Jerry Lewis (1926-2017)
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Un vrai cinglé de cinéma (Hollywood or bust) de Franck Tashkin (1956)
Malcolm Smith (Jerry Lewis) et Steve Wiley (Dean Martin) ont tous deux gagné une voiture à un concours. Ils sont donc obligé de se la partager. Steve, qui avait triché, souhaite avant tout revendre la voiture pour rembourser d'importantes dettes. Il accepte de partir avec Malcolm pour Hollywood, mais espère bien s'en débarasser en chemin.
Dernier film du tandem Jerry Lewis/Dean Martin, cette petite comédie est un bien sympathique road-movie à travers les Etats-Unis. Les deux compères traversent des paysages idylliques, avec de vastes champs de fleurs peuplés de pin-up à volonté. Nous sommes donc en présence d'un film qui a bien vieillit, mais c'est ce côté bien rétro qui fait tout son charme. Bref, ça sent bon les années 50. Le duo Lewis-Martin fonctionne à merveille. Jerry s'occupe de faire toutes sortes de pitreries et de grimaces, pendant que Dean s'occupe de jouer le beau gosse victime des gaffes de son partenaire et de pousser la chansonnette, de sa belle voix de crooner. Les gags foisonnent (notamment une magnifique séquence où Jerry voulant aller traire un taureau qu'il avait pris pour une vache, s'improvise toréador) dans un humour burlesque et naïf qui peut paraître franchement vieillot, mais qu'est-ce que j'ai passé comme bon moment devant ce film.
Malcolm Smith (Jerry Lewis) et Steve Wiley (Dean Martin) ont tous deux gagné une voiture à un concours. Ils sont donc obligé de se la partager. Steve, qui avait triché, souhaite avant tout revendre la voiture pour rembourser d'importantes dettes. Il accepte de partir avec Malcolm pour Hollywood, mais espère bien s'en débarasser en chemin.
Dernier film du tandem Jerry Lewis/Dean Martin, cette petite comédie est un bien sympathique road-movie à travers les Etats-Unis. Les deux compères traversent des paysages idylliques, avec de vastes champs de fleurs peuplés de pin-up à volonté. Nous sommes donc en présence d'un film qui a bien vieillit, mais c'est ce côté bien rétro qui fait tout son charme. Bref, ça sent bon les années 50. Le duo Lewis-Martin fonctionne à merveille. Jerry s'occupe de faire toutes sortes de pitreries et de grimaces, pendant que Dean s'occupe de jouer le beau gosse victime des gaffes de son partenaire et de pousser la chansonnette, de sa belle voix de crooner. Les gags foisonnent (notamment une magnifique séquence où Jerry voulant aller traire un taureau qu'il avait pris pour une vache, s'improvise toréador) dans un humour burlesque et naïf qui peut paraître franchement vieillot, mais qu'est-ce que j'ai passé comme bon moment devant ce film.
"Avant, quand John Wayne entrait dans un saloon, tout le monde savait que c'était John Wayne. Aujourd'hui, quand un acteur entre dans un café, personne ne sait qui c'est." François Silvant
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Jerry Lewis, ne pas confondre avec Jerry Lee Lewis !!!
La on parle bien du fils caché de Stan Laurel
Je l'ai vu sur scène à l'Olympia dans les années 70, je pense.
J'avais été un peu décu par sa prestation mais c'est certainement qu'étant un grand fan du réalisateur et de l'acteur, j'en attendais sûrement beaucoup plus. J'avais tort. Car quand j'y repense maintenant, j'avais quand même bien rigolé. Toute la salle d'ailleurs. Mais il faut bien dire que tout le monde l'attendait impatiemment et que c'était gagné d'avance.
Il remuait un oeil et on était tous plié en deux.
Ces films par contre je les ai adorés, surtout ceux qu'il a réalisé lui-même et quelques Tashlin aussi bien sûr. Mais je me demande ce qu'un jeune cinéphile qui en voit un maintenant pour la première fois peut en penser.
C'est vrai que si on ne le replace pas dans son contexte, ca paraît un peu lourd parfois.
Et même si nostalgie oblige, je suis parfois un peu gêné quand j'en revois un (j'ai bien dit parfois) mais je garde une grande tendresse pour le personnage et il m'arrive encore de piquer un fou rire.
