C'est vrai que quand je me relis, ça prête à confusion. Je me demandais simplement si le nouveau disque français était issu de la restauration effectuée pour le futur disque US.Jack Carter a écrit :comme c'est indiqué en bas de page de la chronique, c'est le zone 2 Opening paru en octobre 2009.
African Queen (John Huston - 1951)
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Re: African Queen (John Huston - 1952)
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Re: African Queen (John Huston - 1952)
Je me suis posé la question. Opening récupère souvent des masters HD anglais (c'était le cas pour Capricorn One ou Ces Garçons qui venaient du Brésil). Mais là, ça ne ressemble pas du tout à un master HD. C'est propre mais à mon avis la future édition US sera d'un bien meilleur niveau.
Re: African Queen (John Huston - 1952)
UP !
Mise à jour de la chronique d'African Queen.
Opening sort à la fois un DVD et un Blu-ray en ce début avril 2011, à partir d'un nouveau master restauré.
African Queen
Mise à jour de la chronique d'African Queen.
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Re: African Queen (John Huston - 1952)
je ne dirai pas ce que je pense de film parce que j'en ai marre de recevoir des mps de cinéphage.
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Re: African Queen (John Huston - 1952)
Essaie d'exprimer ta haine cinéphilique de manière constructive, par exemple en proposant des chroniques comme télérama avec le pour et le contre.Tancrède a écrit :je ne dirai pas ce que je pense de film parce que j'en ai marre de recevoir des mps de cinéphage.
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Re: African Queen (John Huston - 1952)
Ben pour toi, Huston c'est le Kurosawa américain, c'est ça ?Tancrède a écrit :je ne dirai pas ce que je pense de film parce que j'en ai marre de recevoir des mps de cinéphage.
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Re: African Queen (John Huston - 1952)
Des fois je me dis que ce serait bien si on pouvait faire ignorer automatiquement les messages de quelqu'un...
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Re: African Queen (John Huston - 1952)
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Re: African Queen (John Huston - 1952)
WOW super merci !!! J'ignorais que ca se faisait.
Ca doit faire bizarre d'etre ignorer... mais bon, perso quand quelqu'un est systémathiquement a l'opposé de tout le monde, je me dis qu'il fait expres...
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Re: African Queen (John Huston - 1952)
Je pense que c'est surtout lui donner plus d'importance qu'il n'en mérite, lorsqu'il parvient à déclencher une page d'échanges qui n'ont rien à voir avec le film de Huston ou la critique qui en a été mise en ligne, ce qui est tout de même fort dommage, parce que je pense qu'une page d'analyse sur un classique d'Huston est autrement intéressant qu'une ligne de provocation facile.
Pour ma part, je suis enchanté que le film ressorte avec une belle qualité d'image. Peut-être que je réévaluerai ce film, du coup.
Pour ma part, je suis enchanté que le film ressorte avec une belle qualité d'image. Peut-être que je réévaluerai ce film, du coup.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: African Queen (John Huston - 1952)
C'est ce qui m'est arrivé car jusqu'à présent je n'avais vu le film que dans de mauvaises conditions. Sans atteindre, loin de là, les sommets hustoniens, je l'ai trouvé vraiment très agréable et le couple vraiment savoureux.cinephage a écrit :Pour ma part, je suis enchanté que le film ressorte avec une belle qualité d'image. Peut-être que je réévaluerai ce film, du coup.
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Re: African Queen (John Huston - 1952)
Il ne reste plus qu'à découvrir le remake télévisuel, interprété par l'excellent Warren Oates et confié à un bon réalisateur, Richard Sarafian.
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Re: African Queen (John Huston - 1952)
Si je me souviens bien, il y avait une deuxième fin de prévue où les héros du film devaient finir à la potence, juste après s'être mariés. Une fin que je trouve d'ailleurs plus satisfaisante, que celle finalement utilisée par Huston. Je me demande, s'ils ont utilisé cette version dans le remake.
