Pour résumer l'approche du cours que je viens de suivre, trois grandes tendances se distinguent pour caractériser le film noir. Ceux qui le pensent comme un genre à part entière, avec ses figures (le détective, la femme fatale ou le jeu du destin), ceux qui le considèrent comme un style (éclairage, angles, voix off et autres figures stylistiques), et ceux qui le considèrent plutôt comme un mouvement, soit un ensemble de films partageant une sensibilité commune (en gros entre 1941 et 1958).Rick Blaine a écrit :Ca c'est clair. Entre autres justement parce que ça ne se définit pas par un type d'histoire, ou par une localisation géographique ou temporelle (comme le western).cinephage a écrit :S'il y a bien une chose qui m'a été confirmée, c'est combien il est difficile de définir de façon précise ce qui est un film noir (surtout que de 41 à 46, le terme n'existait même pas).
Le prof s'est bien gardé de trancher, se contentant de souligner la pertinence de chaque approche.
pour ma part, je remonterai volontiers à M le maudit et à la fin de l'expressionnisme. On peut même remonter au Forfaiture de Cecil B de Mille (1915) dans lequel tout le cinéma de genre moderne s'enracine (on y trouve même une fin sous forme de procès 
, qui deviendra un sous-genre essentiel du cinéma US...). Mais ça se discute, bien sur... 
