La Ruée vers l'Ouest - Cimarron (Anthony Mann - 1960)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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bogart
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La Ruée vers l'Ouest - Cimarron (Anthony Mann - 1960)

Message par bogart »

La Ruée vers l'Ouest* (à ne pas confondre avec la Route de l'Ouest de A. McLaglen :) ) fut porté à l'écran par Anthony Mann en 1960.

Tourné après L'homme de l'Ouest, ce dernier western de Mann décrit la grande ruée sur les terres de l'Oklahoma par les pionniers de 1889.

Au générique de cette production, on trouvait entre autres, Glenn Ford, Maria Schell, Anne Baxter, Russ Tamblyn et Arthur O,Connell.

Je conserve le souvenir d'un film ambitieux, s'étirant en longueur (140 minutes) entrecoupé de scène magnifique, notamment, la course pour la répartition des terres de l'Oklahoma où on retrouvait avec plaisir la patte de ce metteur en scène.


*Remake du film Cimarron de Wesley Ruggles (1931)
(Jamais vu)

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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

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La Ruée vers l’Ouest (Cimarron - 1960) de Anthony Mann
METRO GOLDWIN MAYER


Avec Glenn Ford, Maria Schell, Russ Tamblyn, Anne Baxter, Arthur O’Connell
Scénario : Arnold Schulman d’après un roman d’Edna Ferber
Musique : Franz Waxman
Photographie : Robert Surtees (Metrocolor 2.35)
Un film produit par Edmund Grainger pour la Metro Goldwin Mayer



Sortie USA : 01 décembre 1960


En 1889, le Président Benjamin Harrison ouvre les portes d’un état jusqu’alors vierge de tous colons : l’Oklahoma. S’ensuit la fameuse ruée, course effrénée au lopin de terre organisée par les États-Unis, afin que fermiers et autres pionniers puissent réclamer leur parcelle dans ce territoire encore presque désert dont on vient de déloger les Indiens Cherokee. L'avocat Yancey Cravat (Glenn Ford) et sa jeune épouse issue de la bourgeoisie, Sabra (Maria Schell), participent à cette compétition d'envergure nationale. Mais lorsque Yancey revient bredouille après que la jolie courtisane Dixie Lee (Anne Baxter) lui ait subtilisé le morceau de terre convoité, il décide de reprendre les rênes du journal de son ami Sam Pegler (Robert Keith), accidentellement tué durant la course. Yancey y voit l'occasion de se battre pour ses principes et pour son rêve d'un pays civilisé, défendant tour à tour les indiens spoliés ou les prostituées mises au ban. Sabra n'est guère convaincue par ce choix ; elle a ainsi pour l’instant beaucoup de mal à s'intégrer dans la haute société de la ville émergeante qu’est Osage, une Boomtown dont la population s’accroit d’une façon exponentielle. Quelques années plus tard, elle doit y rester seule avec ses enfants, abandonnée par son époux qui a été de nouveau tenté par l’attrait de nouveaux horizons…

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La première version de Cimarron, réalisée par Wesley Ruggles en 1931, fût l'un des premiers films à avoir reçu l'Oscar suprême, celui du meilleur film justement. Dans le contexte de l'époque, il s'agissait d'une œuvre très courageuse et qui forçait le respect ; que le personnage principal prenne alors fait et cause (sur un ton certes un poil paternaliste mais que l'on peut aisément excuser) pour les Indiens, les juifs, les noirs, les prostituées... que le même film applaudisse à l'émancipation de la femme..., ce n'était pas si courant et le western, genre considéré comme plutôt mineur, en était sorti grandi ! Qu’Anthony Mann décide d’en faire un remake en couleurs et en cinémascope n’était pas peu alléchant. Après Les Sept mercenaires (The Magnificent Seven) de John Sturges et Alamo de John Wayne, c’aura été le troisième spectacle westernien de prestige (au niveau des moyens) de l’année 1960. Il aura néanmoins vite fallu que la plupart des fans du cinéaste déchantent une fois le résultat projeté en salles ; ce fût d’ailleurs un retentissant échec commercial, à postériori assez mérité. Qu’il soit inférieur à la plupart des westerns des années 50 du réalisateur pouvait aisément se comprendre tellement les précédents avaient atteint des sommets difficilement égalables, mais une telle différence qualitative aussi bien au niveau du style que de l’écriture entre Cimarron et le quinté avec James Stewart n’était guère envisageable. Et pourtant, c’est bel et bien le cas ! En effet, on ne retrouve ici quasiment rien de ce qui avait fait d’Anthony Mann l’un des plus grands génies du genre hormis à quelques rares reprises, au détour d’un plan somptueux sur une caravanes de pionniers traversant les immenses étendues herbeuses ou bien lors de séquences à la violence d’une étonnante sécheresse comme celle du lynchage de l’indien ou, plus stupéfiante encore, celle de la prise d’otage des enfants. Pour le reste, Mann semble s’être désintéressé de son film. Dans le domaine du cinéma à grand spectacle, ses péplums à venir produits par Samuel Bronston (Le Cid ou La Chute de l’Empire romain) auront, quoiqu’on pense de ces deux film, une toute autre ampleur.

