Pareilhellrick a écrit :Les deux sont biens, voire très biens. Mais je préfère quand même l'original à son remake / réinterprétaion / re-ce qu'on veut US.
Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977)
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Re: Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977
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Re: Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977
vraiment?bruce randylan a écrit :Sinon, le film re-sortira en salle premier trimestre 2014
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Re: Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977
Pour info à ceux qui souhaitent acheter le nouveau dvd et non pas le bluray :
Comme vous savez certainement il y a eu un problème de distribution, avec l'insertion de l'ancien dvd à la place du nouveau remastérisé.
Le problème est résolu. Il faut vérifier que la date de sortie donnée par le site de vpc indique 08/05/14 (5 aout) et non pas 04/22/14 (22 avril). La cellophane sur la jaquette arbore un gros logo orange en bas à droite ("Newly remastered by William Friedkin")
Si le site de vente est sérieux, ça devrait aller. Faites tout de même gaffe sur Amazon.
Comme vous savez certainement il y a eu un problème de distribution, avec l'insertion de l'ancien dvd à la place du nouveau remastérisé.
Le problème est résolu. Il faut vérifier que la date de sortie donnée par le site de vpc indique 08/05/14 (5 aout) et non pas 04/22/14 (22 avril). La cellophane sur la jaquette arbore un gros logo orange en bas à droite ("Newly remastered by William Friedkin")
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- « Il y aura toujours de la souffrance humaine… mais pour moi, il est impossible de continuer avec cette richesse et cette pauvreté ». - Louis ‘Studs’ Terkel (1912-2008) -
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Re: Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977
Allez, maintenant on veut des blu de Cruising et Rampage!
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Re: Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977
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Re: Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977
Et bien siJeremy Fox a écrit :Je ne l'ai vu justement qu'à cette occasion. Autant dire que le fait de ne pas l'avoir apprécié ce jour-là ne veut pas dire grand chose d'autant qu'en plus il était diffusé en VF.MichaelBoum742 a écrit : Pour information, le film avait été diffusé sur FR3 un lundi de Pentecôte, le 11 juin 1984.
30 ans plus tard, malgré une copie superbe au format respecté et en VO, même immense ennui qu'à cette époque. Magnifique photographie mais pas du tout fan du style de Friedkin et aucune empathie pour les personnages, le suspense devenant du coup inexistant, ayant même hâte que les camions explosent pour que tout ceci se termine au plus vite Pas plus fan de la musique ni du scénario. Bref, même si certaines séquences sont impressionnantes (la traversée du pont suspendu évidement), elles ne m'ont procuré aucune émotion. Je continue donc de préférer de loin l'original de Clouzot qui entre bien plus vite dans le vif du sujet alors que j'ai trouvé le prologue du Friedkin assez laborieux. Je n'y reviendrais plus.
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Re: Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977
J'y ai pris un plaisir immense, sans doute moins que la première fois, mais il en ressort tout de même un sentiment extraordinaire...
Comment un truc pareil a-t-il pu être filmé ?
Je cherche encore.
La touche fantastique et cauchemardesque que j'avais perçue à la fin m'est ici apparue de façon plus permanente.
Pur bonheur de cinoche.
Rien que pour Sorcerer, vive Friedkin !
Comment un truc pareil a-t-il pu être filmé ?
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Re: Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977
Je n'aime pas utiliser le terme de "redécouverte", mais force est d'avouer que cette belle copie redonne toute sa force à ce film basé sur des sensations visuelles et auditives. Accepté le choix d'exposition initial de Friedkin, on se retrouve ensuite englué dans cette jungle moite où les camions glissent dans la boue en hurlant comme des bêtes (je n'avais pas noté ces bruitages). Nous sommes au plus près des roues qui fremissent sur le bois mouillé et pourri grâce aux gros plans, aux cadrages serrés, aux plans subjectifs. La scène du pont sur grand écran ce doit être quelque chose à subir, mais je ne pense pas que ce film de par sa construction s'attache réellement à nous proposer un suspens tout du long de ce "voyage au bout de la jungle", même si on peut avoir quelques craintes pour la nitro bien sûr.
Les conducteurs, au départ taciturnes, égoïstes et limite hostiles (difficile en effet d'être en empathie) doivent s'entraider, et c'est au moment où ils se relâchent et se livrent un peu, qu'un pneu éclate et que des pillards surgissent.
Curieusement je gardais le souvenir d'une musique plus envahissante, alors qu'elle ne viens finalement qu'à point nommé.
Un film qui marque, tellement il est étrange.
Les conducteurs, au départ taciturnes, égoïstes et limite hostiles (difficile en effet d'être en empathie) doivent s'entraider, et c'est au moment où ils se relâchent et se livrent un peu, qu'un pneu éclate et que des pillards surgissent.
Curieusement je gardais le souvenir d'une musique plus envahissante, alors qu'elle ne viens finalement qu'à point nommé.
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Re: Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977
Très bon film d'aventure, qui tient toutefois davantage grâce à la hargne palpable de Friedking & de son équipe qu'à son scénario. Grosse surenchère générale bien ricaine par rapport au Clouzot (2 camions au lieu d'un, un paquet d'enjeux éparses, des coups de feu en plus, bcp de fioritures) qui lui reste supérieur à mon sens.
