Délivrance (John Boorman - 1972)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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mezhia
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Message par mezhia »

Les 3/4 du films sont gigantesques, très intenses, très violents. La scène avec le joueur de guitare, par exemple, est à la fois amusante, mais quelque peu dérangeante.

Malheureusement, une fois de retour dans la "civilisation" je trouve que le film s'essoufle et ne retrouve plus la violence (tant visuelle que sur le propos) de la partie dans la nature.[/

J'ai eu exactement la même impression. La dernière partie s'étire vraiment en longueur je trouve...
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Martin Quatermass
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Message par Martin Quatermass »

Un des tout premiers dvd que j'avais acheté. j'aime vraiment beaucoup ce film. Surtout pour la tension psychologique de certaines scènes et l'évolution du perso de Jon Voight.
Invité

Message par Invité »

SPOILER


Ce film m'a traumatisé pendant des années. En fait, je suis tombé dessus un peu par hasard je pense étant tout tout jeune et je suis tombé dessus un peu avant la scène de la truie, que j'ai vu. Et ce film n'a longtemps été pour moi dans mon imaginaire que cette fameuse scène. Ca devait sa première diffusion à la télé. je n'ai revu le film qu'après ma licence en ciné parce que tout l'monde en parlait et que depuis je me sentais largement capable de le regarder mais en entier cette fois. On se l'est maté chez un pote en VHS enregistré de RTL9 avec deux coupures pub et sûrement recadré en VF. Et j'ai vraiment aimé, mais beaucoup. Surtout qu'à l'époque j'aimais encore bien partir un peu à l'aventure avec mon sac et mon treillis. Avec ce pote justement. Et en regardant donc ce film, j'ai savouré tous les purs moments d'aventures, les angoisses, les gens que tu croises et qui se demandent si t'es pas tombé de Pluton. Les moments où t'en chie, les grosses rigolades nerveuses du à la fatigue. Tous ces moments de remise en question. Bref... Et puis, forcément, dans le film, ces deux zouaves qui représentent les purs clichés de personnages bizarres, un peu comme dans la région du Maine de Steve King. Une glauquerie co-sanguine. Brrr... En fait le film mélange quelque part plusieurs genres et l'ensemble est magnifiquement maléfique. Et rien que pour ce film, voir Burt Reynolds sans moustache vous réconcilie avec toute sa filmo.
Cinetudes
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Message par Cinetudes »

Salut,

SPOILERS

Deliverance est un film immense et d'une importance primordiale pour tout un pan du cinéma que j'adore.

Boorman y démontre une fois de plus son talent inouï pour magnifier la nature avec respect, pour les tournages en conditions extrêmes (à l'instar de Herzog, autre réalisateur hors normes) et pour les fables généreuses (même si souvent pessimistes) sur l'humanité et le rôle qu'elle se sent obligé de jouer au sein de son écosystème.

Deliverance est pour moi le récit du combat perpétuel que livre l'homme contre la nature et la démonstration évidente que malgré toute la technologie qu'il pourra développer pour domestiquer la Nature, l'homme n'y parviendra que partiellement.

L'homme s'est isolé de son environnement en tentant de le refaçonner à son goût mais c'était sans compter sur le pouvoir régénérateur de la vie qui n'accepte pas de se laisser dominer.

Ainsi lorsque les trois hommes partent sur cette rivière c'est à fin de ballade pour deux d'entre eux mais c'est un duel ou du moins un combat pour Reynolds. Celui-ci en sera battu dans sa lutte pour la domination. John Voight ne devra sa survie qu'a son retour à un état bestial et Ned Betty ne sachant pas revenir à un état "sauvage", étant le plus civilisé et détaché de la nature des trois, il en subira les terribles conséquences que l'on sait.

Boorman et Dickey (l'écrivain et scénariste) nous adresse un message plutôt ambiguë et en tout cas alarmiste et pessimiste. Aucune réponse ou solution n'est donné concernant un rapport "correct" avec la nature puisque Reynolds qui se croyait en symbiose revient physiquement déchu, Betty qui était le plus "détaché" de son environnement revient souillé et traumatisé à vie par son retour aux sources et Voight qui à su faire appel à ses instincts lorsque nécessaire porte une culpabilité écrasante qui l'empêchera sans aucun doute de vivre une vie paisible au sein de notre société (le poids de la faute alors qu'il n'a fait que se défendre au fond) et une expérience douloureuse qui fait qu'il se méfiera forcément de la nature.