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Anthony Mann a d’ailleurs désavoué son film "en lambeaux", reniant le remontage effectué par le producteur Edmund Grainger. Suite aux divergences de plus en plus béantes avec le studio, le réalisateur avait même quitté le tournage avant d’avoir tout mis en boîte, remplacé pour les scènes manquantes par l’un des réalisateurs les plus prolifiques et doués de la compagnie du lion, le spécialiste des comédies musicales Charles Walters. Se lançant alors à corps perdu dans la préparation de Spartacus, Mann y sera évincé peu après pour être remplacé par Stanley Kubrick. Une vraiment mauvaise année pour ce grand cinéaste même si au final, pour nous spectateurs, nous n’aurons pas eu à nous plaindre concernant ce dernier film tellement le réalisateur anglais en a tiré le meilleur parti possible, nous octroyant à l’occasion l’un de ses innombrables chef-d’œuvre ! Mais revenons sur le Continent qui nous concerne. Avant ce remake de la version de 1931 de La Ruée vers l’Ouest, Wesley Ruggles avait été un temps tenté d’en faire lui-même une version musicale pour la Columbia ; puis la MGM eut dans les années 40 l’idée d’en faire une version mettant en scène Clark Gable et Norma Shearer. Rien ne se concrétisa jusqu’à ce que Edmund Grainger ressorte ce projet des tiroirs en 1958 avec cette fois l'intention d’en faire un véhicule pour Rock Hudson après son immense succès dans l’autrement plus réussi Géant de George Stevens. Ce fut finalement Glenn Ford qui fût choisi pour cette nouvelle adaptation du roman d’Edna Ferber (Géant, Show Boat, L’intrigante de Saratoga…) que l’auteur renia elle aussi, ne reconnaissant à aucun moment ni son histoire ni son univers, critiquant même fortement de n’avoir même pas été consultée ni même rétribuée : "I received from this second picture of my novel not one single penny in payment." écrivait-elle en 1961.

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Cimarron version Anthony Mann se révèle donc être non seulement un cuisant échec commercial mais également artistique, ne nous faisant par exemple retrouver qu'à doses homéopathiques l'habituel et fabuleux sens du cadre et de l’espace du cinéaste. Cependant, malgré ses innombrables défauts à commencer par un scénario décousu, bavard et pas spécialement bien écrit (Arnold Schulman semble ne jamais vraiment savoir sur quel pied danser), le dernier western d’Anthony Mann peut se suivre sans trop d’ennui grâce tout d’abord à son très beau personnage masculin principal, énergique et probe mais également, ce qui le rend plus humain, instable et maladroit, à l’aide duquel le réalisateur se sert pour nous délivrer un message de tolérance au milieu d’une ère qu'il décrit comme plutôt violente, raciste et despotique. Mais, malgré mon admiration pour Glenn Ford, il faut vite se rendre à l’évidence que, peu à l’aise, il a ici bien du mal à nous faire oublier Richard Dix dans la précédente version, tout comme Maria Schell n’arrive pas à la cheville de l’actrice l’ayant précédée dans ce rôle, Irene Dunne. On peut même dire que l'actrice s’avère sacrément agaçante avec ses mimiques, grimaces, jérémiades ou minauderies incessantes. Heureusement, pour pallier à ces grossières erreurs de casting, nous retrouvons avec plaisir (mais trop succinctement) dans les seconds rôles une bien belle brochette de comédiens que nous aimons tant, tels surtout Charles McGraw et Anne Baxter (dont le beau rôle est honteusement sacrifié) mais également Arthur O'Connell, Mercedes McCambridge, Vic Morrow ou encore L.Q. Jones.