Reste qu'on se croirait parfois chez Herzog, la zic des Tangerine participe du mystique, la mise en scène est à se damner, mélange de passage "à l'arrache" et d'autres plus posés, bien cadrés, y compris en pleine cambrousse. On sent que Friedkin maîtrise sa grammaire à 200% & qu'il se permet des impros de dingue en fonctions des éléments, de la géographie. Je me demande franchement comment il a pu tourner toutes ces scènes. L'intro à Jérusalem est ultra couillue, la gestion des foules et de ces hordes d'acteurs improvisés tient encore bien la rampe. Le film n'a pas vieilli ; il sent l'homme, l'humain (en bonne santé !), & toute geekerie cgiesque (et malade) est bien loin.
J'ai bien aimé pour ma part que la mise en place soit aussi longue ; Friedkin y a manifestement pris bcp de plaisir & ça se ressent. J'ai adoré sa partie parisienne.
J'ai perçu un écho de l'Exorciste. D'abord Jérusalem puis Chicago ; le mal progresse de la même façon, il est partout. Cette ligne, évidente via le titre anglais, permet de rendre abstrait le scénario trop abscons et ses personnages que je ne comprends pas toujours.
Bref : excellent numéro d'équilibriste doté de bons morceaux de bravoure mais non dénué de défauts assez préjudiciables à l'écrit.
Appellation "film maudit" pleinement justifiée.
Reste qu'on se croirait parfois chez Herzog, la zic des Tangerine participe du mystique, la mise en scène est à se damner, mélange de passage "à l'arrache" et d'autres plus posés, bien cadrés, y compris en pleine cambrousse. On sent que Friedkin maîtrise sa grammaire à 200% & qu'il se permet des impros de dingue en fonctions des éléments, de la géographie. Je me demande franchement comment il a pu tourner toutes ces scènes. L'intro à Jérusalem est ultra couillue, la gestion des foules et de ces hordes d'acteurs improvisés tient encore bien la rampe. Le film n'a pas vieilli ; il sent l'homme, l'humain (en bonne santé !), & toute geekerie cgiesque (et malade) est bien loin.
J'ai bien aimé pour ma part que la mise en place soit aussi longue ; Friedkin y a manifestement pris bcp de plaisir & ça se ressent. J'ai adoré sa partie parisienne.
J'ai perçu un écho de l'Exorciste. D'abord Jérusalem puis Chicago ; le mal progresse de la même façon, il est partout. Cette ligne, évidente via le titre anglais, permet de rendre abstrait le scénario trop abscons et ses personnages que je ne comprends pas toujours.
Bref : excellent numéro d'équilibriste doté de bons morceaux de bravoure mais non dénué de défauts assez préjudiciables à l'écrit.
Appellation "film maudit" pleinement justifiée.
Dernière modification par shubby le 20 janv. 15, 10:50, modifié 1 fois.
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Re: Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977
deux camions aussi dans le Clouzot : celui de Montand/Vanel et celui de Lulli/Von Eyck.shubby a écrit :Très bon film d'aventure, qui tient toutefois davantage grâce à la hargne palpable de Friedking & de son équipe qu'à son scénario. Grosse surenchère générale bien ricaine par rapport au Clouzot (2 camions au lieu d'un, un paquet d'enjeux éparses, des coups de feu en plus, bcp de fioritures) qui lui reste supérieur à mon sens.
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Re: Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977
Pour les retardataires je crois qu'il faudra attendre le 5 Février pour une rediffusion, à 1H15 (?) - La nuit du 4 au 5, j'imagine.
Je pense, qu'après avoir revu l'excellent Clouzot - avec un Guatemala qui ressemble beaucoup au Sud de la France - je me dois de jeter un oeil sur le Friedkin.
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Re: Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977
Euh, disons que ça on s'en aperçoit un peu dès qu'on sait où cela a été tourné, parce que sinon, c'est quand même un peu invisible.Frank 'Spig' Wead a écrit :Pour les retardataires je crois qu'il faudra attendre le 5 Février pour une rediffusion, à 1H15 (?) - La nuit du 4 au 5, j'imagine.
Je pense, qu'après avoir revu l'excellent Clouzot - avec un Guatemala qui ressemble beaucoup au Sud de la France - .
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Re: Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977
Tout à fait. Ca ne ressemble peut-être pas au Guatemala réel, mais l'ambiance exotique est si bien rendue que, si on ne savait pas que ça a été tourné en Camargue, on penserait que Clouzot a délocalisé son tournage.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? (pensée shadok)
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Re: Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977
Franchement - certes je suis du sud-est - lorsque que Vanel et Montand se battent dans la garrigue près d'une maison de berger, en pierres du cru, j'ai un peu l'impression d'être chez Pagnol.
Dernière modification par Frank 'Spig' Wead le 20 janv. 15, 12:40, modifié 1 fois.
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Re: Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977
Tiens, moi je ne m'étais même pas posé la question, je trouvais que ça marchait vraiment bien.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell