Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977)

[AtCloseRange]

Pareil, l'illusion est parfaite pour moi.

[Jeremy Fox]

Idem ; je ne m'étais jamais posé la question. Tout comme les Leone tournés en Espagne.

[Outerlimits]

Pour ceux qui l'ont loupé rediffusion jeudi 5/02 à 1h15 (je ne sais pas s'il y en a d'autres).

[Frank 'Spig' Wead]

Idem ; je ne m'étais jamais posé la question. Tout comme les Leone tournés en Espagne.

Bien sûr ! Je ne suis pas gêné, non plus, quand dans Rebecca Laurence Olivier est en face de l'océan Pacifique, et qu'Hitchcock me fait croire qu'il est sur une falaise face à la Méditerranée, je n'y crois pas une seconde, mais je marche... Quand Ford place le Texas en Arizona ou Stroheim Monte-Carlos en Californie - à côté d'une contrée très sauvage - ça ne me gêne pas non plus...

[Lord Jim]

En plus de la Camargue, Le Salaire de la Peur a été en partie tourné à la bambouseraie d'Anduze et j'avoue que c'est assez bluffant.

Quant au Convoi de la peur , j'avoue m'être pas mal ennuyée surtout, bizarrement, pendant le fameux convoyage des explosifs; j'ai préféré la première partie d'exposition.

[ballantrae]

Quel PUTAIN DE CHEF D'OEUVRE!!! J'ai longtemps attendu, désiré, espéré ce film et non seulement ne suis pas déçu mais ai l'impression d'avoir été comblé au de là de toutes les attentes que ce soit par des climax hallucinants ou des séquences plus calmes.
J'y reviendrai et je crois vraiment tenir mon film du mois.

[Demi-Lune]

Je continue donc de préférer de loin l'original de Clouzot qui entre bien plus vite dans le vif du sujet alors que j'ai trouvé le prologue du Friedkin assez laborieux.

Pour que ça vaut (enfin, pour ne pas te laisser seul te prendre de la caillasse ), j'ai voulu regarder le Clouzot que je ne connaissais pas, et j'ai lâché l'affaire au bout d'une heure tellement c'était chiant et pas très bien interprété.
Le Friedkin de très, très loin.
Voilà, lapidez-moi.

[AtCloseRange]

Je continue donc de préférer de loin l'original de Clouzot qui entre bien plus vite dans le vif du sujet alors que j'ai trouvé le prologue du Friedkin assez laborieux.

Pour que ça vaut (enfin, pour ne pas te laisser seul te prendre de la caillasse ), j'ai voulu regarder le Clouzot que je ne connaissais pas, et j'ai lâché l'affaire au bout d'une heure tellement c'était chiant et pas très bien interprété.
Le Friedkin de très, très loin.
Voilà, lapidez-moi.

Bouge pas, on va chercher des pierre bien pointues

[Rick Blaine]

Je continue donc de préférer de loin l'original de Clouzot qui entre bien plus vite dans le vif du sujet alors que j'ai trouvé le prologue du Friedkin assez laborieux.

Pour que ça vaut (enfin, pour ne pas te laisser seul te prendre de la caillasse ), j'ai voulu regarder le Clouzot que je ne connaissais pas, et j'ai lâché l'affaire au bout d'une heure tellement c'était chiant et pas très bien interprété.
Le Friedkin de très, très loin.
Voilà, lapidez-moi.

Tu mérites le même bucher que Jeremy, on va faire des économies de carburant.

Difficile de trancher entre le Clouzot et le Friedkin. Le matériau initial est le même, et les deux cinéastes ne livrent pas des films opposés, pourtant il se dégage des deux œuvres une atmosphère différente, mais toute aussi réussie d'un côté que de l'autre.
Je craignais beaucoup à la découverte du Friedkin d'être déçu tant j'aime le Clouzot, et finalement j'aime autant l'un que l'autre, ce sont deux vision d'une même histoire pour deux formidables films.
Il ne faut pas choisir entre ces œuvres, mais les aimer toutes les deux!!

[Frank 'Spig' Wead]

Et celui-ci qui l'a vu ?
Premier remake du Salaire

PS : Autant Clouzot en N&B dans les années 40 pouvait tourner dans le sud de la France un film qui se déroulait en Amérique du Sud, autant c'était inimaginable pour Friedkin en 1977, en couleur (post-technicolor) et avec un tel souci de réalisme.

[aelita]

Le Clouzot date de 1953.
En ce qui concerne le réalisme, un bon travail à l'image (tant pour la direction artistique que pour la photographie) peut créer l'illusion. Comme par exemple Lawrence d'Arabie, tourné en Espagne (même les scènes de désert), sauf quelques extérieurs au Maroc et en Jordanie .

[Frank 'Spig' Wead]

Le Clouzot date de 1953.

Oui,et d'ailleurs, autre erreur de ma part, le Guatemala et en Amérique Centrale,et non en Amérique du Sud... un petit détail qui a son importance.

[feb]

Pour que ça vaut (enfin, pour ne pas te laisser seul te prendre de la caillasse ), j'ai voulu regarder le Clouzot que je ne connaissais pas, et j'ai lâché l'affaire au bout d'une heure tellement c'était chiant et pas très bien interprété.
Le Friedkin de très, très loin.
Voilà, lapidez-moi.

Même avis que Demi, j'ai pris de nouveau un put* de pied hier soir devant le Friedkin alors que je trouve le Clouzot chiant comme la pluie. Rick je t'attends

[Watkinssien]

Voilà, lapidez-moi.

OK !

[cinephage]

Pourtant, ce sorcerer est beaucoup moins cohérent... Par exemple, cette histoire de terroristes au milieu du film, c'est complètement incongru (autant on comprend qu'il faille des volontaires "remplaçables" pour le transport, autant il est absurde, si la région est dangereuse, qu'on n'escorte pas les camions).

Je trouve aussi le personnage de Nilo largement inférieur à celui de Charles Vanel, et beaucoup moins charismatique, ce qui rend moins fort l'impact de son effondrement... De même, faire de Cremer un banquier, pourquoi pas, mais alors la transformation en routard aux nerfs d'acier demande, là encore, une certaine suspension d'incrédulité. Mais c'est l'ensemble de l'aspect policier du film qui me gêne, en fait (ces quatre fuyards qui se retrouvent au même endroit...)

Par ailleurs, sur bien des points de mise en scène, je préfère la version de Clouzot, comme dans le choix de montrer l'explosion hors champ : la cascade montagnarde de Sorcerer m'impressionne beaucoup moins que le vaste cratère de la version initiale.

Bref, le film ménage de très beaux moments et se regarde avec plaisir, mais je le trouve sensiblement plus faible, en termes de scénario et de mise en scène, que la version de Clouzot.