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Quant à la fameuse séquence anthologique de la ruée qui ouvrait le film de Wesley Ruggles et qui ne commence dans celui de Mann qu’au bout d’une demi-heure, elle s’avère effectivement spectaculaire grâce à son imposante figuration et à ses cascadeurs chevronnés, mais pas spécialement bien rythmée ni montée, et déçoit donc elle aussi, loin d’être aussi ébouriffante que celle de la précédente version qui l’était déjà moins qu’une séquence identique d’un film muet de John Ford, Trois sublimes canailles (Three Bad Men). Que les amateurs d’action n’en attendent guère plus car la suite de ce western, plus que sur quelconque chevauchées, fusillades ou autres séquences mouvementées, s’attarde plus longuement sur les atermoiements sentimentaux du couple Glenn Ford/Maria Schell puis sur quelques éléments mélodramatiques (à propos du racisme entre autre). On ne verra d’ailleurs quasiment plus Glenn Ford après 90 minutes de film, les derniers trois quart d’heure étant exclusivement consacrés au sursaut de Sabra qui décide de prendre les choses en main à la tête du journal auparavant géré par son époux parti égoïstement vers de nouvelles aventures, jusqu’en Europe où il s’engage lors du premier conflit mondial. On peut également déplorer l'absence du très intéressant aspect documentaire à propos de l’émergence et de la croissance d’une ville champignon et de l’état de l’Oklahoma de 1880 au début de la Première Guerre Mondiale, bien présent dans le film de Wesley Ruggles mais qui semble avoir été ici presque totalement occulté. Et puis, les quelques thématiques progressistes abordées ainsi que la description de l'essor économique de l’Ouest américain au tournant du siècle furent par ailleurs déjà présents dans quelques autres titres bien plus convaincants et captivants.

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Une saga qui partait avec de très bonnes intentions humanistes et progressistes mais qui s’avère finalement bien trop superficielle, se trainant souvent en longueurs et bavardages interminables, sa structure narrative étant de plus bien trop heurtée et décousue, l'intrigue faisant des sursauts peu justifiés de manière inharmonieusement abrupte. Un film bancal en manque d’idées de mise en scène, de rythme, de vigueur, d'âme, d'émotion, d'ampleur et de souffle, au sein duquel même l'excellent Glenn Ford parait terne. Que ce soit pour les scènes intimistes ou pour les séquences spectaculaires, le réalisateur n’arrive jamais à allumer l’étincelle. Bref, même si ce n’est pas entièrement mauvais, mieux vaut revoir l'original 100 coudées au dessus et bénéficiant pour sa part d'un bon scénario. Dommage surtout que ce film porte la signature d'Anthony Mann, un cinéaste qui nous aura tant fait jubiler la décennie précédente !
frédéric
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Message par frédéric »

Jeremy Fox a écrit :Oui, loin du niveau des plus grandes réussites du cinéaste, mais un spectacle vraiment sympathique, parfois un peu long mais dans lequel nous retrouvons une nouvelle fois un Glenn Ford en pleine forme. Aimerais beaucoup le revoir.
Entièrement d'accord
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Message par L'étranger... »

La ruée vers l'Ouest de Anthony Mann,

Trés bon western (saga ?) narrant la vie tumultueuse d'un couple de colons qui s'installe en Oklahoma pendant la fameuse course organisée dans l'état et qui offrait un bout de terre à celui qui arrivait en premier en y plantant un drapeau dessus (je sais pas si j'ai été clair, là ?)... Enfin, bref, tout le film tourne autour des personnages du mari (Glenn Ford, excellent) et de sa femme (Maria Schell, superbe)...

J'ai été trés surpris de Mann, en bien (comme d'hab), alors que je ne m'attendais qu'à bon petit divertissement sans message particulier et à un film mineur, j'ai découvert un film profondément pessimiste et fascinant. Ce colon, qui plutôt est un idéaliste doublé d'un aventurier (plutôt individualiste..quoique) et qui est amené à disparaitre au fur et à mesure que l'histoire (et les années) avance... Seul les arrivistes arrivent à évoluer dans cette Amérique qui se modernise et se "civilise".

