Ava Gardner (1922-1990)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Profondo Rosso
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Re: Ava Gardner (1922-1990)

Message par Profondo Rosso »

A propos de L'île au complot j'adore cette photo de tournage où visiblement Robert Taylor et l'équipe technique apprécient ce qu'ils ont sous les yeux :mrgreen:

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Flavia
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Re: Ava Gardner (1922-1990)

Message par Flavia »

Ils se rincent l'oeil. :mrgreen:
Federico
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Re: Ava Gardner (1922-1990)

Message par Federico »

Flavia a écrit :Ils se rincent l'oeil. :mrgreen:
Je jette l'éponge... :uhuh: :arrow:
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Major Tom
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Re: Ava Gardner (1922-1990)

Message par Major Tom »

Ça me rappelle une vieille anecdote au sujet du tournage de James Bond contre Dr. No, de celui qui était chargé de garder le maillot d'Ursula Andress mouillé pour les raccords et quelque chose à voir avec "le pire métier du monde"... :)
Federico a écrit :
Flavia a écrit :Ils se rincent l'oeil. :mrgreen:
Je jette l'éponge... :uhuh: :arrow:
Je t'en prie. :mrgreen:
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Re: Ava Gardner (1922-1990)

Message par Flavia »

Profondo Rosso a écrit :A propos de L'île au complot j'adore cette photo de tournage où visiblement Robert Taylor et l'équipe technique apprécient ce qu'ils ont sous les yeux :mrgreen:
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J'avais pas remarqué le slip de bain très sexy de Robert Taylor. :mrgreen:
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Re: Ava Gardner (1922-1990)

Message par Federico »

Major Tom a écrit :Ça me rappelle une vieille anecdote au sujet du tournage de James Bond contre Dr. No, de celui qui était chargé de garder le maillot d'Ursula Andress mouillé pour les raccords et quelque chose à voir avec "le pire métier du monde"... :)
Spoiler (cliquez pour afficher)
Dans la série : "C'est dur, la vie d'artiste", il y a la pré-production d'Un homme est mort de Jacques Deray où incomba à Jean-Claude Carrière la difficile mission d'accompagner Angie Dickinson dans les boutiques de L.A. pour des essayages de maillots de bain... :fiou:
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Major Tom
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Re: Ava Gardner (1922-1990)

Message par Major Tom »

Federico a écrit :
Major Tom a écrit :Ça me rappelle une vieille anecdote au sujet du tournage de James Bond contre Dr. No, de celui qui était chargé de garder le maillot d'Ursula Andress mouillé pour les raccords et quelque chose à voir avec "le pire métier du monde"... :)
Spoiler (cliquez pour afficher)
Dans la série : "C'est dur, la vie d'artiste", il y a la pré-production d'Un homme est mort de Jacques Deray où incomba à Jean-Claude Carrière la difficile mission d'accompagner Angie Dickinson dans les boutiques de L.A. pour des essayages de maillots de bain... :fiou:
Je n'ai jamais eu trop le béguin pour Angie Dickinson, pas plus pour Ursula Andress bizarrement. :oops:
Par contre, Ava Gardner c'est autre chose...
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Re: Ava Gardner (1922-1990)

Message par Federico »

Major Tom a écrit :
Federico a écrit :
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Dans la série : "C'est dur, la vie d'artiste", il y a la pré-production d'Un homme est mort de Jacques Deray où incomba à Jean-Claude Carrière la difficile mission d'accompagner Angie Dickinson dans les boutiques de L.A. pour des essayages de maillots de bain... :fiou:
Je n'ai jamais eu trop le béguin pour Angie Dickinson, pas plus pour Ursula Andress bizarrement. :oops:
Par contre, Ava Gardner c'est autre chose...
Oui, elle est brune. :mrgreen:
Plus sérieusement : belle photo aussi.
J'ignore si elles se sont croisées mais Ava et Angie ne se seraient peut-être pas mal entendues car elles partagent quelques points communs, ces peu farouches créatures... :wink:
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Re: Ava Gardner (1922-1990)

Message par Jeremy Fox »

Major Tom a écrit : Je n'ai jamais eu trop le béguin pour Angie Dickinson, pas plus pour Ursula Andress bizarrement. :oops:
Par contre, Ava Gardner c'est autre chose...
Bizarrement peut-être mais je suis exactement dans le même cas que toi concernant mon 'rapport' avec ces actrices :oops: Autant Mrs Dickinson et Andress me laissent totalement froid, autant mes yeux ne peuvent s'empêcher de se détacher d'Ava Gardner à chacune de ses apparitions.
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Major Tom
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Re: Ava Gardner (1922-1990)

Message par Major Tom »

