Ben moi j'aime bien ce film... Il n'est pire ni meilleur que la moyenne de la production de l'époque, et en fait je trouve le résultat très honorable. Le genre de film qui m'empêche de totalement écarter l'Andrew des bons réalisateurs de westerns, bien que quand je revois Le Dernier Train pour Frisco, j'ai plutôt envie de l'envoyer au diable...Federico a écrit :[center]Bandolero (Bandolero !) 1968[/center]
Andrew V. McLaglen (1920-2014)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
- Electro
- Messages : 990
- Inscription : 23 mars 08, 00:25
- Localisation : Dans une salle, ou sur mon canapé, à mater un film.
- Contact :
Re: Andrew V. McLaglen
Le cinéma : "Il est probable que cette marotte disparaîtra dans les prochaines années."
Extrait d'un article paru dans The Independent (1910)
http://www.notrecinema.com/
Extrait d'un article paru dans The Independent (1910)
http://www.notrecinema.com/
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99488
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: Andrew V. McLaglen
pak a écrit :Ben moi j'aime bien ce film... Il n'est pire ni meilleur que la moyenne de la production de l'époque,Federico a écrit :[center]Bandolero (Bandolero !) 1968[/center]
Pour ma part, je le trouve bien pire que la moyenne ; heureusement car sinon, j'aurais arrêté de voir des films des années 60 ! Bref, pour résumer, pas plus tard que l'an dernier, j'ai trouvé ce film totalement nul.
-
- Electro
- Messages : 990
- Inscription : 23 mars 08, 00:25
- Localisation : Dans une salle, ou sur mon canapé, à mater un film.
- Contact :
Re: Andrew V. McLaglen
Ah ? C'est plutôt violent... Mais bon, en même temps je suis bon public concernant le western. Je pensais plus à l'année de sortie du film qu'aux années 1960 dans leur globalité, 1968 n'étant pas si riche en westerns de qualité, m'enfin, d'après ce que j'en ai vu...
Le cinéma : "Il est probable que cette marotte disparaîtra dans les prochaines années."
Extrait d'un article paru dans The Independent (1910)
http://www.notrecinema.com/
Extrait d'un article paru dans The Independent (1910)
http://www.notrecinema.com/
-
- Producteur
- Messages : 9462
- Inscription : 9 mai 09, 12:14
- Localisation : Comme Mary Henry : au fond du lac
Re: Andrew V. McLaglen
C'est une période de transition mais cette année-là sortirent quelques oeuvrettes sympas comme 5 cartes à abattre, Will Penny, le solitaire, L'homme sauvage, Pendez-les haut et court, Les chasseurs de scalp... (sans oublier l'âge d'or du spaghetti)pak a écrit :Ah ? C'est plutôt violent... Mais bon, en même temps je suis bon public concernant le western. Je pensais plus à l'année de sortie du film qu'aux années 1960 dans leur globalité, 1968 n'étant pas si riche en westerns de qualité, m'enfin, d'après ce que j'en ai vu...
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Joseph L. Mankiewicz
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99488
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: Andrew V. McLaglen
Très très beau film ; l'un des meilleurs westerns des années 60, décennie un peu avare en bons westerns d'ailleurs. Les autres que tu cites, pas spécialement fan d'ailleurs.Federico a écrit :Will Penny, le solitaire
- hellrick
- David O. Selznick
- Messages : 13823
- Inscription : 14 mai 08, 16:24
- Liste DVD
- Localisation : Sweet Transylvania, Galaxie Transexuelle
- Contact :
Re: Andrew V. McLaglen
Quantitativement la plus belle année pour le spagh avec 80 films sortis dont Il était une fois dans l'ouest, le grand silence, Django arrive préparez vos cercueils, Sartana et Tepepa pour citer les meilleursFederico a écrit :(sans oublier l'âge d'or du spaghetti)
- locktal
- Assistant opérateur
- Messages : 2472
- Inscription : 19 mars 11, 01:03
- Liste DVD
- Localisation : Dijon
Re: Andrew V. McLaglen
Pour le western américain des années 1960, il y a aussi les oeuvres de Peckinpah comme Coups de feu dans la sierra ou La horde sauvage qui sont des westerns importants, ainsi que le diptyque de Monte Hellman : The shooting et L'ouragan de la vengeance...Federico a écrit :C'est une période de transition mais cette année-là sortirent quelques oeuvrettes sympas comme 5 cartes à abattre, Will Penny, le solitaire, L'homme sauvage, Pendez-les haut et court, Les chasseurs de scalp... (sans oublier l'âge d'or du spaghetti)pak a écrit :Ah ? C'est plutôt violent... Mais bon, en même temps je suis bon public concernant le western. Je pensais plus à l'année de sortie du film qu'aux années 1960 dans leur globalité, 1968 n'étant pas si riche en westerns de qualité, m'enfin, d'après ce que j'en ai vu...
