Leslie Caron

[Zelda Zonk]

Deux films m'ont suffi pour tomber amoureux de cette formidable actrice : Un américain à Paris et Gigi.

Quel charme, quelle fraicheur, quelle joie de vivre ! Le genre d'actrice dont on a qu'une envie : la serrer fort dans ses bras.

[Jeremy Fox]

Etonnant comme son visage a changé entre ces deux musicals d'ailleurs, je ne la reconnaissais pas. Visage un peu ingrat dans le premier et bien mieux mis en valeur dans Gigi.

Très bien aussi dans Lili de Charles Walters

[Lord Henry]

Pour ma part, un seul film a suffi pour que Leslie Caron éveille en moi un délicieux sentiment amoureux: c'était Gigi.

Un sentiment qui, comme l'actrice elle-même, a su échapper à l'irréparable outrage des ans.

[Sybille]

Gigi
Vincente Minnelli (1958) :

Un film léger et tendre qui relate une ravissante histoire d'amour entre un mondain déjà blasé par son existence frivole et soudainement séduit par une jeune fille espiègle légèrement maladroite. Minnelli célèbre Paris en entraînant ses personnages dans les lieux les plus chics de la capitale, du restaurant Maxim's au Bois de Boulogne, tandis que Maurice Chevalier, en oncle délurée mais sympathique, apporte l'indispensable touche locale. Les intérieurs aux magnifiques décors révèlent le somptueux Technicolor du film, tel l'appartement aux murs rouge flambant de Mme Alvarez, la grand-mère autoritaire de Gigi. Les personnages eux-mêmes évoluent dans les merveilleux costumes de Cecil Beaton, Leslie Caron passant ainsi de son costume marin à une délicate robe en dentelle blanche. Les chansons qui parsèment le film sont très agréables, aménageant de subtils contretemps dans le cours du récit, mais cependant non dénuées d'indications utiles sur les caractères des personnages, des "pauses" à la fois charmantes et révélatrices. "Gigi" est une très belle comédie musicale, qui imprime un sillon délicieusement surranée dans le coeur du spectateur. 8/10

[Fan Rita]

On a d'ailleurs eu le plaisir de la voir témoigner dans le reportage sur Fred Astaire, le 31 décembre sur Arte.

[Miss Nobody]

Etonnant comme son visage a changé entre ces deux musicals d'ailleurs, je ne la reconnaissais pas. Visage un peu ingrat dans le premier et bien mieux mis en valeur dans Gigi.

Pareil...
Honteusement (c'est de la pure "discrimination faciale"), Leslie Caron m'agacait dans Un Américain à Paris, je n'aimais ni son jeu d'actrice, ni son accent, ni sa machoire un peu chevaline (des dents méga-blanches en avant).
Puis... j'ai vu Gigi... et je l'ai trouvé parfaite dans son rôle.
Depuis, j'ai réévalué Un américain à Paris, d'ailleurs.

[Cathy]

Elle m'exaspère dans Daddy Long legs où je n'aime pas du tout son physique alors que je l'ai toujours bien aimé dans Un américain à Paris et dans Gigi, sans oublier Lili qui est une petite merveille !

[Sailor G.Kelly]

Etonnant comme son visage a changé entre ces deux musicals d'ailleurs, je ne la reconnaissais pas. Visage un peu ingrat dans le premier et bien mieux mis en valeur dans Gigi.

Pareil...
Honteusement (c'est de la pure "discrimination faciale"), Leslie Caron m'agacait dans Un Américain à Paris, je n'aimais ni son jeu d'actrice, ni son accent, ni sa machoire un peu chevaline (des dents méga-blanches en avant).
Puis... j'ai vu Gigi... et je l'ai trouvé parfaite dans son rôle.
Depuis, j'ai réévalué Un américain à Paris, d'ailleurs.

C'est vrai que son jeu d'actrice n'est pas extra dans Un Americain a Paris. Dans Gigi, elle prend de l'assurance mais je ne la trouve toujours pas au top. Mais cela n'empeche pas que je l'aime bien et la trouve charmante et puis elle est bonne danseuse

[Ernst Preston Wilder]

Je pense que le problème venait des scénarii. En effet, si on repense à Un Américain à Paris, Lili, ou Daddy Long Legs, Leslie Caron joue avant tout le rôle d'une femme-enfant, et en plus, souvent une française plus que française, que si ça avait été un homme, aucun doute qu'elle se serait retrouvée avec la baguette de pain, la bouteille de rouge et le béret !!! Les dialogues ne lui laissaient pas beaucoup la possibilité d'exprimer ses talent d'actrice. Le tout était renforcé par un corps un tantinet androgyne, alors qu'à l'époque triomphaient les Marilyn et autre Jayne Mansfield et leur plastique plus épanouie ! Comme souvent à l'époque, elle se retrouvait cantonné au même style de personnage un peu cul-cul la praline, dont elle ne pouvait se libérer qu'à travers la danse.

Gigi est beaucoup plus élaboré par contre, après tout c'est un livre de Colette, et c'est la transformation d'une femme-enfant en femme. De plus, le sujet est quand même beaucoup plus sulfureux, en tout cas pour l'époque, car après tout, le sujet est bien l'éducation d'une "Cocotte", ou plus prosaiquement, on dirait aujourd'hui une femme entretenue voire une call girl!

