Les films de Guerre

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Karras
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Re: Les films de Guerre

Message par Karras »

Jeremy Fox a écrit :Alléchant :wink:
Oui, je suis mois même surpris par rapport à son relatif manque de notoriété. C'est un film qui tranche pas mal par rapport au discours des films de l'époque. Il ne faut pas s'attendre à du très spectaculaire, les scènes de combats n'ont pas une grande ampleur, sans doute par manque de moyen, mais c'est une oeuvre qui ne manque pas de qualités.
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Jeremy Fox
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Re: Les films de Guerre

Message par Jeremy Fox »

Karras a écrit :
Jeremy Fox a écrit :Alléchant :wink:
Oui, je suis mois même surpris par rapport à son relatif manque de notoriété.
Clairement ; je n'en avais jamais entendu parler.
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Re: Torpedo Alley

Message par kiemavel »

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Le sillage de la mort - Torpedo Alley (1952)
Réalisation : Lew Landers / Production : Lindsley Parsons (Allied Artists) / Scénario : Warren Douglas et Samuel Roeca / Photographie : William A. Sickner

Avec Mark Stevens (Bob Bingham), Dorothy Malone (Susan Peabody), Charles Winninger (Oliver Peabody), Bill Williams (Tom Graham), Douglas Kennedy (Dore Gates), James Millican (Cmdt. Heywood)

À la fin de la seconde guerre mondiale, dans le Pacifique, malgré la présence de navires et de sous marins ennemis, le sous marin américain commandé par le Cpt. Heywood (James Millican) sillonne le secteur où un avion de chasse s'est écrasé 15 h plus tôt. Il parvient à secourir le Lt. Bingham (Mark Stevens) et son second mais ce dernier meurt très vite de ses blessures, comme étaient morts avant lui les deux autres membres d'équipage. Le fort sentiment de culpabilité ressenti par Bingham l'entraine a quitter l'armée. Il tente de se réadapter à la vie civile mais en vain. Excluant de redevenir pilote, il rejoint donc la marine et décide d'entamer une formation de sous-marinier. À la base de New London, il retrouve les deux officiers du sous marin qui l'avait secouru, Heywood et le Lt. Gates (Douglas Kennedy) ainsi que la fiancée de celui ci, Susan (Dorothy Malone), infirmière sur la base militaire. Bientôt, Heywood obtient le commandement d'un sous marin envoyé en Corée…
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Voilà un film dont le début est assez trompeur car on pense que l'on va retrouver le Mark Stevens tourmenté que l'on a beaucoup vu à cette époque là…Et bien non car le film prend même assez vite un tour assez radicalement différent de ce que l'on aurait pu envisager. Bien sûr, s'accusant d'avoir manqué de maitrise et d'avoir par ses manquements provoqué la chute de son appareil, Bingham éprouve un fort sentiment de culpabilité, d'autant plus qu'il doit la vie à son second qui l'avait maintenu à flot durant des heures lorsqu'ils s'étaient retrouvés perdus dans l'océan pacifique et que cet homme était mort d'épuisement aussitôt après que les deux hommes avaient été sorti de l'eau. Se sentant incapable de piloter à nouveau et refusant de devenir instructeur, il va vouloir s'engager mais dans une fonction où il n'aura plus à endosser les responsabilités qui étaient les siennes auparavant, refusant que ses décisions et ses actes engagent de nouveau la vie des hommes évoluant sous son commandement. C'est ainsi qu'après avoir tenté en vain de travailler dans le civil, Bingham va rentrer dans une école de sous marinier. Il avait été séduit par le travail en équipe des sous mariniers qu'il avait vu à l'oeuvre quand après avoir été secouru, il avait assisté aux combats qui avait précédé le retour à Pearl Harbour. C'est d'ailleurs dans cette première partie que l'on verra l'essentiel des scènes guerrières attendues du "film de sous marin". On les retrouvera (un peu) dans le final lorsqu'un sous marin amènera près des côtes ennemies le commando chargé d'exécuter une des premières missions menées en secret au tout début de la guerre de Corée.

