Jerry Lewis (1926-2017)

[someone1600]

Bien drole ce film en effet.

[Federico]

France Culture re-diffuse en ce moment l'émission Les Nouveaux chemins de la connaissance du 13/01/2010 consacrée au cinéma et à la folie. Dans sa première partie, la critique et historienne du cinéma Carole Desbarats parle longuement des films de Jerry Lewis et en particulier du Tombeur de ces dames. (Ensuite, il est question de Kubrick et de Shining).

http://www.franceculture.com/emission-l ... sion-2010-

podcast : [url]itpc://radiofrance-podcast.net/podcast09/rss_10467.xml[/url]

[Federico]

Lewis à l'honneur cet été à l'Institut Lumière.

[Léo Pard]

Lewis à l'honneur cet été à l'Institut Lumière.

Cela ne vaut rien, il n'y aura ni Retenez-moi ou je fais un malheur ! ni Par ou t'es rentré... on t'a pas vu sortir ?

[Federico]

Lewis à l'honneur cet été à l'Institut Lumière.

Cela ne vaut rien, il n'y aura ni Retenez-moi ou je fais un malheur ! ni Par ou t'es rentré... on t'a pas vu sortir ?

[hansolo]

Et le fantasmatique The Day the Clown Cried

[Federico]

Et le fantasmatique The Day the Clown Cried

Ce serait énorme mais en verra-t-on un jour des bobines ?...
Juste pour le fun, si jamais ça arrive, faudrait que ce soit du vivant de Roberto Begnini qui fera peut-être moins le pitre.
Enfin, faudrait surtout que ce soit du vivant de Lewis...

[Jeremy Fox]

Après avoir été mis à l'honneur au Festival de Cannes et au Festival de La Rochelle, c'est maintenant dans les salles que Jerry Lewis fait son come-back. Ce sont pas moins de cinq films qui ressortent en ce mois de juillet sous la houlette de trois distributeurs. Ce programme (soutenu par l'ADRC) est constitué de trois films avec Jerry Lewis acteur (dont deux avec son acolyte Dean Martin et un dernier signé Martin Scorsese) et de deux titres où il passe derrière la caméra.

Artistes et modèles

Le tombeur de ces dames et Dr Jerry and Mister Love

[Supfiction]

Après avoir revu l'année dernière avec un très grand plaisir, et pour la première fois depuis les années 80, "Dr Jerry et Mr Love", je me suis lancé hier dans "Le tombeur de ces dames".. Le film a beaucoup moins bien passé les décennies. C'est souvent lourd et très con et on voit les gags arriver à 1km (le bébé-lion à nourrir). Néanmoins pour tous ceux qui ont ri enfant devant Jerry, on garde finalement une certaine indulgence pour ces gags lourds. J'ai même ri à plusieurs reprises, je dois l'avouer. A noter également ce décor impressionnant qui permet une mise en scène intéressante qui m'a rappelé Jacques Tatie.

[cinephage]

Jerry Lewis ne m'a jamais vraiment fait rire, mais je dois reconnaître que redécouvrir ses films aujourd'hui me fait découvrir un travail formel proprement réjouissant. Les couleurs (notamment dans Mister Jerry et Docteur Love), le son, et cette recherche dans le slowburn (la séquence du chapeau de George Raft, par exemple, de The Ladies' Man) sont vraiment intéressants.
Après, le coté grimace me convainc moins, mais Lewis fait beaucoup plus que ça.

[Federico]

Après avoir revu l'année dernière avec un très grand plaisir, et pour la première fois depuis les années 80, "Dr Jerry et Mr Love", je me suis lancé hier dans "Le tombeur de ces dames".. Le film a beaucoup moins bien passé les décennies. C'est souvent lourd et très con et on voit les gags arriver à 1km (le bébé-lion à nourrir). Néanmoins pour tous ceux qui ont ri enfant devant Jerry, on garde finalement une certaine indulgence pour ces gags lourds. J'ai même ri à plusieurs reprises, je dois l'avouer.

(Presque) pareil. J'ai récemment révisé à la baisse les films réalisés par Lewis. Le meilleur reste à mes yeux Dr Jerry & Mr Love mais j'ai carrément envie de zapper sa fin sentencieuse et plombante. Reste quelques gags hilarants ici et là (parfois piqués à d'autres ou que d'autres lui piqueront) mais c'est souvent archi-lourdingue ! Par contre, faut reconnaître que d'un strict point de vue technique, Lewis filmait au cordeau, en noir et blanc comme en couleurs.

A noter également ce décor impressionnant qui permet une mise en scène intéressante qui m'a rappelé Jacques Tati.

Tout à fait. Un décor en éclaté que reprendra Wes Anderson dans La vie aquatique.

[Federico]

cette recherche dans le slowburn (la séquence du chapeau de George Raft, par exemple, de The Ladies' Man

Oui mais, le gros problème avec Lewis, c'est qu'il a rarement su arrêter un gag. Quand le burn est trop slow, ça sent le grillé.
Les étalons-platines du slowburn restent pour moi Laurel & Hardy, Edward Everett Horton, Tex Avery et Chuck Jones.

[Supfiction]

la séquence du chapeau de George Raft, par exemple, de The Ladies' Man)

Tu es sûr que tu ne mélanges pas les scènes ? George Raft ne porte pas de chapeau dans le film. Par contre il danse avec Jerry Lewis .. 25 ans avant La Carioca de Chabat.

[Federico]

la séquence du chapeau de George Raft, par exemple, de The Ladies' Man)

Tu es sûr que tu ne mélanges pas les scènes ? George Raft ne porte pas de chapeau dans le film. Par contre il danse avec Jerry Lewis .. 25 ans avant La Carioca de Chabat.

Oui, le gag (sur-étiré) du chapeau, c'est avec Buddy Lester :

[Federico]

Je préfère nettement cette autre séquence-gag, tirée du Zinzin d'Hollywood...

...même si un humoriste plus fin se serait contenté de stopper la séquence après le "bang!" du bubble-gum (cf le fameux "Schultz !!!" de Sig Ruman dans To be or not to be mais bon, comparer Lewis et Lubitsch, c'est indécent).