Julien Duvivier (1896-1967)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 13984
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Julien Duvivier (1896-1967)

Message par Alexandre Angel »

Commissaire Juve a écrit :Remarque en passant : Michel Simon -- avec sa coupe improbable -- m'a fait penser à Trump tout du long.
..ou à Meryl Streep :mrgreen:
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
bruce randylan
Mogul
Messages : 11652
Inscription : 21 sept. 04, 16:57
Localisation : lost in time and lost in space

Re: Julien Duvivier (1896-1967)

Message par bruce randylan »

Le petit roi (1933)

Dans une monarchie imaginaire, le peuple cherche à se soulever contre un régime qui les maintient dans la misère et la famine. Des anarchistes planifie d'assassiner leur roi qui est en fait un orphelin de 12 ans s'ennuyant à la cour.

L'histoire a de quoi créer quelques frayeurs mais Duvivier est assez intelligent pour ne pas tomber dans le simple conte pour enfant, naïf et lénifiant. Je ne connais pas le roman d'André Lichtenberger donc je ne sais pas ce que le cinéaste à apporter au scénario, qu'il a écrit seul, mais on reconnaît assez bien son univers et une certaine sensibilité qui rappelle forcément Poil de Carotte (solitude, sentiment de rejet, relation avec adultes...)
Il y a donc quelques séquences assez stupéfiantes et qu'on ne trouve pas dans beaucoup d'œuvres pour enfants. Il faut voir la hargne du petit roi découvrant que sa servante lui a menti et qu'il roue de violent coup de fouets ! :o
Sans parler de scènes d'exécutions, certes hors champ, mais qui possède une réelle force et un impact assez fort.
Il faut dire qu'une nouvelle fois la réalisation de Duvivier est assez stylisée avec des décors expressionnistes, une photographie aux contrastes très prononcés, des travellings amples et dynamiques et certains cadrages de toute beauté.
Après, ce n'est pas non plus le meilleur film de son auteur pour cause de scénario forcément moins ambitieux que d'autres titres de sa filmographie. On devine aussi certaines coupes (une ellipse très curieuse après une scène d'émeute ; ça dure à peine 1h20) et une fin heureuse possiblement imposée (c'est vraiment vite expédiée et emballée).

Dans l'ensemble j'ai vraiment apprécié les 45-50 premières minutes pour ce sens visuel foisonnant, la noirceur de certaines séquences et l'approche plus décontractée d'autres moments. Cependant la demi-heure suivante est autrement plus faible. En sortant du pays imaginaire, Duvivier perd son style visuel et n'évite plus quelques poncifs mélodramatiques et autres clichés. On sent en tout cas sa réalisation moins inspirée et tout simplement moins à l'aise aussi.

Le DVD René Château propose une copie propre stable et bien étalonnée mais massacre totalement l'encodage avec une compression/aliasing catastrophique. C'est très frustrant. Si Brion le passe toujours, j'espère qu'il aura droit à master mieux défini. :?
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
Avatar de l’utilisateur
Profondo Rosso
Howard Hughes
Messages : 18487
Inscription : 13 avr. 06, 14:56

Re: Julien Duvivier (1896-1967)

Message par Profondo Rosso »

La Charrette fantôme (1939)

Image

David Holm est un ivrogne et un voyou. Georges, son compagnon de beuverie, vient d'être désigné comme la prochaine victime d'une célèbre légende, selon laquelle celui qui rend l'âme au moment où commence la nouvelle année est condamné à tirer pendant un an la charrette fantôme, chargée d'emporter les morts. Sœur Edith, qui s'est toujours vouée corps et âme aux défavorisés, s'est donné pour mission de le ramener dans le droit chemin...

La Charrette fantôme est un film précurseur de la vague du cinéma fantastique français qui rencontrera le succès durant les années 40 avec Les Visiteurs du soir (1942) de Marcel Carné, L’éternel retour (1943) de Jean Delannoy ou encore La Main du diable (1943) de Maurice Tourneur. C’est également l’occasion pour Julien Duvivier d’entériner son attrait pour le genre après Le Golem (1936) et qu’il retrouvera dans des œuvres futures comme Obsession (1943) ou Marianne de ma jeunesse (1955). Le film adapte le roman Le Charretier de la mort de Selma Lagerlöf (auteur du classique de la littérature enfantine Le Merveilleux Voyage de Nils Holgersson à travers la Suède) qui avait connu une première version muette signée Victor Sjöström en 1921. C’est au départ pour Duvivier une commande de la Transcontinental Films mais on peut tout à fait voir ce qui a pu y susciter son intérêt. La profonde noirceur du récit mais également son questionnement exalté sur la rédemption et la destinée s’intègrent en tout point à ses classiques que sont entre autre La Bandera (1935), Pépé le moko (1937) et Obsessions qui explore la question dans une veine purement surnaturelle.