Mais entre temps, c'est à la formation des sous mariniers que s'intéressent le film de Lew Landers, semble t'il de manière assez sérieuse et documentée. Cet aspect ne m'a pas plus que ça passionné mais les nombreuses scènes montrant la formation et l'entrainement des sous mariniers ne sont pas si courantes et vont peut-être en intéresser d'autres que moi. On n'échappe pas aux incidents, dont celui révélateur du caractère de leader qui sommeille chez Bingham malgré ses tourments. À ce stade de l'histoire, ses problèmes de conscience sont d'ailleurs depuis un bon moment intermittents car dès les premiers temps de l'instruction à New London, Bingham tombe amoureux. C'est même une romance qui devient le centre du film et son aspect de loin le plus intéressant. On aura compris que Hollywood nous ressort le coup du "triangle amoureux". Gates (Douglas Kennedy) aime sa petite amie Susan (Dorothy Malone) qui le lui rend bien jusqu'à ce que paraisse Bingham. L'impétuosité de Bingham qui ne prend pas de détour pour manifester son intérêt pour Susan malgré qu'il n'ignore pas que la jeune femme est la fiancée d'un homme qui est aussi en passe de devenir un ami, fait que dans un premier temps elle tente de le repousser. Puis elle va être déchirée entre sa loyauté envers un petit ami qu'elle n'aime pas, ou pas assez pour l'épouser malgré ses demandes réitérées et un homme mystérieux et au caractère lunatique souvent charmant et joyeux mais capable de s'assombrir soudainement, d'apparaitre glacial et même cynique. Progressivement, Gates - un peu trop beau joueur- va s'effacer ; Gates/Kennedy se comportant avec Dorothy Malone et Mark Stevens avec un tel fatalisme qu'il en est suspect (façon de dire que l'issue est on ne peut plus prévisible).

Ce sont ces scènes de romance contrariée entre une bien charmante Dorothy Malone et un très bon Mark Stevens, capable d'exprimer les angoisses qui le torturent mais qui se montre aussi convaincant dans le charme et la séduction qui font l'intérêt d'un film dont les attributs de "film de guerre" sont plutôt faibles. Les scènes guerrières ne présentent presque aucun intérêt sauf pour les fans de Charles Bronson qui pourront le reconnaitre dans la première partie du film en sous marinier. Il apparait à l'écran pendant une quinzaine de secondes et il a 2 lignes de dialogue. Parmi les vrais seconds rôles, on reconnait Charles Winninger, le père (un peu amusant) de Dorothy Malone et surtout Bill Williams, collègue et ami des 3 principaux protagonistes.

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D. Malone :
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Re: Les films de Guerre

Message par kiemavel »

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Commando en Corée - Hell in Korea (USA) / A Hill in Korea (UK) - 1956
Réalisation : Julian Amyes / Production : Anthony Squire / Scénario : Ian Dalrymple, Ronald Spencer, Anthony Squire d'après le roman de Max Catto A Hill In Korea / Photographie : Freddie Francis / Musique : Malcolm Arnold / Montage : Peter R. Hunt

Avec George Baker (le Lt. Butler), Harry Andrews (le Sgt. Payne), Stanley Baker (le caporal Ryker), Michael Medwin (Docker), Ronald Lewis (Wyatt), Stephen Boyd (Sams), Victor Maddern (Lindop), Robert Shaw (Hodge), Michael Caine (Lockyer)
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Une patrouille de soldats britanniques engagés dans la guerre de Corée est envoyée en mission de reconnaissance. Alors que les soldats fouillent un village, une bombe placée dans une des maisons explose, tuant l'un des hommes. Alors que les soldats tentent de regagner leur ligne, ils sont attaqués par des troupes nord-coréennes et chinoises et ils se retrouvent vite encerclés et contraints de battre en retraite. Après avoir repoussés plusieurs attaques, ils trouvent refuge dans un temple en ruine situé au sommet d'une colline. Isolée du gros des troupes et privée de moyens de communication en raison de la négligence d'un des hommes, la patrouille se retrouve encerclée par des assaillants en bien plus grand nombre…
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Avant de découvrir ce film, j'ignorais que des soldats britanniques avaient combattu en Corée…On nous conte une petite histoire dans la grande ; et une fois de plus, les concepteurs du film avaient construit une histoire sur une patrouille livrée à elle même. Elle est constituée d'une quinzaine d'hommes : une dizaine d'appelés, un lieutenant commandant le bataillon et ses sous-officiers (interprétés par des stars de l'époque…et encore plus de stars en devenir). Ils sont de toutes origines sociales et assez bien caractérisés sans que rien ne soit révolutionnaire non plus : dans le rôle du plus haut gradé, on découvre un jeune homme indécis et manquant d'expériences (interprété par George Baker) ; son second -et la seconde tête d'affiche- le sergent interprété par Harry Andrews est au contraire un rude vétéran expérimenté ; le dur, ascendant psychopathe (Stanley Baker) ; le trouillard (interprété par Ronald Lewis), etc…Des groupes se constituent ; on s'assemble par classes sociales (et cet aspect là, typiquement britannique, est la grande différence notable avec un "produit" américain) ; on se chamaille ; on s'amuse (le film est un peu bavard mais les dialogues sont parfois brillants et assez drôles) ; on parle du pays ; on se moque de l'ennemi (surtout chez les fils de pauvres, on donne du Chink et du Gook à tout va ; les équivalents du bridé ou du chintock) ; on a peur… Les caractères se révèlent et les dangers auxquels sont exposés les hommes permettent de révéler les héros et les lâches…Et on meurt de toutes les façons, y compris de manière absurde : les anglais sont en effet victimes d'un "tir ami", les américains bombardant accidentellement leur position.
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Dans des rôles secondaires, on remarque déjà Robert Shaw (Hodge) et Stephen Boyd (Sims) mais beaucoup moins Michael Caine (Lockyer) dans le premier film où il a quelques lignes de dialogue. Mais son rôle ne s'arrêtait pas la car il était aussi conseiller technique sur ce film. Il avait en effet servi en tant qu'appelé durant la guerre de Corée mais dans son autobiographie, il raconte que cette fonction de conseiller technique a été complètement ignorée pendant la réalisation du film. Par exemple, il n'a pas été écouté quand il a tenté expliquer comment on déployait réellement une patrouille engagée dans une action militaire ou bien on a laissé ses signes distinctifs d'officier à George Baker alors que Caine avait expliqué que sur le terrain un officier identifiable en tant que tel ne serait pas resté 10 secondes debout. Il s'est plaint aussi, non sans humour, que le tournage se soit déroulé en grande partie au Portugal…qui ne ressemble pas le moins du monde à la Corée ; ajoutant que le Pays de Galles aurait été plus ressemblant mais il n'en dit rien car il voulait rester au Portugal alors qu'il connaissait déjà le Pays de galles et pouvait y aller quand il le voulait.

