Cine + / Mycanal : Les films programmés

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Jack Carter
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Re: Ciné Classic, Ciné Cinema

Message par Jack Carter »

jeud 1er mars : Jenny, femme marquée (Douglas Sirk)

debut d'un cycle Sirk (ou Cornel Wilde ?)
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The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
aelita
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Re: Ciné Classic, Ciné Cinema

Message par aelita »

Le film passe le 15/2 à la Cinémathèque dans la rétrospective Fuller (dans une sélection de films dont Fuller a été le scénariste). Je vois plus cette diffusion dans un cycle Fuller (il y a parfois des similitudes entre certains cycles de la Cinémathèque et ceux de Ciné Classic).
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? (pensée shadok)
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Jack Carter
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Re: Ciné Classic, Ciné Cinema

Message par Jack Carter »

aelita a écrit :Le film passe le 15/2 à la Cinémathèque dans la rétrospective Fuller (dans une sélection de films dont Fuller a été le scénariste). Je vois plus cette diffusion dans un cycle Fuller (il y a parfois des similitudes entre certains cycles de la Cinémathèque et ceux de Ciné Classic).
Ils font des cycles consacrés à des films realisés par, ou joué par, pas scenarisé par, donc je pense que non.
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The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
bruce randylan
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Re: Ciné Classic, Ciné Cinema

Message par bruce randylan »

Ca a pas été évoqué mais samedi prochain, il y a quand même Je t'aime, Je t'aime d'Alain Resnais, introuvable en DVD.
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Alexandre Angel
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Re: Ciné Classic, Ciné Cinema

Message par Alexandre Angel »

bruce randylan a écrit :Ca a pas été évoqué mais samedi prochain, il y a quand même Je t'aime, Je t'aime d'Alain Resnais, introuvable en DVD.
Tu veux dire qu'il est devenu introuvable, je suppose.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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bruce randylan
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Re: Ciné Classic, Ciné Cinema

Message par bruce randylan »

Depuis pas mal d'années déjà (au moins 5 ans)
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Supfiction
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Re: Ciné Classic, Ciné Cinema

Message par Supfiction »

Alexandre Angel a écrit :
bruce randylan a écrit :Ca a pas été évoqué mais samedi prochain, il y a quand même Je t'aime, Je t'aime d'Alain Resnais, introuvable en DVD.
Tu veux dire qu'il est devenu introuvable, je suppose.
Je me suis passé le dvd à l’occasion de la mort de Claude Rich il y a quelques mois et ça a été une épreuve pour aller jusqu’au bout. Ça a très mal vieilli je trouve.
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Alexandre Angel
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Re: Ciné Classic, Ciné Cinema

Message par Alexandre Angel »

Supfiction a écrit :Je me suis passé le dvd à l’occasion de la mort de Claude Rich il y a quelques mois et ça a été une épreuve pour aller jusqu’au bout. Ça a très mal vieilli je trouve.
Je ne trouve pas.
C'est lancinant, obsédant et "prise de tête" mais on est dans l'écriture virtuose, pas dans les effets tape-à-l'œil. Quand on joue le jeu, le film est passionnant et émouvant.
Il n'y a pas suffisamment de volonté de séduire, dans les films de Resnais, pour risquer le mauvais vieillissement. Après, qu'on accroche plus ou moins, c'est autre chose.
En tous cas, pour moi, c'est le plus bel hommage que tu pouvais rendre à Claude Rich.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Kevin95
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Re: Ciné Classic, Ciné Cinema

Message par Kevin95 »

Alexandre Angel a écrit :
Supfiction a écrit :Je me suis passé le dvd à l’occasion de la mort de Claude Rich il y a quelques mois et ça a été une épreuve pour aller jusqu’au bout. Ça a très mal vieilli je trouve.
Je ne trouve pas.
C'est lancinant, obsédant et "prise de tête" mais on est dans l'écriture virtuose, pas dans les effets tape-à-l'œil. Quand on joue le jeu, le film est passionnant et émouvant.
Il n'y a pas suffisamment de volonté de séduire, dans les films de Resnais, pour risquer le mauvais vieillissement. Après, qu'on accroche plus ou moins, c'est autre chose.
En tous cas, pour moi, c'est le plus bel hommage que tu pouvais rendre à Claude Rich.
Tout pareil, c'est même l'un de mes Resnais préférés.