80 ans vous dites ???? Ben merde, j'ai quel âge alors !!!
En tout cas merci pour tout Mister Lewis et vous serez toujours le bienvenu sur mon petit écran.
La on parle bien du fils caché de Stan Laurel
Je l'ai vu sur scène à l'Olympia dans les années 70, je pense.
J'avais été un peu décu par sa prestation mais c'est certainement qu'étant un grand fan du réalisateur et de l'acteur, j'en attendais sûrement beaucoup plus. J'avais tort. Car quand j'y repense maintenant, j'avais quand même bien rigolé. Toute la salle d'ailleurs. Mais il faut bien dire que tout le monde l'attendait impatiemment et que c'était gagné d'avance.
Il remuait un oeil et on était tous plié en deux.
Ces films par contre je les ai adorés, surtout ceux qu'il a réalisé lui-même et quelques Tashlin aussi bien sûr. Mais je me demande ce qu'un jeune cinéphile qui en voit un maintenant pour la première fois peut en penser.
C'est vrai que si on ne le replace pas dans son contexte, ca paraît un peu lourd parfois.
Et même si nostalgie oblige, je suis parfois un peu gêné quand j'en revois un (j'ai bien dit parfois) mais je garde une grande tendresse pour le personnage et il m'arrive encore de piquer un fou rire.
80 ans vous dites ???? Ben merde, j'ai quel âge alors !!!
En tout cas merci pour tout Mister Lewis et vous serez toujours le bienvenu sur mon petit écran.
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MAJOR DUNDEE a écrit :Et même si nostalgie oblige, je suis parfois un peu gêné quand j'en revois un (j'ai bien dit parfois) mais je garde une grande tendresse pour le personnage et il m'arrive encore de piquer un fou rire.
Sans aucune nostalgie et gêne : je ne me lasse pas de revoir son adaptation du Dr Jekyll et Mister Hide que je considère comme un des chefs-d’œuvre de la comédie hilarante.
- Major Dundee
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C'est tout à fait vrai, je crois que c'est le seul de toute la série que je revois avec exactement le même plaisir qu'à l'époquebogart a écrit :Sans aucune nostalgie et gêne : je ne me lasse pas de revoir son adaptation du Dr Jekyll et Mister Hide que je considère comme un des chefs-d’œuvre de la comédie hilarante.
Jerry Lewis cinéaste
DVDClassik, site cinéphile français, ne pouvait échapper à la tradition nationale qui est de célèbrer le génie de cet artiste américain meséstimé dans son propre pays.
5 films édités cette année en DVD ont permis à un nouveau collaborateur de traiter des mérites et du l'univers du réalisateur Lewis.
Jerry Lewis cinéaste
5 films édités cette année en DVD ont permis à un nouveau collaborateur de traiter des mérites et du l'univers du réalisateur Lewis.
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Bonne idée ! J'en ai vu deux (the Nutty Professor, et The patsy) et je voulais des avis sur les autres.
Merci pour ce boulot
Votre chroniqueur est assez dur sur The Nutty Professor... Interessant toutefois.
The patsy n'est pas parfait, mais contient 2 ou 3 morceaux de bravoures excellents. A noter, dans le bêtisier, un Peter Lorre HILARANT (malgré lui) dans une scène doublement ratée par sa faute.
Lequel, parmi les autres, me conseilleriez-vous avant tout ? (y compris dans ceux réalisés par Tashlin)
Merci pour ce boulot
Votre chroniqueur est assez dur sur The Nutty Professor... Interessant toutefois.
The patsy n'est pas parfait, mais contient 2 ou 3 morceaux de bravoures excellents. A noter, dans le bêtisier, un Peter Lorre HILARANT (malgré lui) dans une scène doublement ratée par sa faute.
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"Je ne veux pas rester dans l'histoire comme le gars qui a détruit l'Univers"
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Je le trouve également très sévère sur ce film et ne partage pas son point de vue. Mais pour le reste, je suis d'accord avec son analyse générale et la façon dont elle se décline de film en film.NotBillyTheKid a écrit :Votre chroniqueur est assez dur sur The Nutty Professor... Interessant toutefois.