Quand je parlais plus haut d'un éventuel équivalent américain, et bien on l'a ou presque puisque J'ai vécu l'enfer de Corée (The Steel Helmet) de Samuel Fuller présente quelques similitudes avec le film de Julian Aymes dont une d'importance puisque dans les deux cas un groupe de soldats harcelés par l'ennemi trouve refuge dans un temple Bouddhiste mais la comparaison s'arrête presque à ce contexte commun...Édité en Grande-Bretagne (vo) et en Espagne (vo, vost espagnole).
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Eight iron Men - Edward Dmytryk (1952)
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Pendant la seconde guerre mondiale, 7 hommes isolés du gros de leur troupe et retranchés dans une habitation en ruine s'interrogent sur l'attitude à adopter quand un de leur camarade se retrouve coincé à l'extérieur, bloqué dans un trou d'obus dans une rue de la ville en raison de la présence d'un poste de mitrailleuses ennemis qui interdit sa fuite. Une décision urgente s'impose d'autant plus que des rumeurs circulent laissant penser que les troupes américaines s'apprêtent à quitter la ville incessamment. Des tensions apparaissent très vite au sein du groupe, certains hommes ne semblant pas prêts à risquer leur peau pour leur camarade. Le chef d'escouade, le sergent Mooney (Lee Marvin) est de ceux qui seraient prêts à prendre le risque de sortir le soldat Small de sa situation désespérée mais lorsqu'il parvient à le contacter, son supérieur lui interdit d'intervenir et lui donne l'ordre d'attendre le signal du départ…
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Ce film de guerre d'Edward Dmytryk souffre un peu de son origine théâtrale. C'est l'adaptation d'une pièce de Harry Brown, un vétéran de la campagne d'Italie, qui s'est sans doute inspiré d'une expérience personnelle. On ne voit presque rien de la petite ville détruite à la suite d'un bombardement intensif. On ne voit guère plus loin que les perspectives offertes à cette petite unité isolée constituée d'hommes fatigués, coincés dans un bâtiment en ruine où se déroule plus des 3/4 de l'action. Si l'on sort bien à plusieurs reprises, essentiellement la nuit pour ne pas risquer de s'exposer aux tireurs embusqués ennemis, les scènes purement guerrières sont rares. Le jour : on se terre ; on attend ; on panse ses blessures physiques et morales ; on lutte contre l'ennui ; on se repose (et on dort…et lorsque l'on dort, on rêve et malheureusement ces scènes sont totalement ratées)…et surtout on parle. Dmytryk et son auteur/scénariste tentent de montrer ce qui pouvait constituer ces moments "d'entre les batailles". La monotonie et l'ennui que l'on tente de combattre ; la solidarité et l'amitié qui s'entretiennent y compris dans les moments calmes (…une séquence de partage d'un gâteau) ou comment la présence de soldats sans angoisses -ou les dissimulant bien- permet d'apporter un peu de sérénité au sein d'une unité sous tension. Mais il est compliqué d'intéresser avec la banalité, en montrant le marasme des soldats (tout le monde n'est pas Fuller ou Wellman) et le film devient plus intéressant avec ce qui est au coeur du film, le dilemme moral qui se pose aux camarades du "private" Small coincé dans ce qui reste des lignes ennemis.
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Doit-on tout faire pour le sauver quitte à risquer la vie d'autres hommes ? (question posée plus tard dans un célèbre film de Spielberg). On s'y essaie (un peu), en vain, car le poste de mitrailleuses allemand semble imprenable. Et d'ailleurs, dans ce film de guerre on ne se bat presque pas même si le bruit de la guerre est lui omniprésent. En revanche, on parle beaucoup. Les tensions montent entre les 7 hommes qui ne s'entendent guère sur l'attitude à adopter même si la majorité "décidante" aurait envie de sauver Small bien qu'ayant reçu l'ordre de ne pas le faire. Au moins 4 ou 5 personnages sont traités à égalité. Lee Marvin, qui était dans un de ses premiers films, n'est pas mieux servi que les autres. Il interprète le sous-officier dur à cuire qui bien que soucieux de ses hommes ne veut pas aller contre les ordres reçus. Arthur Franz est le plus décidé à sauver son camarade ; Richard Kiley est à l'opposé le moins enclin à risquer sa peau pour un autre. Il est de ceux qui le croient mort… ou qui le voudraient puisque la sortie en deviendrait inutile. Entre ces deux positions : Nick Dennis, dans un de ses rôles à accent (il est grec) est de quelques scènes qui peuvent faire sourire ; James Griffith, sombre et individualiste et l'ex enfant-acteur Dickie Moore complètent le plateau de seconds couteaux. Quant à l'acteur américain Bonar Colleano (qui fit l'essentiel de sa carrière en Grande-Bretagne), c'est presque lui la véritable tête d'affiche. C'est la personnalité la plus marquante et c'est lui qui trouve la solution dans un épilogue anti-spectaculaire au possible mais réussi. Il est aussi malheureusement celui qui est le plus souvent utilisé pour montrer les rêveries des soldats mais alors les fantasmes du fantassin américain risquent de faire sourire ou d'affliger. Les scènes de rêve (il y en a 3 ou 4) sont de mon point de vue complètement ratées voir ridicules alors que Raoul Walsh dans Les nus et les morts (1958) fera passer de manière beaucoup plus habile des scènes casse-croutes analogues.
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Dans son autobiographie, Dmytryk a souligné le renfort non négligeable qu'avait apporté Lee Marvin -qui avait servi dans le pacifique durant la guerre- pour rendre plus authentique certains aspects. Il avait ré-habillé l'ensemble de l'escouade jusqu'à ce que les soldats ressemblent vraiment à un groupe de GI en opération. Dmytryk rapporte que Marvin pouvait imiter le son de n'importe quelles armes, type d'obus, etc…et qu'il a tenu à ce que l'on voit à l'écran ce à quoi ressemblait des cadavres laissés sur le champ de bataille. D'autre part, le plan sur Lee Marvin qui cloture le film est mémorable. On voit l'ensemble des soldats quitter leur abris précaire ; suivis de Marvin qui au moment de passer le trou béant qui faisait office de porte, se retourne, contemple le chaos puis crache par terre. Bilan : pas mauvais mais les fameuses séquences montrant les rêves vaguement érotiques des soldats gâchent le spectacle. Sorti en DVD aux USA, en Espagne...

