Andrew V. McLaglen (1920-2014)

[O'Malley]

Sur un topic précédent, je vous trouve bien dur sur McLaglen
Certes, il n'a réalisé aucun chef d'oeuvre mais l'essentiel de sa filmo est composée de films assez divertissants, réalisés avec savoir-faire.

Chisum, revu dernièrement, est l'un des meilleurs Wayne des 70's, réellment agréable à regarder, à l'instar des Géants de l'Ouest,de Bandolero ou de la Route de l'Ouest (même si ce dernier souffre trop de la comparaison avec John Ford).

Mais, il a réalisé une réussite, selon moi: Les oies sauvages, film de guerre avec r.Burton, R.Moore et S.Granger (dans son dernier rôle sur grand écran )

[O'Malley]

en fait, excusez-moi, j'aurai mieux fait de mettre ce topic au forum "classiques naphtalinés".

Ne le referer plus. Promis

[Jeremy Fox]

Mouais : on utilise bien souvent le terme fordien à son égard. Oui certains films assez sympathiques mais vraiment par après midi pluvieux et cafardeux mais surtout pas Chisum

[Roy Neary]

Eh oui, McLaglen a très mauvaise réputation dans les forums alors que la plupart des afficionados de westerns, quand ils étaient plus jeunes, prenaient un certain plaisir à voir ses films.
Moi, je ne crache pas dans la soupe. Je suis bien conscient des limites de McLaglen, surtout si on le compare aux grands noms du western ou du films d'aventures. Il fut l'assistant de John Ford et, en mode mineur, il pérpétue un peu l'esprit de son illustre professeur.
J'aime bien La loi de la haine, Bandolero, Chisum ou encore Les Géants de l'Ouest. Et je suis d'accord : Les oies sauvages est un film de guerre bien sympathique même s'il dénote face à l'apport des nouveaux réalisateurs révélés dans les années 60 et 70 (il vient un peu tard).

[O'Malley]

on utilise le terme fordien parce qu'il utilise la même équipe que Ford et que certains thèmes s'y réfèrent explictement (La route de l'Ouest par ex sur les pionniers).

Mais, Jerémy, qu'est ce qui te déplaît dans Chisum: l'histoire est certes consensuelle mais le film se regarde agréablement: sens du cadre, multiples péripéties. Je trouve qu'il s'agit d'un western-somme: les éleveurs de bétail, les outlaws, les Indiens, les figures légendaires, la ville corrompue... Cette approche patchwork rend le film assez sympathique et le fait qu'il soit réalisé en 1970 est, de plus, symbolique: il s'agirait d'une sorte d'un adieu général à l'Ouest légendaire par John Wayne (beaucoup plus que Les cowboys ou Le dernier des géants (que je n'ai toujours pas vu d'ailleurs) qui me semblent plus crépuscualre

[O'Malley]

Tavernier, dans son ouvrage 50 ans de ciné US, n'a jamais autant cassé un réalisateur que McLaglen:il ne lui trouve aucun talent...
Pourtant, incopréhensible pour moi, il encense André de Toth qui pourtant n'a réalisé aucun western qui sorte du lot (peut-être La chevauchée des bannis mais pas vu). Les films avec Randolph Scott sont très fades et restent des produits de série: seule La rivière de nos amours, de part son értoisme, tranche dans sa filmo western.
McLaglen a, selon moi, un sens du rythme beaucoup plus maitrisé que De Toth et pourtant, par rapport, à son ainé, il reste mal aimé.

Une injustice cinématographique à réparer.

[Jeremy Fox]

Tavernier, dans son ouvrage 50 ans de ciné US, n'a jamais autant cassé un réalisateur que McLaglen:il ne lui trouve aucun talent...
Pourtant, incopréhensible pour moi, il encense André de Toth qui pourtant n'a réalisé aucun western qui sorte du lot (peut-être La chevauchée des bannis mais pas vu). Les films avec Randolph Scott sont très fades et restent des produits de série: seule La rivière de nos amours, de part son értoisme, tranche dans sa filmo western.
McLaglen a, selon moi, un sens du rythme beaucoup plus maitrisé que De Toth et pourtant, par rapport, à son ainé, il reste mal aimé.