L'homme est il donc coincé entre une vie civilisée mais en déficit cruel de contact avec les éléments naturels et une vie "sauvage" ou toutes les règles en usage dans notre société sont à proscrire.

La voie de la raison et de l'adaptation n'amène pas plus de solution que les autres et le message du film me semble être puissamment alarmiste: l'homme s'est détaché de la nature au fur et à mesure de son évolution et maintenant que le divorce est totalement consommé, le retour en arrière parait impossible. La symbiose homme/nature parait totalement compromise et le combat entre ces deux entités continuera certainement sans aucune renoncement des deux parties.

Dickey était un aventurier romancier à priori très proche du personnage de Reynolds à qui son expérience de la vie et toutes ses péripéties ont permis de développer une humilité qui fait qu'il condamne lui même l'attitude qu'il à eu envers la Nature et au final délivre un message de respect et surtout de soumission envers notre mère nourricière qui lui parait pourtant bien compromis étant donné la direction générale prise par l'humanité qui s'avère une entité incroyablement éprise de combat et de domination, incapable de vivre en symbiose, préférant dominer et domestiquer.

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Brice Kantor
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Message par Brice Kantor »

takezo
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Message par takezo »

Si tu es bien en chair, que ta peau blanche vire sur le rose et que tu imites la truie en rut à la perfection, tu m'interesses.
Gaston
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Message par Gaston »

Grand film malgré tout, qui gagne à être vu en salle sur grand écran et avec un son décent, vu l'omniprésence de la bande-son (il n'y a pas un instant de silence dans le film, ce qui participe grandement au malaise omniprésent)
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A propos de Delivrance

Message par »

Je l'ai revu ce soir. C'est un film que j'aime particulièrement.

Et Je me suis demandé une fois de plus ce qu'il fallait penser de cette scène à la plastique étrange, celle où John Voight grimpe (soi-disant) de nuit la falaise surplombant le torrent...

Il y a quelque chose de fascinant là dedans. Faut-il y voir très simplement un effet spécial de transparence que l'époque et les moyens dont disposait Boorman fait qu'il peut paraître maladroit, voir grotesque, ou une véritable volonté d'instaurer une ambiance étrange, presque surnaturelle ?

Personnellement, je n'ai jamais su trancher, tiraillé entre les deux hypothèses. N'empêche que, quoi qu'il en soit, cette scène, à elle seule, confère au film un cachet très particulier.

Qu'en pensez-vous ?
Melmoth
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Re: A propos de Delivrance

Message par Melmoth »

Mu a écrit :Faut-il y voir très simplement un effet spécial de transparence que l'époque et les moyens dont disposait Boorman fait qu'il peut paraître maladroit, voir grotesque, ou une véritable volonté d'instaurer une ambiance étrange, presque surnaturelle ?
Je crois me souvenir qu'il y a même des effets de solarisation de l'image, pour moi ce ne peut être que volontaire dans le but de créer effectivement une ambiance étrange, presque surnaturelle, de renforcer visuellement ce moment où lui même bascule dans une espèce d'état sauvage.

J'adore le film.
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Cinetudes
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Message par Cinetudes »

Deliverance

Boorman y démontre une fois de plus son talent inouï pour magnifier la nature avec respect, pour les tournages en conditions extrêmes (à l'instar de Herzog, autre réalisateur hors normes) et pour les fables généreuses (même si souvent pessimistes) sur l'humanité et le rôle qu'elle se sent obligé de jouer au sein de son écosystème.

Deliverance est pour moi le récit du combat perpétuel que livre l'homme contre la nature et la démonstration évidente que malgré toute la technologie qu'il pourra développer pour domestiquer la Nature, l'homme n'y parviendra que partiellement.

L'homme s'est isolé de son environnement en tentant de le refaçonner à son goût mais c'était sans compter sur le pouvoir régénérateur de la vie qui n'accepte pas de se laisser dominer.

Ainsi lorsque les trois hommes partent sur cette rivière c'est à fin de ballade pour deux d'entre eux mais c'est un duel ou du moins un combat pour Reynolds. Celui-ci en sera battu dans sa lutte pour la domination. John Voight ne devra sa survie qu'a son retour à un état bestial et Ned Betty ne sachant pas revenir à un état "sauvage", étant le plus civilisé et détaché de la nature des trois, il en subira les terribles conséquences que l'on sait.