Réalisation : Edward Dmytryk / Production : Stanley Kramer (Columbia) / Scénario : Harry Brown / Photographie : J. Roy Hunt / Montage : Aaron Stell / Musique : Leith Stevens
Avec Bonar Colleano (le soldat Collucci), Arthur Franz (Carter), Lee Marvin (Le sergent Joe Mooney), Richard Kiley (Coke), Nick Dennis (Sapiros), James Griffith (Ferguson).
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God is My Co-Pilot - Robert Florey (1945)
Chine, 1942. Sur la base où sont stationnés les Tigres volants (1), le général Chennault décrit leur mission aux pilotes de l'escadron qui vont aller frapper pour la première fois le coeur même du Japon. Parce qu'il est atteint par la malaria, Robert L. Scott, l'un des as de l'escadrille, est plein d'amertume car il est obligé de rester à terre alors que ses camarades vont participer au plus grand raid qui ai jamais été entrepris jusque là au cours de la guerre du Pacifique. Il se plonge dans ses souvenirs car du plus loin qu'il se souvienne, cet homme a toujours rêvé de voler. Il se revoie adolescent construisant ses premières machines volantes, puis on suit sa formation de pilote, chaotique et contrariée. À l'approche de la guerre, Scott s'entraine pour devenir pilote de chasse mais lorsque la guerre est déclarée, considéré à 34 ans comme trop vieux pour combattre, il est nommé instructeur. Mais il est bien décidé à prendre une part active aux combats…
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Basé sur l'autobiographie à succès du colonel Robert Lee Scott, Jr. qui à force de volonté et d'obstination parvint à obtenir le droit de combattre durant la guerre. La 1ère partie passe rapidement sur les années d'apprentissage d'un gamin né pour voler. Le jeune adolescent saute d'une grange de la ferme familiale de Georgie avec un parachute de la taille d'un parapluie :) …puis il construisit des modèles réduits d'avion ; acheta un vieux coucou datant de la première guerre mondiale et devint donc pilote amateur. Assez tardivement, il intégra West Point avant de s'engager dans l'armée pour faire du transport de courrier tout en s'entrainant dans l'espoir de devenir pilote de chasse alors que le second conflit mondial semblait déjà imminent. Mais au déclenchement de la guerre, ses espoirs sont donc déçus. Alors qu'il se languit de ne pouvoir davantage servir son pays, il ment sur son expérience à bord des forteresses volantes afin de participer à une mission secrète qui est finalement annulée. Mais entre temps il est devenu un pilote de B-17 chevronné ce qui lui permet de se voir proposer des missions de ravitaillement. C'est ainsi qu'il est amené à survoler l'Himalaya pour transporter jusqu'en Chine des marchandises destinées aux Tigres volants. Cette escadrille de volontaires américains qui a combattu les japonais bien avant le déclenchement de la guerre du Pacifique semble inaccessible à celui qui vient d'être nommé colonel mais qui n'a aucune expérience du combat aérien. Mais malgré les réticences des pilotes chevronnés de l'escadrille, Scott parvient à convaincre le général Chennault de lui confier l'appareil d'un pilote mort au combat. Très vite, le nouveau venu s'impose comme un des meilleurs éléments de l'escadrille et son adresse en vol ajouté à ses ruses (il change plusieurs fois la couleur de son fuselage ce qui fait croire aux Japonais que Chennault à obtenu des renforts alors que Scott est le seul nouveau pilote à intégrer les tigres) lui vaut une célébrité qui est répercutée jusqu'à Macon, en Georgie, sa ville natale.