Une injustice cinématographique à réparer.

Pas d'accord : André de Toth est un maître de la série B au même titre que Boetticher et tous ces petits westerns possèdent un charme fou contrairement aux gros sabots de Monsieur McLaglen.

Ps : j'aimais beaucoup McLaglen moi aussi à l'adolescence mais en revoyant ses films récemment

[Roy Neary]

Euh s'il faut parler de De Toth... j'échange 95% de la filmo de McLaglen contre La rivière de nos amours, Springfield Rifle ou La chevauchée des bannis.

[John T. Chance]

il est pataud, l'andrew pourtant. Bandolero est d'une mollesse telle qu'il en devient un somnifère parfait. Chisum est carrément détestable. Je veux bien que Detoth ait fait des westerns de série mais, ayant vu les films de chacun, les de toth me paraissent beaucoup plus marrants ( les conquérants de Carson city...!)

[Johnny Guitar]

il est pataud, l'andrew pourtant. Bandolero est d'une mollesse telle qu'il en devient un somnifère parfait. Chisum est carrément détestable. Je veux bien que Detoth ait fait des westerns de série mais, ayant vu les films de chacun, les de toth me paraissent beaucoup plus marrants ( les conquérants de Carson city...!)

je ne serai pas aussi sévère que toi sur Bandolero, mais tu connais mon affection pour Jimmy...

[Jeremy Fox]

Euh s'il faut parler de De Toth... j'échange 95% de la filmo de McLaglen contre La rivière de nos amours, Springfield Rifle ou La chevauchée des bannis.

On devient raisonnable

[O'Malley]

Désolé mais, mis à part La rivière de nos amours qui est supérieur à ce que McLaglen a fait généralement et la chevauchée des bannis que je n'ai pas vu, les westerns de De Toth sont anodins: Carson city ou Les massacreurs de Kansas ne se démarquent aps de la prod courante, à l'instar des Lesley Selander ou des Ray Enright.
Boetticher a une constante thématique et formelle, contrairment à De Toth (ne pas les mettre dans le même panier à mes yeux).

McLaglen, par cntre, par la démesure de ses sujets (ce que je viens de dire de Chisum), tout en restant des produits de série, sont plus divertissants. on les retient dans sa mémoire (je me souviens d'un McLaglen 5 ou 6 ans plus tard, pas d'un De Toth de série).

[Geoffrey Firmin]

Oui c'est vrai la filmo d'Andrew Victor MacLaglen(c'est bien le fils de son père) regorge de chef d'oeuvres meconnus
comme:
Rancho Bravo avec Maureen O'Hara et Brain Keith teint en roux
Bandolero avec Rachel Welch,d'ou le titre
Et surtout une fabuleuse suite du pont de la rivière Kwai, return to the river kwai en 1988, ou un commando britanique retourne détruire le fameux pont que les japonnais ont réussi a reconstruire mais sans Alec Guiness .Cette fois non seulement il enterre De Toth, il achève David Lean .

faut etre sérieux quand meme.

[Beule]

Moi le Andrew, je l'aime bien... lorsqu'il est convoqué sur un making of pour faire l'article de Papa ou de Papy Ford.

Mais oser comparer les mérites de ce vandale (c'est bien le mot quand on voit ce qu'il parvient à faire d'un sujet comme The way west avec en prime Widmark, Mitchum, Douglas et Hershey) au métier du metteur en scène du sublime La chevauchée des bannis, je ne comprends pas.

Certes le rythme de certains De Toth, ie The Indian Fighter, est parfois assez détendu, mais c'est parce que le cinéaste livre avant tout une épopée intime et contemplative. Et il fait preuve d'un sens du cadre et d'une recherche plastique très au dessus de la moyenne. Mc Laglen a lui la subtilité et le rythme d'un rouleau compresseur...

[Alex Blackwell]

J'ai une certaine nostalgie pour Bandolero avec Jimmie Stewart: il passait très régulièrement à la télévision quand j'étais petit, on ne pouvait pas le rater.
Sinon, je n'ai pas d'opinion.