Boorman et Dickey (l'écrivain et scénariste) nous adresse un message plutôt ambiguë et en tout cas alarmiste et pessimiste. Aucune réponse ou solution n'est donné concernant un rapport "correct" avec la nature puisque Reynolds qui se croyait en symbiose revient physiquement déchu, Betty qui était le plus "détaché" de son environnement revient souillé et traumatisé à vie par son retour aux sources et Voight qui à su faire appel à ses instincts lorsque nécessaire porte une culpabilité écrasante qui l'empêchera sans aucun doute de vivre une vie paisible au sein de notre société (le poids de la faute alors qu'il n'a fait que se défendre au fond) et une expérience douloureuse qui fait qu'il se méfiera forcément de la nature.

L'homme est il donc coincé entre une vie civilisée mais en déficit cruel de contact avec les éléments naturels et une vie "sauvage" ou toutes les règles en usage dans notre société sont à proscrire.

La voie de la raison et de l'adaptation n'amène pas plus de solution que les autres et le message du film me semble être puissamment alarmiste: l'homme s'est détaché de la nature au fur et à mesure de son évolution et maintenant que le divorce est totalement consommé, le retour en arrière parait impossible. La symbiose homme/nature parait totalement compromise et le combat entre ces deux entités continuera certainement sans aucune renoncement des deux parties.

Dickey était un aventurier romancier à priori très proche du personnage de Reynolds à qui son expérience de la vie et toutes ses péripéties ont permis de développer une humilité qui fait qu'il condamne lui même l'attitude qu'il à eu envers la Nature et au final délivre un message de respect et surtout de soumission envers notre mère nourricière qui lui parait pourtant bien compromis étant donné la direction générale prise par l'humanité qui s'avère une entité incroyablement éprise de combat et de domination, incapable de vivre en symbiose, préférant dominer et domestiquer.

Boorman ne pouvait être que très sensible à ces thèmes sur lesquels il reviendra dans beaucoup de ses autres oeuvres:

-Zardoz et la domestication du temps et l'isolation par rapport au monde extérieur

-Excalibur qui marque la fin de la période d'une relation intelligente avec la nature (l'alchimie, la magie) pour rentrer dans une Ere ou l'homme devient seul centre d'intérêt.

-Leo the Last qui nous montre comment l'homme vivant en société à tendance à refuser la vie et se cloitrer dans un monde construit selon ses désirs mais qui l'empêche d'évoluer

-La forêt d'Emeraude ou il laisse libre court à son amour de la nature et nous offre une histoire un peu manichéenne mais si proche de celle qu'il aurait sans doute aimé vivre et encore une fois des conditions de tournage incroyablement complexes qui n'affectent jamais le résultat àl 'écran

-Enfin, peut être son plus bel exemple de démonstration de la stupidité et de l'agressivité de l'homme avec Hell in the Pacific (qui sot bientôt en zone 1) ou deux soldats ennemis continuent de façon surréaliste à s'affronter malgré le fait qu'il soit prisonniers d'une ile perdue au milieu de l'océan. Au lieu de tenter de vivre en harmonie l'un avec l'autre et avec le "Paradis" qui leur est offert ils préfèrent utiliser la nature pour éliminer leur "adversaire" alors qu'ils n'ont plus aucune raison valable de s'affronter.

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Max Schreck
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Message par Max Schreck »

Quand je pense que j'ai effacé LEo the last sans même l'avoir vu ! :oops:
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Jeremy Fox
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Re: A propos de Delivrance

Message par Jeremy Fox »

Mu a écrit :
Il y a quelque chose de fascinant là dedans. Faut-il y voir très simplement un effet spécial de transparence que l'époque et les moyens dont disposait Boorman fait qu'il peut paraître maladroit, voir grotesque, ou une véritable volonté d'instaurer une ambiance étrange, presque surnaturelle ?
C'est une nuit américaine aussi qui il me semble est tout à fait voulue. Il faudrait relire le livre de Michel Ciment, ça doit être expliqué
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Vic Vega
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Message par Vic Vega »

Je gardais un souvenir très fort de ma découverte du film il y a 16 ans de cela. Celui d'une oeuvre captivante, puissante, typiquement seventies, d'un vrai choc cinématographique. Sensations que j'ai retrouvées intactes au revisionnage. D'abord parce que le film est d'une lenteur hypnotique, que la mise en scène en scope est d'une ampleur intemporelle. C'est d'ailleurs elle qui fait que le film prend à la gorge alors qu'il a relativement peu de vraies scènes chocs. Aussi parce que John Voight et Burt Reynolds y sont tous deux excellents et campent des personnages inoubliables. Le scénario exploite quant à lui très bien les thèmes du rapport de l'homme à la nature, de la barbarie, de la survie, de la difficulté à tuer l'autre. Et le film contient ces scènes qui peuvent rendre une oeuvre inoubliable, qui peuvent faire la légende d'un film comme celle des banjos ou celle du viol. Un bijou intemporel.
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Carlotta Montay

Message par Carlotta Montay »

Avec un Burt Reynolds tout viril et pas encore tiré de partout.