ImageImageImage

L’argument fantastique sert de fil conducteur au récit mais ne s’illustre réellement qu’en ouverture et conclusion du film. Au départ c’est une superstition de Georges (Louis Jouvet), meneur d’un trio de misérables croyant en la légende de la charrette fantôme qui condamne le dernier mort de l’année à conduire le sinistre véhicule afin d’emporter tous les défunts. Le grincement de ses roues, seulement audible par le condamné est un des signes de mauvais augures annonçant son trépas. L’ignorance de la malédiction cueillera paisiblement une vieillarde dans une magnifique scène enneigée tandis que sa connaissance et sa crainte précipite celle de George. Son ancien compagnon de beuverie David Holm (Pierre Fresnay) lui n’a cure d’aucune croyance, fut elle superstitieuse, religieuse ou humaniste et noie son aigreur et sa haine du monde qui l’entoure dans l’alcool. La dévouée Sœur Edith (Micheline Francey) croit pourtant en la rédemption du malheureux et va le poursuivre de sa bienveillance tout au long du récit. Julien Duvivier fait du film une suite de tableaux aux atmosphères contrastées. On a tout d’abord le monde de la fange, grouillant, ténébreux et peuplé de figures rendues monstrueuses par l’avilissement moral et le désespoir. C’est un univers de violence indistincte personnifiée par un David Holme qui semble irrécupérable, notamment dans une séquence hallucinée où aviné il s’attaque à la porte de sa maison à la hache (qui annonce Shining (1980) avec une même frustration suscitant la haine des sien) pour en découdre avec sa malheureuse épouse. Le cadre du refuge pour démunis arbore une esthétique bien plus apaisée, avec ce décor espacé, dont les murs blanc donnent un aura positive qui va conférer aux sans-abris qu’il accueille une facette humaine et chaleureuse les faisant échapper à leur condition pour un court moment de répit. Néanmoins dès que la religion se substitue à la bonté ordinaire, cette imagerie peut prendre un ton plus inquiétant comme lors d’une scène d’épiphanie hystérique où l’âme tourmentée des sans grade se mêle à l’atmosphère froide et inquisitrice de l’église.

ImageImageImage

Le réalisateur cherche clairement à nous signifier que toute la bonté du récit réside en la dévotion de Sœur Edith, portée par l’interprétation habitée de Micheline Francey. C’est le seule protagoniste traversant et imprégnant de son aura de quasi sainte tous les environnements du film. Sa présence stoïque, son regard aimant et son phrasé doux semble constamment altérer les penchants les plus néfastes de ses interlocuteurs. La scène où elle se rend dans une sinistre taverne à la recherche de David Holme est à ce titre très parlante, l’absence de réaction si ce n’est ce visage sans ressentiment - et un sublime gros plan immaculé de Duvivier qui évoque le muet - qui stoppe net l’attitude malveillante de la fange qui l’entoure. Un plan d’ensemble isolant l’embrasure illuminée de la porte de la taverne semble d’ailleurs nous signifier que cette irruption n’a pas été vaine et qu’elle a éveillée le bien encore tapis dans certaines âmes pécheresse. Là aussi le réalisateur déleste légèrement le ton de sa possible veine bondieusarde en suggérant un possible sentiment amoureux de Sœur Edith pour David Holme, comme le montrera sa déception quand elle découvrira qu’il est marié. La profonde dévotion autant que la folie amoureuse la guide donc mais sera bien mal récompensée par l’aigreur qui habite David Holme. Malgré des sursauts de culpabilité (notamment la destinée tragique de son frère innocent cédant finalement à l’avilissement ambiant), le personnage retombera ainsi toujours dans ses travers immoraux.

ImageImage

C’est là que le surnaturel reprendra ses droits, l’ombre sinistre de la charrette fantôme étant seule capable de faire changer David Holme. Tout le film tend vers cette conclusion merveilleuse où Duvivier met d’autant plus en valeur le travail de son équipe technique (les décors de Jacques Krauss, la photo somptueuse de Jules Krüger). Une poésie macabre se dégage des magnifiques effets de transparences voyant la charrette fantôme arpenter ce cadre champêtre qui s’orne d’une atmosphère gothique envoutante. Les compositions de plan sont d’une recherche et beauté troublantes entre l’émerveillement du conte de fée et la terreur indicible du cauchemar. C’est finalement l’heure du regret sincère pour David Holme, Pierre Fresnay lâchant enfin son rictus haineux pour laisser couler des larmes douloureuses en entrevoyant les conséquences de son attitude. Une nouvelle fois c’est la sincérité de Sœur Edith qui décuple la force émotionnelle de ce final, le monde des esprits perdant de sa frayeur en revêtant ses traits attachant. La tragédie et la rédemption si chères à Duvivier se confondent dans une conclusion poignante. 5/6
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99491
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Julien Duvivier (1896-1967)