On nous conte donc l'histoire d'une forte personnalité mais pas d'un homme aux dons éclatants, pas spécialement précoce non plus, mais qui révèle toutes ses qualités dans le contexte bien particulier de la guerre. C'est le combat qui éveille aussi en lui des tourments qui vont le rendre plus réceptif aux propos d'un personnage présent (un peu trop présent devrais-je dire) depuis le début : le père Harrigan (Alan Hale). Ce missionnaire installé en Chine commence à prêcher dans le vide mais lorsque Scott -faute de trouver un adversaire "en l'air"- mitraille une colonne de l'armée japonaise au sol, les centaines de mort que cette attaque entraine vont provoquer chez lui une crise morale qui sera soulagée par les interventions du prêtre. Comme pour tout homme engagée dans la guerre, les questionnement sur sa propre survie vont aussi le tourmenter mais en raison des coups de chance de Scott ; enfin, coups de chance, ce n'est pas la conclusion qu'il a tiré de son expérience de la guerre puisqu'il en est venu à croire que face aux dangers successifs qu'il a affronté, il ne s'en est sorti que parce que quelqu'un à coté de lui le protégeait. Je ne devrais pas le dire (pardon seigneur) mais cette partie m'a déjà moins convaincu parce qu'entre les prières exaucées (ce qui est présenté comme un miracle se produit au cours d'un vol que font Scott et le prêtre…) et les interventions successives du dit prêtre, on insiste un peu lourdement sur cette conversion de Scott.
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C'est surtout que si Dieu est son copilote, les japonais et en premier lieu le chef d'escadrille ennemi qui sera l'adversaire direct de Scott est lui montré comme un diable. L'ennemi juré de l'as américain est surnommé Tokyo Joe (interprété par Robert Loo). C'est un nisei, un japonais élevé en Californie et qui fit sa formation de pilote aux USA. Parlant donc parfaitement l'anglais, il ne cesse de provoquer les pilotes américains par radios interposés, or les dialogues entre ennemis prêtent à sourire…C'est à peu près du niveau de : Prends ça, sale jaune ! D'autre part, on ne se prive pas de montrer les pilotes japonais cracher le sang après avoir été atteint par les balles des chasseurs américains. Il parait que ces séquences ont été pourtant en partie coupées à cause de la violence qu'on y voyait…mais cette censure s'explique peut-être aussi par la sortie tardive du film (1945). Dans cette oeuvre de propagande caractérisée et presque sans options ; en dehors des combats aériens bien fichus, Robert Florey ne s'illustre pas particulièrement sauf dans une séquence nocturne joliment filmée : le retour inespéré de Scott ramené triomphalement par des paysans chinois qui parviennent à le récupérer après qu'il ai été abattu par l'ennemi très loin de sa base (un épisode fictif puisque le vrai Scott n'a jamais été abattu). On déplore encore quelques fâcheuses fautes de gout s'expliquant encore une fois par l'époque car les quelques séquences où l'ont voit le vieil employé noir de la famille Scott sont assez gênantes. Dans des petits rôles, on reconnait notamment Mark Stevens (membre d'équipage de Scott) et Charles Smith (le petit Rudy de The Shop around the Corner) est l'un de ses mécanos. En revanche, Dane Clark, le n°2 au générique disparait en réalité très vite. En dehors de celui réalisé par notre expatrié français, d'autres films américains ont montré l'escadrille des Tigres volants : le film du même nom réalisé par David Miller (DVD zone 2) et La pagode en flammes (China Girl) de Henry Hathaway. DVD gravé (VF)