Dernière modification par locktal le 28 août 12, 14:17, modifié 1 fois.
"Vouloir le bonheur, c’est déjà un peu le bonheur"
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99488
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: Andrew V. McLaglen
Oui et heusement quelques autres mais Federico n'abordait que l'année 1969locktal a écrit :Pour le western américain des années 1960, il y a aussi les oeuvres de Peckinpah comme Coups de feu dans la sierra ou La horde sauvage qui sont des westerns importants...Federico a écrit : C'est une période de transition mais cette année-là sortirent quelques oeuvrettes sympas comme 5 cartes à abattre, Will Penny, le solitaire, L'homme sauvage, Pendez-les haut et court, Les chasseurs de scalp... (sans oublier l'âge d'or du spaghetti)
- locktal
- Assistant opérateur
- Messages : 2472
- Inscription : 19 mars 11, 01:03
- Liste DVD
- Localisation : Dijon
Re: Andrew V. McLaglen
Ah, je croyais qu'il s'agissait des westerns US des années 1960 !! J'avais mal lu
Pour ce qui est de MacLaglen, je ne suis vraiment pas fan de ses westerns que je trouve longs, ennuyeux et souvent inintéressants pour les quelques-uns que j'ai pu voir (Chisum ou Les géants de l'ouest).
Bandolero, je le trouve encore regardable (grâce à Raquel Welch) mais c'est tout de même pas génial...
Pour ce qui est de MacLaglen, je ne suis vraiment pas fan de ses westerns que je trouve longs, ennuyeux et souvent inintéressants pour les quelques-uns que j'ai pu voir (Chisum ou Les géants de l'ouest).
Bandolero, je le trouve encore regardable (grâce à Raquel Welch) mais c'est tout de même pas génial...
"Vouloir le bonheur, c’est déjà un peu le bonheur"
-
- Electro
- Messages : 990
- Inscription : 23 mars 08, 00:25
- Localisation : Dans une salle, ou sur mon canapé, à mater un film.
- Contact :
Re: Andrew V. McLaglen
Oui, je suis d'accord, mais ça reste assez "dérisoire" par rapport à la moyenne qualitative des années 1950, c'est du moins l'impression que j'en ai, ayant vu et plus ou moins aimé tous les films cités (en fait, je les aime bien tous).Federico a écrit :C'est une période de transition mais cette année-là sortirent quelques oeuvrettes sympas comme 5 cartes à abattre, Will Penny, le solitaire, L'homme sauvage, Pendez-les haut et court, Les chasseurs de scalp... (sans oublier l'âge d'or du spaghetti)pak a écrit :Ah ? C'est plutôt violent... Mais bon, en même temps je suis bon public concernant le western. Je pensais plus à l'année de sortie du film qu'aux années 1960 dans leur globalité, 1968 n'étant pas si riche en westerns de qualité, m'enfin, d'après ce que j'en ai vu...
Pour le spaghetti, je serai moins indulgent. Si en effet un de mes films cultes sortira durant cette période, Il était une fois dans l'ouest, je n'arrive toujours pas à apprécier la plupart de ces production européennes, et pourtant j'insiste, même en visionnant les vénérés du genre...
Le cinéma : "Il est probable que cette marotte disparaîtra dans les prochaines années."
Extrait d'un article paru dans The Independent (1910)
http://www.notrecinema.com/
Extrait d'un article paru dans The Independent (1910)
http://www.notrecinema.com/
- manuma
- Décorateur
- Messages : 3622
- Inscription : 31 déc. 07, 21:01
Re: Andrew V. McLaglen
Je me permets de signaler ici, ne l'ayant vu annoncé nulle part, mais cette rare incursion de McLaglen dans le registre du film policier est sortie en Warner Archive fin juillet. Le film n'a pas bonne presse, mais j'en garde un très agréable souvenir.
