Sodome et Gomorrhe (Robert Aldrich - 1962)

[Personne]

Sodome et Gomorrhe
1962 - Film péplum de Robert Aldrich et Sergio Leone

Le Lundi 28 juin 2004 de 23h00 à 01h25


Une curiosité que je vais enregistrer. Dans mes souvenirs, je ne l'ai pas vu, ou bien alors, plus aucuns souvenirs.

Vos avis? Merci bien

[Tuck pendleton]

ça remonte à loin mais j'avais bien aimé ce film...faut que je le revois. Seul la fin m'a beaucoup marqué évidemment

[Jeremy Fox]

Souvenir d'un mortel ennui mais je vais lui redonner une chance.

[Personne]

Souvenir d'un mortel ennui mais je vais lui redonner une chance.

Pour Stewart Granger?

[james]

Sodome et Gomorrhe
1962 - Film péplum de Robert Aldrich et Sergio Leone

Le Lundi 28 juin 2004 de 23h00 à 01h25


Une curiosité que je vais enregistrer. Dans mes souvenirs, je ne l'ai pas vu, ou bien alors, plus aucuns souvenirs.

Vos avis? Merci bien

Moi j'adore,en plus il fait partis de ma culture

[bogart]

Curiosité, c'est bien le mot qu'on doit employer pour ce film.

[Lord Henry]

Sadam et Al Gore?

Encore un pamphlet à propos de la guerre d'Irak?

[Max Schreck]

Pas vu la fin (mais bon j'imagine que Dieu punit tout ce petit monde).

Présenté dans une copie à vomir (couleurs indeterminables), et un doublage risible (la palme pour Anouk Aimée), qui ne dépareillaient pas avec la débilité des dialogues (oui, pardon ça casse), une parenthese bien dispensable dans la carrière d'Aldrich. Leone sur ce coup-ci n'a rien à voir, il a juste servi de caution.

Aucune idée de mise en scène, des aberrations incomprehensibles (aucune disctinction n'est faite entre Sodome et Gomorrhe, les deux villes sont mentionnées ensemble ou alternativement). Question orgie et débauche, c'est plus que décevant (rien de bien troublant). La grande scène de bataille réussit à eveiller un peu l'attention grace à un montage bien nerveux (compilant sans doute des plans tournés par une 2e équipe). Malgré tout c'est toujours sympa de retrouver Stewart Granger, qui n'a rien perdu de son charisme, et Pier Angeli est vraiment charmante (surtout doublée par Ma Sorcière bien-aimée !).

Bref, bof, bof, bof !

Une catastrophe cinematographique, que je rapprocherais du calamiteux Solomon And Sheba, dernier film de Vidor (qui au moins avait comme excuse des difficultés de tournage, de santé et de casting !)

[Jeremy Fox]

Une catastrophe cinematographique, que je rapprocherais du calamiteux Solomon And Sheba, dernier film de Vidor (qui au moins avait comme excuse des difficultés de tournage, de santé et de casting !)

Oh que oui

[Max Schreck]

Je me suis souvent demandé à quel point ces superproductions representaient un egarement ou la fin d'une carrière. Si pour Aldrich et Vidor, ça ne fut effectivement pas heureux, j'ai envie de rehabiliter deux films deconsidérés précisément pour ces raisons :

La Chute de l'Empire romain d'Anthony Mann, qui entre deux longueurs assez penibles, contient de superbes moments ainsi que du Alec Guinness (mais aussi Sophia Loren...). Le scenario est ambitieux. La poursuite en char (réalisée par Andrew Morton le grand specialiste des 2nd units) est une des plus impressionnantes jamais tournées. J'aime bien Le Cid pour ces mêmes raisons, qui est peut-être plus émouvant encore.

Le Roi des rois, de Nicolas Ray, film peu connu (vite jugé sans doute). Oui c'est Ray en fin de carrière, oui c'est illustratif, MAIS c'est magnifiquement mis en scène. Pas un plan, pas un enchainement qui ne soit surprenant, riche d'inventivité, rendant vraiment le visionnage jubilatoire (aussi parce que c'était inespéré). Il ne faut vraiment pas rater l'occasion de le decouvrir, peut-être pour tordre un peu le coup à cette idée de superproduction peplumesque = décadence...

[Personne]

Aucune idée de mise en scène, des aberrations incomprehensibles (aucune disctinction n'est faite entre Sodome et Gomorrhe, les deux villes sont mentionnées ensemble ou alternativement).

Je me souviens que dans l'interview de Leone par Simsolo, Leone reproche à Aldrich son manque de culture à ce sujet. Apparamment les 2 ne sont jamais partis en vacances ensemble, après!

[Jeremy Fox]

Le Roi des rois, de Nicolas Ray, film peu connu (vite jugé sans doute). Oui c'est Ray en fin de carrière, oui c'est illustratif, MAIS c'est magnifiquement mis en scène. Pas un plan, pas un enchainement qui ne soit surprenant, riche d'inventivité, rendant vraiment le visionnage jubilatoire (aussi parce que c'était inespéré). Il ne faut vraiment pas rater l'occasion de le decouvrir, peut-être pour tordre un peu le coup à cette idée de superproduction peplumesque = décadence...

Content car je pensais être l'un des rares à l'aimer celui-ci

Même le test sur le site sera négatif

[Max Schreck]

Aucune idée de mise en scène, des aberrations incomprehensibles (aucune disctinction n'est faite entre Sodome et Gomorrhe, les deux villes sont mentionnées ensemble ou alternativement).

Je me souviens que dans l'interview de Leone par Simsolo, Leone reproche à Aldrich son manque de culture à ce sujet. Apparamment les 2 ne sont jamais partis en vacances ensemble, après!

J'aime bien cette replique aussi de Leone :
"[Aldrich] déclara qu'il allait faire La Dolce Vita, version antique. Hélas ! cette idée atteignait le sommet de l'audace quand le frère mordait le doigt de sa soeur. Pour Aldrich, cette idée était le sommet de la perversité."

[Troma]

Question orgie et débauche, c'est plus que décevant (rien de bien troublant).

Oui, c'était bien dommage. La sodomie, tout le monde sait que ce sait, mais on ne peut pas compter sur ce film pour attaquer ne serait-ce qu'un début d'explication sur cette perversité infernale qu'est la gomorrhie.

[francis moury]

... sont excellents tous les deux et je ne comprends pas les critiques de Max Scheck à leur égard. J'ai déjà dit tout le bien que je pensais du Aldrich sur un sujet de forum précédent. Et ma critique du Vidor est disponible sur le site de Michel Eloy : le test paraîtra bientôt sur Dvdrama avec les captures issus du DVD lui-même... dans les deux cas, il s'agit de films remarquables. D'accord avec Schreck sur LE ROI DES ROIS, en revanche : ici nous sommes sur la même longueur d'onde. À un point près qu'il faut noter : le thème du Ray est très classique (une vie de Jésus) alors que ceux du Aldrich et du Vidor le sont tout de même moins. Il y a peu de films sur de tels sujets. Il y en a eu mais beaucoup moins que des vies de Jésus.