Réalisation : Robert Florey / Production : Robert Buckner pour Warner Bros. / Scénario : Peter Milne et Abem Finkel d'après l'autobiographie de Robert L. Scott / Photographie : Sidney Hickox / Musique : Frank Waxman

Avec Dennis Morgan (le colonel Robert L. Scott Jr. , Dane Clark (Johnny Petach), Raymond Massey (le général Chennault), Alan Hale (Big Mike Harrigan), Andrea King (Catherine Scott), John Ridgely ('Tex' Hill), Robert Loo (Tokyo Joe) et Warren Douglas, Mark Stevens, Charles Smith

(1) Une escadrille démantelée, renommée autrement et intégrée à l'armée de l'air américaine à cette époque là mais de nombreux pilotes des Tigres volants avaient été intégré au 33ème groupe de chasse (au moins dans le film…)
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Major Tom
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Re: Les films de Guerre

Message par Major Tom »

"EN LIGNE DE MIRE ?"
Avant-goût du documentaire de Jean-Baptiste Thoret sur les cinéastes et la guerre, avec "Bruno Dumont, Bertrand Tavernier, Clément Cogitore, Michel Hazanacius, Florent Emilio-Siri, Christophe Gans, Dieu et d'autres".
Diffusion sur Canal + Cinéma : 28 mars 2016.

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Re: Les films de Guerre

Message par villag »

Mon vrac :
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Patton
L'homme de fer
La bataille des Ardennes
La bataille d’Angleterre
Memphis Belle
Un pont trop loin
Aventures en Birmanie
Gods and Generals / la bataille de Gettysburg ( un des deux est un téléfilm je pense )
Waterloo
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Re: Les films de Guerre

Message par Profondo Rosso »

La Guerre de Murphy de Peter Yates (1971)

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Dans les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale, le Mount Kyle, un cargo britannique est torpillé par un U-Boot dans le delta de l'Orénoque, un fleuve du Venezuela, et l'équipage est massacré. Murphy, simple cuistot irlandais, est l'un des deux seuls survivants avec un pilote aviateur, le lieutenant Ellis qui est grièvement blessé. Ils trouvent refuge dans une mission dirigée par le Docteur Hayden, une femme médecin quaker; auprès de laquelle est abandonné depuis le début de la guerre Louis Brezon, un ingénieur français travaillant pour une compagnie pétrolière.

La Guerre de Murphy est une œuvre curieuse, à mi-chemin entre le film de guerre patriotique "à l'ancienne" et un ton pacifiste et libertaire plus en vogue à travers des œuvres comme MASH ou Catch 22. Cette dichotomie s'exprime par le fossé ressenti entre l'attitude du personnage principal et le contexte du récit. Seul survivant d'un cargo britannique torpillé par un U-Boot allemand, le cuisinier d'équipage Murphy est sauvé et accueilli dans une mission bordant l'Orénoque au Venezuela. En ces derniers jours de la Deuxième Guerre Mondiale, Murphy pourrait se la couler douce dans ces paisibles terres exotiques mais une rage guerrière l'anime toujours, la présence alentour du sous-marin allemand l'incitant à se venger. Peter O'Toole (se délectant de jouer un anti Lawrence d'Arabie) confère au personnage une exubérance irlandaise savoureuse et attachante qui fait oublier sa nature de fou de guerre. Le scénario joue constamment d'une certaine ambiguïté pour dépeindre son attitude comme de l'héroïsme ou de la folie. Sa haine lui donne une énergie et lui fait réaliser des prouesses auxquelles Peter Yates confère un vrai souffle épique comme lors de la longue scène où Murphy s'improvise pilote d'hydravion, luttant, râlant et piétinant jusqu'à maîtriser l'appareil. Cette fougue amène une bienveillance et une empathie du spectateur qu'on ressent à travers les deux autres personnages, suivant sans hésiter Murphy dans sa folle entreprise comme le français Louis Brezon (Philippe Noiret) ou lui pardonnant tout comme le Docteur Hayden (Siân Phillips, épouse de Peter O'Toole à l'époque).