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99488
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
- hellrick
- David O. Selznick
- Messages : 13823
- Inscription : 14 mai 08, 16:24
- Liste DVD
- Localisation : Sweet Transylvania, Galaxie Transexuelle
- Contact :
Re: Andrew V. McLaglen
SAS L'OEIL DE LA VEUVE
Hasard de la programmation d'Action que la diffusion du deuxième SAS version ciné juste après la mort de GDV.
Le film ayant une exécrable réputation j'y ai quand même jeté un oeil par curiosité. Si ce n'est pas très bon c'est quand même loin d'être aussi mauvais qu'on le dit. Certes le scénario est assez médiocre et l'acteur qui joue Malko a le charisme d'un porte manteau mais sinon ça reste potable: 2 ou 3 répliques humoristiques, un érotisme très très léger (on est clairement dans un registre nettement plus familial que les bouquins), peu de violence, quelques bastons, une poignée de scènes d'action pas très convaincante et une mise en scène parfois piteuse peu aidée par un montage confus...
heureusement ça garde un certain rythme qui évite qu'on s'y ennuie et on y retrouve avec plaisir quelques tronches populaires comme Patrick McNee, Mel Ferrer ou Paul Smith sans oublier un casting féminin hautement décoratif. On est clairement dans du sous-sous James Bond mais ce n'est finalement ni meilleur ni pire que bien des espionite sixties à la Coplan / Bob Fleming / OSS 117 / etc. qui sont vus aujourd'hui avec nostalgie par les bisseux. Attendons encore quelques années pour apprécier davantage cette modeste aventure sans prétention.
Comme Flavia je lui donne un 5/10
Hasard de la programmation d'Action que la diffusion du deuxième SAS version ciné juste après la mort de GDV.
Le film ayant une exécrable réputation j'y ai quand même jeté un oeil par curiosité. Si ce n'est pas très bon c'est quand même loin d'être aussi mauvais qu'on le dit. Certes le scénario est assez médiocre et l'acteur qui joue Malko a le charisme d'un porte manteau mais sinon ça reste potable: 2 ou 3 répliques humoristiques, un érotisme très très léger (on est clairement dans un registre nettement plus familial que les bouquins), peu de violence, quelques bastons, une poignée de scènes d'action pas très convaincante et une mise en scène parfois piteuse peu aidée par un montage confus...
heureusement ça garde un certain rythme qui évite qu'on s'y ennuie et on y retrouve avec plaisir quelques tronches populaires comme Patrick McNee, Mel Ferrer ou Paul Smith sans oublier un casting féminin hautement décoratif. On est clairement dans du sous-sous James Bond mais ce n'est finalement ni meilleur ni pire que bien des espionite sixties à la Coplan / Bob Fleming / OSS 117 / etc. qui sont vus aujourd'hui avec nostalgie par les bisseux. Attendons encore quelques années pour apprécier davantage cette modeste aventure sans prétention.
Comme Flavia je lui donne un 5/10
- manuma
- Décorateur
- Messages : 3622
- Inscription : 31 déc. 07, 21:01
Re: Andrew V. McLaglen
MITCHELL (1975)
Mitchell marque la seconde incursion cinématographique d’Andrew V. McLaglen dans le registre du film noir après Man in the vault en 1956. Ecrit par Ian Kennedy Martin, créateur de la série anglaise culte des années 70 The Sweeney, le film a fait l’objet d'un remontage parodique, au début des années 90, conçu pour le show satirique américain « Mystery science theater 3000 » spécialisé dans le détournement comique de films. Il figure actuellement sur l'infamous « bottom list » du site IMDB, classé à la soixantième place.
Peut-être le souvenir nostalgique de l’époque lointaine au cours de laquelle j’avais découvert ce titre cité dans le « Film noir américain » de François Guerif et diffusé au milieu des années 80 sur Canal + (je me souviens d’ailleurs en avoir regardé de longs passages en crypté), m’aveugle-t-il, mais j’avoue ne pas comprendre du tout la cabale cinéphilique dont il semble faire l’objet. Certes on est bel et bien face à un ersatz de Dirty Harry grossissant volontiers et sans aucun complexe, les aspects les plus discutables de l’œuvre de Siegel. Mais l’ensemble, par ailleurs assez proche dans l’esprit du foutraque Freebie and the bean tourné l’année précédente par Richard Rush, reflète de façon on ne peut plus éloquente la mutation du film policier américain des années 70 et me semble constituer rien qu’à ce titre un film digne d'intérêt assez loin du navet vendu par certains.