Mann porte un regard assez noir et dévalorisant (et surement réaliste) sur la naissance de sa nation et il nous livre un grand film...

9/10
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bogart
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Message par bogart »

Up ! :wink:


Nous attendons vos commentaires, MessieuDames . :mrgreen:
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

bogart a écrit : Nous attendons vos commentaires, MessieuDames . :mrgreen:
Mon premier commentaire : va falloir que je le regarde sur mon téléviseur 36 cm pour pallier aux bourdes de la filiale française de Warner :|
Lord Henry
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Message par Lord Henry »

Anthony Mann, de son propre aveu, s'est désintéressé du film à la suite des interventions intempestives du producteur Sol Lesser.
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bogart
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Message par bogart »

Jeremy Fox a écrit :
bogart a écrit : Nous attendons vos commentaires, MessieuDames . :mrgreen:
Mon premier commentaire : va falloir que je le regarde sur mon téléviseur 36 cm pour pallier aux bourdes de la filiale française de Warner :|

Je compatis...

C'est bien pour ça que je vais boycotter ce titre, à mon grand regret !
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Message par Gentleman Jim »

Je n'ai pas de télé 16/9 ème, mais il y a une fonction zoom je crois, on ne doit pas perdre beaucoup en qualité?
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Gentleman Jim a écrit :Je n'ai pas de télé 16/9 ème, mais il y a une fonction zoom je crois, on ne doit pas perdre beaucoup en qualité?
Justement si. Je préfère de loin le regarder sur ma petite télé 4/3 que de le zoomer. (et à vrai dire, ça ne m'a jamais trop dérangé de voir des films sur un petit écran 36 cm : j'en retire presque autant de plaisir)
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Message par Watkinssien »

En tout cas, ce western, même s'il est très loin des oeuvres majeures pondues par le cinéaste, reste toutefois agréable et professionnel !
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Message par Commissaire Juve »

Mais pour le principe, c'est bien de boycotter.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Je vais être généreux et attribuer un demi point pour les deux ou trois beaux plans qu'Anthony Mann a du tourner lorsqu'il se réveillait en sursaut de derrière la caméra.

Un formidable sédatif sans la moindre idée de mise en scène, sans rythme, sans vigueur, sans âme, sans émotion, sans souffle. Un naufrage au sein duquel même Glenn Ford parait terne. Que ce soit pour les scènes intimistes ou pour les séquences spectaculaires, Mann rate le tout en beauté. Un western anémié et sans aucun intérêt :?

0.5/10

Bref, mieux vaut revoir l'original 100 coudées au dessus et bénéficiant d'un bon scénario.

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http://www.dvdclassik.com/Critiques/fos ... marron.htm
Nestor Almendros
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Message par Nestor Almendros »

Lord Henry a écrit :Anthony Mann, de son propre aveu, s'est désintéressé du film à la suite des interventions intempestives du producteur Sol Lesser.
C'est un peu ce que j'ai soupçonné en voyant ce western, sur TCM. Jeremy m'avait prévenu mais j'ai quand même voulu le voir, en grande partie à cause de Glenn Ford que Mme Almendros et moi même apprécions beaucoup.

C'est vrai que c'est très long, pas forcément captivant. L'ensemble m'est apparu fort décousu, en fait. Ca se tient honnêtement vers le début (malgré une légèreté et un sentimentalisme un peu poussés) et les énormes moyens mis en oeuvre participent à quelques séquences assez spectaculaires qui font oublier les quelques défauts. Mais, par la suite, le projet semble très vite bancal: une succession d'époques sans réelle transition, un personnage principal qui disparait trop longtemps, une action qui s'essouffle très vite, etc. Et ce, malgré un discours parfois pertinent (sur les indiens, par exemple) et de bonnes idées (je repense à un plan quand la petite indienne est chassée de sa classe et que l'on voit Ford consterné, le drapeau américain flottant derrière lui).
J'ai senti que, parfois, il n'y avait personne aux commandes du navire, et c'est bien dommage car les moyens étaient là (belle reconstitution de l'époque). Manquait aussi un scénario beaucoup plus solide...
Lord Henry
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Message par Lord Henry »

Je me souviens qu'à l'occasion d'une chronique dans Télérama, le critique Jacques Siclier évoquait sa rencontre avec un Anthony Mann particulièrement déprimé à la sortie du film et qui avait essayé en vain de faire retirer son nom du générique.
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