Pourtant peu à peu la témérité va révéler un esprit perturbé, obsessionnel et individualiste. Peter Yates oppose l'exaltation de Murphy au froid pragmatisme des allemands dont chacun des actes de guerre aussi révoltant soient-ils (le meurtre du pilote) obéissent à une froide logique stratégique et collective quand notre héros poursuit un but égoïste. Ses provocations envers les allemands mettent en danger la paisible communauté sans qu'il s'en soucie et la dernière partie étouffante évoque une sorte de Moby Dick où le sous-marin allemand fait office de baleine. Le conflit pourtant terminé n'a plus d'importance, seul compte ce duel, cette quête mystique et finalement vaine. Il demeure néanmoins un léger problème de ton, le jeu outrancier de Peter O'Toole atténuant l'aura inquiétante de Murphy, ce qui s'explique par l'hésitation de Peter Yates qui faillit donner au film une issue héroïque malvenue et regretta de ne pas l'avoir fait pour des raisons commerciales. La confrontation finale hésite ainsi entre souffle épique et tension psychologique sans que l'on ressente cette ambiguïté comme totalement volontaire. Reste néanmoins un beau film d'aventures, visuellement éblouissant par instants notamment une photo superbe du regretté Douglas Slocombe qui magnifie les décors naturels de toute beauté. 4,5/6
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Kevin95
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Re: Les films de Guerre

Message par Kevin95 »

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I DIAVOLI DELLA GUERRA - Bitto Albertini (1969) découverte

Drôle de péloche qui à première vue à toutes les caractéristiques du film de guerre italien de consommation courante : désert nord-africain, argent espagnol, stock-shot d'un autre film du genre plus prestigieux (en l’occurrence La battaglia di El Alamein), Guy Madison en ricain Malborro et mission top danger attention les copains. Pourtant le scénario détonne, soit pour son je-m’en-foutisme, soit pour son ambition, c'est selon les points de vue. Car I diavoli della guerra est bâti sur trois blocs narratifs, certes reliés entre eux par de mêmes personnages mais aux enjeux voir aux décors très différents. Une première partie se concentre sur une mission périlleuse destinée à détruire d'énormes cannons allemands, une deuxième partie s'axe sur la traversée du désert d'un groupe de soldats americano-allemands quand la troisième partie se déroule en Europe, dans un paysage hivernal, et suit les agissements d'un groupe d'américains pour libérer un haut dignitaire anglais des mains nazies. Trois salles, trois ambiances, connectées entre elles par deux personnages : Guy Madison du coté US, Venantino Venantini (mais oui !) du coté des nazis. Deux antagonistes qui tout du long, se pourchassent, s'entraident puis se pourchassent à nouveau selon les évolutions de la guerre ou leur propre évolution dans la hiérarchie militaire. Ce cache-cache est moins à prendre pour un jeu de chat et de souris, que pour le fruit du hasard qui sans cesse, met face à face deux hommes à la fois si proches (par leur caractère) et si éloignés (par leur opinion politique). En cela, I diavoli della guerra n'est pas un film de guerre d'exploitation anonyme. Son aspect cheap, ses passages obligés sont au second plan, derrière le va et viens de deux personnages comme programmés pour se foutre sur la pomme, comme esclaves de l'idée qu'on n'échappe pas à son ennemi. La dernière scène est à ce titre sublime. Me reste en tête la réplique de Venantini "c'était le destin". En quelques minutes, à la toute fin, le règlement de compte grandit I diavoli della guerra et lui donne une saveur particulière.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Jeremy Fox
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Re: Les films de Guerre

Message par Jeremy Fox »

Guadalcanal : Lewis Seiler 1943

L'un de ces innombrables films de guerre tournés durant le Second conflit mondial et qui étaient pour une part destiné à maintenir le moral des troupes, outils de propagande en quelque sorte. Dans le lot il y eut plein de très mauvais films (Alerte aux marines), quelques rares chefs-d’œuvre (Air Force, Les Sacrifiés) et toute une tripotée de films tout juste moyens. Alors que je n'en attendais pas grand chose, Seiler nous livre ici un film qui sera à classer pour l'époque et pour le genre dans le haut du panier surtout grâce à l'écriture si sensible du scénariste attitré d'Henry King, Lamar Trotti. Le texte de la voix-off, même si très propagandiste, se révèle d'une rare poésie et la description des soldats possède ce ton qui lui est unique, très crédible, très humaine, sans presque aucune exagération... juste. Même si la mise en scène est totalement impersonnelle, elle s'avère néanmoins très efficace d'autant que le budget semble avoir été assez conséquent, rares étant les images d'archives intégrées comme ce fut très souvent le cas. Dernier très bon point, le casting : Preston Foster, Anthony Quinn, Lloyd Nolan, Richard Conte, William Bendix, l'encore tout jeunot Richard Jaeckel, Lionel Stander, Reed Hadley, John Archer, tous aussi bons les uns que les autres. Une belle réussite du genre sur les combats dans le Pacifique Sud, autrement meilleure que le minable Les diables de Guadalcanal de Nicholas Ray.
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Supfiction
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Re: Les films de Guerre