De Tashlin, je conseille d'abord : Artistes et modèles, Un Vrai cinglé de cinéma et Jerry chez les cinoques. Puis Cendrillon aux grands pieds et Le Kid en kimono.Lequel, parmi les autres, me conseilleriez-vous avant tout ? (y compris dans ceux réalisés par Tashlin)
Dans ceux étudiés dans cette chronique : Le Tombeur de ces dames sans l'ombre d'une hésitation !
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OK ! merci ! Je m'en souviendrai à ma prochaine commandeRoy Neary a écrit : Dans ceux étudiés dans cette chronique : Le Tombeur de ces dames sans l'ombre d'une hésitation !
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J'adorais ses films qui passaient souvent à la télé quand j'étions môme (mon préféré devait être Le Tombeur de ces dames). J'ai eu l'occasion de revoir dernièrement Le Zinzin d'Hollywood qui m'a malheureusement pas mal déçu. De même que, quelques temps plus tôt, j'avais revu Les Tontons farceurs que j'avais trouvé bien inégal. Bref, je crains un peu que ce qui fonctionnait dans mon enfance s'avère plutôt décevant à la revoyure.
A part ça, il y a quelques semaines dans Le Monde, il y avait une interview très intéressante de Lewis qui revenait en détail sur le tournage de son film maudit et inachevé The Day the clown cried.
A part ça, il y a quelques semaines dans Le Monde, il y avait une interview très intéressante de Lewis qui revenait en détail sur le tournage de son film maudit et inachevé The Day the clown cried.
« Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur. » (Roland Cassard)
Mes films du mois...
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Mon Top 100...
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Re: Jerry Lewis
Docteur Jerry et Mister Love (1963)
Excepté son rôle dans La valse des pantins, c'est le premier film que je vois où joue Jerry Lewis.
Dommage que le film ne soit pas aussi désopilant que son premier quart d'heure bourré de gags à la Silent Movie, le plus drôle me paraissant être celui où ses bras deviennent très longs, suffisamment pour qu'il se gratte les pieds en dormant !
Mais après, on retombe un peu trop vite dans la comédie romantique (à quelques exceptions), mais je trouve que ça manque de loufoquerie (par contre, la fin et le discours final restent de beaux moments)
Je suis prêt à tenter ses autres films, mais j'avoue être un chouilla déçu.
Excepté son rôle dans La valse des pantins, c'est le premier film que je vois où joue Jerry Lewis.
Dommage que le film ne soit pas aussi désopilant que son premier quart d'heure bourré de gags à la Silent Movie, le plus drôle me paraissant être celui où ses bras deviennent très longs, suffisamment pour qu'il se gratte les pieds en dormant !
Mais après, on retombe un peu trop vite dans la comédie romantique (à quelques exceptions), mais je trouve que ça manque de loufoquerie (par contre, la fin et le discours final restent de beaux moments)
Je suis prêt à tenter ses autres films, mais j'avoue être un chouilla déçu.
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- Euphémiste
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Re: Jerry Lewis
Don't Raise the Bridge, Lower the River (1968)
Pas tres drole pour un film de Lewis, excepté deux petites scenes... ceci dit ce n'est pas mauvais mais ca ne brille pas....
Note : 7 / 10
Pas tres drole pour un film de Lewis, excepté deux petites scenes... ceci dit ce n'est pas mauvais mais ca ne brille pas....
Note : 7 / 10
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C'est pas une vie, Jerry!
Living It Up (Norman Taurog,1954)
Film étincellant du duo Martin-Lewis, avec - une fois n'est pas coutume - une délicieuse guest star qui parcourt l'ensemble du film de sa grâce : Janet Leigh - il a été réalisé dans la foulée de Money From Home (tourné en 3D)
Quelques grands moments, dont celle au dancing (premier 'vrai' rôle de Sheree North) :
A voir!
8,5/10
Film étincellant du duo Martin-Lewis, avec - une fois n'est pas coutume - une délicieuse guest star qui parcourt l'ensemble du film de sa grâce : Janet Leigh - il a été réalisé dans la foulée de Money From Home (tourné en 3D)
Quelques grands moments, dont celle au dancing (premier 'vrai' rôle de Sheree North) :
A voir!
8,5/10