution valable à ces problèmes.
Battisti est fantastique dans le rôle d'Umberto, sans jamais en rajouter. Cette scène où il dit au revoir à la bonne, ce regard résigné au bord des larmes, c'est quelques chose. Et puis les dernières minutes, un peu "tire-larmes" peut-être, m'ont pourtant semblé fabuleusement justes, au point que j'en ai pleuré justement. Ce vieille homme et son petit bâtard qui le retient à la vie, les tentatives d'Umberto jusqu'à la tétanisante scène du train et puis les dernières images lumineuse, qui n'écarte pas totalement la noirceur générale, mais abandonne le spectateur avec un sourire ému.
Je suis très curieux de découvrir Le Voleur de Bicyclette et d'autre films de De Sica. Visuellement c'est très beau, l'apparente simplicité de sa mise en scène révèle en fait un sens de la composition dingue (la nuit enfiévrée de Umberto et le travail sur le son, le réveil de la bonne qui prépare la café en essuiyant ses larmes), une capacité à capter le quotidien qui me touche beaucoup.
Battisti est fantastique dans le rôle d'Umberto, sans jamais en rajouter. Cette scène où il dit au revoir à la bonne, ce regard résigné au bord des larmes, c'est quelques chose. Et puis les dernières minutes, un peu "tire-larmes" peut-être, m'ont pourtant semblé fabuleusement justes, au point que j'en ai pleuré justement. Ce vieille homme et son petit bâtard qui le retient à la vie, les tentatives d'Umberto jusqu'à la tétanisante scène du train et puis les dernières images lumineuse, qui n'écarte pas totalement la noirceur générale, mais abandonne le spectateur avec un sourire ému.
Je suis très curieux de découvrir Le Voleur de Bicyclette et d'autre films de De Sica. Visuellement c'est très beau, l'apparente simplicité de sa mise en scène révèle en fait un sens de la composition dingue (la nuit enfiévrée de Umberto et le travail sur le son, le réveil de la bonne qui prépare la café en essuiyant ses larmes), une capacité à capter le quotidien qui me touche beaucoup.
- Errm. Do you want to put another meeting in?
- Any point?
- May as well. Errm. And then when nothing comes in, just phone you up and cancel it.
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- Frances
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Re: Umberto D. (Vittorio De Sica - 1952)
Merci Johnny Doe
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Re: Umberto D. (Vittorio De Sica - 1952)
"Néanmoins, cette édition SNC souffre hélas de la présence d'une sorte de teinte verdâtre qui persiste tout au long du film"Jeremy Fox a écrit :Test du DVD M6Video/SNC par Justin Kwedi.
D'après les captures, c'est le moins qu'on puisse dire ! jamais vu ça ! (Si, peut-être, Force of Evil chez Wild Side).
Mais là, je trouve ça rédhibitoire..
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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