Mitchell a donc cette particularité de pousser le bouchon un peu plus loin que ses camarades dans son portrait du flic justicier bravant les interdits pour arriver à ses fins, nous présentant un personnage encore plus à la marge, frappadingue et mal embouché que Callahan ou Popeye Doyle, et cela sans jamais prendre la peine de questionner sa conduite. Car il va sans dire qu’Andrew V. McLaglen, cinéaste à tout faire sans personnalité, ne s’interroge à aucun moment sur les agissements de son héros, là où un Friedkin, un Siegel ou un Karlson auraient injecté une savante dose d’ambigüité à leur récit. Dynamitant ainsi sans vraiment le vouloir son sujet, McLaglen livre un polar savoureusement irresponsable, joyeusement trash dans son mélange d’humour décontracte et de violence diablement complaisante.
Bref, s’il serait évidemment déplacer de parler de grande réussite du film policier des années 70, disons que ce Mitchell figure parmi les excroissances dégénérées du genre neo-noir les plus funs de sa période… et qu’accessoirement le pantouflard Andrew McLaglen signe peut-être ici, à son corps plus ou moins défendant, son film le plus savoureux et surprenant.
Walter Deaney est un célèbre avocat qui s'occupe essentiellement des affaires liées au syndicat du crime de Los Angeles. Un soir,en rentrant chez lui, un peu ivre, il surprend un cambrioleur. Froidement, il sort une arme et sans hésitation l'abat comme s'il s'agissait simplement d'un jeu. Gardant tout son sang-froid, il tente en vain de camoufler son crime. L'inspecteur Mitchell est alors dépêché sur place...
Mitchell marque la seconde incursion cinématographique d’Andrew V. McLaglen dans le registre du film noir après Man in the vault en 1956. Ecrit par Ian Kennedy Martin, créateur de la série anglaise culte des années 70 The Sweeney, le film a fait l’objet d'un remontage parodique, au début des années 90, conçu pour le show satirique américain « Mystery science theater 3000 » spécialisé dans le détournement comique de films. Il figure actuellement sur l'infamous « bottom list » du site IMDB, classé à la soixantième place.
Peut-être le souvenir nostalgique de l’époque lointaine au cours de laquelle j’avais découvert ce titre cité dans le « Film noir américain » de François Guerif et diffusé au milieu des années 80 sur Canal + (je me souviens d’ailleurs en avoir regardé de longs passages en crypté), m’aveugle-t-il, mais j’avoue ne pas comprendre du tout la cabale cinéphilique dont il semble faire l’objet. Certes on est bel et bien face à un ersatz de Dirty Harry grossissant volontiers et sans aucun complexe, les aspects les plus discutables de l’œuvre de Siegel. Mais l’ensemble, par ailleurs assez proche dans l’esprit du foutraque Freebie and the bean tourné l’année précédente par Richard Rush, reflète de façon on ne peut plus éloquente la mutation du film policier américain des années 70 et me semble constituer rien qu’à ce titre un film digne d'intérêt assez loin du navet vendu par certains.
Mitchell a donc cette particularité de pousser le bouchon un peu plus loin que ses camarades dans son portrait du flic justicier bravant les interdits pour arriver à ses fins, nous présentant un personnage encore plus à la marge, frappadingue et mal embouché que Callahan ou Popeye Doyle, et cela sans jamais prendre la peine de questionner sa conduite. Car il va sans dire qu’Andrew V. McLaglen, cinéaste à tout faire sans personnalité, ne s’interroge à aucun moment sur les agissements de son héros, là où un Friedkin, un Siegel ou un Karlson auraient injecté une savante dose d’ambigüité à leur récit. Dynamitant ainsi sans vraiment le vouloir son sujet, McLaglen livre un polar savoureusement irresponsable, joyeusement trash dans son mélange d’humour décontracte et de violence diablement complaisante.
Bref, s’il serait évidemment déplacer de parler de grande réussite du film policier des années 70, disons que ce Mitchell figure parmi les excroissances dégénérées du genre neo-noir les plus funs de sa période… et qu’accessoirement le pantouflard Andrew McLaglen signe peut-être ici, à son corps plus ou moins défendant, son film le plus savoureux et surprenant.
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99488
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: Andrew V. McLaglen
Le western du Week-End : Les Cordes de la potence par Julien Léonard.