Par contre, je ne remercie pas bruce de m'apprendre qu'on ne trouvait plus le DVD à prix décent. :evil:
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Re: Ciné Classic, Ciné Cinema

Message par Rashomon »

Personne ne l'a signalé il me semble, mais Classic nous propose demain cette rareté:

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bruce randylan
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Re: Ciné Classic, Ciné Cinema

Message par bruce randylan »

Découvert il y a dix ans à la cinémathèque dans une copie technicolor très belle. Et j'en garde un bon souvenir, un mélodrame (sur fond de western) où ce sont surtout les "blancs" qui sont les méchants.
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Flavia
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Re: Ciné Classic, Ciné Cinema

Message par Flavia »

C'est bien Douglas Sirk en mars

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Un documentaire - Douglas Sirk, de l'autre côté du miroir -
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John Holden
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Re: Ciné Classic, Ciné Cinema

Message par John Holden »

bruce randylan a écrit :Découvert il y a dix ans à la cinémathèque dans une copie technicolor très belle. Et j'en garde un bon souvenir, un mélodrame (sur fond de western) où ce sont surtout les "blancs" qui sont les méchants.
En tant qu'inconditionnel d'Henry King (en bonus Lamar Trotti au scénario), j'aurais de toute façon calé un enregistrement les yeux fermés. Mais après ton pitch et le texte d'Ann Harding, ma curiosité est attisée !
Ann Harding a écrit :Image

Ramona (1936, Henry King) avec Loretta Young, Don Ameche, Pauline Frederick et Jane Darwell

1870, en Californie, Ramona (L. Young) a été élevée par la Señora Moreno (P. Frederick) comme sa fille. Elle tombe amoureuse d'un Indien, Alessandro (D. Ameche). On lui révèle alors qu'elle est la fille d'une squaw...