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Re: African Queen (John Huston - 1952)
En fait, et c'est bien expliqué dans les bonus de cette EXCELLENTE et resplendissante édition d'Opening, le livre avait lui aussi deux fins. Une pour les USA je crois avec un happy end et l'autre pour l'Europe sans happy end (à moins que ne soit le contraire). Au début, il n'y avait pas de doute pour Huston, il ne fallait pas que le film se termine bien. Et puis... il a vu l'achimie qu'il y avait entre les deux acteurs, l'incroyable plus qu'ils apportaient à leurs personnages, et c'est lui-même qui a dit en cours de tournage qu'il ne fallait pas qu'ils meurent. Personne ne l'a forcé, même si, j'imagine, Spiegel a été ravi de cette décision.julien a écrit :Si je me souviens bien, il y avait une deuxième fin de prévue où les héros du film devaient finir à la potence, juste après s'être mariés. Une fin que je trouve d'ailleurs plus satisfaisante, que celle finalement utilisée par Huston. Je me demande, s'ils ont utilisé cette version dans le remake.
En tout cas je ne peux que conseiller cette édition BR du film qui en effet, comme c'est dit dans la chronique, est extrèment détaillée sur certains plans larges et qq fois un peu floue sur d'autres plus serrés (comme ça a l'air d'être aussi un peu le cas dans les captures Beaver du BR USA). Rien de grave. L'image est tellement propre avec le grain qu'il faut sans aucun effet de DNR génant qu'on ne peut qu'applaudir. En plus les bonus sont vraiment à la hauteur. Il faudrait la comparer l'édition US, mais je crois que par son contenu, l'Opening la dépasse (l'entretien d'une heure du critique français est très intructive même si évidemment elle fait qq fois redite avec le gros docu d'une heure réalisé par Nicholas Meyer)
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Re: African Queen (John Huston - 1952)
Je conseille également cette réédition haute définition qui pour une fois mérite bien son appellation d'"ultimate" (mis à part quelques teintes chair tirant parfois vers le marron/rougeâtre, c'est un vrai plaisir pour les yeux et un remarquable travail de restauration). L'éditeur français reprend le solide bonus de l'édition américaine: excellent documentaire, dense et passionnant, rempli d'anecdotes et surtout très bien documenté (nombreuses photos de tournage, beaucoup d'archives tv, participation de nombreux intervenants dont des membres de l'équipe). Vraiment intéressant à suivre, malgré deux défauts majeurs typiques des "produits" anglo-saxons: un rythme effréné, trop soutenu (avec des sous-titres à lire, il est parfois ardu de savourer le visuel) et une certaine tendance à la congratulation à outrance (spéciale dédicace à notre cher commissaire). Opening a eu la bonne idée d'ajouter ses anciens bonus, des entretiens avec Jean-Pierre Berthomé: le contenu est intéressant mais parait parfois redondant avec la mine d'infos du docu Paramount...
Quant au film, que je n'avais pas revu depuis belle lurette, c'est un agréable et surtout très habile mélange des genres, passant de la comédie à la romance, en n'oubliant jamais un contexte propre à l'aventure que John Huston exploite au mieux. Le schéma de comédie est, au départ, assez classique: la cohabitation de force de deux personnages aux tempéraments opposés. Bogart est assez génial en voeux briscard solitaire, lié à son rafiot corps et âme. Très professionnel sur l'eau, préférant aussi le whisky, il garde le camboui sur ses mains, préférant cette vie "brute" aux conventions de la civilisation et à la vie en société. Hepburn, comme Bogart, vit dans un monde à elle, isolée dans une dévotion (guidée par son frère) et une certaine solitude. Mis de force dans le même bateau (au sens propre) cette vieille fille et ce vieux garçon vont s'adapter aux éléments (parfois rudes), s'apprivoiser derrière des carapaces un brin rigides, et se découvrir des sentiments insoupçonnés l'un pour l'autre. Le scénario, malicieux, présente donc des personnages qui vont se dévoiler et utilise pour cela un humour surprenant, aussi simple qu'efficace. Hepburn et son tempérament de fille coincée surprendra son monde en devenant courageuse et intrépide dans les rapides, savourant cette adréanline qui fait d'elle une aventurière, passant outre les manière un peu triviales mais toujours courtoises de Boggie. L'humour du film est transmis par ses acteurs qui n'hésitent pas à casser leur image, à jouer d'un certain ridicule. Si Hepburn joue habituellement d'un certain décalage dans ses films, l'auto-dérision de Bogart est vraiment surprenante et montre qu'il n'a pas peur de se ridiculiser pour les besoins de son personnage - ce qui lui permet aussi de camper autre chose que l'éternel dur qui lui colle à la peau.