Message par Supfiction »

Tiens on s'est moqué de moi dans ma famille ce week-end, parce que moi cinéphile, je n'étais pas au courant qu'il y avait Midway, enfin un film de guerre qui sortait. J'ai souri quand j'ai entendu le nom de Roland Emmerich.

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ithaque
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Re: Les films de Guerre

Message par ithaque »

Midway est un film avec des avions et des bateaux qui se passe pendant la seconde guerre mondiale.
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Re: Les films de Guerre

Message par Supfiction »

Karras a écrit : 5 févr. 20, 23:34 Midway (4,5/10) De l'héroïsme sur fond de CGI plutôt lourdingues.
Le film passait sur France 2 ce soir. Je viens de regarder le début par curiosité avec l’attaque de Pearl Harbor. Tout est expédié et a l’air faux comme dans un jeu vidéo. L’avantage de ce film c’est qu’il permet de nettement réévaluer le Pearl Harbor de Michael Bay d’il y a 20 ans qui n’était pas si mal finalement.
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Re: Les films de Guerre

Message par tchi-tcha »

Supfiction a écrit : 9 déc. 21, 23:34
Karras a écrit : 5 févr. 20, 23:34 Midway (4,5/10) De l'héroïsme sur fond de CGI plutôt lourdingues.
Le film passait sur France 2 ce soir. Je viens de regarder le début par curiosité avec l’attaque de Pearl Harbor. Tout est expédié et a l’air faux comme dans un jeu vidéo. L’avantage de ce film c’est qu’il permet de nettement réévaluer le Pearl Harbor de Michael Bay d’il y a 20 ans qui n’était pas si mal finalement.
Tu dis ça parce que tu n'as pas revu le pavé de Michael Bay...
(si c'était de l'humour, il fallait mettre un smiley)

Un mélo pachydermique de deux plombes, un triangle amoureux avec deux crétins autour de Kate Beckinsale... et puis à un moment les japonais font tout péter alors les deux potes décident d'aller leur péter la gueule aussi et on règlera nos embrouilles de meuf après la guerre. À côté, même Transformers 3 passerait pour un bon film et le Midway de Roland Emmerich est quand même moins abrutissant (à défaut d'être enthousiasmant).

Le film d'Ememrich permettrait plutôt de réévaluer Tora ! Tora ! Tora !, non ?

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"C'était pas si mal", dixit Supfiction

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Edit : cette photo remplace et annule la précédente :fiou:
Dernière modification par tchi-tcha le 10 déc. 21, 02:11, modifié 1 fois.
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Re: Les films de Guerre

Message par Thesix »

tchi-tcha a écrit : 10 déc. 21, 00:17 Le film d'Ememrich permettrait plutôt de réévaluer Tora ! Tora ! Tora !, non ?
Tu veux dire La bataille de Midway de 1976 ?
Rien à sauver pour moi dans le film d'Emmerich, à part le générique de fin et les panneaux résumant la biographie des protagonistes du film.
Si on passe AC/DC, je quitte la pièce (J. Jarmusch)
Et Amazon, c'est toujours le mal (et l'internet haut débit, et Google...)
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Re: Les films de Guerre

Message par tchi-tcha »

Thesix a écrit : 10 déc. 21, 00:29 Tu veux dire La bataille de Midway de 1976 ?
Rien à sauver pour moi dans le film d'Emmerich, à part le générique de fin et les panneaux résumant la biographie des protagonistes du film.
Si j'ai correctement suivi, non, Supfiction parlait bien du blockbuster d'Emmerich, dont la principale qualité reste d'être "moins pire" que ce qu'on aurait pu craindre de sa part (ce qui revient à le condamner par la tiédeur de l'éloge, pour reprendre la formule consacrée).

(et j'ai aussi vérifié les programmes télé dans le doute)

Mais puisqu'il dit n'en avoir vu que les premières minutes sur France 2 (en fait c'était sur France 3), peut-être que Supfiction n'a pas davantage vu le mélo flamboyant de Michael Bay qu'il tente de réhabiliter en douce :fiou:
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