Le roman d'Helen Hunt Jackson, publié en 1884, a déjà été adapté trois fois à l'écran (en 1910 par Griffith avec Mary Pickford) quand la XXth Century Fox décide d'en faire une version parlante et en couleurs. Lorsque le tournage commence, Henry King se demande encore si il va utiliser le nouveau procédé Technicolor Trichrome. Mais, à la vue des rushes, il se décide rapidement. Son opérateur William V. Skall travaille pour la société Technicolor (comme Jack Cardiff en Grande-Bretagne) et sur le plateau, il doit composer avec un consultant couleur de la Sté. Celui-ci voudrait repeindre les roses rouges qui entourent la maison construite pour le tournage à Warner Hot Springs (Californie). Il s'y oppose et décide de filmer le décor tel qu'il est avec ses arbres fruitiers et ses fleurs. Cette petite anecdote montre le pouvoir exorbitant (et pas toujours avisé) des consultants Technicolor et le challenge que le nouveau procédé pose aux réalisateurs. Ramona est l'un des premiers films en Technicolor tourné en extérieurs, le premier étant The Trail of the Lonesome Pine (La Fille du Bois Maudit, 1936) de Henry Hathaway sorti quelques mois auparavant. Il existe maintenant un superbe DVD de ce dernier film qui permet d'apprécier pleinement les possibilités du procédé trichrome en extérieur. Par contre Ramona n'a toujours pas fait l'objet d'une publication, ni en VHS, ni en DVD. Je suis fascinée de constater que les couleurs des premiers longs métrages respectent un code qui semble hériter des teintages du cinéma muet. Les intérieurs sont éclairés avec des lampes à incandescence qui donnent des couleurs chaudes (jaune-orangé et rouge) alors que les extérieurs ont des couleurs froides (bleu nuit ou vert) grâce aux éclairages par les lampes à arc. C'était précisément les couleurs des teintages à l'époque du muet où les intérieurs sont en général ambré et les extérieurs nuit bleutés. En tous cas, les couleurs pétantes ou criardes que l'on voit dans bon nombres de comédies musicales des années 50 ne sont le reflet que du goût des studios pour une explosion sans retenu des couleurs plutôt que le reflet d'un procédé qui est déjà très fidèle. Dans ce film, King ne cherche pas (comme Hathaway d'ailleurs) à surcharger l'image. Il filme la nature telle qu'elle est. Sur la belle copie que j'ai pu voir à la Cinémathèque, on pouvait discerner toutes les nuances des délicats imprimés floraux des robes à crinoline de Loretta. Elle est souvent vêtue de bleu assorti à la couleur de ses yeux tandis que sa chevelure noire de jais avait des reflets bleus. Au-delà de l'intérêt pour la couleur, le film est un beau plaidoyer pro-indien à une époque (les années 30) où ils se font rares. Il est étonnant de constater que les cinéma muet dans les années 10 et 20 semble être plus favorables aux 'Native Americans' que ces fougueuses années 30 où ils ne sont souvent que des sauvages dangereux. Il est difficile de qualifier le film de western car ses thèmes le rattache plus à l'Americana ou au mélodrame, bien qu'il se déroule en Californie en 1870. Le destin tragique de Ramona et Alessandro rappelle comment les colons américains s'emparèrent des terres des Indiens de Californie sans autre forme de procès. Si ils résistaient, ils recevaient une balle dans la peau. Le film a le mérite de montrer les différents types de préjugés raciaux qui avaient cours à l'époque. La Señora Moreno désire faire de Ramona, une jeune fille blanche de bonne famille tout en méprisant le sang indien qui coule dans ses veines. Par contre, la bonne fermière du Tennessee (jouée par Jane Darwell) n'a de préjugés que contre les païens. Lorsqu'elle découvre qu'Alessandro et Ramona sont baptisés et catholiques, elles les acceptent comme ses égaux. Certes, le film tourne dangereusement au mélo dans la dernière partie. On peut regretter aussi le Happy End qui n'apporte rien au film, sauf une certaine satisfaction pour les producteurs. Néanmoins, j'ai redécouvert Ramona avec beaucoup de plaisir malgré ses petits défauts. Loretta Young est pleine de fraîcheur face à un Don Ameche assez fadasse. Henry King eut beaucoup de peine avec lui lors du tournage. Il venait de la radio et il était incapable de bouger en disant ses répliques. Avec beaucoup de patience et de gentillesse, il a réussi à le faire sortir de sa coquille. Dans les rôles secondaires, c'est un grand plaisir de reconnaître Pauline Frederick que j'avais tant aimé dans Smouldering Fires (1924, C. Brown) et la bonne Jane Darwell en maîtresse femme au grand coeur. On ne peut qu'espérer que la Fox sortira un jour un DVD d'une copie restaurée de ce joli film. La copie que j'ai vue était belle, mais présentait les défauts habituels des vieux tirages: un léger liseré bleu et rouge dans certaines scènes qui montrent un décalage entre les négatifs durant le tirage.
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bruce randylan
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Re: Ciné Classic, Ciné Cinema

Message par bruce randylan »

Ce soir il y a avait aussi la première diffusion du rare Parias de la gloire, dernier film d'Henri Decoin.
Je viens de le regarder, plutôt classique dans le déroulement et une réalisation pas toujours à la hauteur (surtout les quelques scènes d'actions très médiocres) mais les films de guerre français sur l'Indochine sont assez peu nombreux il me semble et il y a quelques points intéressant dans le scénario (sans être très subtil non plus).
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Alexandre Angel
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Re: Ciné Classic, Ciné Cinema

Message par Alexandre Angel »

Flavia a écrit :Jenny, femme marquée
La rareté du cycle, je pense..
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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