[Ann Harding]

Ernst Preston a raison. Leslie a été enfermée dans on rôle de femme-enfant pendant un bon bout de temps. Je l'ai souvent entendue interviewée et elle a dit une fois: "J'ai été Lili, Gaby, Gigi, Fanny!!!". Mais, Arthur Freed, dès 1960, lui a donné la possibilité de tourner un film différent The Subterraneans de R. MacDougall, d'après Jack Kerouac.
Son visage ne m'a jamais dérangée: elle a un petit côté androgyne charmant qui tranche avec les "pulpeuses" citées par Ernst. La danseuse est superbe, rien à dire. Par contre, dans des interviews récentes, elle m'énerve parfois par son ton précieux, aussi bien en français qu'en anglais d'ailleurs. Et, il faut l'entendre répéter que à la MGM, elle était l'équivalent d'un factory worker Hmmm!
Sur Gigi, je suis un peu partagée. Le film conçu par Minnelli a subi pas mal d'avatars: de nombreuses séquences ont fait l'objet de retakes en studio, et ça se voit. Minnelli était très géné de voir que des numéros ont été coupés et remontés. Dans, l'ensemble, je crois que je la préfère dans An American in Paris où elle est plus "naturelle".

[Sybille]

Daddy long-legs / Papa longues-jambes
Jean Negulesco (1955) :

Une comédie musicale en Cinémascope qui aurait peut-être gagnée à être raccourcie de quelques minutes. Leslie Caron en étudiante américaine d'origine française tombe sous le charme de son bienfaiteur anonyme (Fred Astaire), à la fin d'une poignée de danses et de chansons, assez peu nombreuses mais cohérentes à l'histoire. Malheureusement aucun numéro n'est vraiment exaltant, pas même le "Sluefoot" ou la séquence de ballet orchestré par Roland Petit, qui constituent les deux "clous" du film. Leslie et Fred dansent élégamment comme à leur habitude, mais ni la musique ni les chorégraphie ne ravissent suffisamment pour faire de ce film un grand musical. Un film tendre et agréable, à l'énergie mesuré, loin d'être extraordinaire mais avec lequel on passe un assez bon moment. 6/10

[francesco]

Moi je l'aime bien la petite Caron !
OK elle est loin d'être très juste à force de faux naturel dans Un américain à Paris et OK elle est assez exaspérante dans Papa Longues Jambes (la faute au script).
Mais dans les deux films elle est effectivement assez épatante en tant que danseuse et elle a un charme physique indéniable.
Moi je l'adore dans Gigi : je la trouve simplement irresitible. Elle est drôle, elle arrive à être crédible en adolescente, elle a une allure fantastique en femme du monde et pour une fois on insiste pas sur le côte "frenchy" (c'est Maurice Chevalier qui s'y colle)
Elle est géniale (nuancée, délicate, investie) dans Lili, même si je n'aime pas le film, avec un rôle qui est extrêmement difficile.
Et elle est non moins remarquable, à mon avis, en Fanny où elle rayonne. Composition pour moi infiniment plus juste et touchante, que celle de la Fanny de Pagnol.
Pas vu le film anglais qui lui a valu un grand triomphe critique (la traduction du titre anglais c'est "La Chambre en forme de L" mais je crois que ce n'est pas le titre français) Quelqu'un connait ?

[Tom Peeping]

Ce soir (22/06/09) au spectacle "Hommage à Judy Garland" au Palace, à Paris, Leslie Caron est venue au début, en invitée surprise, parler de Judy et raconter quelques anecdotes sur la Freed Team. Très sympathique et toujours pimpante même si elle accuse le poids des années (elle a 78 ans), elle a été très applaudie, avec quelques fans en standing ovation. Elle a dit que c'est Garland qui s'est montrée le plus chaleureuse avec elle quand elle a débarqué à la MGM et a raconté un concert que Garland avait donné pour le gratin d'Hollywood mélangé aux marins de la Navy à Long Beach. De tous les concerts qu'elle a vus, c'est ceux de Callas, Piaf et Garland qui l'ont le plus bouleversée. C'était très émouvant de la voir cinquante ans après les quelques grands musicals qui ont fait sa gloire.

[Tancrède]

j'ai rencontré cette petite dame l'année dernière complètement par hasard dans un festival de Montreuil où je me rendais pour voir un muet de Borzage. Il se trouve qu'on lui rendait "hommage". Tombé par hasard sur une lamentable interview de l'égérie d'Arthur Freed par une probable stagiaire de la MJC locale, j'ai rectifié quelques erreurs de la stagiaire en question. Leslie Caron était vive, au fait de l'actualité, disait avoir aimé le dernier film des Coen, à l'époque encensé par tout le monde donc je ne sais pas si elle était sincère, mais en tout cas, je sentais qu'elle avait toujours envie de revenir sur le devant de la scène en France. C'était quelque part un peu triste...Comme je m'étais fait remarqué durant son interview, elle est venue me voir par la suite. J'ai vite abandonné celle qui fut la princesse de la MGM aux trois chasseurs d'autographes et demi qui l'entouraient, mon film n'allait pas tarder à commencer.
C'est vrai qu'elle était pimpante et sympathique mais j'infirme ce que tu dis Tom quant au poids des années, je lui aurais donné facilement quinze ans de moins. Elle avait une ligne admirable. Admirable.

[Cathy]

Leslie Caron sera sur la scène du Châtelet la saison prochaine pour Little Night Music de Stephen Sondheim aux côtés de Lambert Wilson. Il y a par contre fort peu de dates du 15 au 20 février
http://www.chatelet-theatre.com/2009-20 ... ic-367-fr/