Federico a écrit :
Major Tom a écrit :Par contre, Ava Gardner c'est autre chose...
Oui, elle est brune. :mrgreen:
:idea:
C'est vrai que j'ai toujours préféré les actrices brunes à quelques exceptions près (Monroe, Lana et Kathleen Turner, Scarlet Johansson, etc.)
Jeremy Fox a écrit :
Major Tom a écrit : Je n'ai jamais eu trop le béguin pour Angie Dickinson, pas plus pour Ursula Andress bizarrement. :oops:
Par contre, Ava Gardner c'est autre chose...
Bizarrement peut-être mais je suis exactement dans le même cas que toi concernant mon 'rapport' avec ces actrices :oops: Autant Mrs Dickinson et Andress me laissent totalement froid, autant mes yeux ne peuvent s'empêcher de se détacher d'Ava Gardner à chacune de ses apparitions.
:D Allez, on se fait plaisir:
The Killers: Un Caprice de Vénus:
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Deux "behind the scene" en couleurs:
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Re: Ava Gardner (1922-1990)

Message par Federico »

Major Tom a écrit :
Federico a écrit : Oui, elle est brune. :mrgreen:
:idea:
C'est vrai que j'ai toujours préféré les actrices brunes à quelques exceptions près (Monroe, Lana et Kathleen Turner, Scarlet Johansson, etc.)
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:wink:
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Re: Ava Gardner (1922-1990)

Message par Major Tom »

Federico a écrit :
Major Tom a écrit :C'est vrai que j'ai toujours préféré les actrices brunes à quelques exceptions près (Monroe, Lana et Kathleen Turner, Scarlet Johansson, etc.)
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:wink:
Ben oui je sais, je connais très bien ses photos de ses débuts surtout quand elle posait en... enfin bref, mais c'est pas comme ça qu'on la connaît principalement. ;)
Elles sont nombreuses à s'être teint les cheveux (le châtain ne passe pas, ou rarement). Puisqu'on est dans le HS Monroe, j'avais justement fait un book photos sur mon blog où on la voit en brunette. ;)
Edit - Tiens, je n'avais mis que deux photos d'elle "jeune" et brune en fait. Étonnant, je croyais en avoir mis plus...
Dernière modification par Major Tom le 16 sept. 13, 14:32, modifié 1 fois.
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Re: Ava Gardner (1922-1990)

Message par Supfiction »

Federico a écrit :
Major Tom a écrit : :idea:
C'est vrai que j'ai toujours préféré les actrices brunes à quelques exceptions près (Monroe, Lana et Kathleen Turner, Scarlet Johansson, etc.)
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:wink:
:lol:
S'il faut commencer à comptabiliser les vraies blondes des fausses..

H.S. La série de photos de Edward Clark de MM est magnifique.
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Profondo Rosso
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Re: Ava Gardner (1922-1990)

Message par Profondo Rosso »

Tam Lin de Roddy McDowall (1970)

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inspiration de la ballade écossaise de Tam Lin, un guerrier des Borlands qui, tombé amoureux de la fille d'un pasteur, défie le Diable et rompt son serment.

Son exil en Europe puis la rupture de son contrat avec la MGM aura donné un tour différent à la carrière d'Ava Gardner durant les 60's. Courant les cachets avantageux qui lui étaient refusé lors de sa période MGM, la star s'illustre dans des productions luxueuses comme Les 55 Jours de Pékin (1963) de Nicolas Ray ou Mayerling de Terence Young (1968) qui exploite finalement plus son statut d'icône que ses talents dramatiques. Seul son ami John Huston saura encore lui proposer de grands rôles notamment dans La Nuit de l'Iguane (1964), le segment de La Bible (1966) où elle joue une magnifique Sara et Juge et Hors-la-loi (1972) qui donne un tour bien plus touchant à cette facette d'icône. Alors que des Bette Davis, Olivia de Havilland ou Joan Crawford se refont une santé chez Robert Aldrich (Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? (1962), Chut... chut, chère Charlotte (1964)) ou qu'une Audrey Hepburn saura magnifiquement vieillir à l'écran (Voyage à deux (1967) de Staley Donen, La Rose et la Flèche (1976) de Richard Lester), Ava Gardner passe un peu à côté des cinéastes de la nouvelle génération, excepté Sept jours en mai (1964) de John Frankenheimer où elle tient un petit rôle. Installée à Londres depuis 1968, l'actrice voit l'occasion de se reconnecter à une certaine modernité avec cet étrange film qu'est Tam Lin tout en donnant un tour plus torturé à son image de beauté surnaturelle inaccessible.