AFRICAN QUEEN c'est de l'humour et de l'humanité liés par le souffle de l'aventure, avec une pointe de drame - celui de la guerre. Ce dernier point est utilisé ponctuellement mais régulièrement, donnant à l'ensemble une consonnance plus grave, un sentiment d'urgence qui apporte peut-être encore plus d'importance aux élans de vie des deux protagonistes. Mais le film baigne surtout dans l'aventure, la vraie, celle qui fascine par l'étrangeté et le mystère des lieux. On est encore à une époque où l'Afrique est méconnue, résumée à une vie sauvage. AFRICAN QUEEN évolue dans cette vision du livre d'images exotiques comme l'est LES MINES DU ROI SALOMON de Compton Bennett sorti un an plus tôt. Par ces portraits de tribus (au début du film) on sent la fascination pour un mode de vie radicalement différent. Une grande partie du film est tournée là-bas, hors des studios. C'est tout au bénéfice du film et au mérite de John Huston qui utilise au mieux ces décors naturels, la faune et la flore, la luxuriance et le danger omniprésents. Le dépaysement cotoie le spectaculaire dans des plans (sans coupe) où les stars apparaissent avec les bêtes: effet garanti.
Quant au film, que je n'avais pas revu depuis belle lurette, c'est un agréable et surtout très habile mélange des genres, passant de la comédie à la romance, en n'oubliant jamais un contexte propre à l'aventure que John Huston exploite au mieux. Le schéma de comédie est, au départ, assez classique: la cohabitation de force de deux personnages aux tempéraments opposés. Bogart est assez génial en voeux briscard solitaire, lié à son rafiot corps et âme. Très professionnel sur l'eau, préférant aussi le whisky, il garde le camboui sur ses mains, préférant cette vie "brute" aux conventions de la civilisation et à la vie en société. Hepburn, comme Bogart, vit dans un monde à elle, isolée dans une dévotion (guidée par son frère) et une certaine solitude. Mis de force dans le même bateau (au sens propre) cette vieille fille et ce vieux garçon vont s'adapter aux éléments (parfois rudes), s'apprivoiser derrière des carapaces un brin rigides, et se découvrir des sentiments insoupçonnés l'un pour l'autre. Le scénario, malicieux, présente donc des personnages qui vont se dévoiler et utilise pour cela un humour surprenant, aussi simple qu'efficace. Hepburn et son tempérament de fille coincée surprendra son monde en devenant courageuse et intrépide dans les rapides, savourant cette adréanline qui fait d'elle une aventurière, passant outre les manière un peu triviales mais toujours courtoises de Boggie. L'humour du film est transmis par ses acteurs qui n'hésitent pas à casser leur image, à jouer d'un certain ridicule. Si Hepburn joue habituellement d'un certain décalage dans ses films, l'auto-dérision de Bogart est vraiment surprenante et montre qu'il n'a pas peur de se ridiculiser pour les besoins de son personnage - ce qui lui permet aussi de camper autre chose que l'éternel dur qui lui colle à la peau.
AFRICAN QUEEN c'est de l'humour et de l'humanité liés par le souffle de l'aventure, avec une pointe de drame - celui de la guerre. Ce dernier point est utilisé ponctuellement mais régulièrement, donnant à l'ensemble une consonnance plus grave, un sentiment d'urgence qui apporte peut-être encore plus d'importance aux élans de vie des deux protagonistes. Mais le film baigne surtout dans l'aventure, la vraie, celle qui fascine par l'étrangeté et le mystère des lieux. On est encore à une époque où l'Afrique est méconnue, résumée à une vie sauvage. AFRICAN QUEEN évolue dans cette vision du livre d'images exotiques comme l'est LES MINES DU ROI SALOMON de Compton Bennett sorti un an plus tôt. Par ces portraits de tribus (au début du film) on sent la fascination pour un mode de vie radicalement différent. Une grande partie du film est tournée là-bas, hors des studios. C'est tout au bénéfice du film et au mérite de John Huston qui utilise au mieux ces décors naturels, la faune et la flore, la luxuriance et le danger omniprésents. Le dépaysement cotoie le spectaculaire dans des plans (sans coupe) où les stars apparaissent avec les bêtes: effet garanti.
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)