Quel bon film
Cinetudes
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Message par Cinetudes »

Deliverance

Boorman y démontre une fois de plus son talent inouï pour magnifier la nature avec respect, pour les tournages en conditions extrêmes (à l'instar de Herzog, autre réalisateur hors normes) et pour les fables généreuses (même si souvent pessimistes) sur l'humanité et le rôle qu'elle se sent obligé de jouer au sein de son écosystème.

Deliverance est pour moi le récit du combat perpétuel que livre l'homme contre la nature et la démonstration évidente que malgré toute la technologie qu'il pourra développer pour domestiquer la Nature, l'homme n'y parviendra que partiellement.

L'homme s'est isolé de son environnement en tentant de le refaçonner à son goût mais c'était sans compter sur le pouvoir régénérateur de la vie qui n'accepte pas de se laisser dominer.

Ainsi lorsque les trois hommes partent sur cette rivière c'est à fin de ballade pour deux d'entre eux mais c'est un duel ou du moins un combat pour Reynolds. Celui-ci en sera battu dans sa lutte pour la domination. John Voight ne devra sa survie qu'a son retour à un état bestial et Ned Betty ne sachant pas revenir à un état "sauvage", étant le plus civilisé et détaché de la nature des trois, il en subira les terribles conséquences que l'on sait.

Boorman et Dickey (l'écrivain et scénariste) nous adresse un message plutôt ambiguë et en tout cas alarmiste et pessimiste. Aucune réponse ou solution n'est donné concernant un rapport "correct" avec la nature puisque Reynolds qui se croyait en symbiose revient physiquement déchu, Betty qui était le plus "détaché" de son environnement revient souillé et traumatisé à vie par son retour aux sources et Voight qui à su faire appel à ses instincts lorsque nécessaire porte une culpabilité écrasante qui l'empêchera sans aucun doute de vivre une vie paisible au sein de notre société (le poids de la faute alors qu'il n'a fait que se défendre au fond) et une expérience douloureuse qui fait qu'il se méfiera forcément de la nature.

L'homme est il donc coincé entre une vie civilisée mais en déficit cruel de contact avec les éléments naturels et une vie "sauvage" ou toutes les règles en usage dans notre société sont à proscrire.

La voie de la raison et de l'adaptation n'amène pas plus de solution que les autres et le message du film me semble être puissamment alarmiste: l'homme s'est détaché de la nature au fur et à mesure de son évolution et maintenant que le divorce est totalement consommé, le retour en arrière parait impossible. La symbiose homme/nature parait totalement compromise et le combat entre ces deux entités continuera certainement sans aucune renoncement des deux parties.

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Boorman ne pouvait être que très sensible à ces thèmes sur lesquels il reviendra dans beaucoup de ses autres oeuvres:

-Zardoz et la domestication du temps et l'isolation par rapport au monde extérieur

-Excalibur qui marque la fin de la période d'une relation intelligente avec la nature (l'alchimie, la magie) pour rentrer dans une Ere ou l'homme devient seul centre d'intérêt.

-Leo the Last qui nous montre comment l'homme vivant en société à tendance à refuser la vie et se cloitrer dans un monde construit selon ses désirs mais qui l'empêche d'évoluer

-La forêt d'Emeraude ou il laisse libre court à son amour de la nature et nous offre une histoire un peu manichéenne mais si proche de celle qu'il aurait sans doute aimé vivre et encore une fois des conditions de tournage incroyablement complexes qui n'affectent jamais le résultat àl 'écran

-Enfin, peut être son plus bel exemple de démonstration de la stupidité et de l'agressivité de l'homme avec Hell in the Pacific (qui sot bientôt en zone 1) ou deux soldats ennemis continuent de façon surréaliste à s'affronter malgré le fait qu'il soit prisonniers d'une ile perdue au milieu de l'océan. Au lieu de tenter de vivre en harmonie l'un avec l'autre et avec le "Paradis" qui leur est offert ils préfèrent utiliser la nature pour éliminer leur "adversaire" alors qu'ils n'ont plus aucune raison valable de s'affronter.

Stef
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