Message par Jeremy Fox »

Notre long cycle Duvivier redémarre avec Allo Berlin ? Ici Paris chroniqué par Olivier Bitoun, film sorti en DVD dans la collection Gaumont à la demande.
The Eye Of Doom
Régisseur
Messages : 3079
Inscription : 29 sept. 04, 22:18
Localisation : West of Zanzibar

Re:

Message par The Eye Of Doom »

La tête d un homme

Dans un bar à Montparnasse, un fêtard propose à la cantonade 10000 francs à qui le débarrassera d une tante à héritage. Un client se saisie de l affaire, tue la rentière en fournissant à la police un coupable idéal en la personne d un pauvre gas pas tres fin. Maigret n est pas dupe et un jeu " à la Columbo " s installe.
J ai toujours eu faible pour ce film car il s agit de celui qui a provoqué un coup de chœur pour le cinéma de Duvivier de l époque.
Page 1 de ce topic je disais:
The Eye Of Doom a écrit :
La tete d'un homme : une des meilleures adaptations de Maigret (presque contemporaine du livre, comme la Nuit du carrefour de Renoir) Harry Baur compose un prodigieux Maigret. Pour moi, le meilleur Duvivier avec Panique, Le temps des assassins. On comprend à la vue du film ce qu'admirait Welles chez Duvivier : deux ou trois plans de mise en scène avec travelling remarquables.
....
Duvivier est le seul à ma connaissance a avoir utiliser les transparences pour les effets de mise en scene. Dans la tete d’un homme, un flic mene une enquête, on le voit filmé en continu, immobile, interrogeant différentes personnes sur différents lieux, les interlocuteurs s’enchaînent sur la transparence qui devient un « effet special »
A la revoyure, j ai été moins interpellée par la mise en scène que pour David Golber ( voir plus haut) car le film reprend pas mal de la grammaire. Les forumeurs reprochent un côté expérimental quelquefois trop peu au service de l intrigue. Ceci ne m a pas dérangé et je trouve le film toujours aussi réussi. Comme souvent Duvivier est aussi à l aise dans les scènes de foule en intérieur à travers ses travelling audacieux, que ce soit pour la séquence inaugurale dans le café ou dans la salle des inspecteurs enfumée du 36 quai des orfèvres. Les séquences extérieures sont tres empreintes d expressionnisme avec à un moment des plans d ombres qui sont un hommage visible à Nosferatu. Alors que Maigret surveille le dernier client du bar, il y a un travelling qui a du inspiré le Welles de la Soif du mal. Duvivier part d un point de vue sur le dessous de la table où est assis Maigret pour aller traverser la salle et capturer le suspect dans l alignement des tabourets. Il y a de nombreux plans curieux ou Duvivier filme à mi hauteur au plus près des corps. Cette promiscuité physique donne une intensité particulière à son cinéma au delà des aspects plastiques et de la photo toujours impeccable.
Les scènes de confrontation entre Maigret et le criminel sont particulièrement réussies ainsi que les séquences avec la femme de l héritier.
Enfin la courte scène oú on découvre la chambre de la chanteuse (Damia) sur laquelle le tueur a fantasmé, avec une jeunesse à la fois faitarde, alcoolisée mais aussi alanguie, m a saisie par son côté réaliste. Il y a comme un instant de capture d un moment de vécu intemporel.
Je ne sais pas s il faut vraiment qualifier la mise en scène d expérimentale. Duvivier déploie un style très personnel qui en tout cas ne me paraît jamais formaliste mais toujours au service de l histoire ou l ambiance, alors qu il y a tellement de films où la mise en scène sent la sueur du mec qui veut faire de la belle image ou un plan alambiqué.
Côté interprétation, Valery Inkijinoff porte le film avec son personnage à la fois goguenard et désespéré, de plus en plus forcené. Sa première confrontation avec Maigret entre rasage et tasse de lait est très réussie et constitue un des sommet du film. ( je découvre qu il est le mentor de Belmondo, monsieur Goh dans les tribulations !)
Je continue de penser qu Harry Baur incarne un excellent Maigret mais en reconnaissant un ou deux passage un peu faibles (quand il cherche a faire parler le suspect par exemple).
Mention spéciale pour Gina Manès qui joue la femme de l héritier, typiquement dans le style misogyne du Duvivier de l époque. J apprend pour l occasion qu elle était reconnue pour ses rôles de vamps / femme fatale et eu une carrière très honorable entre 1920 et 1935 avant de sombrer dans l oubli et mourir à 96 ans.
Je ne dirais pas qu elle est belle ou même séduisante (opinion purement personnelle et hautement discutable bien sûr) mais en tout cas une présence indéniable.