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Le film est une transposition moderne d'une légende du folklore écossais, La Ballade de Tam Lin. Celle-ci voit Tam Lin, guerrier écossais, tomber sous le charme de la Reine des Fée qui le retient en captivité durant de longues années. Seule une femme l'aimant d'un amour véritable saura le faire échapper à sa prison. La légende se voit ici revue et corrigée à la sauce Swinging London et psyché par un Roddy McDowall dont ce sera la seule réalisation. Micki Cazaret (Ava Gardner) est une femme richissime qui malgré son âge mûr vit entouré d'une cour de jeune hippie qui l'idolâtre et la suit partout. Parmi eux, elle a jeté son dévolu sur Tom Lynn (Ian McShane) son amant soumis et aimant depuis de longues années. Le film s'ouvre sur une eux enlacé au lit et malgré le contexte tendre, le poids et l'étreinte de l'amour que voue Micki à Tom se ressent déjà même si celui-ci passif n'a pas l'ai de s'en plaindre. Cela va changer lorsque Micki va emmener sa troupe dans son château écossais, le contexte laissant ainsi progressivement s'installer l'intrigue de la ballade de Tam Lin. Roddy McDowall laisse largement la modernité envahir ce cadre solennel, que ce soit les tenues criardes et multicolores de tout le monde, le parfum d'hédonisme ambiant de cette communauté et l'érotisme prononcé de certaine séquence.

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Déesse pour lesquels quiconque se damnerait dans des films comme Pandora, Ava Gardner prolonge cette image ici (somptueuse scène où elle déambule dans la nature en robe longue multicolore) mais McDowall la déforme progressivement, l'allégeance et soumission des prétendants subjugués étant remplacé par la crainte de son courroux d'une cour profitant de ses largesses. Ava Gardner pour rester dans l'analogie de conte passe ainsi de la princesse capricieuse à la sorcière vieillissante avec une grande lucidité et l'intrigue va accentuer cette direction. Tom tombe en effet sous le charme de Janet (Stephanie Beacham) fille du pasteur local. Là aussi, McDowall tisse un parfum de légende, de destinée et d'inéluctable à leur passion par les effets appuyés accompagnant chacune de leur rencontre.

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Le temps semble comme se figer lors de l'arrivée de Janet au château dès le moment où elle pose les yeux sur Tom à coup de ralentis avantageux et de gros plans sur le regard subjugué de la jeune femme, plus tard la rencontre en pleine lande écossaise s'affranchit de tout dialogues pour orchestrer leur rapprochement à coup d'image fixe, comme un roman photo filmé. En opposition au stupre et à l'hypocrisie guidant la vie de la communauté au château, les mots et attitudes forcés sont inutiles pour exprimer la pureté de cette passion. Ian McShane adoptant jusque-là les attitudes de viveur antipathique parait enfin habité et voit ses traits juvéniles enfin mis en valeur quand Stéphanie Beacham allie magnifiquement sensualité et douceur immaculée. Le fait quelle soit fille de pasteur (joué par Cyril Cusack) offre d'ailleurs une opposition symbolique entre religion et païen représenté par Ava Gardner.

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En opposition, son pouvoir mis à mal va révéler toute la noirceur d'âme de Micki et l'envers du décor. On découvrira le sort peu enviable des précédents compagnons de Micki, congédiés quand elle s'en lasse où tués dans d'affreuses circonstances s'ils daignent la délaisser. Promis à son tour à ce funeste destin Tom va devoir subir le courroux de son ancienne amante. La dernière partie du film bascule quasiment dans le fantastique et prend un tour bien plus sombre. Ava Gardner devient véritablement une sorcière de conte, autant par son jeu outré que ses tenues extravagantes mais aussi les postures et cadrages menaçant où l'expose Roddy McDowall.

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La photo de Billy Williams donne une allure baroque et cauchemardesque aux décors naturels et du château si bienveillant et bucolique en début de film et révélant leur vraies natures tandis que l'âme damnée de leur propriétaire s'affirme. La course poursuite finale est assez stupéfiante visuellement, les idées les plus folles s'entrechoquant pour un résultat flamboyant et ridicule, fascinant de too much. Tom perdu et submergé par les "sortilèges" de Micki va se reposer sur le l'amour d'une Janet repoussant tous les démons nocturnes pour lui pour accomplir la légende. Une conclusion bluffante qui achève de faire Tam Lin une fascinante curiosité. A noter score envoutant de Stan Myers accompagné des chansons du groupe Pentangles dont la ballade de Tam Lin revisitée et croisant élans celtiques et influences indiennes psyché typique de l'époque. 4,5/6
Federico
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Re: Ava Gardner (1922-1990)

Message par Federico »

Profondo Rosso a écrit :Tam Lin de Roddy McDowall (1970)
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Elle a l'air charmante cette Stephanie Beacham (je me remettrais bien au frisbee, tiens). :oops:
Je ne me souvenais plus qu'elle jouait avec Brando dans l'intéressant Corrupteur de Winner...
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