La copie proposée par Criterion est très moyenne.Beau contraste mais Il y a deux ou trois passages très abîmés. Quand au son, pas terrible mais probablement dû aux conditions d époque. La copie française est elle meilleure...

Ps: à quand un Blu-ray de Pepe le Moko ou La bandera?
Avatar de l’utilisateur
Commissaire Juve
Charles Foster Kane
Messages : 24538
Inscription : 13 avr. 03, 13:27
Localisation : Aux trousses de Fantômas !
Contact :

Re: Re:

Message par Commissaire Juve »

The Eye Of Doom a écrit :La tête d un homme

La copie proposée par Criterion est très moyenne. Beau contraste mais Il y a deux ou trois passages très abîmés. Quand au son, pas terrible mais probablement dû aux conditions d époque...
Tu parles du DVD, j'imagine. Il est locké zone 1 ou all zones ?
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
The Eye Of Doom
Régisseur
Messages : 3079
Inscription : 29 sept. 04, 22:18
Localisation : West of Zanzibar

Re: Julien Duvivier (1896-1967)

Message par The Eye Of Doom »

Zone1.
J ai essayé sur mon lecteur Blu-ray: message = lecture interdite cause zonage
J ai basculé sur mon lecteur DVD dezoné.
D ailleurs, faut que j essaye de dezoner la lecture DVD sur mon Blu-ray Sony ou que je me décide pour commander un lecteur Blu-ray US sur Amazon.com...
Avatar de l’utilisateur
Commissaire Juve
Charles Foster Kane
Messages : 24538
Inscription : 13 avr. 03, 13:27
Localisation : Aux trousses de Fantômas !
Contact :

Re: Julien Duvivier (1896-1967)

Message par Commissaire Juve »

Merci. Dommage (ma platine est dézonée, mais... dommage quand même).

Des fois, ils font du "zone all", d'autres fois non. Mauvaise pioche.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
Avatar de l’utilisateur
tenia
Le Choix de Sophisme
Messages : 30721
Inscription : 1 juin 08, 14:29
Contact :

Re: Julien Duvivier (1896-1967)

Message par tenia »

Ils en ont surtout fait il y a un paquet d'années et ont arrêté depuis. Il n'y a pas d'exception.
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99491
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Julien Duvivier (1896-1967)

Message par Jeremy Fox »

Poursuite de notre cycle Duvivier avec, toujours chroniqué par Olivier Bitoun, Poil de Carotte.
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99491
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Julien Duvivier (1896-1967)

Message par Jeremy Fox »

Le Duvivier du vendredi, toujours chroniqué par Olivier Bitoun : La Tête d'un homme.
Avatar de l’utilisateur
Supfiction
Charles Foster Kane
Messages : 22130
Inscription : 2 août 06, 15:02
Localisation : Have you seen the bridge?
Contact :

Re: Julien Duvivier (1896-1967)

Message par Supfiction »

Jeremy Fox a écrit :Le Duvivier du vendredi, toujours chroniqué par Olivier Bitoun : La Tête d'un homme.
Première fois que je vois ce système de vod (http://www.lacinetek.com/fr/tous-les-fi ... e-vod.html). Pas de dvd ce qui explique à priori que le film soit si peu connu.
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99491
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Julien Duvivier (1896-1967)

Message par Jeremy Fox »

Notre cycle se poursuit, toujours sous la plume d'Olivier Bitoun, avec Golgotha. Le film existe en DVD chez DNA.
Avatar de l’utilisateur
Commissaire Juve
Charles Foster Kane
Messages : 24538
Inscription : 13 avr. 03, 13:27
Localisation : Aux trousses de Fantômas !
Contact :

Re: Julien Duvivier (1896-1967)

Message par Commissaire Juve »

Jeremy Fox a écrit :Notre cycle se poursuit, toujours sous la plume d'Olivier Bitoun, avec Golgotha. Le film existe en DVD chez DNA.
Pas revu depuis l'enfance*. Quand on voit les captures, il y a de belles images, mine de rien. Le Vigan a même l'air de sortir d'un film de Dreyer ! :mrgreen: Et Gabin -- en Ponce Pilate de Ménilmuche -- a de l'allure (d'ailleurs : la seule scène dont je me souvienne est celle du "je-m'en-lave-les-mains").

S'il est restauré un jour, je lui redonnerai sans doute sa chance.

* apparemment le 7 avril 1971, pendant les vacances de Pâques. Il était passé aux "Dossiers de l'écran". Mais vu mon âge, il y a des chances pour que mes parents m'aient envoyé au lit. Sinon, il est passé chez Brion le 14 mars 1981. Ou alors, j'ai vu un extrait à "la séquence du spectateur". :mrgreen:
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99491
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Julien Duvivier (1896-1967)

Message par Jeremy Fox »

Duvivier encore, avec cette fois, chroniqué par Justin Kwedi, La Charrette Fantôme.
Répondre